Yamete godasai Natalia-san...!

Combien de personnes auront cliquer sur cet article en pensant trouver un hentai tentacule mettant en scène une russe? Parce que, désolé, il n'en sera pas question ici. Non, il sera question du dernier "gros" jeu sorti sur Vita (il y en a, je vous l'assure) : Freedom Wars. Développé par les papas de God Eaters en collaboration avec Sony, Freedom Wars est décidément un jeu intéressant à bien des égards. Explication. 

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Shingeki no Kyojin, cent mille ans plus tard :

- Freedom Wars, anciennement appelé Panopticon, prend place près de 100 000 ans après notre ère. Sans surprise de la part de ceux qui ont crée God Eaters, les choses n'ont pas évolué dans le bon sens. La terre, pompé de toutes ses ressources, est devenu le théâtre d'affrontements entre des hommes de différentes villes ici appelées Panopticon. Pour ne pas arranger les choses, de mystérieuses créateurs, les Ravageurs, sont apparus. Leur but? Collecter des humains, servir de soutien aux humains qui peuvent les contrôler.... Oui Freedom Wars n'est vraiment pas clair sur ce point. On suppose que les sus-dit Ravageurs sont des entités crée à partir d'un peuple "des Cieux", mais jamais le jeu n'expliquera les choses correctement. Au final, le background reste intéressant, mais pour une toute autre raison : la société des Panopticons. 

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 C'est moi qu'ai la plus grosse! 

 

 

- Au sein des Panopticons se distingue plusieurs choses. Déjà, la première, et non des moindre, est le fait que absolument tout est considéré comme une ressource, jusqu'à votre mémoire, dont la perte va vous valoir la faible sanction de un million d'année au début de l'aventure. De ce fait, vous apprenez que vous êtes un Coupable, c'est à dire un renégat de la société, tout juste bon à se faire manger par un Ravageur. Vous n'avez strictement aucun droit : Ni de vous coucher, ni de faire cinq pas dans votre cellule... Les développeurs sont vraiment allés jusqu'au bout de leurs concept, il n'est pas rare de se prendre des années de prison supplémentaires pour des raisons qui nous paraîtront injuste. la seule façon d'acquérir des droits "humains"? Utiliser des points que vous obtiendrez soit en donnant des ressources au Panopticon, soit en faisant des missions. Capitalisme, je te déteste. Et au final, c'est la seule chose que fait le jeu de correct dans son univers, car la qualité d'écriture globale n'est vraiment pas fameuse : le jeu n'arrête pas de poser des questions sans jamais y répondre, certains twists sont tirés par les cheveux, jusqu'à la fin qui sort de nul part. Bref, on sent que Freedom Wars 2 ne devrait pas tarder à poindre le bout de son nez... (Comme Gravity Rush 2... Ah ah). 

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Un exemple d'utilisation de la ronce. Ici, la ronce qui est de type attaque, sert à immobiliser son ennemi.

 

 

Le bataillon d'exploration façon Freedom Wars : 

- A la question : est-ce que Freedom Wars est un MH-like? Je vous répondrais que ce jeu est un très mauvais MH-like, tout en étant un jeu réellement intéressant à jouer. Pourquoi est-ce que je dis ça? Un MH-like doit répondre à plusieurs critères pour être bon : Un bestiaire de qualité et de quantité, une interface ergonomique taillée pour faciliter la création d'équipements et un gameplay technique qui prend du temps à être maîtrisé. Freedom Wars ne répond correctement qu'au troisième critère, grâce à une trouvaille de taille qui rend d'ors et déjà MH4U presque obsolète : La ronce. Si analogie il devait y avoir pour décrire l'utilité de la ronce, ça serait celle d'un équipement tridimensionnel dans Shingeki no Kyojin. Oui, car la ronce est un instrument qui prend du temps à être maîtrisé, mais absolument indispensable : elle vous permet de bondir partout très rapidement, de vous attacher aux murs, aux monstres, de faire tomber les sus-dits monstres, et, en fonction de votre type de ronce, de vous régénérer, d'imobiliser un monstre ou de vous protéger. Oui, c'est même mieux qu'un équipement tridimensionel. Tout cela contribue à dynamiser des combats déjà halletants, qui ne souffre que de quelque problèmes de caméra et d'un lock parfois capricieux. Le bestiaire, est assez spécial. En tout, il doit y avoir 6 ou 7 archétypes de monstre : c'est très peu. Mais à côté de ça, et là aussi c'est une jolie trouvaille, les monstres peuvent s'équiper d'arme différente. Prenons le cas d'un Bipède Polyvalent : il peut posséder un bouclier qui bloquera toute attaque à distance, avoir des lasers, des mitrailleuses, des mortiers... Certes, ces équipement ne changent pas fondendatement un monstre, mais il le diversifie au moins, et le jeu en a bien besoin. Il n'en reste que le bestiaire et son design ne plaira pas à tout le monde. Enfin, l'interface n'est pas ergonomique pour un sous, le système de création est inutilement compliqué, et prend du temps avant d'avoir un intérêt. L'idée cependant que cette création prend du temps réel, façon Bravely Default, n'est cependant pas mauvaise. 

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 Un Bypède Polyvalent armé d'un lance-missile. Ces avant-bras peuvent tout aussi bien être équipés. 

 

Il faut toujours faire confiance à ses amis surtout quand ils sont beaux! : :

- Le dernier point important du gameplay que je citerais ici, c'est l'IA du jeu. Elle peut se montrer parfaitement efficace comme être profondement débile. Heureusement, elle se montre (beaucoup) plus souvent efficace que débile. le problème étant que cette efficacité, les ennemis l'ont aussi. Le jeu est donc extrêmement difficile, non pas à cause de ses grands monstres qui ne sont compliqués que si ils se mettent à plusieurs, mais à cause d'autres Coupables diablement précis. Il est difficile de rendre la pareil, car il faut réellement une précision d'orfèvre pour être soi-même efficace face à de petites cibles mouvantes. Gameplay hasardeux ou bonne difficulté? Pour ma part, je n'en sais rien, probablement un peu des deux. Ce qu'il y a de réellement frustrant, c'est le système de mort vraiment mal foutu. Quand vos points de vie tombent à zéro, vous tombez KO. Après être tomber KO, il y a deux possibilités ; soit un allié vient vous ranimer, soit vous respawner tout seul en perdant une vie. Le problème tient au fait que l'on ne chosiit pas ce moment ou l'on peut respawner, et qu'il n'est pas rare de se voir respawner alors qu'un ami vient juste de se pencher juste au dessus de vous pour vous ranimer. Réellement frustrant.  Enfin, on saluera ici la présence d'un Online particulièrement efficace et fun, qui a le mérite de proposer un PVP attractif bien que souffrant d'un matchmaking assez rédibitoire : on peut se retrouver face à des adversaires beaucoup trop fort pour soi. 

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Peace and love dans la tronche. 

 

- Pour finir ce test, parlons de l'enrobage du titre. En un mot : magnifique. Le jeu en met plein les mirettes. malgré quelque baisse de framerate en multi, le jeu rend vraiment honneur à la Vita. La personnalisation du personnage fait plaisir à voir, autant que celle de son android. Le tout étant soupoudré d'une OST de qualité qui fait plaisir aux oreilles, accompagné d'un excellent doublage japonais. On regrettera que l'espace de vie force des allers-retours qui peuvent agacer à a longue, mais celà n'est que pacotille face à la beauté du titre. On aimerait en voir plus des comme ça. Aussi, rendons hommage aux cinématiques absolument particulièrement jouissive. 

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 Natalia, votre tortionnaire. 

 

Note : 14/20 

Il est honnêtement très difficile de noter un jeu comme Freedom Wars. Le jeu accumule des qualités et des trouvailles de génie, tout en possédant de sacrés défauts pourtant basique. Il n'en reste pas moins que le jeu vaut largement le détour, car si objectivement, je dois mettre une note assez basse au jeu, subjectivement, je lui aurais volontier mis trois points de plus. Je concluerais donc en disant ceci : Le fait de considérer Freedom Wars comme un bon jeu ne dépend que de vous, car on peut le détester comme on peut l'adorer. A vous de voir si le jeu mérite les 30 euros qu'il demande, ce qui, pour ma part, est clairement oui. 

Points positifs :

- Graphiquement superbe

- Combats dynamiques

- La ronce, trouvaille de génie. 

- OST et doublage de qualité

- Bonne durée de vie

- Difficile...

- IA plutôt efficace 

- Le principe du Panopticon intéressant 

- L'univers pourrait se montrer particulièrement excellent si jamais l'éventuel suite prennait la peine de répondre à toutes les questions que ce premier opus pose ...  

- Multijoueur efficace 

- Intégralement traduit en français ! 

- Excellente personnalisation 

- Relatif petit prix (30 euros) 

Points négatifs

- Répétitif 

- Petit bestaire 

- Des problèmes de caméra et de lock 

- ... Trop difficile? 

- ... En attendant, il est pour le moment clairement raté. 

- Scénario qui se laisse suivre, mais qui reste assez mal écrit. 

- Quelque baisses de framerate en online 

- Système de respawn raté 

- Ergonomie à revoir 

- Le système de création et d'amélioration ne prend son sens qu'assez tard dans le jeu 

 

 

 

 

Des cris, du sang, des larmes... Et une ombrelle?!

 

Remontons le temps quelque instant. Décembre 2013, Nintendo ne pouvait pas savoir qu'en annonçant Hyrule Warriors, ils allaient provoquer la plus franche rigolade qu'on n'ai vu depuis des années. Seul les connaisseurs (et ceux ayant un bon instinct) pouvait voir qu'au delà du mot "Zelda", le jeu possèdait un vrai potentiel qui pouvait en faire un must-have de la console, qui en manque terriblement... Alors, maintenant qu'il est sorti, maintenant que le voile est enfin tombé, qu'en penser? Ont-ils vraiment exploité le potentiel de ce spin-off cross-over? Tentative de réponse dans ce test. 

Notez que, quoi que j'en pense (et là n'est pas la question), je ne m'oppose pas au test de Shadowdeath, qui est tout aussi juste, si ce n'est plus, que le miens. 

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"- Mets ton monocle de vérité si tu veux pas saigner des yeux !" "- Pas besoin, c'est Zelda !"

 

- La première chose qu'il faut définir pour bien comprendre la portée du jeu c'est : "qu'est-ce qu'un Musô?". Les Musôs (aussi appelés "BTA de masse") sont des jeux qui vous permette de contrôler un nombre souvent incroyable de personnages surpuissants pour affronterde véritables armée entière. Au sentiment de jouissance absolue que provoque ce gameplay, celà s'accompagne forcément d'une certaine répétitivité et d'un niveau technique bas voir lamentable selon les jeux. S"il on retrouve en parti ces défauts dans Hyrule Warriors, il faut reconnaître à Tecmo d'avoir travaillé leur jeu, et d'être passé à un autre stade. En effet, si le soft ne brille par des graphismes extra-ordinaires, la réalisation est bien plus correcte qu'à l'accoutumé, si bien qu'au final, les yeux ne saignent pas. A celà s'ajoute une direction artistique de toute beauté, mais ça, les fans vous diront que c'est normal quand on s'inspire, qui plus est avec brio d'un univers aussi mythique et enchanteur que ce qu'est Zelda (J'y reviendrais). Le chara-design est vraiment réussi, les personnages ont été superbement adapté au gameplay des Dynasty Warriors. Entre une Impa qui, si j'ose le dire, tranche dans le tas, et une Zelda qui ne se contente plus d'abdiquer face au ridicule Xanto, et j'en passe, on est servi. Tout celà se met au service de la façon de jouer quasi ancestrale et inchangée des Musô... Inchangée, vraiment?

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"- Appuie sur Y, ça suffira!" "- Mais... Je ne fais rien comme dégât, c'est normal?"

 

Enfin! Tecmo se décide à faire évoluer sa formule. Hyrule Warriors est beaucoup plus dynamique que les habituelles Musô. Pourquoi? Plusieurs ajouts bienvenu viennent enrichir la chose. le premier, c'est le système de points faibles. Ne vous attendez-pas à des miracles, les mobs basiques restent de la pure chair à canon. Ce n'est en revanche plus le cas des officiers qui possèdent désormais un vrai pattern à apprendre et à analyser, si l'on ne veut tout simplement pas mourir bêtement. En effet, de façon général, attaquer bêtement un offcier ne lui fera que peu de dégâts (A moins d'avoir un bon niveau et une bonne arme). En revanche, après certaines attaques, ces ennemis baisseront leur garde et feront apparaître une jauge de point faible qu'il faudra faire baisser en attaquant le monstre. Une fois celle-ci réduite à zéro, votre personnage fera un mouvement qui fera de très lourds dommages. 

Un autre moyen qu'à utilisé Tecmo pour varié le jeu, ce sont les combats de boss. De temps à autre pendant les batailles, de grosses bestioles peuvent apparaître. Rien ne change par rapport aux officiers sur la façon de les vaincre : apprendre leurs patterns, leur faiblesses et agir en conéquence. La différence étant que l'utilisation d'un objet est requise. Là ou ça coince, c'est sur le nombre de boss : on en compte environ 5. C'est relativement peu, dans le sens où il n'est pas rare de devoir affronter deux voir trois boss en même temps, forcément, ça se répête, d'autant plus qu'au final la victoire ne tient qu'au bon vouloir du vilain qui peut aussi bien être coopératif que de laisser dix minutes sans ouvertures... La même chose peut se dire concernant le rooster du jeu. "Seulement" 13 personnages sont pour le moment contrôlables. C'est peu si on compare à Warrior Orochi 3 Hyper qui en compte pas moins de 130... Heureusement, les développeurs compensent cette faiblesse en mettant plusieurs gameplay par personnages. Zelda, par exemple, peut aussi bien manier la rapière que la baguette des vents, en sachant que ce sont deux gameplay bien différents. C'est pas tout noir, c'est pas tout blanc, mais au final, le fun est bien là. 

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Des modes de jeux bien distincts pour un fan service omniprésent et qui fait du bien.

 

- Sur le jeu de base (il ne sera pas ici question des mises à jour, qui sont venus se greffer après), 3 modes de jeux se différencient. Le premier, c'est le mode légende (le mode histoire). C'est le mode qui permet de s'introduire au jeu, et d'y prendre ses bases. Le scénario, en soit, a le mérite d'exister (Le personnage de Lana est d'ailleurs très intéressante) et le tout est servi par de jolies cinématiques qui rendent honneur à la Wii U. Le 2ème mode est le mode libre, qui reprend toutes les missions du mode légende, mais vous enlève toutes les contraintes du à l'histoire. Enfin, le dernier, et à mes yeux, principal mode du jeu, c'est le mode aventure. Sur la carte tout d'abord noircie du premier Zelda, vous pourrez explorer, faire des épreuves variés (à mon grand étonnement) et parfois très difficiles, pour ainsi débloquer de nouveaux personnages, armes. Vous aurez compris, le coeur du jeu, c'est le fan-service. 

- C'est un jeu qui se base entièrement dessus, et qui le fait bien. Les fans de Zelda ne seront pas perdus et seront heureux de retrouver absolument tout ce qui fait le charme de l'univers de Zelda. Que se soit les skultulas d'or, les badges (qui, en les forgeant, permettent d'améliorer ses personnages), ou même les terribles cocottes qui peuvent être vos meilleurs amis comme vos pires ennemis, tout est pensé pour qu'à chaque visite dans le soft, le joueur s'extasie sur un détail, éclate de rire face à une situation tout droit sorti de Zelda et qu'on ne s'attendait pas à voir là. Du fan-service certes, mais pour un jeu qui n'avait que cette ambition dès son annonce, où est le mal? Nul part, le jeu ne fait que respecter ce qu'il avait annoncé. 

 

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- Mais rentrons plus en détail sur ce que propose le mode aventure, sur ces qualités et ses défauts. Sa première qualité, c'est de détenir un contenu qui, à l'égard du jeu, est colossal. Il ne suffit pas de dénoircir la carte pour le finir, oh non, loin de là. Quand je dis que certaines missions sont difficiles, je ne rigole pas, en sachant que souvent, il faudra recommencer plusieurs fois pour obtenir le tant convoité A qui vous permettrait enfin d'avancer. Là, un petit défaut : il faut souvent refaire et rerefaie les missions pour obtenir un objet pour avancer et finir l'exploration d'une zone. Pour les non-adeptes du farm et du scoring, ça peut poser problème. Parmis les missions proposées, ça va du simple combat de boss et combat de hordes en temps limité, au véritables batailles et même des quizz sur le monde de Zelda (le concept étant très intéressant, on aurait aimé que ça soit plus poussé...). 

- Enfin, et pour finir, c'est en mutlijoueur que le soft prend toute sa force. Avec un mode coopération très réussi malgré quelque problèmes techniques, les équipes de développement signent l'un des plus gros défouloirs et font de Hyrule Warriors un juste concurrant à Bayonetta 2. Un pur délice qui se partage entre l'écran du gamepad et la télé : hélas, pas d'écran splitté, on aurait aimer avoir cette option, comme on aurait aimer avoir un online un peu plus décent.

 

 

 

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Note : 17/20 

 

Waouh ! Difficile de croire qu'avec Hyrule Warriors, Tecmo Koei ferait un véritable bond en avant dans la formule autant controversé des Dynasty Warriors ! Evidemment, il ne faut pas s'attendre à un miracle : autrement dis, les personnes ayant en horreur le farm et une certaine forme de répétitivité peuvent passer leur chemin. Mais pour les fans d'un univers aussi mythique que Zelda, la plaisir de jeu est bel et bien là. Avec son énorme contenu, on tient probablement l'un des meilleurs jeux de la Wii U... En fonction du public que vous êtes, le type de jeu n'étant pas adressé à tout le monde.

Points positifs :

- Un bon rooster ...

- Un contenu fantastique

- Une orgie de références pour les fans de Zelda 

- Une bande-son de qualité

- Des combats dynamiques ...

- Un mode aventure réussi

- Scénario qui a le mérite d'exister

- Le bond en avant pour les Dynasty Warriors 

- Difficile, à la fois dans le skill...

- Le coop réussi ... 

- Le plaisir de pouvoir défoncer Ganondorf avec Machaon 

- Season Pass à 15 euros seulement...

- Midona 

 

Points négatifs : 

- ... Mais malheureusement trop faible pour un Dynasty-like

- ... Mais peut-être assez lassant à la longue

- ... Et malheureusement de manière artificielle aussi

- ... Mais pas online, dommage 

- Trop peu de boss

- Ne peut pas convenir à tout le monde

- ... Season Pass à 15 euros ?!

- Techniquement sans coup d'éclat 

 - Le concept de quizz serait intéressant à être poussé

 

 

 

 

Attrapons ensemble une tendinite. (Version Vita)

Oui, attrapons une tendinite... Aujourd'hui je vais me pencher sur un type de jeu que je n'ai pas encore effleuré pour le moment. Quelle est ce type de jeu? Allons... Un jeu qui peut vous faire appuyer sur tous les boutons en même temps... De manière frénétique... Oui, c'est ça! Le jeu de comb... Non! Le jeu de rythme! Et oui, et plus précisément sur le légendaire Project Diva F. Développé par Sega (Ou plus précisément par l'équipe derrière Phantasy Star Online 2, sacré reconversion), la série Project Diva possède pour principe de nous faire transpirer sur des chansons de Vocaloids. Alors, perle ou jeu à éviter à tout prix? 

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Oui, nous sommes bien au Japon... il s'agit ici de la vocaloid la plus connue, à savoir Hatsune Miku. Elle est d'ailleurs au coeur du jeu. 

Avant toute chose, et pour bien comprendre le jeu, il va falloir expliquer ce qu'est que le phénomène sociale que sont les Vocaloids. Evidement, et vous vous en doutez, le concept provient du Japon. Les Vocaloids sont des logiciels de création de chanson à partir d'un extrait de voix. Ca parait tordu dit comme ça... Et ça l'est... Mais il faut savoir que ces logiciels (payants) sont ainsi disponibles à n'importe qui. Il s'est donc formé une énorme communauté derrière ces logiciels, une communauté créatrice qui a fait naître des chansons parfois mauvaises, mais aussi certaines très belles et digne de véritables chanteurs. Ceci est un résumé très succint, je mettrais à la fin du test une vidéo bonus d'une personne qui vous expliquera bien mieux ce phénomène en moi, tout en vous permettant de bien rigoler sur l'ignorance totale de notre chère télévision... 

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Un sourire ravageur et un clin d'oeil... Que demander de plus? 

Alors, qui dit jeu de rythme, dit qu'il faut appuyer sur le bon bouton au bon moment: Et Project Diva n'a pas pour ambition de révolutionner le genre, c'est exactement ce que vous aller devoir faire. Une petite originialité cependant: les notes de musiques ne vont pas venir sur une ligne comme sur la plupart des jeux du genre, elle pourront apparaître n'importe où sur l'écran, demandant ainsi une énorme concentration de la par du joueur. Je vous assure que pour un néophyte des jeux de rythme comme moi, faire une simple chanson en "Easy"  assurait un challenge relevée. Un énorme point fort donc: Le jeu se veut difficile, mais ne repose cependant uniquement sur le skill. La clef vient d'un contrôle totale de soit, il ne faut surtout pas paniquer dans les modes de difficulté un peu plus élevé.Et croyez moi, c'est quasiment impossible de ne pas paniqué dans le mode "extrême". Mode dans lequel je n'ai pas encore réussi à faire une seule chanson d'ailleurs...

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Un autre Vocaloid... Kaito. Pas très démoniaque...

Le fait que les touches puissent apparaître partout provoquent cependant un léger défaut. Pendant que vous faites les musiques, un clip va défiler derrière. Alors certes, Sega a fait un travail vraiment admirable sur les clips qui sont vraiment très réussi, mais le soft perds en lisibilité. On se retrouve parfois perdu. Pire, le clip peut capter votre attention, et donc vous déconcentrer. Mais au delà de ça, je pense sincérement que le soft aurait perdu en plaisir si ces clips n'étaient pas présents. Un mal nécessaire, en somme. Les titres choisies dans le jeu sont pour la plupart excellents, mais il s'agit là d'une notion subjective qui dépendra de chacun... Le choix de certaines chansons reste assez étonnant... Une reprise de Nyancat... Sérieusement?! Notez aussi que vous pourrez créer vos propres vocaloids à partit de n'importe quelle chanson via un mode "Edit" très complet. Il faudra y mettre le temps cependant...

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La diva room... Lieu de vie des vocaloids. Dans lequel vous pourrez par exemple leur offrir des cadeaux.

Parlons maintenant des Vocaloids en eux-même. Sont présents (sans les DLC), 6 des plus connus d'entre eux: Hatsune Miku (qui possède le plus de chansons), Megurine Luka, les jumeaux Kagamine Rin et Len, Kaito, et Meiko (un peu moins connu cependant). Plutôt bon choix, chaque vocaloid (excepté Miku) possède à peu près 2 chansons consacré entièrement en lui.  Et plusieurs autres chansons avec plusieurs Vocaloids sont aussi présentes. Vous pourrez vous occuper d'eux via le mode "Diva room". Augmentez votre affinité, jouer avec eux, décorez leurs chambre. Vous pourrez choisir de personnaliser vos vocaloids comme bon vous semble, avec des tenues (au préalable débloqué dans les chansons) où avec des accessoires. Là aussi le soft fait preuve d'un contenu exemplaire, le choix est vaste. La sensation de pouvoir devenir proche avec ses êtres artificielles et pourtant ô combien fédérateur est très plaisante. 

 

Note = 17/20

 

Project Diva F est donc un excellent jeu de rythme, pour fan de Vocaloid (auquel les références seront nombreuses), comme pour néophytes de ces derniers, grâce à un excellent choix de chanson. Pas vilain à regarder, possédant un contenu gargantuesque, le jeu mérite qu'on lui accorde les 30 euros qu'on lui demande sur le Store... Parce que le soft n'est malheureusement disponible qu'en version dématérialisée. Mais le prochain opus, qui sortira en fin d'année chez-nous, sortira quand à lui en boîte, sur PS3 comme sur Vita! Si jamais vous possédez une Vita, prenez le temps d'au moins essayer la démo, pour vous faire une idée...

 

Points positifs:

 

- Excellent choix de musique (plus de 30 chansons!)...

- 6 vocaloids! 

- Pouvoir voir vivre ses derniers. 

- Pouvoir créer ses propres vocaloids

- Difficile, mais dans le bon sens du terme. 

- Des clips musicaux très réussis.

- Possède une démo si jamais vous voulez essayer.

 

Points négatifs:

 

- ... Mais une reprise de Nyancat, sérieusement?! 

- Manque parfois (rarement) de visibilité 

- On aurait peut-être aimé avoir les traductions des chansons, même en anglais? 

- Exclusivement disponible sur le Store (et en anglais, mais ce n'est pas important pour un jeu de rythme...)

- Devoir payer 8 euros supplémentaire pour avoir le contenu de la version PS3 (sortie plus tard)...

- ... Et donc, forcément d'autre DLC pas forcément intéressants. 

 

 

 

Le bonus "Honte à Canal +" => https://www.youtube.com/watch?v=ZLg6ftNVNxM

 

 

 

 

Mario Kart 8, où le paradoxe d'un jeu...

On l'attendait et le voilà, le messie de la WiiU (où plutôt le Satan, n'est-ce pas les 666% de ventes supplémentaires...?). Mario Kart 8. On va l'entendre celui-là, avec sa campagne de pub qui va durer un an. Pourtant... Au delà de toute cette vague de plaisir que provoque le jeu, certaines choses apparaissent... Lespol, de JVC, avait mis 16 au jeu: hérésie avait dit certains. Gamekult ne lui a pas mis de sélection: Média corrompu, ont continué ces mêmes personnes... Mais... 

 

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Mario Kart? Kezako? 

 

Mario Kart possède un principe très simple: regrouper les personnages de l'univers Mario (Si on m'avait dit que y en avait autant!) dans un jeu de course barré, ou tout peut arriver à n'importe quel moment. Une série qui a toujours consillié plaisir de jeu immédiat pour les joueurs occasionels, et précision et concentration pour les joueurs perfectionnistes. Si bien qu'on pouvait passer des centaines d'heures de jeu rien qu'en solo, alors que l'essentielle de la force du jeu résidait dans le multijoueur ô combien barré. Mario Kart 8 respecte-t'il donc tout le sel de la série? Largement que oui! Le jeu repecte scrupulesement le contrat qu'il a signé... A savoir reprendre tout ce qui avait été importé dans les derniers opus tout en ajoutant suffisement d'éléments pour ne pas avoir de sensation de déjà-vu. 

 

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"La WiiU, console à la ramasse techniquement" MK8 dans ta gueule! 

 

On a beaucoup décrié la console sur ses aspects techniques: Une génération de retard qu'il avait dit. Et là, est rentré le mastodonte. Mario Kart 8 est actuellement probablement le plus jeu de la console. Véritable claque graphique, le jeu se targue de posséder les 60fps stable en solo et jusqu'à 2 joueurs, rien que ça. (Bien Driveclub à 30fps?). Et même indépendement du framerate, le jeu est magnifique, et en colle plein les mirettes, artistiquement comme techniquement. On a vraiment envie de s'arrêter et de contempler. Et je parle même pas des effets de lumières divins (Reflet de soleil, notement...), ou du soucis de détail (Regard de Luigi (alias le sadique) où la moustache du plombier qui vole au vent). Et la bande-son n'est pas en reste, que ce soit au niveau des bruitages, des voix des personnages ou même plus généralement des bande-son, Nintendo a fait un travail d'orfèvre. 

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Sensation de vitesse et objets: Au poil... Ou pas. 

 

- Mais abordons le point le plus important... Le gameplay. Le gamepad reste très agréable, que ce soit au gyroscope (Même si je n'aime pas ça du tout), ou au joystick: C'est vraiment confortable. Mais... Pour un jeu de course, on a pas besoin d'exploiter ses capacités au maximum, et à trop vouloir en faire, ça peut devenir gênant... Oui, c'est la carte que je vise, affiché sur le gamepad et pas à la télé (et en TV-off, affiché... Ah bah nul-part.) si bien qu'on est obligé d'enlever le regard de la télé pour la regarder. Et pour un jeu où l'on doit toujours être sur ses gardes... Vous admettrez que ça pose problème. Pour pallié à ce problème, on a toujours la possibilté de regarder le rétro en appuyant sur X, mais le problème reste le même... 

- Ensuite, et pour ceux que ça inquiète après le très lent MK3DS, la sensation de vitesse est excellente. Enfin, quand on arrive à récolter les 10 pièces, parce que oui, cet horrible système de pièce est de retour. En gros, plus vous avez de pièces, plus vous allez vite, en sachant que vous pouvez avoir jusqu'à 10 pièces maximum. Et là, on arrive à un autre gros problème du jeu: Il est parfois extrêmement injuste. Je vais résumé ça à un exemple précis. Vous avez le deltaplane, au dessus du vide, avec toutes vos pièces. Hop un éclair, vous tombez (= 3 pièces en moins). Hop, vous êtes récupéré par Lakitu qui fait son boulot... Et qui vous pique de nouveau 3 pièces. Et à cause de ça, vous tombez à 4 pièces... Oui, c'est parfaitement injuste et frustrant...

- Et les objets alors? En eux même, rien à redire: Ils sont parfaitement équilibré entre eux. La carapace bleu n'est plus si terrible et est même destructible! Mais là aussi, il y a un problème: La balance des objets est complêtement pourrie. Par exemple, et c'est du vécu, vous pouvez parfaitement avoir un grand 8 en étant à la 2de place (Si si!) et ne tombez que sur des carapaces vertes dans les dernières positions... Seul point positif, la carapace bleue tombe plus rarement, c'est déjà. Enfin, sachez qu'il n'est plus possible de faire une réserve d'objet, et que quoi qu'il arrive vous ne pourrez pas avoir plus d'un objet à la fois. 

- Quand au multi, à l'instar de tous les MK, il est excellent, convivial, complêtement barré. Dommage que les serveurs ne soient pas forcément très stable et que le système de point est plutôt mal pensé. On sera aussi atristé de voir qu'il n'y a pas d'arène dans les batailles de ballons... Même si se battre sur les circuits restent agréables, en soit. 

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Et les nouveautés? 

 

- L'antigravité est absolument grisante. Elle permet d'avoir plusieurs chemins sur un même circuit, en plus de la sensition d'être vraiment libre. Enfin, ça c'est quand elle est vraiment exploitée, ce qui est relativement rare... Heureusement, et même sans ça, les circuits sont pour la plupart bien pensé, même s'il on  compte quelque doublon. Et quand Nintendo se permet un brin de fantaisie, ça y va! Dommage encore une fois, que ce soit rare... Et il y a un vrai problème au niveau de l'IA, qui peut-être parfois molle comme pas possible ou parfois carrément joué comme des Dieux. 

- Les véhicules sont enfin équilibrés entre eux, la moto n'est plus foncièrement supérieur halléluya! Je ne m'attarderais pas sur les quads, puisque dans le jeu, ils sont vraiment sous-exploités (En sachant que j'ai presque tous les objets, je n'ai à peine que... 2 quads). C'est très préjudiciable, on aurait pu avoir une vraie nouvelle conduite avec ça...

- Enfin, les personnages en eux-même... Si on observe avec joie l'arrivé de Harmonie qui est vraiment bienvenu, on peut pas en dire autant des Koopalings qui font vraiment remplissage. Oui, c'est dur dit comme ça, mais on ne peut s'empêcher de dire que les kooplaings ont pris la place de certains vétérans comme le roi Boo-boo, Diddy kong ou même Birdo.

Note: 14/20 

"Mario Kart 8, ou le paradoxe... D'être un jeu à la fois complêtement barré et trop sage" Voilà ce qui résume mon avis sur le jeu. Trop sage oui, puisqu'il ne fait "que" remplir le contrat qu'il s'est fixé sans se permettre d'aller plus loin. On ne peut pas s'empêcher de regretter ce manque de prise de risque. Au delà de ça, c'est surtout l'injustice plus que jamais présente du jeu qui fait que Mario Kart 8 ne peut pas être le meilleur jeu de la console, et que je le place derrière un The_Wonderfull auquel je n'ai pourtant pas joué. Cependant, et ça je peux vous l'assurer, le jeu reste vraiment très fun, et les crises de fou rire en multijoueur sont courrantes. MK8 est de ces bons jeux qu'on ressort de temps en temps pour une session en solo, ou pour s'éclater en multijoueur avec ses potes.

Points positifs: 

- Une véritable claque graphique! 

- Une OST du tonnerre.

- Quelque circuits vraiment marquants. 

- L'antigravité quand elle est bien exploitée. 

- L'intéraction des objets entre eux...

- Le multi barré au possible 

- Une bonne sensation de vitesse. 

Points négatifs:

- Exploite très mal les nouveautés qu'il essaie d'introduire. 

- Carte qui ne s'affiche que sur le Gamepad!

- Serveurs peu stables.

- Balance ratée des objets. 

- Quelque doublon dans les circuits. 

- Les koopalings en remplissage.

- Peut-être un manque de niveau en ligne, qui fait qu'on peut s'y ennuyer? 

 

 

 

L'histoire d'un choix.

Vous êtes vous déjà demander ce que c'était qu'un choix? Celui qui, dans le jeu vidéo, vous fait prendre la porte de droite et pas celle de gauche? Aujourd'hui, où la linéarité prédomine, il semble évident  que cette notion se perd peu à peu... Et pourtant, et pourtant! Certains jeux sortent, où de petits choix sont à faire, avec de grandes conséquences. Aujourd'hui, nous allons parlons du jeu qui fait du "choix" son moteur de jeu, qui pousse à son paroxysme cette notion. Aujourd'hui, nous allons parler de... 

 

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Attention, coup de coeur! Soul Sacrifice est un jeu sorti en exclusivité PSVita et se fait, à tort ou à raison, qualifier de "MH-Like". Qu'est-ce qu'un MH-like? Il s'agit d'un type de jeu où l'on se retrouve à un où à plusieurs face à un monstre unique dans une arène fermé. Ceci dit, ne partez pas! Car si vous reprochez la lourdeur du gameplay de Monster Hunter, Soul Sacrifice est bien plus nerveux, et possède un aspect Beat Them All très prononcé

 

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 Papi cyclope est en colère.... 

 

Mais trêve de présentation, passons au coeur du sujet. La bête (mou ah ah le jeu de mot!) se targue de posséder une véritable histoire, extrêmement bien pensé et raconté. Vous êtes un prisonnier, sans nom, sans visage, dans une cage glauque remplis de cafards et de cadavres en décomposition. Sympa non? Attendez la suite! Là, au sein de ce monde à l'agonie, capturé par le sorcier de l'apocalypse Magusar, votre seul et unique espoir sera un livre vivant, dénommé Librom. Librom n'est pas un livre ordinaire, en sus de savoir parler, il a la capacité de vous faire vivre son histoire, de vos propres yeux, juste en le lisant. Et en lisant ce livre, peut-être aquérirez-vous le pouvoir nécessaire pour défaire votre géolier. Un pitch de départ pas forcément original (quoi que...) mais qui cache une vraie profondeur...  Dans les faits, la seule action réele que vous fairez dans le jeu, c'est d'aller affronter Magusar, chose que vous pouvez faire dès le début du jeu! 

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Librom, en l'occurence votre meileur ami. 

 

 

Pour vivre les aventures de Librom, il vous faudra vous équiper de "magie" dénommée "offrande". Il en existe énormément, Les armes, les bras, les golems... Il n'y en a pour tous les styles! Chaque offrande que vous équiperez aura un nombre limité d'utilisation. Vous pourrez gagner des utilisations supplémentaire, soit en puisant dans l'énergie de la terre, soit en sacrifiant les ennemis. (Nous reviendrons sur ce point plus tard). Chaque offrande peiut-être améliorer en les fusionnant. Un exemple, si vous avez 2 glace de bretteur (Offrande vous permettant d'invoquer une épée de glace), vous pouvez les fusionner pour formé une glace de bretteur avec un nombre d'utilisation supérieur. Et si vous le faites plusieurs fois, cette offrande deviendra plus puissante en se changeant en "glace de chevalier" puis en "glace de paladin" . Mais ce n'est pas tout! Vous pourrez améliorer indirectement votre personnage en gravant des runes sur votre bras droit. Et si vous en avez toujours pas assez, vous pourrez toujours faire le choix d'utiliser un Rite Obscur. Soit, une attaque extrêment puissante, utilisable une fois par combat. Mais attention, car en usant de cette attaque, vous gagnerez un gros malus qui vous poursuivra au minimum tout le combat... Et qui perdurera jusqu'à ce que vous usiez de Lacrima pour l'enlever. Ouais, ça parait compliqué à expliquer, mais dans les faits, ça s'assimile très rapidement. Oh! Et si vous vous inquiéter pour la difficulté, vous en faites pas... Vous en aurez!

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En voilà un gentil toutou... 

 

 

Mais revenons sur cette notion de sacrifice. Dans l'univers de Soul Sacrifice, les monstres sont en faite des personnes ou des animaux corrompus. Votre but, sera d'abord de les "purifier" pour leur rendre leur forme de base... Puis de choisir. Les sacrifierez vous, ou les épargnerez-vous? En sachant qu'en les sacrifiant, vous augmentez votre puissance, et regagnerez des offrandes, et en les épargnant, vous gagnerez de la résistance et de la vie. Mais ça serait pas drôle... Votre personnage peut monter jusqu'au niveau 100. A vous de répartir votre personnage, soit en vie, soit en magie, pour être soit totalement offensif, soit équilibré, soit totalement défensif. 

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Meurs! 

 

Graphiquement, le jeu s'en sort plutôt bien. Artistiquement, c'est superbe. Les maps sont variés, et plutôt jolie. Techniquement, c'est un peu moins reluisant, certaines textures sont un peu baveuse. Mention au bestiaire, plutôt complet, et superbement animé. La bande-son aussi est de très grande qualité. Mais si l'on retiendra le jeu, c'est surtout pour son ambiance. Sombre, gloque, prennante à souhait. Le multijoueur est efficace, et nécessite un grand teamplay... C'est le genre de jeu qui peut créer des dispute! "pourquoi tu l'as sacrifier? J'avais besoin de l'épargner!"   

Plusieurs défauts sont cependant à cité. Et à commencé, le plus gros d'entre eux ne fait pas partis du jeu, mais fait parti de la politique de Sony. En effet, pour jouer online, et si vous achetez d'occasion, vous aurez à acheter... Le beau, le magnifique, network pass à 10 euros! ... Et, mise à part les textures un peu baveuses, on regrette les quelque raté de l'IA (qui peut rester coincer à quelque mètres de vous sans se décoincer alors qu'il faut absolument vous sauver. Ces quelque raté ne sont cependant pas dérangeant, et l'IA fait généralement son boulot. c'est vraiment les seuls défauts du soft, qui est clairement l'un des must-have de la PSVita. 

 

Note: 19/20 

 

Soul Sacrifice est un jeu à part. On comprend que, dans la théorie, le jeu soit catégorisé comme étant un MH-Like. Mais la où il se différencie, c'est qu'une grosse importance est donné au scénario et aux sentiment du joueur, là où MH se centralise principalement sur la théorie. Oh! Soul Sacrifice est le premier opus de sa série, beaucoup de choses sont à perfectionner, mais ça tient vraiment du détail. Si jamais vous cédez à l'achat d'une PSVita, prenez le temps de jouer à ce jeu, il en vaut la peine.

 

Points positifs:

- Un gameplay exigeant mais pas inaccessible.

- Une ambiance unique en son genre. 

- La notion de choix poussée à son paroxysme.

- Un farm beaucoup plus subtile que dans MH 

- L'IA des alliés est plutôt bonne... 

- Un multijoueur de qualité. 

- Une durée de vie qui, sans égaler celle d'un MH, reste excellente.

- Une bonne dose de difficulté. 

- La personnalisation du héros poussée, et changeable à chaque instant. 

 

Points négatifs: 

- Des textures parfois assez moches.

- Le Network Pass

- ... mais Une IA qui a parfois quelque raté. 

 

 

 

 

Un épineux problème...

Aujourd'hui, j'ai décidé de traiter un épineux problème, sur un jeu où l'on distingue 2 types de personnes. Les adorateurs et les haters. Je serais le médium entre ses 2 partis, car pour moi le jeu ne mérite pas d'être haït, mais ne mérite pas non plus d'être adoré dans sa totalité. Mais quel est ce jeu? Un indice, il a féter les 25 ans d'une très grande série cher à mon coeur. Oui, oui, vous l'avez. Il s'agit bien de: The Legend of Zelda: Skyward Sword.  Explication...

 

 

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Certains vont avoir peur de ce que je vais dire, certains vont me critiquer vivement, mais un test est avant tout subjectif: Ce qui est pour moi des défauts n'en sera pas forcément pour vous, aussi, je vous prierais de bien vouloir respecter mon avis. Bien, trêve de tergiversations, rentrons directement dans le vif du sujet, Mais ne soyons pas pessimiste, aujourd'hui en ce beau dimanche ensoleillé, commençons par les indéniables qualités du titre, et pour commencer... 

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Commencons parl'histoire, celle des fondements de la série. Après 25 ans à combattre Ganondorf sous toutes ses formes, on nous apprend enfin comment tout cela commence. Et oui, vous ne rêvez pas, Slyward Sword nous montre les origine de Zelda! Et la où l'on pourrait craindre que l'on casse le mythe ( Prométheus, Hannibal: les origines ( *cri d'horreur*)), et bien l'on peut s'estimer heureux de voir que pas du tout! Au contraire, cela donne un aspect ancestral à la Légende. Car ce n'est pas seulement les origines de la Légende qui nous sont conté, c'est aussi la naissance de l'humanité tel que nous la connaissons dans les jeux.

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Il faut dire que les personnages y contribuent grandement. Tous ont leur place, et certains auront un rôle que l'on ne croirait pas... Et bien que d'autre auront une personnalité pour le moins... Bizarre? Bref, les personnages secondaires sont bienvenu pour la grande aventure que sera le jeu. Fay, notre compagnon, fait bien pâle figure par rapport au mythe Midona, et nous cassera les oreilles dès que l'on aura moins de 3 coeurs. Malgré tout, le final lui donnera un rôle touchant, on s'y attachera quand même....

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Et graphiquement, la aussi c'est du haut niveau.  Le jeu se place en temps que médium par rapport à la légereté des graphismes de TWW et la noirceur de ceux de TP. Autrement dit, ça flatte les mirettes. Les 4 zones du jeu (oui, 4! Nous y reviendrons...) en profite bien, elle sont très agréables à parcourir.

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Et du point de vue du gameplay? La aussi on fait fort. Le WiiMotion+ est contre toute attente très efficace. Le principe est très simple. Avec la Wiimote vous faites un coup d'estoc, et bien Link le ferra aussi! ... Evitez de jouer près dun vase, bien sûr. Du point de vue des objets, la aussi c'est du bon. Si tous ne sont pas originaux (on retrouve l'arc par exemple), certains font vraiment plaisir (le scarabée dorée!). D'autant plus qu'une nouvelle dimension leur est donné: celle de l'amélioration! Cela peut aller à une simple augmentation de dégâts à carrément de nouvelles fonctionalités lié au objet! Et ça, c'est vraiment bon. On dénote aussi l'apparition d'une jauge d'endurance. Certains aimeront, d'autre pas. 

Enfin, et pour finir sûr les qualités du titre, la bande-son du titre. Une fois n'est pas coutume, je vais vous parler d'un titre en particulier. Oui, vous savez déjà du quel je veux parler. Aller... Le Main Thème, évidement! Magnifique, magistrale, la claque sonore que je me suis prise, je m'en suis pas encore remis. Mais plus que des mots, rien ne vaut l'écoute elle même

https://www.youtube.com/watch?v=fN1vFESbfZk

Alors, emporté? De façon général, la bande-son reste très bonne, mais ça, on en a l'habitude avec TLZ...

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Mais cessons la les éloges, et venons-en à blamer. Contre toute attente, le jeu n'a pas énormement de défauts. Mais il a une tare énorme qui vient gâcher l'expérience.  Quatre... Zones.... QUATRE. Oui elles sont grande, mais au final on fait toujours des allers-retour  entre le volcan/désert/forêt (originalité/20) et le ciel. Frustrant. On aurait presque préféré avoir plus de zones un peu moins grande... Alors oui, les Grande zones sont elles-même divisé (un lac dans la forêt, un désert qui change en fonction de... Ah bah vous découvrirez vous-même!), mais au final... Après la première fois grisante, on perd ce sentiment de découverte lié à l'âme d'un Zelda. C'est triste. Surtout que le ciel est énorme, mais bien vide. Dommage pour quelque chose qui est censé être l'emblème du jeu, non? 

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Un autre défaut, et qui me tient particulièrement à coeur, ce sont les boss du jeu. Mise à part Gihranim (qui occupe 3 combats de boss... C'est sympa, certes, mais un peu trop), le boss final, et un certain Boudha, c'est du très bas niveau. Un simple exemple: A un moment donné, nous sommes sur un Galion. Nous arrivons alors dans la salle du boss. Surprise! Aucun boss, au contraire une très petite  salle. Alors le bateau se fait attaquer par de gigantesques tentacules. S'en suit une course vers le pont, vers un combats contre un monstre que l'on imagine épique... On se retrouve contre un monstre tiré de Monster et Compagnie.... Dommage quand on travaille la mise en scène à ce point! 

Note: 16/20 

 

Je dois bien l'avouer, je suis content d'arriver à la fin de ce test. Je n'aime pas dire du mal d'un Zelda, c'est une série que j'adore énormément. Mais...Mettons-nous d'accord sur un point: En aucun cas je ne dis que le jeu est mauvais. Au contraire, ses méchaniques sont excellentes. Mais en revanche, j'ose affirmer que Skyward Sword est un mauvais Zelda. Pourquoi? Parce qu'on y perd une grande partie de l'essence de Zelda: Le sentiment de découverte.

Points positifs:

- Le WiiMotion+...

- Graphiquement très jolie, avec une direction artistique de haute volée. 

- Une bande-son excellente.

- l'amélioration des objets

- Les origines de Zelda.

- Fay à la fin... 

Points négatifs:

- ... Parce que pendant le jeu elle casse les oreilles. 

- ... Comme d'hab, certains n'aimeront pas le WiiMotion+. Ceux-la peuvent passer leur chemin, le jeu est basé dessus. 

- Les boss, décevants. 

- Seulement 4 zones, l'esprit Zeldaesque en patie. 

- L'idée du ciel est bonne, encore faut-il qu'il soit remplis, c'est bien vide....

 

 

 

 

Senran Kagura Burst

Senran Kagura Burst... On pourrait dire aisément que l'annonce en occident du soft fut une véritable surprise. Et pourtant, Xseed, déjà à l'oeuvre sur certains jeux comme Valkyria's Profile ou White Knight Chronicles nous offre un jeu intégralement traduit en anglais, en boîte qui plus est!. Pourtant, un doute s'insinue en nous, en regardant la jaquette du jeu pour le moins... Débridée. Aurait-on droit à un jeu jouant uniquement sur le physiques de jolies jeunes filles? 

 

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Le jeu regroupe le contenu de Senran Kagura, jeu initalement sorti uniquement au Japon et sur PsP, avec la possibilité de voir en plus le scénario sous l'oeil des antagonistes du jeu: Autant vous dire que la durée de vie du soft est excellente.

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Le scénario, parlons-en, bien qu'il ne possède aucune originalité, reste très sympathique à suivre. Et oui, désolé monsieurs, mais le jeu n'est pas qu'un vulgaire Eroge! Les personnages sont très attachants, et le chara-design est très bon. Toutefois, les textes-cinématiques cassent le rythme du soft de par leur nombre et leur longueur. A l'inverse, les dialogues au début et à la fin de chaque mission sont intéressants, et sont servis par un doublage japonais de qualité. Ils donnent un aspect de Visual Novel au titre. De plus, le soft possède une excellente bande-son rythmée et extrêmement efficace, qui contribue énormément au rythme effrené des combats. 

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Mais venons-en au fait: Qu'est-ce que Senran Kagura Burst? Il s'agit d'un BTA en 2D, avec quelque caractéristiques de RPG . Ainsi, il existe 2 écoles qui s'opposent: Hanzô (les gentils) et Hebijo (les méchants). Chaque école nous permettant d'incarner 5 personnages féminins différents. Et déjà, l'un des points forts du jeu nous apparait: Entre les 10 personnages contrôlable, il n'y a aucun doublon, chacune possède son propre style de combat. Les combats se démarquent par le fait qu'il existe 3 modes différents pour le personnage choisi, le "basic mode" (ou mode de base, celui par lequel vous pourrez choisir le...) "Shinobi mode" (qui vous permet d'effectuer des arts ninja, tout en augmentant votre attaque et votre défense.) et le "Fransic mod" (Ce mode consiste à vous déshabiller au début de chaque mission, pour gagner un boost d'attaque et de vitesse au détriment de la défense. A l'instar du "Shinobi mode", celui vous permets d'user des arts ninjas). Après un certain nombre de coups reçus, votre tenue se détruira peu à peu, pour le fan-service. C'est ici que l'aspect RPG arrive: car pour gagner des combos et de la puissance, vous devrez monter de niveau au fil des missions. Ainsi, le jeu possède des combats extrêmement nerveux, dans lequels vous pourrez user d'arts ninja dévastateurs. Vous aurez aussi la possibilité d'éjecter vos adversaires dans les airs puis de les poursuivre (toujours dans les airs) afin de leurs faire encore plus mal. 

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Mais ce n'est pas tout! Car dans la salle qui vous servira de HUB entre les missions, vous aurez plusieurs possibilité, comme par exemple consulter une bibliotèque fournis en images et en musiques, ou encore des cabines vous permettant de personaliser vos personnages. Ou profiter de la vue, aussi. 

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Mais cessons-la les éloges, car tout n'est pas rose dans le jeu. Les décors sont trop souvent recyclés et peu variés. Qui plus est, le soft n'est techniquement pas à la hauteur d'une 3DS: certains fonds de décors et textures sont moches. En outre, les missions se répètent souvent: Un certain sentiment de lassitude s'installe à la longue. On déplore aussi certaines chûtes de framerate, bien que peu fréquente. On pourrait aussi critiquer l'absence de traduction française, mais le niveau d'anglais nécessaire à la compréhension du jeu est basique, et en plus, pouvoir posséder le jeu en boîte est déjà un sacré cadeau.

Note: 17/20

On ne l'attendait pas, et pourtant! Senran Kagura Burst a tout de la bonne surprise. Très loin de se limiter au fan-service, le jeu possède une vraie profondeur. Ce n'est pas le meilleur jeu de la ludothèque déjà bien fournis de la console, mais il a sa place parmis les jeux que l'on conseille sans modération. Attention cependant, si vous n'aimez pas les jeux japonais, passez vôtre chemin...

Points positifs:

- bien nerveux 

- des personnages attachants et le développement de leurs relations.

- du fan-service certes, mais pas en excès. 

- le délire totalement assumé des dev'.

- la personalisation.

- une excellente durée de vie.

- une bande-son de qualité.

- un contenu annexe conséquant.

- Un scénario sympathique...

Points négatifs

- ... Même si le boss de fin sort de nul part. 

- techniquement à la ramasse.

- framerate inconstant

- un trop grand recyclage des décors. 

- des textes cynematiques trop nombreux et trop longs 

- un poil répétitif. 

 

Final Fantasy XIII

Aïe aïe aïe! Difficile de trouver jeu plus polémique dans l'histoire du jeu vidéo ! Final Fantasy XIII (vous ne m'e voudrez pas de l'appeler FF13 à partir de maintenant) est développé par Square Enix, et s'inscrit dans la Fabulla Nova Crystallis. La Fabulla Nova Crystallis est censé regroupé certains jeux de la Saga Final Fantasy: Ils ne se déroulent pas forcément dans le même univers mais ont une certaine mythologie commune. De ce principe, et avec la sortie du très attendu Lightning Returns, regardons de plus près ce que proposait ce jeu, ô combien haït. Fanboyisme aveugle ou essai raté de la part des développeurs? Un peu des 2... 

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La forme... 

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On ne va pas tergiverser plus longtemps, rentrons dans le vif du sujet avec la principale qualité de FF13: Ca claque graphiquement. Le jeu possède ainsi plusieurs lieux très variés: Cela peut aller du somptueux lac de glace aux ruines d'une antique ville. Quoi qu'il en soit, c'est très, très beau. Un soin particulier a été apporté aux cinématiques qui, si vous aimez l'action, sera un véritable régal visuel (Mention spécial à la cinématique du retour sur Cocoon). Bon, tout n'est pas rose au pays des Chocobo et on pourra pester contre les effets du fourreau de Lightning: Mais comme le dirait une certaine personne: "Si on remarque ce genre de détail, c'est qu'on a vraiment que ça à dire!" 

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En bref, si ça claque graphiquement, on ne peut pas en dire autant des personnages: Si certains sont visuellement excellents (Lightning, Vanille, Fang), d'autres sont moyens et peu inspirés (Snow, Hope) voir carrément mauvais (Sazh). Cependant, ils sont tous dotés d'un background formidable et il faut vraiment détesté le jeu pour ne pas s'y attacher... Ou alors ne pas supporter les orgasmes de Vanille qui arrivent à peu près tous les 5 minutes. Mais ce n'est qu'un détail... Ou pas. Mention au développement de la relation entre les différents protagonistes qui est vraiment réussi. 

La musique maintenant: Le constat est ici mitigé. Si certains thèmes sont excellent (le thème de combat, ou d'un certain boss Fal'cie), d'autre ne sont pas adaptés à leur contexte tout en étant très jolie, et d'autre sont carrément mauvais et mal employés (du jazz dans un combat de boss? Vraiment?). Le doublage anglais est correct mais: Pourquoi ne pas mettre la VO? On bref, ce n'est pas pour son OST mal employé que l'on retiendra ce jeu... Dommage pour une série connu pour son excellence à ce niveau!

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Pour finir sur l'enrobage, parlons du scénario: Constat encore une fois mitigé entre une aventure qui laisse réellement peu de répit et certains écoeils comme "Quel chemin devons nous prendre, sachant qu'il n'y en a qu'un?" ou encore d'autre hasards tellement tirés par les cheveux qu'on se demande vraiment si on ne se moque pas de nous... De manière général, celui se complique inutilement et ne dit pas forcément les choses clairement.  Mais heureusement, le dénouement du jeu est magnifique est fait bien vite oublier ces petites erreurs... 

 

... Et le fond 

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C'est la dessus que mes reproches seront les plus virulents. Mais faisons les choses dans l'ordre: Le système de combat, par exemple. Celui-ci est en semi-temps réel. Vous choisissez vos attaques selon une jauge ATB qui se remplit au fur et à mesure du temps. Par contre, un très gros défaut du jeu qui entraine ainsi une immense frustration, vient du fait qu'une fois votre personnage principale KO, le combat s'arrête. Ca n'a l'air de rien comme ça: Mais combien de fois un monstre vicieux tuera votre héros alors qu'à une attaque près il mourrait? Le principal problème n'est cependant pas la: Il vient en effet des monstres: A cause d'eux, il existe 2 types de combat: Celui où vous marteler un bouton en attendant que ça finisse et celui où la moindre erreur est fatal pendant les 15 minutes que dure le combat. Presque jamais le jeu n'atteint le juste milieu. La difficulté est ainsi énorme et est un énorme facteur de frustration... Les eiloderons sont, par contre, d'un génie sans nom: se battre à côté de ces guerriers de légende et la symbiose final provoque un immense plaisir.  La notion d'équilibre entre les différents rôles (au nombre de 6: Attaquant (DPS), Ravageur (Mage), Saboteur (Debuffeur), Tacticien (Buffeur), Soigneur (Healeur) et Défenseur (Tank)) reste une excellente idée. 

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Ce dernier point découle d'une autre bonne idée du jeu: Le crystarium. Fie du niveau: Vos personnage augmenteront en puissance en fonction de ce que vous voulez en faire. A chaque fin de combat vous gagnerez des PC(= Points de compétence) qui vous permetteront d'augmenter vos statistiques de façon conséquentes sur des arbres de compétences dépendant de chaque rôle. En clair: Chaque personnage possède les 6 rôles (qui se débrident au fil de l'histoire) et à chaque rôle correspond un arbre. Ne sous-estimer pas ce point: Cela peut avoir une influence énorme sur les combats. 

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Un point qui m'a déplu reste la personnalisation de l'équipement. Pourquoi? On n'a du mal à en comprendre l'intérêt, l'influence reste minimum, cela provoque d'inutiles dilemmes et de manière général l'interface est (je trouve), plutôt mal foutu. La même pour les potions: présenté comme un élément indispensable du gameplay, elle ne finissent par ne plus servir à rien. 

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Parlons de ce qui est considéré comme le pire défaut du jeu: Sa linéarité. Je vais me faire des ennemis, mais je vais totalement divergé avec cette avis: La linéarité n'est-ici pas un défaut. Elle est entièrement au service de la narration. Alors oui la saga FF n'a jamais eu de jeu linéaire, oui on a toujours eu un certain choix: Mais ua final il fallait toujours aller d'un point A à un point B. Mettez-vous dans le crâne que la linéarité n'est pas un défaut, ni une preuve de paresse de développeur, mais bien une manière d'aborder le jeu vidéo qui a ses qualités comme ses défauts. 

 

13/20

Je ne vais pas répéter ce que j'ai dis plus haut dans le test: Mais pour moi la haine envers ce jeu est totalement injustifiée. FF13 veut trancher avec ses prédécesseurs pour renouveller la série. Oui, le résultat n'est pas parfait, oui, on est loin du niveau global des anciens FF: mais il n'en reste pas moins un jeu qui peut quand même avoir ses bons côtés.  Par contre, certains défauts comme la difficulté totalement artificielle du jeu (et l'immense frustration qui en découle) sont vraiment génants. Des défauts que la suite du jeu (Final Fantasy XIII-2) corrigent sans l'ombre d'un doute. En faite, FF13 est victime du public qu'il vise: En voulant toucher tout le monde, il oublie ce qui faisait le sel des anciens FF. 

Points positifs:

- Les graphismes, encore magnifiques aujourd'hui.

- Le crystarium.

- Les eiloderons. 

- le développemet de la relation entre les personnages.

- Le background de l'univers.

- La fin magnifique. 

- La linéarité, totalement assumée et au service de la narration. 

- Le système de combat en lui-même...

Points négatifs:

- ... Qui souffre du fait que le combat s'arrête une fois le leadeur KO.

- Les ennemis, soit trop fort, soit avec trop de PV: Jamais de juste milieu.

- La difficulté artificielle et frustrante au possible.

 - L'OST pas toujours bien adapté.

- Le scénario se complique inutilement.

- Le système d'évolution de l'équipement.

- Les orgasmes de Vanille. 

 

Xenoblade Chronicles

Je vous ai déjà parler de jeu qui avait nourris ma passion du jeu vidéo, des jeux que je traite en religion aujourd'hui. Mais il en est un qui a fait allumer cette flamme, un qui m'a fait passer du "casu'" au "gamer", et ce jeu,  c'est Xenoblade. Le soft fut développé par Monolith Soft ( déjà à l'oeuvre sur de grandes séries comme Xenogear, Xenosaga, mais ont aussi contribué à The Legend of Zelda: Skyward Sword, ou ProjectXZone). Et aujourd'hui, à l'aube de 2014, l'année où Monolith Soft va nous ressortir un grand jeu, regardons plus en détail ce que nous propose Xenoblade Chronicles... 

 

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(Veuillez me pardonnez, mais dans un soucis de clareté, j'utiliserais les noms français du jeu) 

Il y a longtemps, Mékonis et Bionis, sont apparus sur un mond entièrement aquatique. Ils se sont battus, représentant respectivement le méchanique et l'organique... De force égale, et après une longue, très longue bataille, ils se sont entretués. Après des centaines d'années, la vie s'est développé sur leur carcasse,et la lutte continuent entre les peuples de Bionis, et les Mekonites, peuple de Mékonis.Et aujourd'hui, les Homz (humains de Bionis), se battent désespérement contre les invincibles Mekonite et leur carapace quasiment inviolable... Quasiment, car il existe une arme capable de détruire cette carapace, la Monado. C'est donc en le personnage du héros Dunban, qui armé de Monado, lutte presque seul contre les armées méchaniques... Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais sachez que le scénario, d'inspiration shonen, même s'il ne vole pas aussi haut que ces illustres ancêtres, reste passionant a suivre. Enfin bon, surtout la deuxième partie du jeu, parce que celui, s'il démarre en faisant très, très fort, a un petit coup de mou sur la première moitié. La zone des marais de Satorl, bien que très belle, ne sert presque à rien scénaristiquement parlant. Autre point important, la fin. Oui, la fin ne s'assume pas. Tout le jeu se construit sur l'épique, la fantastique, pourtant celle-ci, d'inspiration SF, ne peut que diviser. En cherchant a expliquer son univers, à faire un joli clin d'oeil à Xenogear et Xenosaga, Xenoblade perd une grande partie de son charme... Dommage. Enfin, et pour finir, de manière général cette univers manque de finition. Il n'y a pas de bestiaire, et on aurait vraiment aimé en apprendre plus sur certaines choses... Le jeu se contente d'expliquer ce qui est nécessaire, sans aller plus loin. 

 

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Bon, je vous ai dit que l'univers du jeu était très original, je vous ai dis qu'il était aussi immensément grand, et magnifique à en pleurer? Non? C'est pourtant le cas, et sur Wii, s'il vous plait. Jamais nous n'avons l'impression d'explorer les même paysages. D'expérience personnel, je me souviens de ma découverte de la Jambe de Bionis. C'était tout bonnement magique. Et c'est loin d'être vide en plus, il n'y a pas de bestiaire à consulter, ça n'empêche pas le fait que le jeu comporte énormément de monstres différents. Et si ça ne vous suffit pas, vous pourrez toujours aller affronter les "named", des monstres possédant des noms et étant bien plus puissant que leur congénère. Petit bémol, il en faut bien un, sur certaines textures un peu baveuses, mais vraiment rien de grave. Enfin, et pour finir sur ce que j'appelle, l'enrobage du titre, l'ambiance sonore du titre est vraiment, vraiment de très très grande qualité. L'OST restera dans les mémoires avec des titres de légends, tel le Main Theme, vraiment sublime. Et le doublage: Joie de découvrir un doublage anglais réussi. Joie de découvrir pour les anglophobes les voix japonaises, elles aussi de très grande qualité. Sachez que, de toute mon expérience vidéludique, je n'ai jamais entendu d'ambiance sonore aussi réussi. 

 

Pour finir, parlons du gameplay du titre. S'il on peut regretter le manque d'interractions globale du titre ave son univers, force est de constater que celui ci est réussi. Prennons, à titre comparatif, le gameplay de Final Fantasy 13. Les systèmes de combat, très proche, se diffèrent sur un point: La ou on peut reprocher à FF13 une trop grande répétivitié et une trop grande longueur de combat, Xenoblade fait dans le dynamique, le jouissif, la puissance. Comme FF13, celui se base sur un semi-tour par tour. Seulement, votre déplacement est libre, et a une influence sur le monstre. Enfin, les "arts" (appelez les talent si vous voulez) sont utilisables n'importe quand: une fois utilisés, il suffit d'attendre qu'ils se rechargent. Vous avez 7 personnage différent, Shulk, Reyn, Sharla, Riki, Dunban, Mélia et un dernier personnage que je ne nommerais pas par peur de vous spoilez. Shulk, par exemple, est un personnage équilibré, qui peut servir de healeur (soigneur), de DPS (Personnage servant a attaquer les points de vie du monstre très rapidement), ou tank (Personnage qui prend les coups). Les personnages ont donc souvent plusieurs rôles que vous pourrez changer selon votre style ou vos envie, en changeant les arts de vos personnages. La personnalisation de vos personnage est ainsi très poussée: Vous pouvez changer n'importe quel pièce d'armure de vos personnages, leur attribuer des "gemmes" (qui augmentent vos caractéristiques, et que vous pouvez fabriquer vous même). Enfin, vous avez aussi des capacités, divisés en arbres, qui évoluent au fil des combats: Vous choisissez un arbres parmi 3 autres (+2 débloquables avec des quêtes) et celui ci s'augmente quand vous affrontez des "named" que vous n'avez pas encore affronter, ou quand vous découvrez des lieux. Cependant, ce n'est qu'une fois les arts débloqués que le système de combat devient vraiment intéressant: il est plutôt pénible au début. Enfin, disons le clairement: L'inventaire est très mal construit. C'est un véritable calvère de le gérer. Parlons des quêtes aussi: Elles sont rarement intéressantes et consistent pour la plupart à ramener 5 écailles de dragons au PNJ du coin. La durée de vie est excellente, et le farming n'existe pas ou très peu: Le soft n'est pas difficile. Enfin, le new game + ne présente pas, ou très peu d'intérêt. 

 

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17/20 

 

Oui, Xenoblade est un titre imparfait, oui, Xenoblade pèche par son manque de finition sur son univers, mais non, ce n'est clairement pas un mauvais jeu. Si la fin est raté, le déroulement, jusqu'au boss final, est passionant. Les personnages sont charismatiques en plus d'être attachants. Le système de combat est une réussite, c'est nerveux, fluide, jouissif. Le soft est très beau avec des paysages de rêve, l'OST restera dans les annales. Pour ceux qui ne s'y intéresse pas à cause du manque de difficulté: Je vous répondrais que celle-ci est réglable: Ne vous équipez pas des meilleurs pièces d'armure, n'améliorez pas vos arts... Le titre est accessible mais réglable à l'envie. On a la, probablement, le meilleur RPG de la Wii, tout simplement. C'est un titre que je vous conseille chaudement: Il fait partie des perles à ne pas rater. Monolith Soft, vous qui m'avez émerveillé, j'attends votre nouveau projet avec impatience. 

 

Points positifs:

 

- Un système de combat réussi.

- Une mise en scène excellente

- Une OST de légende. 

- Un univers original.

- Des lieux beaux, vastes et variés 

- Des personnages attachants.

- La personnalisation poussée

-Un bestiaire riche.

-Un titre accessible, à la difficulté réglable. 

 

Points négatifs:

 

- Un manque de finition dommageable sur l'univers.

- Une fin qui déçoit. 

- Un inventaire raté.

- Un manque d'Encyclopédie. 

- Des quêtes pour la plupart inintéressantes. 

 

 

 

Test Okami

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Ah... Okami... Comment parler de ce jeu? Il y a tant à dire dessus... Développé par Clover Studio (aujourd'hui, dans les grandes lignes devenu Platinum Game), édité par Capcom, le jeu est sortis la première fois sur Playstation 2. Le jeu connut alors un gigantesque succès d'estime mais malheureusement, le succès commerciale ne fut pas au rendez-vous. Cependant, 2 ans plus tard, une version Wii sortis, puis encore plus tard, une remise à niveau HD (vraiment nécessaire? Je vous pose la question) et une suite dénommé Okami-den sur DS sortirent. Jamais la série ne connut de grandes ventes pourtant largement méritées. Mais la n'est pas la question, aujourd'hui, à l'approche de Noël et de sa magie, parlons de la toute première version d'Okami sur PS2... Et j'ai peur de pas être à la hauteur, sur ce coup la! 

 

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Dans l'ordre, nous allons commencé par parler de l'univers développé dans le jeu. Dans cette univers, la légende dis qu'il y a une centaine d'année, un dragon nommé Orochi fit trembler le pays. Celui-ci exigeait tous les ans le sacrifices d'une jeune fille... Le choix de la jeune fille était arbitraire: Une flèche maléfique venait se planter sur la maison de la victime. Au même moment, une louve blanche fit son apparition dans le village, et on dit d'elle qu'elle était une servante d'Orochi... Elle fut nommée Shiranui. Un villageois décida de l'affronter, mais à chaque fois, la louve l'évitait agilement et avec rapidité. Vient le jour du festival maudit. Et la flèche maudite se planta dans la maison de la jeune femme dont le villageois héroïque était amoureux... L'amour donne des forces insoupçonnées, le grand Izanagi, car tel était son nom, alla affronter le dragon maléfique aux 8 têtes, en lieu et place de sa bien aimée. Sous la nuit noire, ils combattirent toute la nuit. Mais le grand homme était humain, et ses forces limitées, il finit par s'écrouler de fatigue, résigné à mourir. Alors, la louve Shiranui apparue. Telle un rayon de lumière, elle brillait de la lumière de l'espoir. Etait-ce par respect envers le combattant, qui n'abandonnait jamais? Par haine envers Orochi? On ne le saura jamais. Il n'empêche qu'elle se lança dans la bataille.La lutte sauvage continua, entre une bête maléfique et une bête pure protégé par la nature. Mais hélas, Orochi était invincible et il finit par blesser la créature de lumière... Agonisante, la louve n'abandonna pas. Elle poussa un hurlement majestueux. Les nuages cachant la lune se dégagèrent, et celle brilla d'une intensité dorée jamais vu, d'un rayon qui atterrit sur la lame d'Izanagi. Dans un dernier espoir, aussi vain que futile, le héros humain frappa de ses bras épuisés le monstrueux démon. Une par une, ses têtes tombèrent. Orochi était vaincu! Et tandis que le soleil se levait, il mourut enfin. Le héros regarda la belle louve qui l'avait aidé, et dans un geste fort en symbole, il la prit dans ses bras et l'amena à son village. Et devant la foule ébahit, dans le dernier souffle de l'incroyable bête, il lui caressa la tête... Mais l'histoire est-elle finit? Non. Même si personne ne connait la suite... Le jeu va vous la raconter. Demandons à Jean-Kévin ce qui pense de l'histoire développé dans le jeu (avec correction orthographique intégrée): « Bon ben, c'est pourri. Y a pas de flingues, les graphismes sont à chier, les combats ennuyeux et l'histoire est vraiment gami...-PAN PAN- Arrrrrrg -PAN- ». Hum, désolé, le coup de pistolet est parti tout seul. En bref? Si vous cherchez de l'explosion partout, du FPS bien bourrin, passez votre chemin. L'histoire de Okami n'est pas originale. Non, elle est bien plus que ça. Parfois très drôle, parfois très triste, et tellement, tellement plus mature que ce qu'on pourrait pensé... Des rires francs, des larmes qui coulent, de la haine, de l'épique, de l'attendrissement, le jeu vous fait passer par tous les états, et atteint les sommets de l'onirisme. Grandiose et remplis de référence, Okami est un jeu intelligent, et terriblement prenant.

 

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A la question, Okami est-il un Zelda-like? Je répondrais que c'est le genre dont il se rapproche le plus, mais... Le limiter à ça, serait une terrible erreur. Certes, le jeu suit un schéma zeldaesque classique (comprenez par cela, donjon, énigme, amélioration des capacités, boss, tout ceci sont des éléments de gameplay) mais, le système de combat est radicalement différent d'un Zelda traditionnel: Bien plus orienté RPG, le jeu vous proposera d'améliorer votre loup, en caractéristique comme en équipement. Il existe 3 type d'armes: le miroir, le fouet et l'épée. En fonction de l'endroit ou vous le placer, votre arme aura différentes fonction: un miroir placé en première position, aura une fonction offensive, un miroir placé en seconde position servira de bouclier. Les ennemis (présenté sous forme de parchemin dans la map), qui peuvent être combattu en journée, n'agresserons le joueurs que la nuit. Sachant que la faculté de changer le jour en nuit vous sera accordé très tôt dans le jeu, sachez qu'il est possible de faire le jeu sans faire quasiment aucun combat, exceptés ceux obligatoires, évidement. Petit bémol sur le système de combat, cependant, on peut considérer qu'il manque de profondeur: un comble pour les développeurs considérés comme les roi du BTA désormais! Un autre aspect de gameplay -Et de loin le plus important- est le pinceau céleste. D'un trait de pinceau, vous pouvez réparez des ponts, faire venir le jour et la nuit, créer des lianes, des nénuphars... L'idée, dont on pouvait craindre qu'elle manque de précision, en plus d'être original, est génial et magnifiquement mise en action dans le jeu. Les interactions avec l'environnement sont ainsi bien plus grande que dans un Zelda classique. Enfin, un mot sur Amaterasu en elle même. Notre déesse du soleil est leste, rapide, agile, jusqu'au bout des pattes. Et quelle intelligence de faire fleurir les plantes sous ses pas: Poésie et beauté, même dans le gameplay. La durée de vie est plus que corrects et fait jeu égal à celle d'un Zelda: une trentaine d'heure. Il existe de nombreuses quêtes dans le jeu: toutes intelligentes et loin des quêtes basique d'un RPG (Un indice, pour une quête visant à faire fleurir des cerisiers dans une certaine ville, pensez à regardez la tête d'une certaine personne, sinon vous allez vous arracher les cheveux!). On pourra reprocher au jeu sa trop grande facilité: mais le jeu se veut accessible au plus grand monde: c'est un défaut qui n'en est pas un.

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Enfin, finissons sur l'enrobage du titre: son graphisme, et sa bande-son: ça va être court, bref, et précis, l'un, comme l'autre, sont magnifiques. Mais qu'on soit bien clair: Si vous n'avez pas aimé The Wind Waker, vous n'aimerez pas Okami. Le cell-shading est exploité à fond, l'univers graphique est unique en son genre et marquera à jamais les esprits. La poésie du jeu est exacerbé, jamais Okami ne pourra être oublié de ce point de vue la. On a la l'un des plus (le?) beaux jeux qui n'ai jamais existés . C'est d'autant plusimportant, que les paysages sont variés et tous dignes d'être cités en exemple. La musique n'est pas en reste: parfaite, de bout en bout. La magnifique voix du menu nous faisant un somptueux "Okami" donne le ton. Les personnages utilisent un langage pour le moins particulier: mais finalement totalement adapté, et qu'on ne peut que saluer. Et l'ending est vraiment somptueux. Je n'en dirais pas plus, à vous d'explorer le monde vaste et surprenant de l'ancien Nippon. Du point de vue technique, rien à dire: aucune chute de framerate, c'est impressionnant, vraiment.

 

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19/20

 

Je voulais mettre moins, j'ai voulu croire qu'en rédigeant ce test je trouverais une multitude de défauts, mais je ne peux pas...Okami a marqué le monde vidéoludique lors de sa sortie. C’était une preuve évidente que les jeux vidéos, ça pouvait être autre chose que de la violence gratuite. Le jeu est étonnnement mature, en total contradiction avec son graphisme mignon,  mais soigné et tellement poétique. Parce que Okami est un poème, un magnifique poème écologique adressé aux joueurs et au Japon. On pourrait pester contre la relative facilité du soft, ou encore contre le manque de profondeur des combats –qui, soyons clair, restent tout de même très fun à jouer-, mais franchement, les qualités du soft sont tellement nombreuses, qu’on aurait tort de s’en privé pour si peu.  Alors, je ne m’attarderais pas plus à vous décrir le jeu, parce que le plaisir de découverte d’Okami est telle  qu’en dire plus serait le gaché, et j’ai trop de respect, et d’admiration pour vous infliger cela (Ce n’est pas le testeur, mais le joueur qui parle). Et de toute façon, si j’ai réussi mon boulot, vous êtes déjà en train de rechercher le jeu… Ou de le redécouvrir pour d’autre. Okami fait partis des jeux qui ne se racontent pas, mais qui se vivent, tout simplement.

 

Points positifs:                                                                              

Graphiquement sublime...                                                           

Un gameplay original et recherché...                                             

Un scénario écologique mais pas niais, c'est possible!                   

Mature, ce jeu vous fera passer par toutes les émotions et, pour moi, c'est une très grande qualité 

Une OST de très grande qualité, très belle, avec un ending magnifique.

L'ambiance, plus réusie, plus prennante, tu meurs. 

Une durée de vie très correcte.

Une preuve vivante que l'industrie du jeu vidéo, ce n'est pas que de la violence abusive.    

 

Points négatifs:

... Le graphisme ne plaira pas à tout le monde

... Le système de combat manque peut-être de profondeur.

Un certain manque de difficulté. 

Trop parfait pour être vrai!                                                                    

 

 

 

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