It's only a mere flesh wound!

Retrospective: Street Fighter III

20 ans… 20 ans qu'un jeu est sorti. Un très grand jeu qui a sûrement inspiré toute une génération de Versus Fighting. Trève de bavardage, car je vais traiter d'un des meilleurs (si ce n'est LE meilleur :hap: ) jeu de combat de tout les temps.

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Nous sommes donc en 1997: La Dreamcast allait pointer le bout de son nez et la N64 venait de sortir. Alors que KOF connaissait un succès de plus en plus retentissant en arcade (en parti grâce à une fan-base dévouée), Capcom avait du mal à sortir la tâte de l'eau avec ses jeux de combat sur son CPS2, qui commençait tout doucement à vieillir :-/ . C'est alors le 4 février que Capcom décide de sortir le premier «vrai jeu», Red Earth étant simplement une sorte démo technique, certes très impressionnante (et un excellent jeu aussi), mais c'est sans compter Capcom, qui n'a quasiment pas communiqué sur ce jeu :s

Red Earth, un autre excellent jeu de Capcom, passé inaperçu en Europe à l'époque

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Street Fighter III est avant tout un reboot de la série, se positionnant entre un Street Fighter A2 et un Red Earth (on y revient :top: ). Le gameplay est beaucoup plus fluide que sur les anciens épisodes, et un soin graphique et sonore exceptionnel :yes: . Je pense vous avoir présenté le jeu de façon assez abstraite, mais sachez que ces paroles ont de l'importance, car SFIII est un pionnier en ce qui concerne la baston.

Si je dis que ce jeu est un reboot, c'est parce que peu de personnages des épisodes précédents sont présents (Ryu et Ken ne devaient d'ailleurs pas être intégré au jeu), mais aussi pour le parti-pris du gameplay, beaucoup plus nerveux que ses prédécesseurs. Le jeu innove dans bien des points:

  • Premièrement, ici, les combos ont beaucoup plus d'importance qu'auparavant. Il faut placer les coup au bon moment, et ce, à la seconde près. Là où les KOF essayaient d'approfondir les combos au niveau de la dure des combos et des possibilités, Capcom a donné un gros coup de pied au VSF, afin de le rendre plus technique :top:

  • Deuxièmement, la parade… Pour ceux qui se rappellent les «alpha counter» de Street Fighter A3, oubliez tout ce que vous savez :hap: . La parade est un mouvement permet de parer un coup, sans recevoir de dégâts. Ici, il faut appuyer sur le bouton avant au bon moment. Et si vous vous dites que ça doit pas être bien compliqué, je vous mets au défi d'en réussir ne serait-ce que deux fois d'affilée.

  • Troisièmement, les furies peuvent être choisies en début de combat et doivent absolument être maîtrisées pour en placer une au bon moment, car c'est bien le leitmotiv de ce jeu, la précision et le timing, qui, contrairement à SFII, font partie intégrante du gameplay :yes:

  • Quatrièmement, les technique avancées, comme le «cancel», le «quick stand» et le «kara-throw» qui sont des techniques avancées, rendant le jeu encore plus complexe. Par contre, je vous épargne les explications techniques, non seulement car les termes sont assez techniques et que je souhaite épargner les détails afin de ne pas vous perdre

Au niveau des personnages, on note un certain intérêt de Capcom à renouveler une bonne fois pour toute son casting et ainsi voir un chara-design qui change vraiment des habitudes du VSF :cool: . On peut trouver alors des personnages vraiment unique, au look particulier (Oro en exemple) et un background plus développé (sauf pour Q, mais c'est le personnage qui veut ça). C'est d'ailleurs ce cher Akiman qui s'occupe du design de certains personnages :love:

Le casting est très varié et assez intéressant

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Pour le côté graphique, je pense que tout est dit. On est sur du très lourd, et même si les personnages sont assez pixelisés, on reste sur quelque chose de très beau, avec des arènes majestueuses. Quelque chose de notable pour l'époque, le jeu tourne en 60fps :mg: (ce qui rend le tout encore plus fluide et joli) et possède des décors 3D (notamment pour les Bonus Stage). L'aspect général possède un charme inégalable et donne une idée du travail titanesque qui a du être réalisé sur ce jeu, surtout sur le CPS3, une bête de guerre rapidement dépassée par SEGA et son système Naomi

Admirez cette animation et osez dire que vous n'êtes pas bluffé (sachant que le jeu date de 1997)

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Le mode Arcade est assez classique mais vous aurez le choix entre deux adversaire à chaque combat (ce qui est plus un choix de difficulté déguisé), vous pourrez aussi participer aux niveaux bonus ou vous devrez frapper les ballons qu'on vous lance ou détruire une voiture par la seule force de vos bras (si, si, c'est possible :fou: )

Des bonus stage divertissants et très défoulant (lol, vandalism :top: )

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Côté bande-sonore, ce cher Capcom a décidé, encore une fois de changer de ce qui nous était servi habituellement. Car oui, en plus de moderniser le design général et le gameplay, on a le droit à une bande-son résolument plus jeune (à l'époque, tout du moins :roll: ). Les musiques de Street Fighter, autre fois très typées asiatiques, se tournent vers un côté plus occidental, tout en gardant le côté asiatique, ce qui est une pure merveille pour les tympans.

Aujourd'hui encore, la scène e-sport de SFIII est encore très active, avec des combats plus qu'intéressants. Le jeu a été rapidement porté (à mon plus grand bonheur :love: ) sur Dreamcast, puis (à mon grand malheur :no: ) sur PS2 et enfin, sur PS3/360 (dans une version comprenant un multi online, ce qui a eu pour effet de relancer l'intérêt du jeu). Mais malgré le succès critique, le jeu n'a pas réussi à renflouer les caisses de Capcom, et il n'a eu le droit qu'à 4 versions:

  • Street Fighter III - Fight for the Future: Première version du jeu
  • Street Fighter III - Second Impact Giant Attack: Une version améliorée, ajoutant de nouveaux personnages et équilibrant le jeu
  • Street Fighter III - Double Impact: Une compilation sortie uniquement sur Dreamcast, permettant de jouer à Fight for the Future et Second Impact
  • Street Fighter III: 3rd Strike - Fight for the Future: Une version rééquilibrée permettant de jouer avec Chun-Li (rien que ça, c'est un argument de vente :hap: )

Si ce n'est pas déjà fait, je vous conseille de jouer à ce petit bijou du jeu de baston (certainement l'un de mes favoris et l'un des plus sophistiqué, encore aujourd'hui). Ce jeu risque de durer encore un bon bout de temps, à cause de son gameplay réglé au millimètre près

Retrospective: Super Street Fighter II

Sachant que c'est bientôt la sortie d'Ultra Street Fighter 2 (GET HYPED :top: ), je tenais à repomper mon article vieux de 2 mois vous parler de Super Street Fighter 2 et les autres déclinaisons qui ont suivi.

Bon… Remise en contexte en cours… Nous sommes en 1993 et tout le monde ne parle que de Street Fighter II (pour rappel, KOF n'existait pas encore :yes: ). Fort de son succès, ce cher Capcom, décide, en plus des majeurs bien tendus en direction de la foule grâce aux précédents portages (et encore, vous n'avez pas encore eu le «bonheur» d'y jouer sur commodore 64 :malade: ), de retenter le coup en sortant une version encore plus mieux (là où les anciennes versions étaient «que» mieux). Autant les joueurs arcade étaient content, autant les joueurs console (race inférieure aux joueurs arcade, rappelons-le) tiraient une tronche pas possible. 500 franc en plus à dépenser pour la version «promis, on en refait plus après :hap: » de Capcom.

La borne de Super Street Fighter 2

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Mais qu'est-ce qu'elle a en plus cette version ;( , me direz-vous. Et bien elle est sur CPS2, vous répondrais-je… *silence dans la salle*

Mais qu'est-ce que c'est le CPS2 ;( ,me demanderez-vous. Et bien c'est un CPS1 en mieux, vous répondrais-je… *silence (encore une fois) dans la salle*

Bon… Pour faire simple, le CPS1 est un système de jeu pour borne d'arcade (l'ancêtre des moteurs du type Unreal Engine, que l'on trouve dans nos jeux d'aujourd'hui). Pour l'époque, il était assez puissant, mais en 1993… C'était assez moche (pour de l'arcade). Capcom décida alors de créer le CPS2, un système encore plus puissant, qui accueillera les Darkstalkers, Gigawing et donc de ce fameux Super Street Fighter 2. Le jeu est compatible avec la puce Qsound, qui sera utilisée pour tout les autres jeux du CPS2.

Voila à quoi ressemble un CPS2 vu de l'intérieur

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Les améliorations, donc. Premièrement, la chose que l'on remarque en premier, la chose qui a tout changé dans le jeu :mg: … Je parle évidemment de l'intro, avec un Ryu qui nous envoie un hadoken, avec un système de drapé pour le kimono qui ferait pâlir un certain Watch Dogs :huhu: (Cyril Drevet en reste choqué à vie). L'aspect graphique a aussi changé pour des personnages plus détaillés et des animations un peu plus travaillé.

La deuxième chose qui frappe, c'est le nombre de personnage, cette fois-ci, ils sont 16 (quatre de plus par rapport à la version précédente). Je vais d'ailleurs avoir l'honneur d'en faire une description:

  • Dee-Jay: Un Jamaïcain qui combat en survet', avec… Des maracas… Digne des plus grandes blagues de Michel Leeb :top: , il a au moins le mérite d'avoir des attaques assez intéressantes.
  • T.Hawk: Un amérindien (stéréotypé comme on les aime), qui se base avant tout sur des attaques aériennes et des choppes puissantes. Rien à dire si ce n'est que son niveau arrive à être encore plus cliché que celui de Dee-Jay :hap:
  • Fei-Long: Un adepte du Kung-Fu, qui me fait penser à un acteur Hongkongais. C'est en effet une copie-carbone de Bruce-Lee… Les attaques viennent de Bruce-Lee, les Kiaï viennent de Bruce-Lee, il a la coupe de Bruce-Lee, bref, c'est Bruce Lee et je n'ai jamais autant dit Bruce-Lee de ma vie :|
  • Cammy: Deuxième dame de Street Fighter 2, elle est… On va simplement dire que Capcom aime bien mettre ses personnages en mode DOA (si vous voyez ce que je veux dire… Nan, parce que c'est la même chose avec Morrigan, Mika, Juli, Juni, etc. :roll: ). Ses coups se composent de cannon spike (coups de pied vrillés) et autres attaques la mettant dans des positions… Disons qu'elles sont évocatrices :yes:

L'écran de sélection des personnages (qui a changé, au passage)

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Le reste des améliorations passent quasiment inaperçue, par exemple, les personnages ont été de nouveau doublés et chacun possède un cri de défaite.

Ryu et Ken ont aussi un style de combat qui leur est propre, Ryu se spécialisant dans les Hadoken (étant même capable d'en envoyer des versions enflammées) et Ken dans les Shoryuken (enflammé aussi, car être pyromane, c'est cool :cool: ). Super Street Fighter II a aussi bénéficié d'un équilibrage assez impressionnant.

Mais Capcom ne s'est pas arrêté en si bon chemin et décide de sortir la version finale de son jeu de baston phare (du moins, c'est ce qu'on pensait). Après une deuxième version intitulée Super Street Fighter Tournament Fighter, sort sur Arcade Super Street Fighter 2X (appelé aussi Super Street Fighter 2 Turbo).

Sur cette nouvelle version, le mode Turbo refait son apparition, mais vous vous en doutez, ce n'est pas ce qui allait vous faire passer de nouveau à la caisse. Encore une fois, Capcom rééquilibre le jeu et ajoute de nouvelle features.

Ainsi, les Super Combos font leur apparition (chez Capcom). Mais c'est quoi un Super Combo? Et bien c'est une attaque qui se lance une fois votre barre de Super pleine. Cette attaque, en plus d'être surpuissante, fera rager votre adversaire, qui vous en voudra à vie pour vous avoir humilié, et qui réduira drastiquement votre espérance de vie dans une salle d'arcade. Mais si vous êtes un vieux nostalgique (comme moi :hap: ), vous pouvez activer les versions «Old» des personnages, ce qui est assez sympa.

Les musiques ont aussi été recomposées (il faut dire que celles de Super Street Fighter 2 étaient assez moyennes :-/ ) et le jeu a (encore) le droit à un personnage supplémentaire: Gouki (ou Akuma)

Un combat assez compliqué

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Pour le trouver, il faut battre tout les personnages en 20 minutes (sans perdre un combat, sinon c'est pas marrant :roll: ). Vous aurez le droit à un combat dantesque et croyez moi, si vous trouviez que Bison dans le premier Street Fighter 2, c'était compliqué, vous n'êtes pas prêt à l'affronter, car sa Super, le ?? (aussi appelé Shungoku Satsu) vous mettra KO, qu'importe l'état de votre barre de vie.

Bon… Listons les différentes versions de Super Street Fighter 2:

  • Super Street Fighter 2: La première version, classique :hap:

  • Super Street Fighter 2 – The Tournalent Battle: Une version qui permet d'organiser des tournois (comme les DBZ Budoten :love: )

  • Super Street Fighter 2 X: La version la plus connue, sortie sur de nombreux supports comme l'Amiga CD32 (RIP), 3DO (avec une BO réorchestré) et GBA (n'approchez surtout pas ce jeu, beaucoup s'y sont essayé, peu en sont revenus vivants :cafe: )

  • Hyper Street Fighter 2: Dans cette version, toute les versions "Old" des personnages sont disponibles, les éléments cassables (dans les stages de Ryu, Guile, etc.) font leur grand retour et la BO a été réarrangée.

  • Super Street Fighter 2 Turbo HD Remix: Un remake HD qui permet de jouer avec Evil Ryu, le tout sur PS3/360

  • Ultra Street Fighter 2: La version Switch de Super Street Fighter 2 HD (que j'attends impatiemment :top: ) qui permettra de jouer avec Evil Ryu, Violent Ken, le tout avec des graphismes style CPS2

Retrospective: Street Fighter II

Je profite de mon temps de parole pour faire une petite introduction, vous savez sans doute que capcom, a sorti pour l'anniversaire de la série, une sorte de documentaire présentant la communauté de Street fighter. La parole était donnée avant tout aux fans, qui expliquaient leur passion pour Street fighter, et surtout Street fighter 2. Et c'est bien là le problème, Capcom exclusivement du deuxième volet et les alpha, Ex, Third strike et autres crossover sont passés à la trappe. Alors OK, il est vraiment bon cet épisode et il mérite le succès qu'on lui doit, mais bon… Réduire la série à ça :bor2:

Après ce coup de gueule (très) sérieux, il est temps de parler DU jeu de combat qui a révolutionné un genre assez particulier, qui a bouleversé les codes, qui a… On me signale à mon oreillette que tout le monde s'en fout royalement, et que ma prestance de vieux con va me faire passer sur le 18-25, voire pire, le 15-18 (aucun acharnement sur JVC :noel: ).

Revenons en 1991, la SNES allait sortir chez les japonais, c'était la chute de l'URSS :roll: et la diffusion de Microkids venait de commencer (dédicace à Fregolo ;) ), et là, paf, street fighter sort en arcade et bat tout les records niveau bénéfices.

On a d'abord le droit à une scène ou un noir se fait frapper par un grand blond aux yeux bleus (point godwin atteint). Et la musique, euh… C'est celle du générique de télévisator 2 (aucun fétichisme sur Cyril Drevet :fou: )… désolé, ça devait sortir.

Racisme LOL

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Bon.. Je ne vais pas chercher à réécrire un pavé sur comment se joue un street fighter, car, à moins que vous soyez resté dans une grotte pendant 30 ans, ou alors, comme Jean Marie Le-Pen, vous êtes resté en 1940 (si c'est vraiment le cas, appelez Jeanne, elle vous aidera), vous savez au moins qu'il y a 3 boutons pour les coups de poing et 3 boutons pour les coups de pieds, contrôlant la puissance de ces derniers et qu'il est possible de réaliser des prises avec ces dits boutons. On incarne 8 personnages au choix avec des coups très différents (sauf ryu et ken):

Ryu, le héros héros du premier épisode, qui lance ses hadoken (cette fois-ci à différentes vitesse) de façon à ce que tout débutant le choisira en premier (avouer, on l'a tous fait).

Ken... Là, c'est exactement la même chose que Ryu (jusqu'à la version «super»), sauf que les couleurs ne sont pas les mêmes et que… c'est tout

Honda, le sumo japonais qui est l'ami des spammeurs avec son attaque des milles mains, qui, en plus de faire très mal, est très facile à réaliser

Chun-li, une chinoise capable de lancer les kikokens (variante du hadoken) et qui, visiblement, fait «vibrer» certains fans (hum hum) de façon plus qu'inquiétante (hum hum hum)

Blanka, le Brésilien tellement poilu au torse qu'on dirait qu'il s'agit du fils caché de la barbe de Sebastien Chabal. On peut néanmoins noter qu'il y a un véritable respect du Brésil, ces personnes au torse velu, qui se déplacent tel un chimpanzé et qui ne sont pas capable de parler

Zangief, le catcheur russe qui sert la mère patrie et qui possède une attaque vous mettant votre tête entre se cuisses (non, ce n'est pas un yaoï).

Guile, l'américain avec un physique… Imaginez simplement Jean Claude Van-Damme avec la coupe de Desireless, auquel on aurait rasé les sourcils.

Dhalsim, l'indien capable d'étirer ses membres et de cracher des boules de feu, et rien à ajouter sur le fait qu'il portedes crânes d'enfants autour du cou :yes: .

Un chara-select repris dans tout les autres jeux de combat

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Chaque personnage dispose de son stage, et de son thème. On a droit à des musiques totalement épique et très soignée. Le but du jeu est toujours le même, vous partez aux quatre coins du monde pour donner des mandales à tout ceux qui vous barrent la route (Gandhi/20).

Un des grands ajouts, fût le système de garde, déjà présent dans le premier volet (mais totalement inutile), ainsi, les combats sont beaucoup plus technique, de plus, on ressent un véritable équilibrage entre les différents personnages. Le jeu est plus technique que son prédécesseur, oui, mais assez accessible (notamment avec les attaques dites «spam» de certains personnages et aux attaques faciles à sortir) et il est conseillé aux débutants de commencer avec ce épisode avant de s'attaquer aux autres.

Le CPS1 se donne à fond

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On peut aussi jouer à deux et réaliser son plus grand rêve, c'est à dire frapper ses amis sans se faire choper par la police (ce qui est bien). Même si on ne peut pas prendre le même personnage que son adversaire, vous pouvez quand même vous amuser tout en humiliant publiquement vos amis :-D .

Mais revenons au mode solo: une surprise vous attendra une fois que vous aurez battu les sept adversaires de base, car vous devrez battre:

Balrog (ou bison en jap): Un boxeur ressemblant (un peu) à Mike Tyson et qui peut vous enlever la moitié de votre barre de vie si vous ne faites pas attention

Vega (ou balrog en jap): Un espagnol assez… androgyne, qui vous fera bien c**** comme il faut, car non seulement il rebondit partout, mais en plus ses attaques font très mal

Sagat: Le boss final du premier street fighter aura enfin sa revanche. Il est pas vraiment dur (surtout comparé à Vega), mais ses «tiger uppercut» sont dévastateurs

M.Bison (ou Balrog en jap): Là, préparez vous, car vous allez souffrir et votre porte monnaie va se vider à la vitesse de l'éclair. On a le droit à un festival de coup et on se fait enchaîner comme pas possible: Entre les glissades, les psyko crushers et autres attaques aériennes, c'est avec plaisir que vous lui videz sa barre de vie.

Vous aimez souffrir? Vous n'allez pas être déçu!

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Vous avez le droit à une cinématique où l'on vous montre ce qui se passe après le jeu et un texte déroulant qui va trèèèèèèèèès lentement :happy: . Et c'est tout…

Ça a l'air long? Ça l'est

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Le jeu a connu une adaptation sur SNES, qui était la seule version console du jeu. Mais Capcom a levé son majeur à Nintendo et son exclusivité et a sorti son jeu sur tout plein d'autres consoles en disant, «J'ai rajouté un apostrophe au titre, du coup c'est pas le même jeu ^_^ ». Je vais tenter de lister les différentes versions du jeux

Street Fighter 2: Le jeu dont on a parlé

Street fighter 2': Une version qui corrige UN défaut (c'est déjà pas mal). Du coup, on peut jouer avec les boss de la première version. Le jeu est sorti sur Megadrive et Pc-engine (identique à la version arcade) ainsi que d'autres consoles non-recommandables

Street fighter 2' Hyper fighting: Le mode turbo (qui permet d’accélérer la vitesse du jeu) fait son apparition

Vous pensiez que la meilleure version était celle sur SNES, attendez d'y jouer sur PC-Engine :mg:

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Et c'est tout!

Je vous entends déjà crier «C'est scandaleux! Il ne nous a pas parlé de Super Street Fighter 2! AU BÛCHER!»

Ce à quoi je répondrais que je m'y attarderais une prochaine fois, car les différences sont assez nombreuses.
Je vais finir en vous parlant de la version commodore 64 (celle sur laquelle j'ai passé le plus de temps) et vous demander de le fuir absolument

... :malade:

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La prochaine fois, je vais parler de Super Street Fighter 2 Turbo, et éclairer le système de jeu ^_^ .

[EDIT] Comme l'a signalé Fregolo, Balrog=Bison (j'ai écrit l'article tard dans la nuit, que voulez-vous...)

Street fighter 1 [avis]

Bon, déjà, pourquoi parler de Street fighter premier du nom, alors que toute personne ne vivant pas dans une grotte et s'intéressant un temps soit peu au jeu vidéo, dira que c'est de la "Mer2 LOL :noel: ". Je sens que vous commencez déjà à préparer vos commentaires en me disant: bah… ils ont pas tort

Ce à quoi je répondrais… Bon, ok, aujourd'hui, le jeu a pris un petit coup de vieux (de là, il n'y a qu'un pas à dire que le jeu est complètement à la ramasse, pas que je vous laisserais faire tous seul).

Remettons nous d'abord dans le contexte, imaginez que vous êtes en 1987, que nintendo a ENFIN sorti sa NES chez nous (pas trop tôt) il y a pratiquement un an. Capcom se prépare à sortir street fighter, un jeu… inclassable à l'époque («versus fighting» n'existait pas encore). Le chara design est signé Akiman :love: et le reste de l'équipe se compose de pas mal de développeur ayant été plus ou moins impliqué dans la série (dans le futur). Nous voici donc plongé dans street fighter.

Le jeu possède une courte cinématique avant que l'on mette une pièce

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Quand on met la pièce et qu'on appuie sur start, première chose qui choque les «jeunes» joueurs, le choix des personnages. C'est soit Ryu, soit Ken (si par hasard tu décides de jouer avec le P2). Sur le coup, je fais mon vieux con, mais, revenez quelques lignes plus haut et constatez qu'on est en 1987 et que choisir son personnage dans un jeu n'était pas monnaie courante, à la limite il y avait un swap au niveau des couleurs, ou un changement de sprite, mais pas de réelles différences. Là, vous me dites: Ben… Ouais, mais dans (insérer jeu post-1987 où l'on peut choisir des personnages différents), tu peux choisir ton personnage. Oui, mais non, car, comme dit plus haut, les «jeux de bastons» étaient très peu nombreux, voire inexistant :-/ .

On choisit le pays et non notre adversaire, ce qui va changer dès le deuxième épisode

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Bon, revenons à nos moutons combattants. Direct, on peut choisir le pays où l'on va morfler (vous comprendrez par la suite), et hop, le combat commence. Vous pouvez donc découvrir les stéréotype/clichés de tout les pays. Le vieux maître chinois qui fait du kung-fu, le moine combattant avec des sourcils énormes, le boxeur américain qui ressemble à bison/balrog/boxeur mais que c'est pas vraiment lui et l'Anglais avec sa grosse moustache, qui ressemble vachement à Freddie Mercury et qui fait pas mal d'allusions (si vous voyez ce que je veux dire :top: ) dans street fighter alpha 3.

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Alors, quel est le but de street fighter (j'explique au cas ou des sexagénaires liraient cet article)?

On fout un maximum de mandales à l'adversaire en face (VIVE LE PUGILAT :-D ) afin de lui vider sa barre de vie. On déplace le personnage dans 5 directions (haut, gauche, droite et les deux diagonales-haut) et on donne des coups de poing avec les deux boutons. Deux boutons? Je ne peux pas choisir la puissance à laquelle je vais coller un coup de poing (coup de pied) à mon adversaire? Vous me direz. Figurez vous que capcom avait trouvé un système ingénieux pour répondre à votre requête. Les boutons, croyez le ou non, réagissaient en fonction de la puissance à laquelle vous appuyiez dessus. Alors, aujourd'hui, toute personne dans le monde dirait: Ouais, mais dans (insérer jeu post-1987 où la puissance à laquelle on appuie sur un bouton change les interactions), c'est le même système. Oui, mais non, car là, on est sur des boutons arcade, avec beaucoup plus de sensibilité que dans (insérer jeu post-1987 où la puissance à laquelle on appuie sur un bouton change les interactions). Les bornes étaient d'ailleurs assez souvent cassées, tellement certaines personnes appuyaient fort sur les boutons.

Voici la borne en question

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Avec ces boutons et ce stick, il est possible de réaliser des attaques spéciales, comme le hadoken, shoryuken («hayouken» et «horyuken» pour Cyril Drevet) ou encore le tatsumaki seppukyaku (que l'on appellera tatsumaki pour des raisons de… j'ai la flemme de tout écrire en fait). L'action s'exécute en réalisant des combinaisons de mouvements et d'attaques. Voilà pour les mouvements.

Quand je vous disais que vous alliez morfler, c'est que vous allez saigner des doigts.

Contrairement à la plupart des jeux, ici, vous êtes en position de faiblesse: Les ennemis frappent plus rapidement et plus fort et ils sont capables de vous mettre KO en 5 seconde, et là, je ne parle même pas du boss de fin, c'est à dire que chaque ennemi de base enchaînera perfect sur perfect, et vous, vous allez subir jusqu'à avoir LE coup de chance qui vous fera atteindre le niveau suivant pour encore plus de souffrance (les masochistes apprécieront :yes: ), jusqu'à atteindre Sagat, qui vous fera ressentir que vous êtes nul et qu'il faudra apprendre ses paternes par coeur pour espérer le battre. Pour ceux qui me dirait que je suis une brêle et c'est par ce que je joue mal, je répondrais, que le psyko crusher de Bison dans alpha 3 (la super, celle qui vous enlève la moitié des hp), n'est rien comparé à ce qui vous attend (je vous assure que c'est vrai). Non seulement il envoi les Tiger shot à cadence élevée, mais en plus, ils vous bouffent jusqu'à la moitié des hp (quand je disais que vous alliez morfler). La seule solution que j'ai trouvé, c'est d'envoyer un shoryu pleine puissance au début du combat et de bourrer les hadokens par la suite :fou: .

Cette tête, ce charisme...

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Et quand vous avez (enfin) battu Sagat, vous avez le droit à une fin (totalement immonde) où vous voyez la tête de tout ceux que vous avez battu (niveau mauvais goût, on est très haut) ainsi qu'un texte déroulant.

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Le jeu propose aussi un mode deux joueurs où le 2P joue Ken. Même si on peut saluer l'attention des développeurs, les combats sont assez soporifiques (et surtout trèèèèès répétitif). Vous aurez donc la chance de frapper virtuellement vos amis :hap: . Vous pourrez aussi admirer à deux les animations (saccadées) du jeu et voir les hitbox (hasardeuse) de vos combattants.

En conclusion, on a un jeu qui ne propose pas une expérience vraiment satisfaisante, du moins, aujourd'hui. Comme dit au tout début, le jeu date de 1987 et il s'agit d'un des tous premiers versus fighting «moderne», et, dans son contexte, le jeu était une véritable tuerie dans les bornes d'arcade. D'ailleurs, le jeu a eu le droit à un portage Pc-Engine/Turbografx (bizarrement appelé fighting street soit «la lutte contre la rue»), et comme la quasi-totalité des portages arcade de la machine, il propose une expérience très proche de ce qu'on pouvait trouver en salles d'arcade (Attention: une version Commodore 64 a vu le jour et elle est à fuir comme l'herpès).

... Aucun commentaire :malade:

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Un jeu à remettre dans son contexte, donc. Cela ne lui empêche pas d'avoir pris un sacré coup de vieux (surtout si on le compare aux jeux suivants de la série), et il est à conseiller uniquement aux vieux nostalgiques, aux personnes mises en garde de l'ancienneté du jeu et aux «fans de la série».