Philippe Bozoin #12

Résumé de l'épisode précédent : John a avoué à Jenna qu'il l'aimait. Jack est écroulé et Josette fait chanter Jerard. Hum? Ah oui tiens, je me suis trompé, ça c'est une autre histoire. Tant pis.

"Oh Mary, c'est terrible !
- Mais non j'ai l'habitude, tu sais, c'est une technique hamidouenne très peu répandu et pourtant très efficace ! Mais si tu veux, je te ferai des chaussettes en poil de sardine.
- Oh chouette ! Et tu pourras mettre un p'tit cœur avec une banane?
- Une banane? Pourquoi?
- Oh et bien... C'est une longue histoire... En réalité, ça me rappelle mon enfance...
- Oh vraiment?
- Oui, une fois, j'ai mangé une banane.
- Ah, c'est tout.
- Non c'est pas tout. Elle était jaune.
- Ah.
- Oui bon. Oh Mary, c'est terrible !
- Quoi encore?
- C'est Philipeeeeee !!!
- Ben oui je sais. C'est Philippe. Moi c'est Marie, enchantée.
- Mais non ! C'est Philip' !!
- Ben oui.
- Mais non !
- Ah bon?
- Mais si !
- Et Philipe??
- Oui?
- Mais non !!
- Ah?
- Philip' !
- Oui et bien?
- Où est-il?
- Et bien dans les égouts, comme à son habitude.
- Ouf, je suis rassurée."

Alors Philippe et Marie se regardèrent droit dans les yeux pendant une demi-heure, pleins de fougue et d'amour, se dévorant mutuellement du regard tels deux mangoustes unijambistes. Après que ces yeux furent totalement desséchés, Philippe alla y mettre des gouttes puis entreprit une petite partie avec Marie... Il commença très fort, mais finit par s'épuiser assez vite. Finalement, il parvint à inverser les rôles et Marie s'inclina. Philippe dût quand même sortir la monnaie. Décidément, elle était très forte au Monopoly ! Après cette partie d'anthologie (Philippe décida de la retranscrire en feuilleton télévisé quand il serait baron de la sardine), il partit acheter des oranges pour faire du jus d'orange. Mais au lieu d'oranges, il prit des noix de coco. Décidément, il est vraiment trop con ce Philippe. Après avoir bu son jus de coco, il alla faire une petite sieste. Il était en vacances, et il comptait bien en profiter. Noël approchait à grands pas, qu'allait-il offrir à Marie? Un thermomètre bleu ou du coca cola zero? Il se tâtait. Soudain, une douleur le prit vivement à la tête.

"HEEEE HOOOO !!
- Hé, pas la peine de crier.
- Oh désolé. Philippe, ici P3X.
- Oui c'est ça, et moi je fais du jus d'orange avec des noix de coco. psss...
- Certes. Appelez-moi Philipe si vous préférez.
- Alo?
- Oui?
- Ben je vous appelle !!
- Hum... Je voulais dire, appelez-moi Philip'.
- Oh !! C'est P3X-888??
- C'est ce que j'ai dis.
- Faux, vous avez dit P3X.
- Oui bon, n'en parlons plus, l'erreur est sardinaire après tout.
- Je savais au fond de moi que vous parliez, je l'ai toujours su !
- Oh, vous êtes aussi bête que vous en avez l'air alors. Je ne parle pas, je télépathe.
- Ca m'épathe. hihi.
- Bon, je suis vraiment attristé de devoir le dire, mais j'ai besoin de votre aide... Ca fait quelques temps que je barbote dans cette eau dégueulasse et aucune sortie de secours... Alors ce serait bien si vous pouviez m'aider.
- Ah ben d'accord, mais faut que je demande à maman d'abord, ne quittez pas.
-...
-Bon ben elle est d'accord, faut juste que je mette mon cache-nez et je peux venir !
-Vite, je ne..."

Etrange... Dès que Philippe se gratta le téton droit, la conversation mentale prit fin... Et phénomène encore plus étrange, Philippe s'était gratté le téton gauche juste avant que la conversation ne commence ! Philippe décida de se gratter la bistouquette dans l'espoir de voir se déverser du chocolat chaud dans ses toilettes à la place de la chasse d'eau, mais cela ne parut pas plaire à Marie qui s'indigna et lui retourna un revers du gauche. Comme au tennis. Mais sans la balle. Enfin, on peut voir la tête de Philippe comme la balle de tennis, sauf qu'il a pas une tête jaune. En tout cas, c'était pas la veille que Philippe deviendrait Gentleman. Après lui avoir envoyé trois crochets du gauche et dix-sept du droit, il alla chercher son cache-nez. Le cache nez de Philippe était particulièrement horrible, vu qu'il l'avait confectionné lui même. Il s'agissait d'un pompon rouge au travers duquel passait un élastique. Le pompon se plaçait sur le nez, et l'élastique derrière la tête. De cette manière, on pourrait croire voir Bozo-le-Clown, mais en réalité, ça se rapproche plus de Philippe Bozoin. Enfin bref, la honte quoi, la véritable, mais Philippe il avait une phrase spéciale dans ces cas-là : "La honte, c'est trop la honte ! lol". Cet homme était remarquable, on a vraiment à apprendre de sa connerie. En tout cas, si quelqu'un l'avait croisé dans la rue à ce moment là, il se serait sûrement demandé ce que faisait un gars comme celui-ci avec un cache-nez ridicule et du sang sur les mains, entrain de descendre dans les égouts à la recherche de sa sardine télépathe. Oui, il se serait sûrement demandé ça. Mais il se trouve qu'il n'y avait personne dans la rue, et pour cause, ... heu non, pas pour cause, j'en sais rien de pourquoi y a personne dans la rue, c'est même plutôt louche ça, mais il faut bien dire des choses pour faire avancer l'histoire. Continuons. Philippe pénétra dans les égouts, qui à l'évidence ne devaient pas êtres nettoyés très régulièrement. Il irait le dire à la mairie ça. Au bout de quelques minutes, Philippe douta quant à l'utilité de ses tongs dans de telles opérations. Bon, après s'être rendu compte qu'il tournait en rond et qu'il ne savait plus trop exactement ce qu'il cherchait, Philippe se tâta. Soudain, une douleur le prit vivement à la tête.

"Ah ben c'est pas trop tôt ! Je commençais à pas niquer. Oh non, mes blagues sont devenues pourittes...
- Oh pas grave, je ferai avec.
- Tu m'étonnes... Bon, maintenant, il faut que tu me rejoignes ! Je suis exactement là où tu serais si tu étais une sardine... Utilise ton don secret !
- Mon quoi?
- Ah oui c'est vrai... Bon heu, tout droit. Oala. Heu, un pas à gauche. Un à droite. Voila, bouges plus.
- Ah, mais je te vois pas?
- BAM."

Philippe ne comprit pas ce qui lui arriva, mais moi je vais vous le dire : Philipe avait piégé Philippe grâce à l'aide des 9 esprits condamnés des égouts maudits...