Bonjour (ou bonsoir) et bienvenue sur ce blog.
Ce blog sera mon "moyen de communication" pour donner mon avis sur les jeux à peine sortis, ou de jeux sortis à une génération passée. Mais aussi, à long terme, de proposer des articles plus sérieux avec des rubriques dédiés.
[Test] Professeur Layton VS Ace Attorney (N3DS)
Annoncé en 2010, ce cross-over daigne enfin sortir dans nos contrées, tout en français (et pas grâce à Capcom soit dit en passant). La question maintenant est: La qualité est-elle au rendez-vous ? La réponse est oui, même si la copie est loin d'être parfaite.
Professeur Layton et Ace Attorney sont finalement assez proches tout en étant radicalement différents. Les deux sont basés sur le scénario et leurs dialogues souvent "croustillants" mais les raisons de cela sont à l'exact opposé. Hershel Layton (et son sale con d'assistant) sont amateurs d'énigmes en tout genre et sont friands de mystères tordus. À l'inverse Phoenix Wright est un avocat de la défense dont tout les clients sont innocents (ceux qui ont fini Justice for all: Vos gueules !) et dont les affaires cachent souvent d'effroyables vérités. Les trucs tordus, Phoenix, il les cherche pas: Ils viennent à lui tout seuls. Notons enfin Maya Fey, son assistance, dont son principal pouvoir n'est absolument pas utilisé donc on s'étendra pas dessus. Par des circonstances étranges ces quatre protagonistes seront amenés à se rencontrer dans un lieu des plus étranges: Labyrinthia. Un lieu parmi dans tant d'autres pour les fans de Layton, tandis que les fans d'Ace Attorney devront oubliés quelques habitudes.
Labyrinthia est un lieu du passé, un autre monde. Des chevaliers en armure ? Des barbes et des demoiselles à courtiser ? De la sorcellerie ? Et oui, vous avez tous reconnus la période concernée, ce cross-over se passe très certainement durant la révolution chinoise (pour les trois qui n'ont pas du comprendre, je blague, c'est l'Égypte ancienne). Le seul vrai intérêt d'un tel monde est la sorcellerie, concept omniprésent au quotidien avec lequel il faudra s'habituer surtout pour les procès. En effet durant ces derniers, vous serez dotés d'un grimoire relatant tout les sorts connus, qui seront à exposer comme des preuves au tribunal (avec les preuves traditionnelles genre arme du crime etc...). Mais ce n'est pas tout, puisqu'en effet tout les témoins témoigneront en même temps, une déclaration chacun. Au départ, ça ne change pas grand chose mais par la suite, vous devrez examiner le comportement des autres témoins pendant qu'un en particulier déclare quelque chose qui peut sembler en gêner d'autres. L'idée est bonne, même si le fait que ce soit constamment exprimer par une exclamation bruyante fait qu'au final on y réfléchit pas beaucoup. Du côté Layton, le taux de bouleversements frôle le zéro. Pire encore quand une énigme est cachée dans un lieu... On nous l'indique, et comme c'est directement sur l'écran de déplacement ça passe difficilement inaperçu, même si c'est possible en regardant que l'écran du bas dans ces moments.
La question existantielle pour certains maintenant: C'est bien réparti ? Y a pas un côté plus représenté qu'un autre ? Qu'on soit clair et net, niveau scénario, c'est clairement du Layton. Du bon Layton même, puisqu'il écrase aisément l'étron qu'était le scénario de l'Héritage des Aslantes (et en y réfléchissant bien, de toute la second etrilogie Layton en fait). L'ambiance aussi, et même musicalement c'est typiquement Layton, du bon Layton aussi, la bande-son se montrant par moment jouissive (le Cornered, purée). Bref, ce cross-over aurait pu représenter le meilleur d'un Layton si 80% des énigmes facile n'était pas médiocre. Entre des indices parfois hors-sujet (au chapitre 6 y a carrément une énigme où les quatre indices concernent un passage qu'on a déjà passé), des énoncés mal branlés et une difficulté très bof, les énigmes sont sans doute ce qu'il y a de plus raté dans ce cross-over. À l'inverse, les procès sont excellents, bien maîtrisés (fait par le créateur d'Ace Attorney him-self d'ailleurs) et chaque détail est soigné. Le sadique que je suis regrette le faible nombre de breakdowns (les fans savent de quoi je parle), même si le 1er est bien fun.
Quelques regrets quand même. Comme je l'ai dit plus tôt, le côté Layton est clairement le plus mis en avant, et cela va de même pour le personnage de Layton beaucoup trop mis sur un piédestal, même si Phoenix a clairement deux chapitres rien que pour lui où il est mis en valeur. Enfin, beaucoup pourront constatés de trop nombreuses incohérences qui subsistent à la fin du jeu, malgré les tentatives bancales des DLC (gratuits) de les combler.
[Test] Mario Party Island Tour (Nintendo 3DS)
L'annonce de Mario Party sur 3DS plut autant à certains qu'elle déplut à d'autres. Mario Party DS avait montré qu'un bon MP sur portables était possible (surtout après la catastrophe Advance) en dépit d'un jeu sans fil un peu galère, mais de l'autre c'est un Mario Party de ndCube et ceux n'ayant pas été emballés par le renouveau du neuvième opus n'ont bien évidemment pas été attirés par l'existence de cet opus 3DS. Mais cet opus mettra tout le monde d'accord... Pas par ces qualités extraordinaires, mais par sa médiocrité.
L'annonce en Avril de cet opus a surpris certains et pas étonné d'autres. Mais le 1er trailer fut particulièrement alléchant, avec des mini-jeux apparemment sympas et un exploitation poussée des fonctionalités de la 3DS (gyroscopie et réalité augmentée en tête).
Puis les détails filtrèrent petit-à-petit: Sept plateaux de jeu, quatre-vingt mini-jeux je cite "délirants" (cf la pub), un mode exclusivement solo pour ceux qui seraient en manque de 3DS ou d'amis (ou des deux). Si bien que je me demande comment ce projet a pu aboutir à un tel désastre.
J'ai dit sept plateaux mais ça c'est si vous êtes trois. En effet, un des plateaux n'est jouable qu'à trois ou quatre joueurs. Donc si vous n'aviez qu'une personne avec qui jouer ça vous fait un plateau en moins (et un mini-jeu aussi mais à la limite on s'en fout). Car même si Mario Party se savoure à plusieurs (sauf ici, j'y reviendrai), tous n'ont pas trois 3DS à disposition, ou tout simplement préfèrent jouer qu'à deux (autorisé par le jeu pour info, comme pour le 9e opus) pour pas attendre leur tour trop longtemps ou j'en passe. Bien évidemment il n'y a pas de online, même si jouer contre des gens randoms pouvant ragequit n'est pas des plus palpitants un online entre amis ne serait-ce que pour la table de jeu de Maskass aurait été sympa (même si les tests pros auraient quand même critiquer), surtout que ce dernier est sans doute un des meilleurs plateaux du jeu.
D'autant plus que les six plateaux à côté ne sont pas des plus intéressants. Le royaume des bonus, le premier tient. Le 1er trailer du jeu mettait en valeur un système de cartes qui avait l'air tout bonnement excellent. Désillusion en voyant un plateau sans intérêt où le but est d'arriver le 1er, avec des banales cases vertes, des cases pour avancer ou reculer et un milieu de plateau où le fait que tu passes ou non est... déterminé aléatoirement. Et c'est la même donne pour les autres, la montagne de Bill Bourrin est juste inintéressant au possible puisque seul la chance détermine si on gagne ou non. La parc des fusées, aussi, avec un principe bon mais mal exploité. On lance un dé allant de 0 à 5, avec possibilité de doubler le score avec des réacteurs gagné en cours de route et en utiliser jusqu'à cinq d'un coup. L'idée est bonne... Mais ça se joue sur un plateau de hobbits avec 25 pauvres cases. Résultat, vous pouvez être à une case de l'arrivée et faire un 0, et le mec le plus à la traîne te sort un 25 et voilà il gagne. Il y avait déjà un peu trop de hasard dans les précédents opus mais là on atteint le summum.
Les deux plateaux les plus "intéressants" sont sont doute la route des étoiles et les manoirs de Kamek. Le 1er reprend le principe de MP9 où celui qui a le plus de petites étoiles gagne, avec un système de podium en plein milieu qui pimente la partie. Le second est basé sur un système de cartes ou tu peux utiliser celle avec la valeur voulue (Ça me rappelle un peu Sonic Shuffle sur DreamCast) pour avoir plus ou moins de contrôles dans les déplacements du personnage. Évidemment, ces plateaux sont entrecoupés de mini-jeux... les fameux mini-jeux. Cet opus 3DS en a certainement dix intéressants à tout péter, le reste étant soit chiant soit injouable (coucou la gyroscopie mal exploitée, coucou la RA chiante). Un dernier mot sur le contenu du jeu... Ah bah y en a quasiment pas c'est cool. La Tour de Bowser qui consiste à enchaîner 30 mini-jeux (dont les fameux boss ridicules au possible) et c'est tout, son seul intérêt étant de débloquer le personnage caché de cet opus. Sinon on a le jeu libre, le traditionnel mode où il faut enchaîner trois, cinq ou sept victoires, le fameux mode avec dix mini-jeux prédéterminés à réussir avec brio mais également... Ah bah c'est tout.
Ce Mario Party Island Tour aurait pu être un excellent cru mais son contenu frôlant l'inexistant, les mini-jeux sont chiants au possible et les plateaux sont médiocres... Bref tout est mauvais là où un Mario Party se doit d'exceller. Le comble suprême, alors que le 1er trailer faisait croire que c'était bien... "party".
Layton VS Ace Attorney sera localisé en FR
Jusqu'à présent c'était pas tout à fait certain, entre les non-tarductions des AA par Capcom et les traductions intégrales de Layton par Level-5. Désormais il n'y a plus vraiment de doute: le site officiel Nintendo (et ce de chaque pays concerné) a confirmé la traduction en cinq langues (anglais, français, allemand, italien et espagnon donc) de ce cross-over attendu des fans. Ça fera une bonne occasion de reparticiper à des procès en français. Le doubleur FR de Layton aurait même confirmé sa participation au doublage, la traduction serait donc intégral.
[lien=http://www.nintendo.fr/Jeux/Nintendo-3DS/Professeur-Layton-vs-Phoenix-Wright-Ace-Attorney--845517.html]Site officiel [/lien]
[lien=http://mcgenio.deviantart.com/art/Professor-Layton-vs-Ace-Attorney-for-real-312975269]Page Deviantart de l'image [/lien]
[Test] Donkey Kong 64
Aaaah... Donkey Kong 64... C'est un jeu que j'aime beaucoup, car c'est le 1er jeu auquel j'ai joué, et ça marque un joueur. Et je peux m'estimer heureux car j'aurais pu commencer ma vie de joueur avec un Call of Duty ou un Skylanders. Mais ne parlons pas de malheur (surtout avant Noël), parlons d'un jeu datant de l'époque où Rare faisait des bons jeux. Un temps que les moins de dix ans n'ont jamais connus.
Mais Donkey Kong 64, c'est avant tout un scénario incroyable et jamais vu. Vous pensez que ça se limite à un vol de banane ? Naïf... Vol de banane + enlèvements, c'est la folie pure... Bon ok, y a peut-être un trop plein d'enthousiasme. Mais en résumé, K.Rool a kidnappé les quatre potes de Donkey Kong et volé les bananes d'or de ce dernier, au nombre officiel de 200 (car en fait... Mystère !). Si vous avez un souci de compréhension: les bananes d'or de DK64 sont l'équivalent des pièces de puzzle de Banjo-Kazooie (de Rareware également) et des étoiles de puissance de de Super Mario 64. Oui, deux cents, c'est beaucoup. Et contrairement à SM64 y en a pas la moitié à récupérer juste en ramassant des pièces (y a que 40 plans). Bref, suite à ça, DK apprend la nouvelle d'un perroquet (Squawks pour les incultes) et part chez Cranky qui lui conseille alors de s'entraîner un petit coup dans quatre niveaux "bonus". Toujours pas de banane d'or au bout de dix minutes de jeu, mais jusqu'où Rare iront-ils ? (Oui, chez Microsoft, je sais). Notons enfin la présence de K.Lumsy, un Kremling de 150m qui est en fait gentil mais emprisonné. Votre but sera donc d'aider K.Lumsy à sortir de son trou afin qu'il débloque d'autres mondes pour récupérer des bananes en or. Qui a dit "poudre blanche" ?
Ça va être dur de décrire tout le jeu sans faire brouillon. Attaquons-nous d'abord à la base du jeu: le côté action/plates-formes. Évidemment, si je vous dis que DK peut sauter, vous n'allez pas crier au génie, toutefois DK se pare de tout un arsenal, la plupart activable en maintenant le bouton Z avec un des boutons C. Faisons donc par ordre chronologique. Tout d'abord, les oranges explosives. En effet, DK se pare dès le début d'oranges explosives utilisables comme grenades pour tuer des ennemis à distance (arrêtez avec cette histoire de poudre blanche). Toutefois, ces grenades ne brilleront pas par leur nécessité, en effet elles tuent rarement d'un coup et n'a aucun impact dans le jeu, et ne vous serviront que pour les tonneaux explosifs. Plus utile, on retrouve les guns. Ne vous attendez pas au fusil à pompe, il s'agit d'arme de poche tirant des munitions prédéfinis à chaque personnage (Respectivement, sleon l'ordre d'apparition des personnages: Noix de coco, cacahuètes, prunes, plumes et ananas), pouvant activer leurs mécanismes respectifs (tirer des noix de coco sur un interrupteur avec un ananas dessiné dessus ne mènera à rien) ainsi que les ballons de chaque personnage. Évidemment, ils sont utilisables sur les ennemis (entendez par là qu'on peut leur défoncer la pomme avec) et sont notamment recommandés pour casser de l'ennemi aérien, tel que les Zingers. Mais ce n'est point tout, car il y aussi les instruments de musique qui vont sont confiés par Candy, permettant de tuer tout les ennemis aux alentours ainsi que d'activer d'autres mécanismes. Et là encore il y en a un par perso (Tamtams, guitare, trombone, saxophone et triangle), et là encore il y a les socles prédéfinis. Jouez du triangle sur un socle avec une guitare ne servira donc à rien. Là, je me suis contenté de décrire le gameplay de base.
Mais sur ce troisième paragraphe, je vais évoquer un point abordé juste avant sur lequel je ne me suis pas concentré: les personnages. Car il n'y a pas moins de cinq personnages jouables (plus un sixième exclusif au multijoueur), et évidemment chacun a ses propres caractéristiques. Ses cinq personnages jouables ne sont autre que Donkey (gorille) et Diddy (chimpanzé), accompagnés de Lanky (orang-outan), Tiny (guenon?) et Chunky (chose bizarre). Pour les caratéristiques de base, les voici: Donkey Kong est le personnage de base et peut faire des roulades (sert pas à grand chose, ok); Diddy Kong est le plus habile et peut faire des coups de boule; Lanky Kong peut étirer ses bras (mais arrêtez avec votre poudre); Tiny Kong peut planer avec ses couettes et Chunky Kong est le plus costaud (et le plus peureux) et fout des baignes comme personne. Chacun a deux capacités supplémentaires grâce à deux choses présentes dans chaque monde: un tonneau, et un socle, chacun avec la tête du Kong associé dessus. Donkey peut donc avoir accès à des niveaux tonneaux-canons et peut devenir temporairement invincible; Diddy peut faire un grand bond et a accès pour la première fois à son désormais célèbre jet-pack. Quand aux trois autres, à vous de voir.
L'heure est enfin venue de parler des mondes (au bout de quatre paragraphes il était temps), au nombre de neuf. Le 1er est tout simplement l'île DK en elle-même mais est en fait un monde "de base", tout comme le château de la princesse Peach dans SM64. Mais contrairement à ce dernier, il y a bel et bien des bananes d'or à récupérer sur l'île. La répartition des bananes est simple: il y en a 25 par monde, cinq par personnage, dont un pour un plan à ramasser, qui aidera grandement pour le dernier monde, qui est en fait spécial par rapport aux autres: plus linéaire mais plus stressant, pour un monde qui est donc au final vraiment unique à jouer. Enfin, chaque monde à son boss, qu'on atteint en ramassant suffisemment de bananes normales, 500 par monde, 100 par personnage, chaque personnage ne pouvant récupérer que les bananes de sa couleur (DK: jaune, Diddy: rouge, Lanky: bleu, Tiny: violet, Chunky: vert). Les boss sont d'ailleurs intéressants (celui du 4e monde étant excellent), mais qui hélas se répètent un peu à partir du 5e tout en restant bons.
Terminons par les "revenants du passé" et les objets à collectionner. Les revenants tout d'abord puisque nous retrouvons les niveaux en chariots, où il faut désormais ramasser cinquante pièces (et les garder jusqu'à la fin du parcours) pour obtenir la précieuse banane d'or. Les animaux reviennent aussi, mais le constat est moins glorieux. Tout d'abord, il n'y en a que deux de jouable, à savoir Rambi le rhinocéros et Enguarde l'espadon. Dans deux mini-jeux sympas mais sans plus, vite fait dans le monde 1 (pour Rambi), en caméo dans le final (toujours Rambi) et dans un petit bout du monde 4 (Enguarde)... Et c'est tout. Dommage de les avoir autant sous-exploité, surtout qu'il y avait de quoi faire. La partie collection enfin, puisqu'on peut dire qu'hormis les plans (et des pièces spéciales), il y a trois choses à collectionner. Les médailles, qui s'obtiennent en ramassant 75 bananes d'un personnage dans un monde pour un total de 40. En apparance gadget, un certain nombre est nécessaire pour espérer voir le bout du jeu. Ensuite les couronnes, qui s'obtiennent en triomphant d'arènes en tabassant des ennemis divers, au nombre de 10; et là encore un certin nombre est nécessaire pour voir la fin du jeu. Enfin les bananas-fées, au nombre de 20, elles sont à photographier. Pas indispensables, elles donnent toutefois accès à du bonus, et à chaque fée trouvée le stock d'oranges, de pellicules et de coco-cristaux augmentent. Pratique !
J'achèverai ce test en citant le mode multijoueur sympathique sans être transcendant, doté de deux modes pour des parties jusqu'à quatre. J'en ai donc fini avec ce test. Il y a sans doute des choses que je n'ai pas cité, certains par oubli, d'autres pour pas spoiler, tant ce jeu est riche dans son gameplay et son contenu, ce qui en fait selon moi un des meilleurs jeux de plates-formes avec Banjo-Kazooie et Banjo-Tooie. Je ne me suis d'ailleurs pas vraiment attardé sur les défauts (car il y en a, le jeu n'est pas parfait) mais il s'agit vraiment d'un jeu auquel il faut jouer. Si vous avez aimer les Banjo, vous aimerez forcément ce jeu. Sinon, la qualité du jeu devrait vous plaire, car ce ne sont pas les quelques défauts qui entacheront le plaisir de jeu.
[Test] Prof.Layton et l'Héritage des Aslantes
Il est enfin là, le Layton nouveau. Chaque année, nous étions habitués à voir arriver notre dose annuelle d'énigmes par le biais de Hershel Layton. Dernier opus, et conclusion d'une trilogie, L'Héritage des Aslantes a pour mission de clore en beauté la saga tout comme Le Destin Perdu a su clore la première trilogie. Et malheureusement, c'est un peu raté.
Le scénario s'ouvre avec la rencontre avec le professeur Sycamore, archéologue et donc confrère de Layton, et surtout sa découverte qui n'est ni plus ni moins qu'une momie vivante. Ne vous attendez pas à un figurant du clip "Thriller" avec des bandages en supplément, il s'agit d'une fille qui l'air banale mais qui fait des trucs pas mal chelous. Autrefois plutôt logique dans ces conclusions malgré des énormités, on vire ici dès le début dans du fantastique moisi justifié juste parce que c'est une ancienne civilisation et donc voilà. Ne vous attendez pas à des mystères incroyables comme les précédents opus (quoique le Masque des Miracles c'était pas la folie non plus), le mystère le plus trépidant doit être "Pourquoi cette personne est triste ?". D'ailleurs, le nombre de mystères passe de 10 à 12, mais seuls 7 concernent vraiment le scénario, les autres n'étant que du remplissage, tout comme l'intégralité du quatrième chapitre.
À ce sujet, la durée de vie est dans la lignée des précédents opus: dix heures en ligne droite et vingt heures à 100%. Et évidemment, avec les énigmes quotidiennes, c'est pour l'année entière mais comme dans le Masque des miracles, ce sont juste vingt énigmes recyclés à tout bout de champ (au minimum seize fois). Et parlons des énigmes puisque c'est la base du jeu: le début annonce du bon. Le premier tiers des énigmes envoie du pâté, et c'est un plaisir de les résoudre. Après, la qualité des énigmes va avec la qualité de l'histoire: decrescendo, allant de la plus inintéressante à la plus médiocre, certaines énigmes à 50 picarats ne demandant quasiment aucune réflexion. Quand au scénario, le pitch de départ n'est déjà pas spécialement intéressé et ont se prendre les révélations à la pelle au dernier chapitre. Résultat: On a une révélation, on est surpris et cinq minutes après on s'en tape car ça ne sert que la forme et y en a une autre qui arrive déjà. À trop vouloir faire une conclusion énorme, tout le fil du scénario en a été délaissé et la fin en elle-même, à trop en faire, ne captive pas. Il y a un passage émouvant ? Aucune émotion car ce n'est pas approfondi. Un personnage cache quelque chose ? On s'en tape car le personne est sous-exploité et qu'on se fiche de son sort. À trop vouloir faire gros, Level-5 a fait un final lassant, presque lourd.
Terminons par les nouveautés. Déjà, graphiquement, c'est un voir deux crans au-dessus du Masque des Miracles, et la bande-son est de grande qualité. Quand aux mini-jeux, ils sont au nombre de trois (comme d'habitude). Le prêt-à-porter, où pouvoir habiller des PNJs. Le concept est bien évidemment intéressant mais au final, on est lâché sans véritable indication au départ, certains éléments devant être choisis au hasard et on obtient même des indices...àla condition de se planter au moins une fois. On joue à Layton pour réfléchir, pas pour jouer au devin. Le second mini-jeu: le jardin, où il faut provoquer des réactions en chaîne avec des plantes. Totalement inintéressant, il ne propose aucune véritable réflexion, reposant toujours sur la même base et le même déroulement. Enfin dernier mini-jeu et surtout le plus intéressant: celui avec l'écureuil où il faut faire rouler une noix jusqu'à une maisonnette. À l'opposé du précédent, c'est de la vraie réflexion et il faut beaucoup anticiper pour ne pas gâcher une pierre ou bloqué un case par inadvertance. Et citons trois dernières nouveautés: d'abord le World Times, qui ouvre des portes à quelques annexes (nécessaires pour finir toutes les énigmes du jeu et remplir la collection) et permet de voir de nouveaux décors même une fois le jeu fini (et on ne les a pas fait avant bien sûr). Il met même en avant la personnalité de certains PNJs qui ne sont pas vraiment les personnages les plus enrichis d'un Layton. Il y a aussi du Street Pass qui sert juste à faire un petit chemin pourri. Médiocre mais hélas nécessaire pour accéder à un certain lieu. Enfin, il y a un petit séance de shoot au début du jeu, d'une médiocrité incroyable. Sachez que les "épisodes" et la collection sont encore présents dans cet ultime opus.
Que retenir de ce Layton finalement ? Une conclusion gâchée par de trop nombreuses tares, une qualité qui va decrescendo aussi bien scénaristiquement que pour les énigmes. Une page se tourne désormais. On espérait une fin magistrale, ou au moins à la hauteur de la saga: C'est un échec !
Graphismes
17/20
Bien au-dessus du 5e opus, le jeu est très réussi visuellement et la 3D dans les décors est réussie.
Bande-Son
18/20
La bande-son est excellente malgré toujours quelques morceaux qui font tâches au milieu. Les voix français, en revanche, sont presque éxécrables.
Maniabilité
18/20
Pour le coup, rien à dire: c'est du Layton. Dommage que le passage de shoot au début gâche le tableau.
Durée de Vie
16/20
Dix heures en ligne et vingt à 100%, ça reste dans la lignée des précédents opus. Avec les 365 énigmes à télécharger (+20 dispo depuis la sortie), il y en a jusqu'à 7 Novembre 2014.
Points Forts
• Une réalisation au top
• Une bande-son excellente
• Le World Times
• Traduction impeccable pour les textes
Points Faibles
• Un final lassant
• Un des scénarios les plus mauvais de la série
• Le chapitre 4, à moitié déconnecté du jeu juste pour faire du remplissage
• Les voix françaises
• Un street pass médiocre, des mini-jeux à moitié réussis (seul l'écureuil sort du lot).
• Un fil conducteur vide d'intérêt
• La phase de shoot
NOTE FINALE
13/20
Hiroshi Yamauchi est mort
La nouvelle est tombée il y a peu: Hiroshi Yamauchi (ancien président de Nintendo) est décédé à l'âge de 85 ans. Je ne sais que dire de plus (les décès n'étant pas ma spécialité) si ce n'est: R.I.P.
[EDIT] Deoxys disponible en Wi-Fi dès maintenant !
Grrr, deux articles à la suite en peu de temps... Tant pis, c'est pour la bonne cause.
Dispo auparavant dans les pays anglophones, Deoxys fait rêver. Apparu dans la 3e génération, nous autres pauvres occidentaux avons eu peu d'occasions de l'obtenir. Évidement, l'actiion replay ne compte pas.
On pensait le jeu abandonné (X & Y ont la vedette en ce moment) mais ça y est: Deoxys sera à téléchargé du 1er au 22 Juillet sur votre verison Blanche 2 ou Noire 2. 22 journées, à ne pas manquer. Pour ceux qui veulent plus d'infos sur le Pokémon en question, l'image ci-dessous devrait répondre à vos interrogations.
Source et image: Pokebip
EDIT: Dès minuit il était là. Deoxys est à télécharger dès maintenant, jusqu'au Lundi 22 Juillet. Profitez-en, une occasion de récupérer un Deoxys ne se reproduira pas de sitôt.
Qu'avez-vous penser de ce Nintendo Direct ?
Voilà, le ND spécial E3 de Nintendo s'est terminé. Alors, que retenez-vous ? Déçu du nouveau Mario ? Ça manquait de 3DS ? Rien que le trailer de SSB c'était le ND absolu ?
http://www.pixule.com/203365160522_alors-ce-nintendo-direct-special-e3.html
Un jeu de plates-formes Pokémon annoncé...
Ah non, pardon, c'est un jeu iOS 100% original à la qualité IN-DÉ-NIABLE ! Pourquoi jouez à ces daubes de Monster Hunter 3, Luigi's Mansion 2 et Fire Emblem quand on a ÇA !
Non, y a pas Salamèche, Smogo et Papilusion, achetez-vous des lunettes...
Pokémon Film 16 - Petite bande-annonce
Les amateurs de Pokémon qui se sont toujours pas lassés de la série en 16 saisons savent déjà qu'en Juillet arrivera (au Japon) le 16e film sobrement intitulé... Genesect Vitesse Bidule, bref un nom à coucher dehors. Pour rappel (attention ça spoile), le film mettra à l'honneur Genesect (plus précisement 5 Genesect dont un Shiney) et...Mewtwo. En attendant, voici une bande-annonce qui...apprend que dalle mais ça reste à voir avec quelques passages (notamment Pikachu qui rivalise avec un Genesect alors qu'un Vipelierre lui poutrait la race la saison précédente. Ça assure à l'envie.) pour les plus impatients. Mais avec 16 saisons, la patience n'est pas ce qui pose problème.
