Plaisir de me plaindre, joie de recevoir

[Test] Donkey Kong 64

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Aaaah... Donkey Kong 64... C'est un jeu que j'aime beaucoup, car c'est le 1er jeu auquel j'ai joué, et ça marque un joueur. Et je peux m'estimer heureux car j'aurais pu commencer ma vie de joueur avec un Call of Duty ou un Skylanders. Mais ne parlons pas de malheur (surtout avant Noël), parlons d'un jeu datant de l'époque où Rare faisait des bons jeux. Un temps que les moins de dix ans n'ont jamais connus.

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Mais Donkey Kong 64, c'est avant tout un scénario incroyable et jamais vu. Vous pensez que ça se limite à un vol de banane ? Naïf... Vol de banane + enlèvements, c'est la folie pure... Bon ok, y a peut-être un trop plein d'enthousiasme. Mais en résumé, K.Rool a kidnappé les quatre potes de Donkey Kong et volé les bananes d'or de ce dernier, au nombre officiel de 200 (car en fait... Mystère !). Si vous avez un souci de compréhension: les bananes d'or de DK64 sont l'équivalent des pièces de puzzle de Banjo-Kazooie (de Rareware également) et des étoiles de puissance de de Super Mario 64. Oui, deux cents, c'est beaucoup. Et contrairement à SM64 y en a pas la moitié à récupérer juste en ramassant des pièces (y a que 40 plans). Bref, suite à ça, DK apprend la nouvelle d'un perroquet (Squawks pour les incultes) et part chez Cranky qui lui conseille alors de s'entraîner un petit coup dans quatre niveaux "bonus". Toujours pas de banane d'or au bout de dix minutes de jeu, mais jusqu'où Rare iront-ils ? (Oui, chez Microsoft, je sais). Notons enfin la présence de K.Lumsy, un Kremling de 150m qui est en fait gentil mais emprisonné. Votre but sera donc d'aider K.Lumsy à sortir de son trou afin qu'il débloque d'autres mondes pour récupérer des bananes en or. Qui a dit "poudre blanche" ?

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Ça va être dur de décrire tout le jeu sans faire brouillon. Attaquons-nous d'abord à la base du jeu: le côté action/plates-formes. Évidemment, si je vous dis que DK peut sauter, vous n'allez pas crier au génie, toutefois DK se pare de tout un arsenal, la plupart activable en maintenant le bouton Z avec un des boutons C. Faisons donc par ordre chronologique. Tout d'abord, les oranges explosives. En effet, DK se pare dès le début d'oranges explosives utilisables comme grenades pour tuer des ennemis à distance (arrêtez avec cette histoire de poudre blanche). Toutefois, ces grenades ne brilleront pas par leur nécessité, en effet elles tuent rarement d'un coup et n'a aucun impact dans le jeu, et ne vous serviront que pour les tonneaux explosifs. Plus utile, on retrouve les guns. Ne vous attendez pas au fusil à pompe, il s'agit d'arme de poche tirant des munitions prédéfinis à chaque personnage (Respectivement, sleon l'ordre d'apparition des personnages: Noix de coco, cacahuètes, prunes, plumes et ananas), pouvant activer leurs mécanismes respectifs (tirer des noix de coco sur un interrupteur avec un ananas dessiné dessus ne mènera à rien) ainsi que les ballons de chaque personnage. Évidemment, ils sont utilisables sur les ennemis (entendez par là qu'on peut leur défoncer la pomme avec) et sont notamment recommandés pour casser de l'ennemi aérien, tel que les Zingers. Mais ce n'est point tout, car il y aussi les instruments de musique qui vont sont confiés par Candy, permettant de tuer tout les ennemis aux alentours ainsi que d'activer d'autres mécanismes. Et là encore il y en a un par perso (Tamtams, guitare, trombone, saxophone et triangle), et là encore il y a les socles prédéfinis. Jouez du triangle sur un socle avec une guitare ne servira donc à rien. Là, je me suis contenté de décrire le gameplay de base.

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Mais sur ce troisième paragraphe, je vais évoquer un point abordé juste avant sur lequel je ne me suis pas concentré: les personnages. Car il n'y a pas moins de cinq personnages jouables (plus un sixième exclusif au multijoueur), et évidemment chacun a ses propres caractéristiques. Ses cinq personnages jouables ne sont autre que Donkey (gorille) et Diddy (chimpanzé), accompagnés de Lanky (orang-outan), Tiny (guenon?) et Chunky (chose bizarre). Pour les caratéristiques de base, les voici: Donkey Kong est le personnage de base et peut faire des roulades (sert pas à grand chose, ok); Diddy Kong est le plus habile et peut faire des coups de boule; Lanky Kong peut étirer ses bras (mais arrêtez avec votre poudre); Tiny Kong peut planer avec ses couettes et Chunky Kong est le plus costaud (et le plus peureux) et fout des baignes comme personne. Chacun a deux capacités supplémentaires grâce à deux choses présentes dans chaque monde: un tonneau, et un socle, chacun avec la tête du Kong associé dessus. Donkey peut donc avoir accès à des niveaux tonneaux-canons et peut devenir temporairement invincible; Diddy peut faire un grand bond et a accès pour la première fois à son désormais célèbre jet-pack. Quand aux trois autres, à vous de voir.

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L'heure est enfin venue de parler des mondes (au bout de quatre paragraphes il était temps), au nombre de neuf. Le 1er est tout simplement l'île DK en elle-même mais est en fait un monde "de base", tout comme le château de la princesse Peach dans SM64. Mais contrairement à ce dernier, il y a bel et bien des bananes d'or à récupérer sur l'île. La répartition des bananes est simple: il y en a 25 par monde, cinq par personnage, dont un pour un plan à ramasser, qui aidera grandement pour le dernier monde, qui est en fait spécial par rapport aux autres: plus linéaire mais plus stressant, pour un monde qui est donc au final vraiment unique à jouer. Enfin, chaque monde à son boss, qu'on atteint en ramassant suffisemment de bananes normales, 500 par monde, 100 par personnage, chaque personnage ne pouvant récupérer que les bananes de sa couleur (DK: jaune, Diddy: rouge, Lanky: bleu, Tiny: violet, Chunky: vert). Les boss sont d'ailleurs intéressants (celui du 4e monde étant excellent), mais qui hélas se répètent un peu à partir du 5e tout en restant bons.

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Terminons par les "revenants du passé" et les objets à collectionner. Les revenants tout d'abord puisque nous retrouvons les niveaux en chariots, où il faut désormais ramasser cinquante pièces (et les garder jusqu'à la fin du parcours) pour obtenir la précieuse banane d'or. Les animaux reviennent aussi, mais le constat est moins glorieux. Tout d'abord, il n'y en a que deux de jouable, à savoir Rambi le rhinocéros et Enguarde l'espadon. Dans deux mini-jeux sympas mais sans plus, vite fait dans le monde 1 (pour Rambi), en caméo dans le final (toujours Rambi) et dans un petit bout du monde 4 (Enguarde)... Et c'est tout. Dommage de les avoir autant sous-exploité, surtout qu'il y avait de quoi faire. La partie collection enfin, puisqu'on peut dire qu'hormis les plans (et des pièces spéciales), il y a trois choses à collectionner. Les médailles, qui s'obtiennent en ramassant 75 bananes d'un personnage dans un monde pour un total de 40. En apparance gadget, un certain nombre est nécessaire pour espérer voir le bout du jeu. Ensuite les couronnes, qui s'obtiennent en triomphant d'arènes en tabassant des ennemis divers, au nombre de 10; et là encore un certin nombre est nécessaire pour voir la fin du jeu. Enfin les bananas-fées, au nombre de 20, elles sont à photographier. Pas indispensables, elles donnent toutefois accès à du bonus, et à chaque fée trouvée le stock d'oranges, de pellicules et de coco-cristaux augmentent. Pratique !

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J'achèverai ce test en citant le mode multijoueur sympathique sans être transcendant, doté de deux modes pour des parties jusqu'à quatre. J'en ai donc fini avec ce test. Il y a sans doute des choses que je n'ai pas cité, certains par oubli, d'autres pour pas spoiler, tant ce jeu est riche dans son gameplay et son contenu, ce qui en fait selon moi un des meilleurs jeux de plates-formes avec Banjo-Kazooie et Banjo-Tooie. Je ne me suis d'ailleurs pas vraiment attardé sur les défauts (car il y en a, le jeu n'est pas parfait) mais il s'agit vraiment d'un jeu auquel il faut jouer. Si vous avez aimer les Banjo, vous aimerez forcément ce jeu. Sinon, la qualité du jeu devrait vous plaire, car ce ne sont pas les quelques défauts qui entacheront le plaisir de jeu.

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