Philippe Bozoin #12

Résumé de l'épisode précédent : John a avoué à Jenna qu'il l'aimait. Jack est écroulé et Josette fait chanter Jerard. Hum? Ah oui tiens, je me suis trompé, ça c'est une autre histoire. Tant pis.

"Oh Mary, c'est terrible !
- Mais non j'ai l'habitude, tu sais, c'est une technique hamidouenne très peu répandu et pourtant très efficace ! Mais si tu veux, je te ferai des chaussettes en poil de sardine.
- Oh chouette ! Et tu pourras mettre un p'tit cœur avec une banane?
- Une banane? Pourquoi?
- Oh et bien... C'est une longue histoire... En réalité, ça me rappelle mon enfance...
- Oh vraiment?
- Oui, une fois, j'ai mangé une banane.
- Ah, c'est tout.
- Non c'est pas tout. Elle était jaune.
- Ah.
- Oui bon. Oh Mary, c'est terrible !
- Quoi encore?
- C'est Philipeeeeee !!!
- Ben oui je sais. C'est Philippe. Moi c'est Marie, enchantée.
- Mais non ! C'est Philip' !!
- Ben oui.
- Mais non !
- Ah bon?
- Mais si !
- Et Philipe??
- Oui?
- Mais non !!
- Ah?
- Philip' !
- Oui et bien?
- Où est-il?
- Et bien dans les égouts, comme à son habitude.
- Ouf, je suis rassurée."

Alors Philippe et Marie se regardèrent droit dans les yeux pendant une demi-heure, pleins de fougue et d'amour, se dévorant mutuellement du regard tels deux mangoustes unijambistes. Après que ces yeux furent totalement desséchés, Philippe alla y mettre des gouttes puis entreprit une petite partie avec Marie... Il commença très fort, mais finit par s'épuiser assez vite. Finalement, il parvint à inverser les rôles et Marie s'inclina. Philippe dût quand même sortir la monnaie. Décidément, elle était très forte au Monopoly ! Après cette partie d'anthologie (Philippe décida de la retranscrire en feuilleton télévisé quand il serait baron de la sardine), il partit acheter des oranges pour faire du jus d'orange. Mais au lieu d'oranges, il prit des noix de coco. Décidément, il est vraiment trop con ce Philippe. Après avoir bu son jus de coco, il alla faire une petite sieste. Il était en vacances, et il comptait bien en profiter. Noël approchait à grands pas, qu'allait-il offrir à Marie? Un thermomètre bleu ou du coca cola zero? Il se tâtait. Soudain, une douleur le prit vivement à la tête.

"HEEEE HOOOO !!
- Hé, pas la peine de crier.
- Oh désolé. Philippe, ici P3X.
- Oui c'est ça, et moi je fais du jus d'orange avec des noix de coco. psss...
- Certes. Appelez-moi Philipe si vous préférez.
- Alo?
- Oui?
- Ben je vous appelle !!
- Hum... Je voulais dire, appelez-moi Philip'.
- Oh !! C'est P3X-888??
- C'est ce que j'ai dis.
- Faux, vous avez dit P3X.
- Oui bon, n'en parlons plus, l'erreur est sardinaire après tout.
- Je savais au fond de moi que vous parliez, je l'ai toujours su !
- Oh, vous êtes aussi bête que vous en avez l'air alors. Je ne parle pas, je télépathe.
- Ca m'épathe. hihi.
- Bon, je suis vraiment attristé de devoir le dire, mais j'ai besoin de votre aide... Ca fait quelques temps que je barbote dans cette eau dégueulasse et aucune sortie de secours... Alors ce serait bien si vous pouviez m'aider.
- Ah ben d'accord, mais faut que je demande à maman d'abord, ne quittez pas.
-...
-Bon ben elle est d'accord, faut juste que je mette mon cache-nez et je peux venir !
-Vite, je ne..."

Etrange... Dès que Philippe se gratta le téton droit, la conversation mentale prit fin... Et phénomène encore plus étrange, Philippe s'était gratté le téton gauche juste avant que la conversation ne commence ! Philippe décida de se gratter la bistouquette dans l'espoir de voir se déverser du chocolat chaud dans ses toilettes à la place de la chasse d'eau, mais cela ne parut pas plaire à Marie qui s'indigna et lui retourna un revers du gauche. Comme au tennis. Mais sans la balle. Enfin, on peut voir la tête de Philippe comme la balle de tennis, sauf qu'il a pas une tête jaune. En tout cas, c'était pas la veille que Philippe deviendrait Gentleman. Après lui avoir envoyé trois crochets du gauche et dix-sept du droit, il alla chercher son cache-nez. Le cache nez de Philippe était particulièrement horrible, vu qu'il l'avait confectionné lui même. Il s'agissait d'un pompon rouge au travers duquel passait un élastique. Le pompon se plaçait sur le nez, et l'élastique derrière la tête. De cette manière, on pourrait croire voir Bozo-le-Clown, mais en réalité, ça se rapproche plus de Philippe Bozoin. Enfin bref, la honte quoi, la véritable, mais Philippe il avait une phrase spéciale dans ces cas-là : "La honte, c'est trop la honte ! lol". Cet homme était remarquable, on a vraiment à apprendre de sa connerie. En tout cas, si quelqu'un l'avait croisé dans la rue à ce moment là, il se serait sûrement demandé ce que faisait un gars comme celui-ci avec un cache-nez ridicule et du sang sur les mains, entrain de descendre dans les égouts à la recherche de sa sardine télépathe. Oui, il se serait sûrement demandé ça. Mais il se trouve qu'il n'y avait personne dans la rue, et pour cause, ... heu non, pas pour cause, j'en sais rien de pourquoi y a personne dans la rue, c'est même plutôt louche ça, mais il faut bien dire des choses pour faire avancer l'histoire. Continuons. Philippe pénétra dans les égouts, qui à l'évidence ne devaient pas êtres nettoyés très régulièrement. Il irait le dire à la mairie ça. Au bout de quelques minutes, Philippe douta quant à l'utilité de ses tongs dans de telles opérations. Bon, après s'être rendu compte qu'il tournait en rond et qu'il ne savait plus trop exactement ce qu'il cherchait, Philippe se tâta. Soudain, une douleur le prit vivement à la tête.

"Ah ben c'est pas trop tôt ! Je commençais à pas niquer. Oh non, mes blagues sont devenues pourittes...
- Oh pas grave, je ferai avec.
- Tu m'étonnes... Bon, maintenant, il faut que tu me rejoignes ! Je suis exactement là où tu serais si tu étais une sardine... Utilise ton don secret !
- Mon quoi?
- Ah oui c'est vrai... Bon heu, tout droit. Oala. Heu, un pas à gauche. Un à droite. Voila, bouges plus.
- Ah, mais je te vois pas?
- BAM."

Philippe ne comprit pas ce qui lui arriva, mais moi je vais vous le dire : Philipe avait piégé Philippe grâce à l'aide des 9 esprits condamnés des égouts maudits...

Poème

Hop, ptite aparté, entre copains. Voici un petit poème que j'ai rédigé le 21 Août 2007 à 00:58 en l'honneur de ce cher Algorab8040 qui m'en avait fait la commande pour un dossier express. Maintenant, c'est du domaine public, mon génie est enfin reconnu.


JE MANGE MES CHAUSSETTES

Pourquoi? parce que c'est bon.
Pourquoi? Parce que c'est con.
Pourquoi? Parce que j'y mets le ton.
Pourquoi? Parce que c'est long.

A quoi ça a goût? A un truc trop bon.
A quoi ça a goût? A un truc trop con.
A quoi ça a goût? A un truc trop ton.
A quoi ça a goût? A un truc trop long.

Elles sont de quelle couleur? Elles sont de couleur bon.
Elles sont de quelle couleur? Elles sont de couleur con.
Elles sont de quelle couleur? Elles sont de couleur ton.
Elles sont de quelle couleur? Elles sont de couleur long.

Je suis gentil joli poli folie aigri merci youpi kaki merci !

On dit souvent que les chaussettes de l'archiduchesse sont sèches archi sèches... Et bien c'est faux, depuis que j'urine dessus tout les matin. Point barre. Merci l'auditoire !

Philippe Bozoin #11

Résumé de l'épisode précédent : Philippe va prendre le thé (au café) chez la ravisseuse de Philipe.

" Bon Philippe, parlons peu parlons bien. Vois tu, je ne vais pas chercher à te cacher la vérité, car tu es un homme très intelligent. La preuve en est, tu as réussi à venir jusqu'ici...
- Heu, c'est vous qui m'avez donné l'adresse.
- Ouais ouais, mais quand même, j'aurais pu feinter et tout, non non, sérieusement, chapeau !
- lol ^^
- Je disais donc, je suis gravement malade. Un jour que j'étais à l'hôpital, on m'a informé de ma mort imminente, il n'y avait plus d'espoir... Enfin si, il en restait un, mais tellement infime... Si tu savais ce que j'aurais donné pour m'en sortir ! Mais pour cela, il fallait que la prophétie s'accomplisse... Que l'élu rencontre sa destiné et qu'il dompte la bête légendaire. Et par miracle, il y est arrivé. Oui Philippe, c'est de toi que je parle... Tu as réussi ! Tu as fait de P3X-888 mon seul échappatoire...
- Ah d'accord, c'est une blague téléphonique hein? Oué oué, jvois la caméra pfff... eh non, ça marche pas avec moi, jsuis pas votre sardine. Allez, je raccroche.
- Non non, c'est la vérité... mon fils...
- ... Maman?
- Heu non, en réalité, je suis ton père, mais j'ai eu un dérèglement hormonal le jour où je suis devenu fou et où j'ai fait une terrine de ta mère.
- Oh oui je m'en souviens, quel délice !
- Mais maintenant, fils, maintenant que la prophétie est accomplie, je vais pouvoir faire une tarte tatin à la sardine de toi.
- Oh eh, faut pas me prendre pour une quiche non plus? Tu sais, ça va pas être de la tarte, je suis dur à cuir !
- Ahah, très marrant. Mais certainement pas plus dur que P3X-888 qui croupit dans son aquarium piégé ! D'ailleurs, il sera prêt d'une minute à l'autre et je n'aurais plus qu'à te disposer dans le moule et mettre le tout au four. L'heure de la rédemption a sonné ! Dring dring ! Où est ma toque ! Ahah ! AHAHAHAH ! AHAHAHAHHAHAH !!!
- Noooooooooooooon !
- Oh, déjà debout? On peut-dire que vous-avez vraiment de la chance !
- Vraiment?...
- Vraiment ! D'habitude, la plupart des patients ne s'en sortent jamais ! Alors que vous, vous vous êtes tout de suite réveillé.
- Hein? Mais j'ai déjà entendu ça...
- Non non, vous n'y êtes pas ! Vous êtes tombé dans les pommes. Une fois j'avais un oncle...
- STOP ! STOP STOP STOP !
- Oh et bien en voici une drôle de façon de vous remercier, moi qui vous ai logé et soigné, selon les règles de l'hospitalité ! Soigner, hospital, vous saisissez?
- Bon c'en est trop, moi jme tire. "

Très énervé, Philippe sorti de son lit sans se rendre compte qu'il était nu...L'instant d'après, Philippe était vêtu et s'apprêtait à rentrer chez lui, quand Ernest prit la parole :

"Juste une question mon p'tit gars. Pourquoi avoir attenté à votre vie ici, précisément?
- Oh ben ça c'est toute une histoire, vous savez, moi et les sardines ben c'est comme Voltaire et Bruce Willis ! Je... oh mais attendez? J'ai déjà vécu ça aussi ! Non, c'en est trop. Faites ce que vous voulez, mais moi j'arrête.
- Ah, enfin, vous voila réveillé !
- Si seulement... Mais maintenant, je rêve éveillé...
- Ce n'est pas la même chose.
- Pardon?
- Ben oui, être réveillé et éveillé, c'est pas la même chose. C'est sensiblement la même chose, mais c'est pas pareil. C'est différent.
- Bon bien, mais qui vous êtes d'abord?
- Oh bien voyons, Philippe, vous ne me reconnaissez pas? Après tout ce que j'ai fait pour vous?
- Je dois dire que...
- Mais si ! C'est moi qui vous ai appris à marcher, à parler, à faire pipi debout en rebaissant la cuvette après, à lancer des cailloux sur les infirmes et surtout, surtout, à aimer les sardines !
- Hum...
- Oui, même que justement, en remerciement de toutes ces années passées à vos soins, vous alliez me demander en mariage. Même que je vous ai... hum, que vous m'aviez confié la garde de Philipe en signe d'amoureusité !
- Philipe... Hum oui, je me rappel maintenant ! Vous avez raison ! Alors heu... Madame?
- Marie.
- Madame Marie, voulez vous m'épousailler?
- Oui, je le veux. Ah ça fait bizarre de dire cette phrase, ça me rappel une fois où mon cousin m'avait demandé si je voulais bien mettre ses trucs visqueux dans ma bouche...
- Beurk.
- Alors vu qu'à cette époque, j'étais encore assez jeune et naïve, et il faut dire, j'aurais fait n'importe quoi pour attirer ses faveurs, et bien je l'ai dit. J'ai dit cette phrase : Oui je le veux. Ca m'a fait bizarre, ça semblait tellement solennelle, je me voyais en robe blanche, mais à la place de me mettre des vers de terre dans la bouche, il aurait mit sa langue... Ahhhhh ! L'amour ! Et justement Philippe, maintenant que nous en sommes rendus ici... Mais, où qu'il est le con? Philiiiiiiiippe? Où êtes-vous?
- Oh désolé, je suis au toilette, ça me faisait chier ce que vous disez.
- On dit vous dîtes, pas vous disiez. Une fois, j'ai dit vous disez à un périculteur amateur, et vous devinites jamais comment il a réagit... Et bien en réalité...
- OH MON DIEU !
- Que se passe t-il?
- Dans mon caca !! Une sardine invisible !! Je... je crois que... que c'est Philipe ! Oui. Oui, c'est bien lui ! Je vais lui faire du bouche à bouche, il parait bien faible !
- Attendez, il ne serait pas plus sage de consulter un spécialiste?
- Nom d'une sardine, Jenny, arrêtez de me vouvoyer !
- Oh, excusons-moi, c'est un vilain défaut que j'ai...
- Je vous t'excuses. Moi aussi des fois j'ai un peu de mal je dois avouer... Mais nous sommes marié maintenant tout de même ! Oh Fanny, embrassez-moi !
- Alors moi je veux bien, mais déjà, c'est Marie, et puis en plus, y a la porte des vécés juste entre ma langue et notre bouche !
- Sapristi ! Vous voila entrain de me nounoyer maintenant ! Je ne sais plus quoi faire... Peut-être devrais-je vous couper la langue. Et puis je trouve que vous parlez beaucoup, pour une femme, soit dit en passant. C'est pour cette raison que je pense que nous devons arrêter ce long et fastidieux dialogue. Pensez au lecteur, il doit en être las !
- Vous avez raison."

Marie dit à Philippe qu'elle pensait que passer au récit indirect serait la meilleure des solutions. Non. Philippe en était sûr. Le discours indirect libre serait plus convenable. Non mais mince, on va pas commencer à parler de technique alors que jusque là, on a écrit comme bon nous semblait, poursuivons. Philippe ouvrit cette diabolique porte de vécé pour finalement embrasser Marie qu'il prénomma Roger. Cette fois-ci, elle se demanda si elle ne devrait pas coudre son nom sur son pull en laine de sardine, noblesse oblige. Ecoutant les sages conseils de Marie, Philippe alla consulter un spécialiste ès la dématérialisation des sardines de compagnie qui diagnostiqua une ingurgitation de thé au goût café. Cela était peu connu et bien gardé, mais le docteur informa Philippe du fait que ce genre de sardine n'avaient pas trop à traîner près de ce genre de boissons. Un peu nerveux, Philippe acquiesça machinalement (ce qui signifiait généralement qu'il n-y entravait que-dalle) et retourna à la maison. Enfin, c'était pas vraiment sa maison. Il retourna donc à la maison de Marie. Oh rage (orage lol ^^) Oh reur (horreur lol ^^) Oh désespoir (oh désespoir lol ^^), il retrouva Marry les jambes en l'air... Non pas qu'elle le trompait ou qu'elle avait trépassé, mais elle avait prit l'habitude de coudre la tête en bas. Ca lui donnait un meilleur sens des proportions, c'est une technique hamidouenne très peu répandu et pourtant très efficace. Mais ça Philippe il le savait pas. Alors, très étonné, il laissa échapper Philipe du morceau de journal dans lequel il le trimballait. Ce dernier plongea à terre et se démena pour arriver dans la rue (oui oui, Philippe avait pas fermé la porte, cherchez pas la petite bête hein?) et se laisser aller dans les rissoles ruisselantes sur le bord de la route qui le déversèrent dans les égouts.
Oh rage Oh reur Oh désespoir.

Philippe Bozoin #10

Résumé de l'épisode précédent : Philippe porte plainte, mais en vain...

Où en était-il? Oh ça, et c'était bien triste à admettre (non non, pas dtc), il n'en était pas très loin... Il avait même un peu reculé pour tout dire. Mais une chose était sûr, sa vie ne pouvait pas continuer sans Philipe ! S'il en était obligé, il n'hésiterait pas à rectifier le tir du premier épisode. Mais on en était pas encore là. En réalité, Philippe décida d'agir méthodiquement, de bien analyser la situation. Les forces de l'ordre ne lui seraient d'aucune aide, comme il avait pu s'en rendre compte, il ne compterait donc que sur-lui même. Le coupable était une coupable, il en était persuadé, et il savait même très bien de qui il s'agissait... Enfin, quand je dis très bien, c'est qu'il en savait assez sur sa vie, autant qu'on pourrait en savoir rien qu'en ayant une petite conversation avec elle, ce qui est donc, autant le dire, énorme. Il importait donc à Philippe de découvrir le logis de la-dite criminelle, et pour cela, il lui fallait tout d'abord connaître son nom. Il replongea dans ses souvenirs pour se rendre compte qu'elle lui avait tout dit sauf l'essentiel...

" Merde ! "

C'était un tort, en effet. Mais à n'en pas douter, Philippe était un détective hors-pair et il disposait de technologies ultra-modernes ! Il entreprit donc quelques recherches sur internet. Quel sacré bout-en-train celui là alors !

" Heu : Gens nés le vendredi 13. Hop. Ho? Ho ben dit donc, elle a plein de famille ! Encore quelque chose qu'elle m'avait caché... Bon, resserrons la recherche : Filles nées le vendredi 13. Ah ben voila : Dominique Tricoti. Ah ben non, flûte, Dominique c'est un nom de garçon... Oh ben dis donc ! Elle m'aurait menti sur sa date de naissance ! Alors ça, on me la fait pas, si elle me retrouve... heu, si je la retrouve, elle verra de quel bois je me chauffe (et pas de celui qu'on trouve à Shopi hein?) !
- Dring Dring
- Roh mais vous voyez bien que je suis occupé voyons !
- Dring Dring
- Mais puisque je vous dis que je parle aux lecteurs !
- Dring Dring
- Bon j'arrive (veuillez m'excuser, téléphone)...
- *Kroch* Allo?
- A l'huile? Hihihi
- Oh Philippe, je croyais que vous étiez guérit !
- Oh, vous savez Dr., moi et les rhumes, ça va ça vient...
- ... Oui bon, j'ai Philippe en otage, et surtout, surtout, ne venez pas le chercher au 118 allée des Robinsons !
- Oh, Docteur ! C'était donc vous...
- Ah non flûte, ça c'était ma vraie adresse. Je disais donc, surtout, surtout, ne venez pas le chercher au 76 impasse de la sardine, bâtiment B.
- Oh, ben ça alors, c'est chez moi !
- Ah? Oh oui, mince. C'est le trac, vous êtes tellement charmant, avec votre petite voix de flutine... Enfin, surtout, surtout, ne venez pas le chercher au 1 Rue du Huns.
- Parfait, c'est noté. J'aurai bosoin (Philippe ne savait pas dire besoin) de mon carnet de santé?
- Tutttt, Tutttt, Tutttt...
- Allo? Allo? ALLOOOO? ... A l'huile? hihihi... Oh ben zut, on dirait qu'elle a raccroché. Bon, vous êtes toujours là? Oh oui, c'était mon docteur. Quoi? Vous avez entendu? Hé mais vous savez que c'est pas poli que d'écouter qu'est-ce que les gens ils disent? Oh? Non... Vous-êtes sûr? C'était donc elle? Oh ben crotte, je lui demanderai sa date de naissance une autre fois alors... Oh? Ah oui, vous avez raison, rendons nous au 1 Rue du Un ! "

Le vaillant Philippe enfila ses moufles (en poil de sardine, bien entendu), ajusta son couvre-chef, sortit dans la rue, rentra à son appartement, mit un pantalon, et ressortit, les yeux rivés vers l'infini. Enfin, c'est ce qu'aurait pu croire n'importe quel passant quelque peu distrait, car en réalité, il cherchait désespérément la Rue du Un... Quelques heures plus tard, il allait abandonner quand il se résigna à demander de l'aide à un drôle de monsieur farfelu.

" Excusez moi drôle de monsieur farfelu, pourriez vous m'indiquer le chemin pour la Rue du Un je vous prie?
- La Rue du Huns? Et bien vous y êtes mon brave !
- Oh merci. "

Décidément, les apparences n'étaient pas trompeuses... Mais prit d'un doute, Philippe revérifia le panneau qui indiquait Rue du Huns.

" Rue du Huns... du Huns du Huns mais pas de un ! Hein? Bingo ! "

Après s'être rendu compte de sa grave connerietude, Philippe alla toquer au 1.

" Toc Toc.
- Oui c'est bon, pas la peine de Tocer, vous avez déjà toqué ! Que puis-je pour vous?
- Je viens délivrer ma sardine !
- Ah, Philippe, je ne vous attendez pas de sitôt.
- Oh, si vous voulez, je repasserai plus tard. Mercredi après-midi ça vous irait?
- Heu...
- ah non, je peux pas en réalité, il y a 'Des Sardines et des Hommes' à la télé...
- Non mais de toute façon, on vous avait dit de ne pas venir, donc puisque vous êtes là, autant rentrer !
- Puisque vous insistez. "

La porte s'ouvrit dans un grincement grinçant pour laisser apercevoir une pièce démunie de meuble, si ce n'est une chaise en plein milieu, munie d'une petite table où était déposée une théière.

" Faites comme chez vous.
- Heu, d'habitude, chez moi, je bois du café.
- Oui ben ici y a du thé.
- Mais j'aime pas le thé.
- Mais il a goût de café.
- Ah ben d'accord alors ! "

Philippe alla s'installer sur la chaise en rotin, qui était tout ce qu'il y avait de plus inconfortable au monde (alors qu'il était persuadé que les chaises qui se trouvaient chez le gynécologue du coin l'étaient) et entrepris le breuvage de la boisson. En réalité, ça n'avait pas vraiment goût de thé au goût café, mais plus à du thé standard. A bien y réfléchir, il put quand même y déceler un autre goût... Un goût de ... Sardine.

Philippe Bozoin #9

Résumé de l'épisode précédent : Philippe s'est fait cambrioler.

Il n'en revenait pas, c'était à peine croyable. Son cœur était comme arrêté. En réalité, il l'était vraiment. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il tomba dans les pommes.
Quand il se réveilla enfin, il se rendormit.
Quand il se re-réveilla, il aperçut un autre corps. Un autre corps allongé tout près de lui...

" Oh, déjà debout? On peut-dire que vous-avez vraiment de la chance !
- Vraiment?
- Vraiment ! D'habitude, la plupart des patients ne s'en sortent jamais ! Alors que vous, vous vous êtes tout de suite réveillé.
- Comment ça, je suis tombé dans le coma?
- Non non, vous n'y êtes pas ! Vous êtes tombé dans les pommes. Une fois j'avais un oncle, il était agriculteur. Un jour qu'il récoltait des pommes, il est tombé dedans, et il s'est étouffé. Paix à son âme.
- Oh c'est terrible ! Et c'est qui ce monsieur à côté?
- Et bien c'est lui, c'est mon oncle !
- Ah d'accord. Il a plutôt bonne mine, ne perdez pas espoir.
- Oui c'est vrai, ma femme a fait du bon boulot !
- Votre femme? Je comprends pas...
- Et oui, depuis toute petite déjà elle aimait à empailler ses animaux domestiques avant qu'ils ne meurent. Elle disait qu'ils seraient vivant pour toujours comme cela. Mais j'ai bien remarqué moi qu'ils mourraient avant qu'elle ait totalement fini de leur enlever la peau... Pauvres bêtes vas !
- Oh, c'est vrai que c'est triste, mais au moins il n'a pas du souffrir.
- Oui, pas comme mon père.
- Oh oui?
- Oh oui ! Il souffrait d'un cancer, et ma femme tenait absolument à garder papa en vie.
- Ah d'accord. Et qu'est-ce que je fais là au juste?
- Hein? Oh tiens, bonne question.
- ...
- ...
- Bon ben au revoir.
- Oui c'est ça, au revoir. "

Décidément, ce monde était bien fou pensa ce pauvre Philippe. Bon, première chose à faire, se rendre au commissariat et porter plainte. Philippe entreprit de prendre un taxi pour parvenir à destination plus rapidement. 20 minutes plus tard, le voila arrivé.

" Très bien, ça fera 68€.
- Oh dites donc, on peut pas dire que vous demandez pas beaucoup hein?
- Non.
- Et oui, je viens de dire que c'était cher !
- Oui j'ai compris.
- Oh... vous pouvez pas me faire de prix d'ami?
- Assurément non.
- Bon très bien. Philippe fouilla dans ses poches avant de comprendre qu'il n'était pas muni de son portefeuille. Ahah, vous allez rire, j'ai oublié mon argent !
- Ahahah ! "

5 Minutes plus tard, Philippe rentrait dans le commissariat, à demi-nu.

" Bonjour monsieur, que puis-je faire pour vous?
- Oh et bien, je voudrais porter plainte.
- Oui très bien. Vol d'habits je présume? Salle N°7118, sur votre gauche.
- Non non, vol de sardine.
- A l'huile ou au vinaigre?
- De compagnie.
- Oh. Ok. Attendez quelques instants je vous prie. Hum... ahah... oh? non. hé?! bof. quoi?? Voila, salle N°14 692, sur votre droite.
- Merci, au revoir.
- Ah et au fait, n'oubliez pas de frapper un nombre impair de fois et aussi, surtout de bien... "

Mais il était trop tard, Philippe était déjà bien trop avancé dans le couloir pour entendre quoi que ce soit. Quelques heures plus tard (7 pour être exact, mais Philippe ne pouvait pas le deviner, démuni de sa montre qu'il avait gagné dans le numéro HS de Destination Sardine), il se trouva enfin devant une porte marquée 14 692. Philippe frappa deux fois. La porte ne s'ouvrit pas. Il frappa deux autres fois. Toujours rien. Une autre fois : rien. Ayant attrapé froid dans ce couloir non chauffé, Philippe ne put laisser échapper un éternuement tonitruent. La porte s'ouvrit enfin. Une fois à l'intérieur, Philippe eut bien du mal à s'imaginer dans un commissariat. On se serait plutôt cru dans une sorte de gendarmerie. D'ailleurs, un autochtone l'interpella :

" Quelque chose qui ne va pas?
- Non rien, j'ai cru que je m'étais trompé d'endroit.
- Vous êtes bien venu déclarer le vol d'une sardine de compagnie?
- Oui tout à fait, je suis Philippe.
- Alors vous êtes bien au bon endroit. On va procéder de cette façon : je vais vous poser une question, vous allez y répondre, puis je vous en poserai une autre, et vous devrez à nouveau me répondre, et ainsi desuite... Est-ce bien clair.
- Ouais, un interrogatoire quoi.
- Non pas du tout, cela n'a rien à voir. Un interrogatoire sous-entendrait que vous soyez un accusé, hors vous êtes bien la victime, je me trompe?
- Non.
- Donc il s'agit d'un question-réponse. Bien, je commence. Quelle heure est-il?
- Ah ça, je n'en ai pas la moindre idée, je me suis fait voler ma montre, que j'avais d'ailleurs gagnée dans un concours du numéro HS de Destination Sardine ! C'était un modèle collector à écran cristaux solides. Mais de toute façon, elle était détraquée, elle revenait à zéro toutes les 24 heures...
- Voyez vous-ça ! Je viens justement de voler une montre du même type à un client -je suis aussi chauffeur de taxi à mes heures perdues, voyez vous, on peut dire que je ne croule pas sous les plaintes de vol de sardines domestiques- qui n'avait pas de quoi payer sa course. C'est un monde tout de même.
- A qui le dites vous...
- A vous.
- Ah d'accord.
- Bien, je continue. Selon vous, vaut-il mieux tromper sa femme ou violer son chat?
- Mais...
- Slip ou caleçon?
- Je...
- Pepsi ou Coca?
- ne
- Blanc ou noir?
- vois
- Bien ou mal?
- pas
- Café ou thé?
- où
- Tongs ou claquettes?
- vous
- Mayonnaise ou ketchup?
- voulez
- Dentifrice ou margarine?
- en
- Pile ou face?
- venir !
- Je réalise juste un portrait psychologique de votre personne pour savoir à qui j'ai réellement à faire. Vous savez, on n'est jamais sûr de savoir à qui on a à faire de nos jours.
- Oh je comprends. Violer son chat, slip, pepsi, blanc, bien, café, tongs, dentifrice et face.
- Vous avez oublié mayonnaise ou ketchup.
- Mayonnaise.
- Bon très bien. Le temps que je traite les les informations, je vous demande de repasser dans une semaine pour porter votre plainte.
- Oh très bien, je peux attendre dans le couloir?
- C'est entendu, un waggon restaurant passera toutes les 6 heures. A dans une semaine Philippe.
- Mais comment connaissez vous mon nom?
- Vous me l'avez dit tout à l'heure. "

Une semaine plus tard, Philippe retourna à la salle 14 692 déposer sa plainte.

" Ah, rebonjour.
- Rebonjour.
- J'ai vos résultats, et devinez quoi?
- Je suis accepté à l'ENA??
- Non, vous êtes un zoophile mal dans son slip qui boit bien son pepsi dans son café blanc en tongs avant de nettoyer votre face avec du dentifrice.
- Oui c'est exact.
- Bien, venons en donc aux faits.
- Alors c'était il y a huit jour.
- Hun hun.
- Tout d'abord, une femme est venu m'accoster, elle voulait m'épouser, et j'ai refusé.
- Hun hun.
- Heu ensuite, je suis rentré chez moi, et ma sardine n'était plus là.
- Hun hun.
- Et c'est tout. Oh, mon pauvre Philipe... J'espère qu'elle ne t'a pas fait de mal !
- Oh tiens c'est marrant ça !
- QUOI?
- Votre sardine, elle s'appelle comme vous.
- Ah bon?
- Vous vous appelez bien Philippe?
- Ah ben oui, que j'suis bête !
- Bon, rendons nous sur les lieux du crimes. "

*vue d'hélicoptère où on voit une voiture noire qui roule à toute allure sur une route à travers champs, comme dans les films américains*

Bruit de portières qui s'ouvrent. Bruit de gars qui tombe par terre. Bruit de gars qui se relève. Bruit de rire idiot. Bruit de portière qui se referme. Bruits de pas. Bruit de porte qui s'ouvre. Bruit d'étonnement.

" Philipe !! Mais tu es toujours là ! "

Philippe se précipite sur sa sardine pour l'embrasser avant de se rendre compte que sa tête était trop grosse pour passer dans le bocal. Ou que le bocal était trop petit pour que sa tête puisse passer, ça revient au même. Mais cela lui suffit pour se rendre compte que ce n'était pas Philipe. Philipe n'avait pas de cures-dents qui traversaient son corps.

" Et bien monsieur, on dirait que tout est rentré dans l'ordre !
- Mais non, vous ne comprenez pas, ce n'est pas Philipe !
- Et bien de toutes évidence, vous ne le retrouverez jamais votre Philipe ! En 30 ans de carrière, je n'ai jamais retrouvé une seule sardine bon sang de bois ! Alors plutôt que de vivre dans le fantôme du passé, trouvez vous un nouvel ami ! Mes honoraires seront automatiquement débités sur votre compte. Adieu ! "

Et voila, retour à la case départ... Philippe venait de perdre un temps précieux, à l'heure qu'il était, Philipe s'était peut-être déjà noyé dans son bocal ! Ah non, les sardines respirent sous l'eau, mais qui sait... qui sait?

Philippe Bozoin #8

Résumé de l'épisode précédent : Philippe part prend l'air.

" Oh tu sais Philippe, dès le premier coup d'œil, j'ai su que j'étais folle amoureuse de toi ! Ton physique si parfait, ton allure de gentleman des temps modernes, ton raffinement, tes bon goûts... oh, et puis surtout notre passion commune pour les sardines !
- Les sardines, à l'huile...
- Oui oui c'est ça, exactement ! Tu sais toujours exactement quoi dire pour me faire chavirer le cœur... Oh Philippe, si tu savais ! Je suis née un vendredi 13, y-en a qui disent que ça porte malheur, et c'est aussi ce que je croyais avant que ce vendredi 13 n'arrive, celui où je t'ai connu ! Oh, tu ne te souviens sans doute pas de moi, mais nous nous trouvions dans un bateau, ou une barque... non non, c'était un bateau ! Oh, je me rappellerai pour toujours cette expédition ! Il s'agissait d'une virée en mer ayant pour but de nous apprendre tout sur tout sur les sardines. Hihi, c'est d'ailleurs ce jour là que j'ai appris qu'elles faisaient l'amour à l'envers, et que j'ai adopté leur mode de vie. Tu sais, je me nourris exclusivement de plancton et d'eau salée. C'est pas facile tout les jours et je dois bien t'avouer que de temps en temps, je succombe aux plaisirs d'un petit pain fourré à la sardine. Humm, quel délice ! Et bien figure toi que c'est ce jour là que tu m'as vomi dessus ! Oh, tu avais le mal de mer, et tu étais si mignon ! Oh, tu t'es bien excusé une dizaine de fois en essayant timidement de me nettoyer avant de me re-vomir dessus... C'était comme dans un rêve ! Depuis ce jour là, je ne t'ai plus jamais quitté. Je sais tout sur tout et surtout tout sur toi. Pose moi une question, tu verras bien ! Oh non attend, je sais déjà quelle question tu vas me poser -t'as vu comment je te connais bien?- et heu... alors la réponse est oui !! Ah, mine de rien, c'est pas si facile à dire. C'est comme une fois, j'étais chez le pharmacien, et puis j'avais un peu honte parce que je devais acheter des suppositoires pour calmer ma diarrhée, parce qu'en fait, dès que je suis amoureuse, je suis atteinte de diarrhée chronique, plutôt étrange n'est-ce pas? Et bien il y-avait une queue, tu ne t'imagines même pas, alors imagine comment ça a été dur pour moi de... oh... excuse moi, c'est dur a raconter... *pleure pleure* Je... *mouche mouche* Non ! Il faut que je sois forte ! Que j'apprenne de mes erreurs, surmonter mon passé, comme me l'a apprit mon père ! Mon père qui est mort quand j'avais 7 ans... Si seulement je pouvais remonter le temps et lui empêcher de manger ce saucisson qui lui a coûté la vie... Son taux de cholestérol a littéralement explosé ! Il y en avait partout !! Et puis je te dis pas l'état de ma mère quand elle a du passer la serpillière, on aurait dit...
- MAIS TA GUEULEEEEEEEEEUUH !!! FERME LA PUTAIN !!
- Oh Philippe, c'est merveilleux, tu es guérit !! Tu ne termine plus tes phrases par à l'huile ! Tu sais, quand tu terminais tes phrases par à l'huile, ça me..."

Et Philippe de lui mettre son poing dans sa gueule. Et puis ce n'était pas si grave, il finirait sans doute par le trouver le véritable amour. Et puis de toute façon, il faisait bien trop froid, et il avait les lèvres bien trop gercées pour avoir pu l'embrasser. C'est un fait. Philippe décida quand même de continuer sa petite promenade histoire de remettre de l'ordre dans sa vie. Mais quand même, le coup du vomi, c'était vraiment trop fort ! Et il s'en auto-congratulait. Quand la morve qui dégoulinait de son nez ne fut plus qu'une stalactite, il décida qu'il était temps de rentrer. Il eut à nouveau ce mauvais pressentiment devant la porte de son appartement... Mais... Et si cette fois-ci?? ...
Il ouvrit la porte.

...

Philipe avait disparu.

" Oh la salope !! "

Philippe Bozoin #7

Résumé de l'épisode précédent : Philippe s'est fait empoisonner par sa sardine Philipe à son insu.

Il se demanda d'abord ce qu'il faisait, allongé dans son vomi devant la télé, puis il se dit ensuite que comme les fois dernières, il avait encore du s'endormir sur son canapé après avoir ingéré une quantité trop importante de chips à la sardine accompagnée de jus de sardine concentré tout en morfallant les programmes débiles d'un œil vitreux. Quand il y réfléchissait, il avait un peu honte de s'être laissé allé comme ça... Maintenant qu'il avait une situation, il fallait prendre la vie au sérieux, bien ranger ses affaires, manger équilibré, ne pas se coucher trop tard pour se lever très tôt, prendre une douche à l'eau froide pour ne pas gaspiller trop d'eau (et puis c'est bon pour la circulation sanguine, à ce qu'il paraît), boire le café devant son journal le matin (sans le tremper dedans), aller au travail avec un cartable marron qui contient son déjeuner et se trouver une copine. Comment avec toutes ces choses à faire et à respecter, il avait bien pu se laisser aller, encore? Décidément, il était incorrigible, mais il allait prendre les choses en main, à ce qu'il venait de se promettre. Les poules au poulailler et les œufs seront bien gardés. Oh, il ne fallait pas oublier, il avait aussi à prendre soin de son ami, son meilleur ami (par défaut). Philippe il se disait qu'il n'avait peut-être qu'un seul ami, mais qu'au moins, il pouvait compter sur lui. Et qu'il pouvait lui en donner plus, d'amitié. C'est tellement faux, mais ça, Philippe il peut pas le savoir. Moi je le sais, parce que je suis le narrateur, que je suis externe, et que j'ai de l'expérience. Mais revenons-en à nos sardines... Après avoir vainement tenté d'inculquer les bonnes manières à Philipe, Philippe sortit faire un petit tour, dans le blizzard de Janvier. Son père lui disait souvent qu'un bon froid de canard, y'a rien de tel pour engaillardir une lopette comme lui. Le voila donc, une vingtaine d'année plus tard, à écouter les conseils périmés de son père. Puis ses conseil, ils sont vraiment pas terrible quand on y pense... Philippe ne vois même pas où il met ses pieds, il pourrait très bien se faire écraser par un inconscient même pas conscient de mettre fin à notre histoire ! Et puis il n'aurait même pas pu l'entendre cette voiture avec ce vent qui souffle. Mais pourtant... oui pourtant, il lui semblait entendre une voix. Une voix qui l'appelait, lui. Impossible, il ne connaissait personne, et encore moins quelqu'un qui connaisse son prénom (à part Théophile Rugnaux et ses parents, parce que Philipe, ça compte pas). Et en plus, pour ne rien arranger, c'était une voix de fille ! Qui était-ce? Comment a t-elle pu le reconnaître sous ce blizzard? Que lui voulait-elle?
C'était Mary, qui l'avait reconnu grâce à son grand chapeau en forme de sardine et elle voulait l'épouser.

Oh gloire !

Ahah, je suis glorieux ! Oh oui, une petite trève pour Philippe Bozoin, qui en a bien besoin...

En ce jour béni (quoique, c'est aussi la rentrée alors ça s'annule) en ce jour normal, j'ai enfin atteint la reconnaissance éternelle. Mon humour est nationalement reconnu, je fais parti de l'élite :

J'ai ma Chuck Norris Fact !!

Mais qu'est-ce, me questionnera le lecteur ignorant? Et bien plutôt que de lui répondre que c'est un site comportant plus de 3000 blagues sur Chuck
Norris (dont une seule est vraiment drôle), je lui répondrai : Oh, et bien c'est simple, regarde par toi même :

Chuck Norris Facts


Ahah, c'est très drôle. Normal, j'ai posté une fact :bor2:
Voici le chef d'oeuvre :


#3214 7 / 7.76 (+++) (++) (+)
S'il n'en tenait qu'à lui, il y aurait écrit "A consommer avec Chuck Norris" sur toutes les boissons alcoolisés.


Ahah, c'est très marrant, et puis c'est très subtil (Avec modération, avec Chuck ! Hum... mais si vs'avez ! c'est comme si on disait que modération c'était quelqu'un, et ben Chuck il est jaloux, il veut qu'on consomme avec lui, donc voila quoi héhé, c'est subtil.):yes:

Alors je lance un défi à Algo : Hé banane, si t'arrives à poster un fact et qu'il est mieux noté que moi, c'est toi qui feras le dernier article sur Philipe !!

Tadadam... un peu de suspense...



EDIT DE LA MORT :

Ahah, j'étais tellement happy que je me suis pas rendu compte qu'ils avaient publié l'autre, encore plus drôle et plus ingénieuse de ma part :

#3203 4 / 3.33 (+++) (++) (+)
Chuck Norris gagne à tous les coups au loto, alors qu'il choisit toujours là même combinaison de chiffres.


Hum, bizarre, moins bien noté :-(

Bon ben pas grave, je modifie le pari : Hé banane, si t'arrives à poster deux facts et que le total cumulé des points (offre sans obligation d'achat, réservé à la France métropolitaine , à consommer de préférence avant le : voir sur le bouchon) est supérieur au mien, et bien tu gagnes la même chose que c'que j'ai dit tout à l'heure ! Ahahahahah, bonne chance looser !

:cool: Trop bien la rentrée :cool:


EDIT DU MORT VIVANT QUI REMEURT :

Ahah, j'ai retrouvé deux autres facts que j'avais posté avant !!

#1415 34 / 6.29 (+++) (++) (+)
Chuck Norris a inventé 2000 facts sur ce site.
(Vous l'aurez remarqué, quand j'ai posté ce fact, il n'y avait que 1414 facts...)

#1414 22 / 4.6 (+++) (++) (+)
Chuck Norris va quotidiennement sur nintendo-Master.com. Il y découvre l'actualité nintendo et comprend les blagues.


BIM !! Déjà que tu galérais à te faire publier une facts, il faudra en publier 4 ! BWOUAHAHAH

Philippe Bozoin #6

Résumé de l'épisode précédent : Philippe a décroché un job. Il est content.

Dans sa voiture, Philippe se dit que la vie n'était pas si moche après tout, maintenant qu'il avait un boulot et un copain. Peut-être que s'il se trouvait une copine... Mais il avait encore du temps devant lui, qu'il se disait. En rentrant chez lui, Philippe n'oublia pas de saluer sa voisine, en vain, comme à son habitude. Il ne s'était toujours pas rendu compte qu'il s'agissait d'un encart publicitaire. Devant le cellier, Philippe voulut ouvrir la porte, mais il lui semblait avoir oublié quelque chose. Mais c'était bien sûr ! Il avait oublié de sortir les clefs de sa poche. Il les sortit donc. Il les inséra dans la serrure, dévérouilla la porte, mais avant de l'ouvrir, il eut un mauvais pressentiment... comme s'il s'était passé quelque chose de très grave. Et ça, Philippe, il avait un don pour les pressentir les choses graves. Il ouvrit la porte prudemment, et à sa grande surprise, Philipe était toujours dans son bocal. Après que l'effet de surprise se fut dissipé (une grosse dizaine de minutes), Philippe alla taper la causette avec Philipe.

"Coucou copain à l'huile !
-...
-Bien merci et toi à l'huile?
-...
-Oh Oh ! Oui tu as raison hihi. Oh tu sais quoi? J'ai faim ! Je crois que je vais aller me faire à manger, bouges pas !
-..."

Philippe alla donc à la cuisine et sortit de son frigidaire une boîte d'aluminium qu'il posa sur la table. Il l'ouvrit après s'être coupé 3 dois l'index, deux fois le pouce et une fois le menton pour en sortir deux sardines à l'huile qu'il déposa consciencieusement dans son assiette. Il les engloutit en 2 minutes chrono et s'installa devant la télévision. Il y-avait un documentaire sur la pêche à la moule marinière dans les Vosges.
Tout à coup, Philippe se sentit mal. Son teint passa du rose benêt au vert pâle en passant par le bleu indigo et le rouge sang. Il s'allongea sur le sofa avant de perdre connaissance.

Il se réveilla dans un lieu étrange. Derrière lui se trouvait de grands gradins taillés dans la roche. Des gradins qui montaient tellement haut qu'on ne pouvait en apercevoir le sommet. L'atmosphère était empreinte de teintes bleues-noires. Devant lui se tenait une sorte de pupitre, sur lequel trônait un espadon. Il l'informa qu'il était le juge. Derrière lui, la foule constituée de poisson (majoritairement de sardines) le hua. On le condamna à perpétuité pour avoir maltraité une sardine. Il ne comprenait plus rien, il avait pourtant tout fait pour son bonheur ! Philippe était tellement déstabilisé qu'il ne se rendit pas compte que deux thons l'emmenaient dans sa prison coquillage. Philippe passa le restant de ses jours malheureux à compter le plus loin qu'il pouvait, mais il ne savait pas ce qu'il y-avait après 999. Philippe mourut.

Philippe se réveilla.

Philippe Bozoin #5

Résumé de l'épisode précédent : Philippe a fait caca une sardine.

Une heure plus tard, Philippe arrivait devant une sorte de gros entrepôt, avec une petite porte toute rouillée en guise d'entrée. On pouvait lire sur la façade "SM&co", aucun doute, c'était ici. Philippe perdit 5 minutes à chercher où se trouvait la sonnette avant de se rendre à l'évidence et d'entrer sans même frapper. La porte donnait sur un petit couloir étriqué qui menait à la pièce principal, où tout un tas de monde s'agitait devant tout un tas de machines.

"Bonjour, c'est moi Philippe à l'huile.
-*travail* *travail* *travail*
-Je crois que je suis un peu en retard à l'huile !
-*bruit* *Bruit* *BRUIT*
-HE HO, JE SUIS LA A L'HUILE !
-Ah, Philippe, je ne vous attendais pas de sitôt ! Dit un homme qui surgissait de nul part. Je me présente, Théophile Rugnaux, directeur de Sardine Moufle & Compagnie !
-Heu bonjour, vous avez une très belle cravate à l'huile.
-Oh et bien non, elle est en poil de sardine, tout comme nos célèbres moufles ! Ernest m'a parlé de vous, vous avez le profil idéal ! Et bien si vous n'y voyez pas d'objection (bien sûr que vous n'en voyez pas), on va s'y mettre tout de suite ! Ca, c'est notre philosophie : Une entreprise dynamique pour toujours plus de dynamisme ! Parce que le dynamisme, c'est de la dynamite ! Ahahah, c'est vraiment très drôle, je viens de trouver ça à l'instant. Suivez moi, je vais vous montrer en quoi consiste votre travail. j'espère que vous n'êtes pas allergique aux fruits de mer?
-Justement je...
-Ahah, je blaguais ! -A l'huile. -Bon voilà, c'est ici !
-Mais comment savez vous à l'huile?
-Oh et bien je suis le directeur de l'entreprise, je sais où mes employés doivent travailler, comme tout bon directeur qui se respecte, je suppose !
-Non non, je veux dire comment vous savez que je suis allergique aux fruits de mer à l'huile?
-Oh et bien, c'est mon boulot de savoir. Alors tout ce que vous aurez à faire, c'est de peler toutes les sardines qui vous passent sous le nez, pour cela, vous serez muni d'une quantité époustouflante d'armes blanches ! faites bon usage du katana. Ahah ! Je rigole (très bonne celle-là). En réalité, vous aurez deux économes, un jaune et un bleu. Un pour le jour, et un pour la nuit.
-Ah bon? Je vais devoir travailler la nuit à l'huile?
-Oh et bien, je pensais que vous étiez au courant?
-Ah non, pas du...
-Je vous taquine Philippe ! -tout à l'huile. -Je suis drôle de nature, j'espère que vous avez le sens de l'humour?
-Oh oui, une fois j'ai un oncle il est mort. Hihihi à l'huile !
-Oh et bien, toutes mes félicitations. Vous commencez dès maintenant, la pause repas vient de finir."

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