Test Okami

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Ah... Okami... Comment parler de ce jeu? Il y a tant à dire dessus... Développé par Clover Studio (aujourd'hui, dans les grandes lignes devenu Platinum Game), édité par Capcom, le jeu est sortis la première fois sur Playstation 2. Le jeu connut alors un gigantesque succès d'estime mais malheureusement, le succès commerciale ne fut pas au rendez-vous. Cependant, 2 ans plus tard, une version Wii sortis, puis encore plus tard, une remise à niveau HD (vraiment nécessaire? Je vous pose la question) et une suite dénommé Okami-den sur DS sortirent. Jamais la série ne connut de grandes ventes pourtant largement méritées. Mais la n'est pas la question, aujourd'hui, à l'approche de Noël et de sa magie, parlons de la toute première version d'Okami sur PS2... Et j'ai peur de pas être à la hauteur, sur ce coup la! 

 

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Dans l'ordre, nous allons commencé par parler de l'univers développé dans le jeu. Dans cette univers, la légende dis qu'il y a une centaine d'année, un dragon nommé Orochi fit trembler le pays. Celui-ci exigeait tous les ans le sacrifices d'une jeune fille... Le choix de la jeune fille était arbitraire: Une flèche maléfique venait se planter sur la maison de la victime. Au même moment, une louve blanche fit son apparition dans le village, et on dit d'elle qu'elle était une servante d'Orochi... Elle fut nommée Shiranui. Un villageois décida de l'affronter, mais à chaque fois, la louve l'évitait agilement et avec rapidité. Vient le jour du festival maudit. Et la flèche maudite se planta dans la maison de la jeune femme dont le villageois héroïque était amoureux... L'amour donne des forces insoupçonnées, le grand Izanagi, car tel était son nom, alla affronter le dragon maléfique aux 8 têtes, en lieu et place de sa bien aimée. Sous la nuit noire, ils combattirent toute la nuit. Mais le grand homme était humain, et ses forces limitées, il finit par s'écrouler de fatigue, résigné à mourir. Alors, la louve Shiranui apparue. Telle un rayon de lumière, elle brillait de la lumière de l'espoir. Etait-ce par respect envers le combattant, qui n'abandonnait jamais? Par haine envers Orochi? On ne le saura jamais. Il n'empêche qu'elle se lança dans la bataille.La lutte sauvage continua, entre une bête maléfique et une bête pure protégé par la nature. Mais hélas, Orochi était invincible et il finit par blesser la créature de lumière... Agonisante, la louve n'abandonna pas. Elle poussa un hurlement majestueux. Les nuages cachant la lune se dégagèrent, et celle brilla d'une intensité dorée jamais vu, d'un rayon qui atterrit sur la lame d'Izanagi. Dans un dernier espoir, aussi vain que futile, le héros humain frappa de ses bras épuisés le monstrueux démon. Une par une, ses têtes tombèrent. Orochi était vaincu! Et tandis que le soleil se levait, il mourut enfin. Le héros regarda la belle louve qui l'avait aidé, et dans un geste fort en symbole, il la prit dans ses bras et l'amena à son village. Et devant la foule ébahit, dans le dernier souffle de l'incroyable bête, il lui caressa la tête... Mais l'histoire est-elle finit? Non. Même si personne ne connait la suite... Le jeu va vous la raconter. Demandons à Jean-Kévin ce qui pense de l'histoire développé dans le jeu (avec correction orthographique intégrée): « Bon ben, c'est pourri. Y a pas de flingues, les graphismes sont à chier, les combats ennuyeux et l'histoire est vraiment gami...-PAN PAN- Arrrrrrg -PAN- ». Hum, désolé, le coup de pistolet est parti tout seul. En bref? Si vous cherchez de l'explosion partout, du FPS bien bourrin, passez votre chemin. L'histoire de Okami n'est pas originale. Non, elle est bien plus que ça. Parfois très drôle, parfois très triste, et tellement, tellement plus mature que ce qu'on pourrait pensé... Des rires francs, des larmes qui coulent, de la haine, de l'épique, de l'attendrissement, le jeu vous fait passer par tous les états, et atteint les sommets de l'onirisme. Grandiose et remplis de référence, Okami est un jeu intelligent, et terriblement prenant.

 

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A la question, Okami est-il un Zelda-like? Je répondrais que c'est le genre dont il se rapproche le plus, mais... Le limiter à ça, serait une terrible erreur. Certes, le jeu suit un schéma zeldaesque classique (comprenez par cela, donjon, énigme, amélioration des capacités, boss, tout ceci sont des éléments de gameplay) mais, le système de combat est radicalement différent d'un Zelda traditionnel: Bien plus orienté RPG, le jeu vous proposera d'améliorer votre loup, en caractéristique comme en équipement. Il existe 3 type d'armes: le miroir, le fouet et l'épée. En fonction de l'endroit ou vous le placer, votre arme aura différentes fonction: un miroir placé en première position, aura une fonction offensive, un miroir placé en seconde position servira de bouclier. Les ennemis (présenté sous forme de parchemin dans la map), qui peuvent être combattu en journée, n'agresserons le joueurs que la nuit. Sachant que la faculté de changer le jour en nuit vous sera accordé très tôt dans le jeu, sachez qu'il est possible de faire le jeu sans faire quasiment aucun combat, exceptés ceux obligatoires, évidement. Petit bémol sur le système de combat, cependant, on peut considérer qu'il manque de profondeur: un comble pour les développeurs considérés comme les roi du BTA désormais! Un autre aspect de gameplay -Et de loin le plus important- est le pinceau céleste. D'un trait de pinceau, vous pouvez réparez des ponts, faire venir le jour et la nuit, créer des lianes, des nénuphars... L'idée, dont on pouvait craindre qu'elle manque de précision, en plus d'être original, est génial et magnifiquement mise en action dans le jeu. Les interactions avec l'environnement sont ainsi bien plus grande que dans un Zelda classique. Enfin, un mot sur Amaterasu en elle même. Notre déesse du soleil est leste, rapide, agile, jusqu'au bout des pattes. Et quelle intelligence de faire fleurir les plantes sous ses pas: Poésie et beauté, même dans le gameplay. La durée de vie est plus que corrects et fait jeu égal à celle d'un Zelda: une trentaine d'heure. Il existe de nombreuses quêtes dans le jeu: toutes intelligentes et loin des quêtes basique d'un RPG (Un indice, pour une quête visant à faire fleurir des cerisiers dans une certaine ville, pensez à regardez la tête d'une certaine personne, sinon vous allez vous arracher les cheveux!). On pourra reprocher au jeu sa trop grande facilité: mais le jeu se veut accessible au plus grand monde: c'est un défaut qui n'en est pas un.

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Enfin, finissons sur l'enrobage du titre: son graphisme, et sa bande-son: ça va être court, bref, et précis, l'un, comme l'autre, sont magnifiques. Mais qu'on soit bien clair: Si vous n'avez pas aimé The Wind Waker, vous n'aimerez pas Okami. Le cell-shading est exploité à fond, l'univers graphique est unique en son genre et marquera à jamais les esprits. La poésie du jeu est exacerbé, jamais Okami ne pourra être oublié de ce point de vue la. On a la l'un des plus (le?) beaux jeux qui n'ai jamais existés . C'est d'autant plusimportant, que les paysages sont variés et tous dignes d'être cités en exemple. La musique n'est pas en reste: parfaite, de bout en bout. La magnifique voix du menu nous faisant un somptueux "Okami" donne le ton. Les personnages utilisent un langage pour le moins particulier: mais finalement totalement adapté, et qu'on ne peut que saluer. Et l'ending est vraiment somptueux. Je n'en dirais pas plus, à vous d'explorer le monde vaste et surprenant de l'ancien Nippon. Du point de vue technique, rien à dire: aucune chute de framerate, c'est impressionnant, vraiment.

 

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19/20

 

Je voulais mettre moins, j'ai voulu croire qu'en rédigeant ce test je trouverais une multitude de défauts, mais je ne peux pas...Okami a marqué le monde vidéoludique lors de sa sortie. C’était une preuve évidente que les jeux vidéos, ça pouvait être autre chose que de la violence gratuite. Le jeu est étonnnement mature, en total contradiction avec son graphisme mignon,  mais soigné et tellement poétique. Parce que Okami est un poème, un magnifique poème écologique adressé aux joueurs et au Japon. On pourrait pester contre la relative facilité du soft, ou encore contre le manque de profondeur des combats –qui, soyons clair, restent tout de même très fun à jouer-, mais franchement, les qualités du soft sont tellement nombreuses, qu’on aurait tort de s’en privé pour si peu.  Alors, je ne m’attarderais pas plus à vous décrir le jeu, parce que le plaisir de découverte d’Okami est telle  qu’en dire plus serait le gaché, et j’ai trop de respect, et d’admiration pour vous infliger cela (Ce n’est pas le testeur, mais le joueur qui parle). Et de toute façon, si j’ai réussi mon boulot, vous êtes déjà en train de rechercher le jeu… Ou de le redécouvrir pour d’autre. Okami fait partis des jeux qui ne se racontent pas, mais qui se vivent, tout simplement.

 

Points positifs:                                                                              

Graphiquement sublime...                                                           

Un gameplay original et recherché...                                             

Un scénario écologique mais pas niais, c'est possible!                   

Mature, ce jeu vous fera passer par toutes les émotions et, pour moi, c'est une très grande qualité 

Une OST de très grande qualité, très belle, avec un ending magnifique.

L'ambiance, plus réusie, plus prennante, tu meurs. 

Une durée de vie très correcte.

Une preuve vivante que l'industrie du jeu vidéo, ce n'est pas que de la violence abusive.    

 

Points négatifs:

... Le graphisme ne plaira pas à tout le monde

... Le système de combat manque peut-être de profondeur.

Un certain manque de difficulté. 

Trop parfait pour être vrai!