Philippe Bozoin #14.5

Résumé de l’épisode précédent : Philippe a pas ses lunettes. Mais en réalité, Philippe n’a jamais eu de lunettes. Alors on continue comme si de rien n’était.

En fait, si Philippe a cru qu’il n’avait pas ses lunettes et qu’il ne pouvait donc pas lire, c’est qu’il avait l’impression de ne pas pouvoir lire les lettres sur le message que Philipe lui avait gentiment écrit. Et pour cause, c’était du sardine. Et il ne savait pas le lire. Mais pour une fois, c’était pas vraiment sa faute, bien qu’il soit très con. Ca me fait un peu mal au cœur de vous l’avouer, mais moi non plus je sais pas lire le sardine. Enfin bref. Toujours est-il qu’une fois après avoir vaincu les neufs esprits condamnés des égouts maudits et être rentrés sains et saufs chez eux, Philippe et Philipe ne se doutèrent pas de ce qui allait leur arriver. Et bien je vais vous le dire, moi, ce qui leur est arrivé, mais avant tout ça, je vais essayer de gagner du temps, parce que ça risque de pas vous faire plaisir, parce que vous êtes encore un peu prude. Vous vous souvenez de la pub royal canin avec le berger allemand ? Et bien c’était mon oncle. Il est mort dans un accident de croquette. Pet à son âme. Lol. (non vous inquiétez pas, il est pas vraiment mort, il est empaillé, mais c’est pour vous préparer mentalement, ssétou). Oui bon, c’est peut-être pas encore assez triste pour que je puisse vous annoncer la suite… Alors heu, vous vous souvenez du berger allemand dans la pub Air-France ? Ben c’était ma tante, il est morte. Et on l’a pas empaillé cette fois (on l’a mangé en fait ^^). Bien. Vous êtres maintenant prêt à accueillir la vérité. Alors que Marie avait décidé de fêter le retour des deux sardines, qui étaient tranquillement entrain de regarder « 2007 Odyssée MBDTC », en leur apportant un somptueux plat de moule-nutella, elle le fît. Et ben si elle savait que ce qui allait se passer allait se passer, elle l’aurait sans doute pas fait, ou alors ce fût qu’elle fût vraiment maso ou qu’elle ait eu deviendra folle pour qu’elle sût qu’elle fera ce qu’elle était après ce qui arrivera. Parce que ce qui dut arrivera arriverit. Et elle en fera forte étonnée. Je vais vous le narrer, mouvement par mouvement. Marie avance avec le plateau de moule-nutella dans les bras. Philippe cligne des yeux. Philipe s’étouffe avec un petit caillou blanc. Marrie avance un pied. Puis l’autre. Elle trébuche. Renverse tout sur le tapis. Philippe s’indigne. Il crie. Il rigole. Puis il va jouer avec Philipe. Philipe, prit dans les grosses mains toutes pataudes de Philippe expulse son petit caillou blanc. Philippe croit que Philipe vient de cracher son cerveau par les narines, comme dans « Le Retour de la Sardine Mort-Coulante à l’Huile ». Philipe regarde Philippe qui s’écroule parterre en chialant comme capteine. Marie jette le reste de moules nutellées à la poubelle. Philipe commence à trouver ça drôle. Philippe commence à se morver dessus. Marie ouvre un autre sachet de moules au nutella Proutobeur. Philipe frétille de ses petites nageoires de pédé en expulsant de petits bulles de tafiole par les branchies. Philippe essaye tant bien que mal de faire sortir un son de sa bouche, mais rien n’y fait, la morve remplie son orifice de telle façon qu’on croirait les chutes du Niagara en miniature. Il sent son heure proche. Marie renverse du vinaigre sur son string. Elle sent son heure proche. Philipe se réétouffe avec un petit caillou blanc homosexuel. Il sent son heure proche. Philippe se relève, sort un mouchoir, se mouche, refait le col de sa chemise et enlève la hache plantée dans son dos qu’il s’était enfoncée en s’écroulant à terre. Marie essuie la tâche avec du dissolvant et s’arrache le cul. Philipe avale le petit caillou blanc homosexuel et le chie. Ca fait un petit caca gay. Marrie semble mal en point.

« Hé Marie, ça arrive ces Nutella à la moule ?
- Moule au Nutella !… argh…
- Oui bon osef, j’ai faim moi. Et plus vite que ça. Avec un peu d’huile tant que tuié. Feignasse.
- (silence)
- Oui bon, fais pas semblant d’être morte steuplait, je sais très bien que le narrateur a dit tout ces trucs pour me faire flipper.
- (continue à être morte)
- Ben quoi, tu veux m’obliger à me lever ?
- T’es déjà debout.
- Ah oui c’est vrai, merci, Marie, de m’avoir dit que j’étais déjà debout, si tu me l’avais pas dit, je m’en serais peut-être jamais rendu compte. Heureusement que t’étais là, et je me demande même comment t’as fait pour le savoir, de la cuisine qui se trouve de l’autre côté des toilettes. Ahah, comme si les neufs égouts aux esprits mystérieux avaient profités que tu sois morte pour prendre possession de ton corps, lol. Jetem. Bon ben puisque je suis déjà levé alors, ben je viens te voir, attention à tes fesses. Et je dis pas ça parce que je veux jouer au garagiste comme la dernière fois avec les playmobile, non non. Rholala, avec le ptit crabe, mdr ^^ et puis en plus… Hé ! Mais qu’est-ce que tu fais allongée parterre Marie ? Tu cherches ton cerveau ? (olol²)
- (se relève péniblement)
- Oh mais… OH MON DIEU ! MAIS OUI ! Mais on dirait bien que tu t’es arrachée le cul avec du dissolvant en essayent d’enlever une tâche de vinaigre sur ton string ! Mais boudu, qu’est-ce que j’ai fait pour avoir une bon sang de copine aussi conne que Philipe…
- N’insulte pas les esprits supérieurs, vieille bouse moisie.
- Oh éh me parle pas comme ça hein ! C’est pas parce que madame elle sait imiter le crabe avec ma ket qu’elle a le droit de dire n’importe quoi sur ma vie privée. Non mais ho. De la tenue. Et de la rigueur. Je les xige.
- Je l’exige.
- Oui je l’exige. Sait ceu keuj Eddy.
- C’est ce que j’ai dit.
- Pff, pitoyable. Le perroquet là, tu sais ce qu’on dit hein ? Toi, t’es un drôle de perroquet. Toc.
- Bon, en deux mots. Depuis notre défaite dans les égouts, nous avons errés des milliards d’années dans les eaux souillés par l’humanité, nous avons appris de nos erreurs et comblés nos lacunes, mais pour pouvoir avoir une deuxième chance, une chance de détruire toute forme de menace qui nuirait à nos plans de destruction de la planète, il nous fallait acquérir une enveloppe humaine assez puissante et résistante pour accueillir nos neufs esprits combinés. En clair, il nous fallait une femme avec le cul dissolvé.
- Ca fait plus de deux mots.
- Crève charogne. »

Han !!! Philippe va-t-il crever ? Philipe mangera t-il son petit caca gay pour survivre seul dans son bocal ? Ou alors non, Philipe crèvera pas, et c’est lui qui mangera la caca gay ! Ahah, ce serait vraiment très le comble. Enfin bref, Philippe il meurt même pas, car au moment ou les vilains esprits en possession du corps de Marie veulent abattre une soupière sur sa tête, ben en fait, ils trébuchent dans leur string. Pis paf, la soupière. Sur la figure. Profitant de leur instant de répit, Philippe les attache à la cuisinière avec les menottes en plastiques qu’il avait achetées pour ses jeux érotiques avec Philipe. Après s’être détendu dans son bain en essayant d’introduire son shampooing dans le plus d’orifices possibles (son jeu préféré après la décapitation sans préavis des produits électroménagers). Quand il revint à la cuisine, Marie possessionnée était éveillé.

« Coucou ! Vous avez failli vous tuer vous.
- Que diable, vous nous avez encore une fois bien eux !
- L’eusses tu cru ! Heu au fait, pourquoi vous vouliez me tuer ? Moi j’ai rien contre vos plans de domination de la planète.
- Taisez-toi jeune insolent ! Nous savons tous de tes plans démoniaques ! Après avoir vaincu Boar la maléfique, tu vas t’en prendre à la conspiration des milles esprits urbains. Un mouchard nous a prévenus. Nous devons t’exterminer avant que tout ça ne soit trop tard, et nous obtiendrons la distinction suprême de la part de nos pairs. L’esprit le plus maléfique ahahah ! Maintenant, l’élu, tu dois mourir ! »

Les menottes se brisèrent et l’enveloppe charnelle se décomposa dans un éclair foudroyant qui parcouru toute la salle, et ils se trouvèrent téléportés dans un lieu qui ressemblait fort aux enfers. Enfin j’y suis jamais allé, mais j’ai dormi avec Algo, alors je vois à peu près le truc. Ah désolé de parler de ma vie alors que le suspense est insoutenable, mais il le faut, je suis quelqu’un de bon.

« L’élu ? Hein ? Quoi ?
- Mais oui, inutile de continuer à jouer ton rôle d’humain, nous savons très bien qui tu es…
- Mais je suis Philippe Bozoin ! Alors c’était donc ça ce sentiment, je suis l’élu ? C’est moi qui mènerais les sardines à la conquête du monde ? Whôa batard, j’étais sûr qu’il y avait un sens à ma vie !
- Dis tu sais, esprit N°3, il est peut être tout simplement con hein. Non esprit N°7, c’est l’élu, c’est obligé, on peut pas être aussi con. Tu sais N°3, peut-être qu’en fait nous sommes dans l’erreur depuis le début. L’erreur est surhumaine hein, comme on dit. Roh N°9, la ferme, c’est bien l’élu, c’est tout. Non, N°1, je pense bien qu’il s’agisse de Philippe Bozoin. Mais alors, dirent N°2 et N°5 en même temps, qui est l’élu ??
- Ah ben entouka c’est pas moi. Allez voir sur le blog à Alog peut-être que vous le trouverez. Mais heu en fait, tout ça, ça veut dire que je suis pas l’élu ?
- Heu ben techniquement, non.
- Jsuis quoi alors ?
- Con.
- Oh… Mais dans le fond de mon âme, je suis pourtant persuadé que c’est moi qui devrait aider ces pauvres sardines, accablées de toute l’ignominie des hommes ! Je consacrerai toute ma vie à cette entreprise.
- Ah ben peut-être, on peut-être con et faire des trucs con tu sais, ça va ensemble.
- Ok, merci, bonne chance et à plus.
- Essulpa, lâchèrent les 9 d’une seule et même voix.
- …Ho hé attendez, comment je rentre chez moi, hein ?
- Tu n’as qu’à monter sur ce petit poney magik, il connaît le chemin, tu n’auras qu’à te laisser guider. Bonne chance dans ta ket. Lol.
- A bientôt, murmura Philippe, les regardant s’éloigner, filants à l’horizon tels 9 esprits dans le corps d’une femme morte à poil. De chics types ces bonshommes, qu’il se disait Philippe. Il faudra que je les invite à prendre un thé au café un de ces 5. »

Philippe chevaucha le dada ainsi qu’un lémurien chevauche un ragondin. A sa grande surprise, sa monture était rose. Et de surcroît, elle avait une corne au milieu du front. –Tiens, ça me fait penser à une vidéo. Et il partit, se laissant guider jusqu’à chez lui. Une fois de retour, Marie décida de le fêter (son retour, parce que c’était pas la Saint Philippe, dommage.) en lui faisant un plat de moules nutellés. Mais comme Marie était morte et qu’elle était partie pour tuer l’élu, ben elle ne pût préparer le mets. Alors Philippe se prépara tout seul une tartine de marmelade à la sardine, et en proposa une miniature à Philippe, qui déclina l’invitation, n’étant pas cannibale. Pis ensuite, il alla se coucher, devant la télé. Maintenant que Marie était morte, il pouvait dormir avec ses chaussettes, c’était plutôt cool. Et en plus, maintenant qu’elle était morte, elle aurait plus à les laver, ses chaussettes, elle qui râlait tout le temps quand elle avait à les laver. Comme quoi, c’est cool pour tout le monde de mourir.
Le lendemain matin, Philippe ne se réveilla pas. Il avait pris l’habitude de se réveiller au bruit des flatulences de Marie, qui allait toujours aux toilettes après s’être lavé les dents. Ce qui n’était pas très malin, parce qu’elle devait ensuite retourner se les laver. En tout cas, il fallait que Philippe aille s’acheter un réveil. Il consacra d’ailleurs sa journée à cette tâche (pas lesteire, hein ? L’achetage de réveil). Alors qu’il s’apprêtait à sortit, un courrier vînt se glisser comme poussé par une force surnaturelle au travers de la porte d’entrée. En fait, c’était certainement le concierge qui distribuait le courrier, mais Philippe lui avait toujours attribué un pouvoir mystique, allez savoir pourquoi. Philippe ne prit pas la peine de l’ouvrir, se sentait trop important pour accomplir une tâche dont seule Marie en avait la charge. Il partit donc, non sans avoir tenté en vain d’embrasser Philippe sur les deux joues, se contentant de lui lécher les branchies et par la même occasion de lâcher un filet de bave qui les obstrua. Une fois dans la rue, tout était différent. Philippe avait pris l’habitude de regarder le bout de ses chaussures quand il marchait, à tel point qu’ils s’usaient de manière fréquente. Enfin c’est ce qu’il pensait, mais en fait, c’est juste que Marie était fétichiste. Enfin bref, inutile de préciser aux plus jeunes d’entre vous que cela signifiait qu’elle prenait son pied en urinant sur les bouts de chaussures de Philippe pendant que celui-ci préparait de la purée avec des patates shopi vu que maintenant elle le fera plus jamais. Alors que Philippe se dirigeait vers le shopi (le seul endroit où il se rendait quand il allait pas au boulot, mais en fait, il y est allé qu’une fois au boulot, parce qu’il a cru que c’était cts, à usage unique) quand soudain, rien n’attira son attention. C’était signe de louchitude ça. D’habitude, y’avait toujours une petite connerie qui attirait son attention. Mais là, rien. Pas même un arbre qui penchait bizarrement, un nuage rigolo, une voiture multicolore ou une fille qui se faisait éventrer. Bizarre. Il continua son chemin, observant çà et là des passants tout à fait anodins qui passaient comme si de rien n’était. Décidément, quelque chose louché. Jusqu’à ce que Philippe l’aperçût. L’, c’était une femme exhibitionniste. Bon, tout se déroulait comme prévu alors. Philippe se rendit au shopi. Il recroisât l’ au rayon nourriture américaine. Faisant comme si de rien n’était, il continua sa route en direction du rayon réveils. Une fois arrivé à destination, il jeta son dévolu sur le modèle à l’huile après avoir longtemps hésité avec le modèle Jesus Xrist 2000. En repartant vers la caisse, Philippe crut revoir l’ au rayon grosse moustache. Mais en fait, c’était bien elle. A mieux la regarder, il comprit ce qu’elle faisait dans ce rayon. C’était un bûcheron type québécois. Il aurait juré qu’il s’agissait d’une péripatéticienne Suisse. Dommage. Après avoir réglé ses commissions à la caisse « handicapés », Philippe reprit le chemin de son appartement. Devant le seuil de la porte, il fut pris d’une terrible impression. Comme s’il s’était écorché le bout du doigt sur ses clefs. En fait il avait réussi à se sectionner le pouce. Il se baissa pour le ramasser et fut repris d’une terrible douleur. Mais ça il aurait du s’y attendre, parce qu’à chaque fois qu’il se baissait pour ramasser quoi que ce soit, y’avait le concierge qui surgissait de nulle part. C’est sans doute à cause de ce phénomène que Philippe lui attribuait des pouvoirs surnaturels. Et aussi certainement des vertus aphrodisiaques. Après ce petit entretien, Philippe put à nouveau ressentir un sentiment étrange, juste avant d’ouvrir la porte. Il l’ouvrit. Premier réflexe, Philippe était toujours là. Deuxième réflexe, la cuvette des WC était bien abaissée. Rien, absolument rien. Si ce n’était cette lettre, posée là, en plein milieu de la table, dans le salon, ou tout du moins ce qui pouvait servir de salon dans un appartement comme celui-ci. Il le savait, il ne fallait pas lire cette lettre. Quelque chose de pas bon se réaliserait autrement…. Oh non, quelque chose de vraiment pas bon… Au moment où il allait la décacheter, la porte s’ouvrit en grand fracas. Et pis qui c’est qu’apparût, à la grande surprise de Philippe ? Une péripatéticienne Suisse. Enfin, une fois l’effet de surprise dissipé, il révisa son jugement pour concevoir qu’il s’agissait en fait d’un bucheron québécois. Celui-ci ne prit pas la peine de décliner son identité et prit la parole en ces termes :
« Hé ! » Ce qui montrait une certaine incapacité à commencer une conversation d’une manière civilisé. Si cela eut été le cas, il aurait plutôt été s’agit d’entamer le discours comme ceci : « Bonjour. » Ou encore : « Enchanté d’avoir défoncé votre porte. » Mais en aucun cas « Hé d’avoir défoncé votre porte » Ni moins de « Bonjour d’avoir enchanté votre porte. » Donc la manière dont s’entamaient les choses n’était peut-être pas la plus pire. Ni la moins bonne. Mais pouvait-on vraiment juger les intentions d’une personne sur un simple « Hé ! » Assurément non. Philippe ne le pût donc pas. Il répondit du tac-o-tac :

« Bonjour, enchanté de m’être fait défoncer la porte.
- Oui oui c’est ça on me la fait pas à moi. Je suis le bucheron Scandinave.
- Ah bon ? J’aurais juré que vous étiez Québécois.
- Ah ?
- Ou Suisse à la limite, enfin bon.
- Ah ben ça, c’est sans doute parce que j’ai vécu en Mauritanie. Enfin bon, je suis pas venu pour parler de mon passé, mais de ton futur.
- Oh ben vous savez, je l’ai déjà dit à chéplutroki, mais c’est pas mon fort le conjugaison. Moi c’est plutôt le Boyard.
- Ahah, excellente. Je vais te tuer. Et moi avec toi.
- Ah ben vous, on peut dire que vous y passez pas par quatre chemin.
- Oui on peut dire ça.
- Ah ? Et heu, on peut pas dire que vous avez froid aux yeux de débarquer comme ça chez les gens !
- Non on peut pas dire ça.
- Bien bien. Et pis pourquoi que vous auriez envie de me tuer d’abord ?
- Pour Marie. Sa perte me fait bien trop souffrir, il faut punir le coupable. Et ensuite, je pourrais quitter ce monde sans regrets.
- Ah oui, tiens, vous êtes au courant. Les ragots vont vite dans le coin. Pff, encore la faute à Philipe je parie, quelle truite s’huile a. Mais bon, vous savez, c’est pas tout à fait ma faute ! Elavékapa…
- Silence ! Et moi qui l’aimais tellement… Je lui aurais apporté tellement plus. Mais je l’aimais tellement que je ne pouvais m’opposer à son bonheur. Quand elle m’a rejeté, ce fût une chose terrible, mais j’ai pu surpasser mon malheur pour son bonheur. Ce fut un autre choc quand vous vous installèrent ensemble, mais j’ai eu tout le loisir de vous espionner, et voyant que Marie était heureuse, je n’ai pas eu à intervenir. Mais un jour (hier), sans prévenir, tout a changé. C’est fini maintenant, je l’ai perdu à jamais… Et dire que je lui avais écrit une lettre où je lui apprenais tout, et où j’avais pris la décision de la laisser vivre en paix avec vous, j’aurais pu vivre sereinement à couper des arbres en Mauritanie (c’est là que je l’ai rencontré, elle faisait l’amour avec Roger, mon sapin fétiche. Vous imaginez pas ma haine, cocu depuis le départ lol.)… Mais au lieu de cela, rien du tout.
- Ah ben tiens, justement, cette lettre, j’allais l’ouvrir quand vous êtes entré sans que je ne vous y aie convié.
- Quoi ? Mais ? Cette lettre… ici ? Mais alors… Ca voudrait vraiment dire que ? Oh mon dieu ? OMFG ! Je… Oh non, c’est terrible ! Il faut agir, et vite ! Nous nous recroiserons très certainement plus tard Philippe, très certainement plus tard… Oh oui, très certainement plus tard, vous pouvez compter sur moi… Gnhahahahaha ! »

C’est sur ces bonnes paroles que Bucheron (appelons-le comme ça) prit ses jambes à son cou, sans oublier de dérober Philipe au préalable. Il fallait bien faire exemple de cruauté, tout de même, sinon c’était pas drôle. Et ça, c’était vraiment pas drôle, ni pour Philipe, qui commençait un peu à avoir le mal du pays, à force. Et ni pour Philippe, qui pourrait pas regarder la télévision la conscience tranquille ce soir. Qui lui préparerait ses petits encas ? Qui c’est avec qui il pourra aller taper la causette pendant la pub ? Bien sûr, il restait toujours ses chaussettes beiges, mais c’était quand même nettement moins excitant. Alors, tout à fait pas content, Philippe donna un coup de poing dans le mur, puis un autre, et un autre, et un autre. Puis là, il a un peu mal alors il s’arrête, se rendant compte que de toute façon ça sert à rien. Et qu’il ferait mieux d’allumer la télé sans perdre de temps plutôt que de se lamenter sur son triste sort. Ohlala, maintenant qu’il s’était habitué au régime « Marie », il ne pourrait plus survivre seul ! Un peu comme les animaux domestiques livrés à eux même. En pire. Un un soupir éreintant, Philippe chût dans son fauteuil tel une personne très ivre qui chercherait la télécommande coincé sous son postérieur prude en tâtonnant tel une taupe creusant son terrier. Pas cool tout ça, pauvre Philippe. Il s’endormit devant les programmes, livré en victime des temps moderne devant une proie qui ne lâcherait sa prise pour rien au monde.
Le lendemain, Philou le terrible (un peu de fantaisie que diable !) s’éveilla aux cris de la cité. Il lui semblait qu’elle pleurait la disparition d’une personne très chère. Ahah, Philippe se sentait fleur de rose ce matin. Après avoir jeté son morceau de PQ souillé dans les chiottes et tiré la chasse, Philippe alla faire la toilette. Brossage de dents, nettoyage d’oreille, brossage de cheveux, rien à signaler. Mais lors du fatidique rasage, Philippe ne se coupa pas. Loin de là. C’est en contemplant (faute de vocabulaire) son reflet que l’idée germa en son sein (genre c’est une fille ^^) : Chercher une nouvelle femme ! Et puis tant qu’à faire, pourquoi pas prendre celle avec qui il avait tant de points communs… Oui, c’était décidé. Philippe allait retrouver Philipe et l’épouser. Et puis des fois on peu se dire : dis donc, qu’est-ce qu’on peut avoir des idées drôlement connes quand on se rase. Et puis on a sûrement raison ? Sûrement oui. Mais ça, Philippe, il l’était, connes. Mais l’important, c’est de l’assumer, et ça, personne d’autre que lui ne pouvait mieux le faire vu qu’il s’en rendait pas vraiment compte, et tant mieux pour lui. Pis tant pis pour nous. Quoi que ça nous amuse quand même de rigoler de sa connerie vu que vous êtes en train de lire ça, et que moi-même, je vous narre son histoire. Hin hin. Nous sommes malhonnêtes… Philippe sortit en trombe de sa salle de bain, sans même prendre la peine de s’essuyer la mousse qui restait à son visage. Quand il sortit dans la rue à demi-nu pour exprimer sa joie, les gens ne prirent même pas la peine de le regarder, pensant qu’il s’agissait encore d’un de ces père-noël exhibitionniste qui couraient tant les rues durant les périodes de Noël. En parlant de rues, il fallait bien qu’il en fasse quelque chose du cadeau de Marie qu’il avait déjà acheté. Mais c’était bien sûr, il l’offrirait à Philipe ! Ah dis donc, c’était bien pratique d’avoir une compagne, comme ça on pouvait lui offrir les cadeaux qu’on lui avait acheté à l’avance. Enfin, encore fallait t-il avoir une compagne décédée entre temps pour que ce raisonnement tienne la route. Mais osef, est-ce qu’un thermomètre bleu allait-il vraiment convenir à Philipe ? Oh ça, Philippe douta, serait-il un bon mari ? Un aussi bon mari qu’il avait été avec Marie ? En tout cas, il savait que ses sentiments à l’égard de Philipe était tout aussi profond, sinon plus, cmbdtc. Une fois que la ket de Philippe ressembla à un mister freeze, il décida qu’il était temps de rentrer au chaud et d’attendre sagement des nouvelles de Philipe. Et puis pendant ce temps là, il pourrait peut-être même la lire cette lettre qui avait causé tant de bizaritude à Bucheron. Oui décidément, il arrivait plein de choses en pas beaucoup de temps à ce pauvre Philippe. C’était bien légitime qu’il se repose un peu. Il aura qu’à se débrouiller tout seul Philipe hein, pour une fois. Si lui aussi il veut vraiment épouser Philippe, il y arrivera, c’est ça la force de l’amour. Quand Philippe rentra chez lui, la lettre avait disparu. Quand Philippe alla aux toilettes avant d'aller se coucher, il se rendit compte qu’il n'avait pas vraiment tiré la chasse en fait. Ou plutôt, si. Mais quelque chose avait obstrué le trou d’évacuation. Il s’agissait de son morceau de PQ usagé. Mais à vrai dire, à mieux y regarder, Philippe se rendit compte qu’il ne s’agissait pas d’un morceau de PQ usagé, mais d’une lettre usagée. C’était un signe du destin si elle avait survécu à cette chose. Il fallait qu’il la lise, au plus vite.


Philippe Bozoin #14

Résumé de l’épisode précédent : Philippe a reçu un Dictionnaire, pour le fun.

Evidemment, Philippe n'avait pas ses lunettes. Il ne pût donc pas le lire. Il fût très déçu. Tellement qu'il dît :

"Nom d'une sardine ! J'ai pas mes lunettes, je peux pas lire !"

Philippe retrouvera t-il ses lunettes? Peut-être le saurez vous dans Philipe #14 !!

Philippe Bozoin #13

Résumé de l’épisode précédent : Philippe, blanc comme un linge blanc, s’est fait prendre au piège comme un bleu par Philipe, sa sardine grise rouge de rage qui broie du noir. Lisez la suite pour une aventure haute en couleur !

« Hey Philipe, c’est bizarre, y’a un piège qui m’a tombé d’ssus ! Boudu, j’ai eu la trouille de ma vie ^^ Tu peux m’aider à sortir steuplait ?
- (C’est Algo qui mettra les répliques de Philipe dans le prochain article, comme ça, il s’ennuiera moins et pis ça peut être rigolo, ça laisse du suspense et ça donne envie de lire sa partie…)… .
- Ah bon, vraiment ?
- … .
- Oh que tu es bien vilain ! Moi qui t’ai élevé comme un ascenseur, voila comment tu me remercie ?
- … .
- Quoi, tu peux répéter s’il te plait ? J’ai compris que ‘salade’, ‘participiale’, ‘hécatombe’, ‘subséquemment’, ‘gyrophare’, ‘Antéchrist’ et ‘cucurbitacée’.
- … !
- Ah oui, j’avais donc bien entendu, mais ça n’a aucun sens dans la conversation actuelle. A moins que… Hun ? Un message caché ? Oh, les initiales de tous ces mots forment une phrase ? Ah mais oui c’est exact ! Oh… ça ressemble à une devinette… C’est comme si la réponse me permettrait de sortir de ce piège ! Mais, diantre ! Qu’est-ce donc ? Voilà pas que y’a de l’eau qui commence à monter ? … Ah non, je me suis fait pipi dessus. Bon heu où en étais-je ?
- … …
- Ah oui, merci ptite boule de poil.
- … ?
- Oui oui, deux fois. Bon c’est pas tout, mais moi j’ai pas mes heures de sommeil. Et quand j’ai pas mes heures de sommeil, je m’endors. Et quand je m’endors, je récupère mes heures de sommeil, et quand je récupère mes heures de sommeil, ça me fatigue, et quand je suis fatigué, je m’endors, mais si je m’endors pendant que je rattrape mes heures de sommeil, je rattrape plus mes heures de sommeil, et quand je me réveille, il me manque mes heures de sommeil, et quand il me manque mes… *Bruit de ronflement bestiale*
-…Ahahah !!...Ahah !...ahah.

Evidemment, ce gros porc de Philippe s’était endormi dans sa propre pisse. Décidément, il peut pas s’empêcher d’imiter Algo. Enfin, après avoir avalé deux-trois gorgées de travers, il se réveilla, pis comme il s’était endormi, fallait qu’il rattrape ses heures de sommeil maintenant. Cinq-six gorgées plus tard, revoilà notre héro en forme de Zoro (pour la rime, hoho. Jsuis fatigué moi…) qui dut concentrer tous ses efforts pour se rappeler les 30 dernières secondes précédents son heurederattrapagement. Malheureusement, il ne se souvint que de son sommeil. Dans ces cas là, il avait l’habitude d’aller jouer avec Philipe, mais apparemment celui-ci n’était pas (plus) de la partie ! Ah effectivement, il se rendit compte qu’il n’était pas chez lui. Mais comme ça avait la même odeur et la même composition des meubles, il s’en était pas rendu compte de suite. Cela lui revint petit-à-petit : le tricotage, les égouts, la télépathie, le fantasme sur la plaque d’égout (oubliez-ça, j’avais pas le droit de le dire), les neufs esprits chelou, mais tout de même bien kiffant ! La fumée verte et toussa, méga classe quand même, ça fait nouvelle fantastique, ou pièce de théâtre pourrite, comme on veut. Aussi se demanda-t-il où était passé Philipe. Bien évidemment, il ne put se donner la réponse, sinon il ne se serait pas posé la question. Quoique, avec Philippe… M’enfin, quand il comprit qu’il était piégé dans les égouts, seul de surcroît, avec cette plaque d’égout si attirante qui lui faisait de l’œil… il ne pût s’empêcher d’assouvir un de ses besoins les plus primaires. Après avoir à nouveau souillé l’eau, déjà pas très nette, comme il disait à chaque fois qu’il mangeait une danette (Je cite : « hum, pas très nette cette danette ! ROFL), il décida de s’échapper. Sage décision. Mais il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir (©Jack_White). Il réfléchit sur sa condition actuelle. Il était enfermé dans une cage faite de barreaux en bois qu’on pouvait trouver au Shopi du coin. C’est d’ailleurs de ce bois que Marie lui avait confectionné le slip qu’il portait. Les barreaux étaient solidement ancrés dans le sol et s’élevaient à une cinquantaine de centimètres au dessus du niveau de l’eau, qui arrivait aux chevilles de Philippe. Pourquoi diable ne les enjambait-il donc pas ? Sans doute que par une savante illusion d’optique, il percevait lesdits barreaux de telle sorte qu’ils soient surdimensionnés ! Sans doute cela était dû aux propriétés qui régnaient dans cette atmosphère égoutueuse. Ou sans doute était-il tout simplement con. En tout cas, au bout d’une dizaine de minutes, il commença à grave s’emmerder et se gratta le téton gauche…

« Quoi encore ?
- Oh coucou Philipe. C’est Philippe. Tu devineras jamais ! Je crois que tu m’as enfermé dans un piège.
- Oui, c’est fort possible.
- Ah bon. Comment que je sors ?
- Demandes aux 9 esprits…
- D’accord. Aplusse.
- Essulpa.
- Oh, tu parles le nain !
- Non pas du tout. Ca vient du verbe essuler.
- Ah oui ? Bon ben essules pas alors.
- Bon Dieu qu’il est con…
- Lol, je t’entends ^^
- Télépathie à la con !
- Toujours ahahah !! T’as dit deux fois con, t’iras en enfer.
- Hum, j’espère qu’il ne va pas se gratter le téton droit, sinon il y’aura une plaque d’égout géante qui lui fera un strip-tease…
- Héhé, je t’entends encore ! Et puis en plus, je vais le faire gnahahah ! Ola, je suis bien fougueux de braver tous les interdits… Bon, je me lance ! *gratte gratte*

Décidemment, cette sardine était pleine de ruse. Enfin faut dire qu’elle avait à faire à Philippe aussi, donc y-a pas de mérite. Philippe attendit trois heures sa plaque d’égout, s’endormit, rattrapa ses heures de sommeil, se fatigua, se rendormit pis se réveilla épuisé. Dans son épuisature, il crut apercevoir comme un brouillard épais qui se matérialisait, une fumée verte plus précisément… Et pis PAF, d’un coup, les neuf esprits condamnés des égouts maudits, sans prévenir !

« Qui ose nous déranger durant notre éveil, dirent-ils d’une seule et même voix ?
- Heu ben c’est certainement pas moi parce que je vous ai pas appelé et que j’aurais jamais osé ! Et pis en plus ça tombe bien, j’avais justement besoin de votre aide.
- Insignifiant mortel, nous allons t’aider.
- Ah cool. Donc heu, on m’a dit (ma sardine parlante en fait, mais c’est une longue histoire) que si je me grattais le téton gauche, y’aurait une plaque d’égout géante qui me ferait un strip-tease, mais en fait de cela, rien du tout !
- Hum, c’est le téton droit en fait, pov’ tache.
- Oh. (Après avoir abusé du pouvoir de son téton droit et de celui de sa main située du même côté) Ah ben ça, je vous remercierai jamais assez ! J’suis vidé.
- On peut faire quelque chose d’autre pour vous peut-être ?
- Ah heu oui, un mouchoir ?
- Tenez. Rien d’autre ?
- Ah ben heu en fait si, je suis coincé ici et…
- AH ! Vous auriez bien besoin d’un coup de main ! Pas de problème, on va vous aider.
- Ah, chouette merci.
- Souvenez-vous de la première énigme de votre sardine… La réponse se trouve deux places après dans le petit Larousse. Il vous suffira de prononcer le mot deux fois à l’envers pour que vous puissiez enfin sortir d’ici, bonne chance. 3, 2, 1, DISPARITION ! *Tchouk* (nuage de fumée verdâtre).
- Fantastique. Me manque plus qu’un petit Larousse et l’énigme de Philipe. Ahhh… Si seulement un oiseau pouvait m’apporter un petit Larousse avec l’énigme de Philipe par cette bouche d’égout… »

Ainsi ces mots prononcés, un magnifique oiseau s’élança au travers de la bouche d’égout. Il tenait en son bec merveilleusement ciselé un petit Larousse ainsi que l’énigme de Philipe. L’oiseau semblait être la grâce même tant ses mouvements et toutes ses ondulations paraissaient être ceux mêmes d’un ange venu du ciel apportant un message de paix. D’ailleurs, le pelage immaculé d’un blanc épatant de l’être semblait être le symbole même de la paix et de l’amour. Les lieux dans lequel évoluait l’oiseau n’altéraient en rien la puissance morale qu’il émanait. Philippe crût que son cœur s’était arrêté. Mais cette fois-ci, c’était bien juste une impression. En réalité, il battait toujours, mais Philippe était tellement attiré par la divine colombe qu’il ne s’en rendait pas compte. Celle-ci, ne se souciant guère des regards importuns de l’homme, lui livra les deux précieux artefacts dont-elle était en possession et partit, sans même se retourner, ni dire mot. Mais bon, c’était qu’un oiseau quand même.
Hun ? Je dois faire un corpus, et le thème que j’ai choisi, c’est les oiseaux. D’ailleurs, si mon professeur de français passe par ici, je l’invite chaleureusement à me donner une très bonne note. Fin du fayotage.
Philippe s’empressa de relire l’énigme. Cette énigme même qu’Algo se fera un plaisir de nous donner dans Philipe #13…


Tam dam dam… *suspense insoutenable*

Philippe Bozoin #12

Résumé de l'épisode précédent : John a avoué à Jenna qu'il l'aimait. Jack est écroulé et Josette fait chanter Jerard. Hum? Ah oui tiens, je me suis trompé, ça c'est une autre histoire. Tant pis.

"Oh Mary, c'est terrible !
- Mais non j'ai l'habitude, tu sais, c'est une technique hamidouenne très peu répandu et pourtant très efficace ! Mais si tu veux, je te ferai des chaussettes en poil de sardine.
- Oh chouette ! Et tu pourras mettre un p'tit cœur avec une banane?
- Une banane? Pourquoi?
- Oh et bien... C'est une longue histoire... En réalité, ça me rappelle mon enfance...
- Oh vraiment?
- Oui, une fois, j'ai mangé une banane.
- Ah, c'est tout.
- Non c'est pas tout. Elle était jaune.
- Ah.
- Oui bon. Oh Mary, c'est terrible !
- Quoi encore?
- C'est Philipeeeeee !!!
- Ben oui je sais. C'est Philippe. Moi c'est Marie, enchantée.
- Mais non ! C'est Philip' !!
- Ben oui.
- Mais non !
- Ah bon?
- Mais si !
- Et Philipe??
- Oui?
- Mais non !!
- Ah?
- Philip' !
- Oui et bien?
- Où est-il?
- Et bien dans les égouts, comme à son habitude.
- Ouf, je suis rassurée."

Alors Philippe et Marie se regardèrent droit dans les yeux pendant une demi-heure, pleins de fougue et d'amour, se dévorant mutuellement du regard tels deux mangoustes unijambistes. Après que ces yeux furent totalement desséchés, Philippe alla y mettre des gouttes puis entreprit une petite partie avec Marie... Il commença très fort, mais finit par s'épuiser assez vite. Finalement, il parvint à inverser les rôles et Marie s'inclina. Philippe dût quand même sortir la monnaie. Décidément, elle était très forte au Monopoly ! Après cette partie d'anthologie (Philippe décida de la retranscrire en feuilleton télévisé quand il serait baron de la sardine), il partit acheter des oranges pour faire du jus d'orange. Mais au lieu d'oranges, il prit des noix de coco. Décidément, il est vraiment trop con ce Philippe. Après avoir bu son jus de coco, il alla faire une petite sieste. Il était en vacances, et il comptait bien en profiter. Noël approchait à grands pas, qu'allait-il offrir à Marie? Un thermomètre bleu ou du coca cola zero? Il se tâtait. Soudain, une douleur le prit vivement à la tête.

"HEEEE HOOOO !!
- Hé, pas la peine de crier.
- Oh désolé. Philippe, ici P3X.
- Oui c'est ça, et moi je fais du jus d'orange avec des noix de coco. psss...
- Certes. Appelez-moi Philipe si vous préférez.
- Alo?
- Oui?
- Ben je vous appelle !!
- Hum... Je voulais dire, appelez-moi Philip'.
- Oh !! C'est P3X-888??
- C'est ce que j'ai dis.
- Faux, vous avez dit P3X.
- Oui bon, n'en parlons plus, l'erreur est sardinaire après tout.
- Je savais au fond de moi que vous parliez, je l'ai toujours su !
- Oh, vous êtes aussi bête que vous en avez l'air alors. Je ne parle pas, je télépathe.
- Ca m'épathe. hihi.
- Bon, je suis vraiment attristé de devoir le dire, mais j'ai besoin de votre aide... Ca fait quelques temps que je barbote dans cette eau dégueulasse et aucune sortie de secours... Alors ce serait bien si vous pouviez m'aider.
- Ah ben d'accord, mais faut que je demande à maman d'abord, ne quittez pas.
-...
-Bon ben elle est d'accord, faut juste que je mette mon cache-nez et je peux venir !
-Vite, je ne..."

Etrange... Dès que Philippe se gratta le téton droit, la conversation mentale prit fin... Et phénomène encore plus étrange, Philippe s'était gratté le téton gauche juste avant que la conversation ne commence ! Philippe décida de se gratter la bistouquette dans l'espoir de voir se déverser du chocolat chaud dans ses toilettes à la place de la chasse d'eau, mais cela ne parut pas plaire à Marie qui s'indigna et lui retourna un revers du gauche. Comme au tennis. Mais sans la balle. Enfin, on peut voir la tête de Philippe comme la balle de tennis, sauf qu'il a pas une tête jaune. En tout cas, c'était pas la veille que Philippe deviendrait Gentleman. Après lui avoir envoyé trois crochets du gauche et dix-sept du droit, il alla chercher son cache-nez. Le cache nez de Philippe était particulièrement horrible, vu qu'il l'avait confectionné lui même. Il s'agissait d'un pompon rouge au travers duquel passait un élastique. Le pompon se plaçait sur le nez, et l'élastique derrière la tête. De cette manière, on pourrait croire voir Bozo-le-Clown, mais en réalité, ça se rapproche plus de Philippe Bozoin. Enfin bref, la honte quoi, la véritable, mais Philippe il avait une phrase spéciale dans ces cas-là : "La honte, c'est trop la honte ! lol". Cet homme était remarquable, on a vraiment à apprendre de sa connerie. En tout cas, si quelqu'un l'avait croisé dans la rue à ce moment là, il se serait sûrement demandé ce que faisait un gars comme celui-ci avec un cache-nez ridicule et du sang sur les mains, entrain de descendre dans les égouts à la recherche de sa sardine télépathe. Oui, il se serait sûrement demandé ça. Mais il se trouve qu'il n'y avait personne dans la rue, et pour cause, ... heu non, pas pour cause, j'en sais rien de pourquoi y a personne dans la rue, c'est même plutôt louche ça, mais il faut bien dire des choses pour faire avancer l'histoire. Continuons. Philippe pénétra dans les égouts, qui à l'évidence ne devaient pas êtres nettoyés très régulièrement. Il irait le dire à la mairie ça. Au bout de quelques minutes, Philippe douta quant à l'utilité de ses tongs dans de telles opérations. Bon, après s'être rendu compte qu'il tournait en rond et qu'il ne savait plus trop exactement ce qu'il cherchait, Philippe se tâta. Soudain, une douleur le prit vivement à la tête.

"Ah ben c'est pas trop tôt ! Je commençais à pas niquer. Oh non, mes blagues sont devenues pourittes...
- Oh pas grave, je ferai avec.
- Tu m'étonnes... Bon, maintenant, il faut que tu me rejoignes ! Je suis exactement là où tu serais si tu étais une sardine... Utilise ton don secret !
- Mon quoi?
- Ah oui c'est vrai... Bon heu, tout droit. Oala. Heu, un pas à gauche. Un à droite. Voila, bouges plus.
- Ah, mais je te vois pas?
- BAM."

Philippe ne comprit pas ce qui lui arriva, mais moi je vais vous le dire : Philipe avait piégé Philippe grâce à l'aide des 9 esprits condamnés des égouts maudits...

Philippe Bozoin #11

Résumé de l'épisode précédent : Philippe va prendre le thé (au café) chez la ravisseuse de Philipe.

" Bon Philippe, parlons peu parlons bien. Vois tu, je ne vais pas chercher à te cacher la vérité, car tu es un homme très intelligent. La preuve en est, tu as réussi à venir jusqu'ici...
- Heu, c'est vous qui m'avez donné l'adresse.
- Ouais ouais, mais quand même, j'aurais pu feinter et tout, non non, sérieusement, chapeau !
- lol ^^
- Je disais donc, je suis gravement malade. Un jour que j'étais à l'hôpital, on m'a informé de ma mort imminente, il n'y avait plus d'espoir... Enfin si, il en restait un, mais tellement infime... Si tu savais ce que j'aurais donné pour m'en sortir ! Mais pour cela, il fallait que la prophétie s'accomplisse... Que l'élu rencontre sa destiné et qu'il dompte la bête légendaire. Et par miracle, il y est arrivé. Oui Philippe, c'est de toi que je parle... Tu as réussi ! Tu as fait de P3X-888 mon seul échappatoire...
- Ah d'accord, c'est une blague téléphonique hein? Oué oué, jvois la caméra pfff... eh non, ça marche pas avec moi, jsuis pas votre sardine. Allez, je raccroche.
- Non non, c'est la vérité... mon fils...
- ... Maman?
- Heu non, en réalité, je suis ton père, mais j'ai eu un dérèglement hormonal le jour où je suis devenu fou et où j'ai fait une terrine de ta mère.
- Oh oui je m'en souviens, quel délice !
- Mais maintenant, fils, maintenant que la prophétie est accomplie, je vais pouvoir faire une tarte tatin à la sardine de toi.
- Oh eh, faut pas me prendre pour une quiche non plus? Tu sais, ça va pas être de la tarte, je suis dur à cuir !
- Ahah, très marrant. Mais certainement pas plus dur que P3X-888 qui croupit dans son aquarium piégé ! D'ailleurs, il sera prêt d'une minute à l'autre et je n'aurais plus qu'à te disposer dans le moule et mettre le tout au four. L'heure de la rédemption a sonné ! Dring dring ! Où est ma toque ! Ahah ! AHAHAHAH ! AHAHAHAHHAHAH !!!
- Noooooooooooooon !
- Oh, déjà debout? On peut-dire que vous-avez vraiment de la chance !
- Vraiment?...
- Vraiment ! D'habitude, la plupart des patients ne s'en sortent jamais ! Alors que vous, vous vous êtes tout de suite réveillé.
- Hein? Mais j'ai déjà entendu ça...
- Non non, vous n'y êtes pas ! Vous êtes tombé dans les pommes. Une fois j'avais un oncle...
- STOP ! STOP STOP STOP !
- Oh et bien en voici une drôle de façon de vous remercier, moi qui vous ai logé et soigné, selon les règles de l'hospitalité ! Soigner, hospital, vous saisissez?
- Bon c'en est trop, moi jme tire. "

Très énervé, Philippe sorti de son lit sans se rendre compte qu'il était nu...L'instant d'après, Philippe était vêtu et s'apprêtait à rentrer chez lui, quand Ernest prit la parole :

"Juste une question mon p'tit gars. Pourquoi avoir attenté à votre vie ici, précisément?
- Oh ben ça c'est toute une histoire, vous savez, moi et les sardines ben c'est comme Voltaire et Bruce Willis ! Je... oh mais attendez? J'ai déjà vécu ça aussi ! Non, c'en est trop. Faites ce que vous voulez, mais moi j'arrête.
- Ah, enfin, vous voila réveillé !
- Si seulement... Mais maintenant, je rêve éveillé...
- Ce n'est pas la même chose.
- Pardon?
- Ben oui, être réveillé et éveillé, c'est pas la même chose. C'est sensiblement la même chose, mais c'est pas pareil. C'est différent.
- Bon bien, mais qui vous êtes d'abord?
- Oh bien voyons, Philippe, vous ne me reconnaissez pas? Après tout ce que j'ai fait pour vous?
- Je dois dire que...
- Mais si ! C'est moi qui vous ai appris à marcher, à parler, à faire pipi debout en rebaissant la cuvette après, à lancer des cailloux sur les infirmes et surtout, surtout, à aimer les sardines !
- Hum...
- Oui, même que justement, en remerciement de toutes ces années passées à vos soins, vous alliez me demander en mariage. Même que je vous ai... hum, que vous m'aviez confié la garde de Philipe en signe d'amoureusité !
- Philipe... Hum oui, je me rappel maintenant ! Vous avez raison ! Alors heu... Madame?
- Marie.
- Madame Marie, voulez vous m'épousailler?
- Oui, je le veux. Ah ça fait bizarre de dire cette phrase, ça me rappel une fois où mon cousin m'avait demandé si je voulais bien mettre ses trucs visqueux dans ma bouche...
- Beurk.
- Alors vu qu'à cette époque, j'étais encore assez jeune et naïve, et il faut dire, j'aurais fait n'importe quoi pour attirer ses faveurs, et bien je l'ai dit. J'ai dit cette phrase : Oui je le veux. Ca m'a fait bizarre, ça semblait tellement solennelle, je me voyais en robe blanche, mais à la place de me mettre des vers de terre dans la bouche, il aurait mit sa langue... Ahhhhh ! L'amour ! Et justement Philippe, maintenant que nous en sommes rendus ici... Mais, où qu'il est le con? Philiiiiiiiippe? Où êtes-vous?
- Oh désolé, je suis au toilette, ça me faisait chier ce que vous disez.
- On dit vous dîtes, pas vous disiez. Une fois, j'ai dit vous disez à un périculteur amateur, et vous devinites jamais comment il a réagit... Et bien en réalité...
- OH MON DIEU !
- Que se passe t-il?
- Dans mon caca !! Une sardine invisible !! Je... je crois que... que c'est Philipe ! Oui. Oui, c'est bien lui ! Je vais lui faire du bouche à bouche, il parait bien faible !
- Attendez, il ne serait pas plus sage de consulter un spécialiste?
- Nom d'une sardine, Jenny, arrêtez de me vouvoyer !
- Oh, excusons-moi, c'est un vilain défaut que j'ai...
- Je vous t'excuses. Moi aussi des fois j'ai un peu de mal je dois avouer... Mais nous sommes marié maintenant tout de même ! Oh Fanny, embrassez-moi !
- Alors moi je veux bien, mais déjà, c'est Marie, et puis en plus, y a la porte des vécés juste entre ma langue et notre bouche !
- Sapristi ! Vous voila entrain de me nounoyer maintenant ! Je ne sais plus quoi faire... Peut-être devrais-je vous couper la langue. Et puis je trouve que vous parlez beaucoup, pour une femme, soit dit en passant. C'est pour cette raison que je pense que nous devons arrêter ce long et fastidieux dialogue. Pensez au lecteur, il doit en être las !
- Vous avez raison."

Marie dit à Philippe qu'elle pensait que passer au récit indirect serait la meilleure des solutions. Non. Philippe en était sûr. Le discours indirect libre serait plus convenable. Non mais mince, on va pas commencer à parler de technique alors que jusque là, on a écrit comme bon nous semblait, poursuivons. Philippe ouvrit cette diabolique porte de vécé pour finalement embrasser Marie qu'il prénomma Roger. Cette fois-ci, elle se demanda si elle ne devrait pas coudre son nom sur son pull en laine de sardine, noblesse oblige. Ecoutant les sages conseils de Marie, Philippe alla consulter un spécialiste ès la dématérialisation des sardines de compagnie qui diagnostiqua une ingurgitation de thé au goût café. Cela était peu connu et bien gardé, mais le docteur informa Philippe du fait que ce genre de sardine n'avaient pas trop à traîner près de ce genre de boissons. Un peu nerveux, Philippe acquiesça machinalement (ce qui signifiait généralement qu'il n-y entravait que-dalle) et retourna à la maison. Enfin, c'était pas vraiment sa maison. Il retourna donc à la maison de Marie. Oh rage (orage lol ^^) Oh reur (horreur lol ^^) Oh désespoir (oh désespoir lol ^^), il retrouva Marry les jambes en l'air... Non pas qu'elle le trompait ou qu'elle avait trépassé, mais elle avait prit l'habitude de coudre la tête en bas. Ca lui donnait un meilleur sens des proportions, c'est une technique hamidouenne très peu répandu et pourtant très efficace. Mais ça Philippe il le savait pas. Alors, très étonné, il laissa échapper Philipe du morceau de journal dans lequel il le trimballait. Ce dernier plongea à terre et se démena pour arriver dans la rue (oui oui, Philippe avait pas fermé la porte, cherchez pas la petite bête hein?) et se laisser aller dans les rissoles ruisselantes sur le bord de la route qui le déversèrent dans les égouts.
Oh rage Oh reur Oh désespoir.

Philippe Bozoin #10

Résumé de l'épisode précédent : Philippe porte plainte, mais en vain...

Où en était-il? Oh ça, et c'était bien triste à admettre (non non, pas dtc), il n'en était pas très loin... Il avait même un peu reculé pour tout dire. Mais une chose était sûr, sa vie ne pouvait pas continuer sans Philipe ! S'il en était obligé, il n'hésiterait pas à rectifier le tir du premier épisode. Mais on en était pas encore là. En réalité, Philippe décida d'agir méthodiquement, de bien analyser la situation. Les forces de l'ordre ne lui seraient d'aucune aide, comme il avait pu s'en rendre compte, il ne compterait donc que sur-lui même. Le coupable était une coupable, il en était persuadé, et il savait même très bien de qui il s'agissait... Enfin, quand je dis très bien, c'est qu'il en savait assez sur sa vie, autant qu'on pourrait en savoir rien qu'en ayant une petite conversation avec elle, ce qui est donc, autant le dire, énorme. Il importait donc à Philippe de découvrir le logis de la-dite criminelle, et pour cela, il lui fallait tout d'abord connaître son nom. Il replongea dans ses souvenirs pour se rendre compte qu'elle lui avait tout dit sauf l'essentiel...

" Merde ! "

C'était un tort, en effet. Mais à n'en pas douter, Philippe était un détective hors-pair et il disposait de technologies ultra-modernes ! Il entreprit donc quelques recherches sur internet. Quel sacré bout-en-train celui là alors !

" Heu : Gens nés le vendredi 13. Hop. Ho? Ho ben dit donc, elle a plein de famille ! Encore quelque chose qu'elle m'avait caché... Bon, resserrons la recherche : Filles nées le vendredi 13. Ah ben voila : Dominique Tricoti. Ah ben non, flûte, Dominique c'est un nom de garçon... Oh ben dis donc ! Elle m'aurait menti sur sa date de naissance ! Alors ça, on me la fait pas, si elle me retrouve... heu, si je la retrouve, elle verra de quel bois je me chauffe (et pas de celui qu'on trouve à Shopi hein?) !
- Dring Dring
- Roh mais vous voyez bien que je suis occupé voyons !
- Dring Dring
- Mais puisque je vous dis que je parle aux lecteurs !
- Dring Dring
- Bon j'arrive (veuillez m'excuser, téléphone)...
- *Kroch* Allo?
- A l'huile? Hihihi
- Oh Philippe, je croyais que vous étiez guérit !
- Oh, vous savez Dr., moi et les rhumes, ça va ça vient...
- ... Oui bon, j'ai Philippe en otage, et surtout, surtout, ne venez pas le chercher au 118 allée des Robinsons !
- Oh, Docteur ! C'était donc vous...
- Ah non flûte, ça c'était ma vraie adresse. Je disais donc, surtout, surtout, ne venez pas le chercher au 76 impasse de la sardine, bâtiment B.
- Oh, ben ça alors, c'est chez moi !
- Ah? Oh oui, mince. C'est le trac, vous êtes tellement charmant, avec votre petite voix de flutine... Enfin, surtout, surtout, ne venez pas le chercher au 1 Rue du Huns.
- Parfait, c'est noté. J'aurai bosoin (Philippe ne savait pas dire besoin) de mon carnet de santé?
- Tutttt, Tutttt, Tutttt...
- Allo? Allo? ALLOOOO? ... A l'huile? hihihi... Oh ben zut, on dirait qu'elle a raccroché. Bon, vous êtes toujours là? Oh oui, c'était mon docteur. Quoi? Vous avez entendu? Hé mais vous savez que c'est pas poli que d'écouter qu'est-ce que les gens ils disent? Oh? Non... Vous-êtes sûr? C'était donc elle? Oh ben crotte, je lui demanderai sa date de naissance une autre fois alors... Oh? Ah oui, vous avez raison, rendons nous au 1 Rue du Un ! "

Le vaillant Philippe enfila ses moufles (en poil de sardine, bien entendu), ajusta son couvre-chef, sortit dans la rue, rentra à son appartement, mit un pantalon, et ressortit, les yeux rivés vers l'infini. Enfin, c'est ce qu'aurait pu croire n'importe quel passant quelque peu distrait, car en réalité, il cherchait désespérément la Rue du Un... Quelques heures plus tard, il allait abandonner quand il se résigna à demander de l'aide à un drôle de monsieur farfelu.

" Excusez moi drôle de monsieur farfelu, pourriez vous m'indiquer le chemin pour la Rue du Un je vous prie?
- La Rue du Huns? Et bien vous y êtes mon brave !
- Oh merci. "

Décidément, les apparences n'étaient pas trompeuses... Mais prit d'un doute, Philippe revérifia le panneau qui indiquait Rue du Huns.

" Rue du Huns... du Huns du Huns mais pas de un ! Hein? Bingo ! "

Après s'être rendu compte de sa grave connerietude, Philippe alla toquer au 1.

" Toc Toc.
- Oui c'est bon, pas la peine de Tocer, vous avez déjà toqué ! Que puis-je pour vous?
- Je viens délivrer ma sardine !
- Ah, Philippe, je ne vous attendez pas de sitôt.
- Oh, si vous voulez, je repasserai plus tard. Mercredi après-midi ça vous irait?
- Heu...
- ah non, je peux pas en réalité, il y a 'Des Sardines et des Hommes' à la télé...
- Non mais de toute façon, on vous avait dit de ne pas venir, donc puisque vous êtes là, autant rentrer !
- Puisque vous insistez. "

La porte s'ouvrit dans un grincement grinçant pour laisser apercevoir une pièce démunie de meuble, si ce n'est une chaise en plein milieu, munie d'une petite table où était déposée une théière.

" Faites comme chez vous.
- Heu, d'habitude, chez moi, je bois du café.
- Oui ben ici y a du thé.
- Mais j'aime pas le thé.
- Mais il a goût de café.
- Ah ben d'accord alors ! "

Philippe alla s'installer sur la chaise en rotin, qui était tout ce qu'il y avait de plus inconfortable au monde (alors qu'il était persuadé que les chaises qui se trouvaient chez le gynécologue du coin l'étaient) et entrepris le breuvage de la boisson. En réalité, ça n'avait pas vraiment goût de thé au goût café, mais plus à du thé standard. A bien y réfléchir, il put quand même y déceler un autre goût... Un goût de ... Sardine.

Philippe Bozoin #9

Résumé de l'épisode précédent : Philippe s'est fait cambrioler.

Il n'en revenait pas, c'était à peine croyable. Son cœur était comme arrêté. En réalité, il l'était vraiment. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il tomba dans les pommes.
Quand il se réveilla enfin, il se rendormit.
Quand il se re-réveilla, il aperçut un autre corps. Un autre corps allongé tout près de lui...

" Oh, déjà debout? On peut-dire que vous-avez vraiment de la chance !
- Vraiment?
- Vraiment ! D'habitude, la plupart des patients ne s'en sortent jamais ! Alors que vous, vous vous êtes tout de suite réveillé.
- Comment ça, je suis tombé dans le coma?
- Non non, vous n'y êtes pas ! Vous êtes tombé dans les pommes. Une fois j'avais un oncle, il était agriculteur. Un jour qu'il récoltait des pommes, il est tombé dedans, et il s'est étouffé. Paix à son âme.
- Oh c'est terrible ! Et c'est qui ce monsieur à côté?
- Et bien c'est lui, c'est mon oncle !
- Ah d'accord. Il a plutôt bonne mine, ne perdez pas espoir.
- Oui c'est vrai, ma femme a fait du bon boulot !
- Votre femme? Je comprends pas...
- Et oui, depuis toute petite déjà elle aimait à empailler ses animaux domestiques avant qu'ils ne meurent. Elle disait qu'ils seraient vivant pour toujours comme cela. Mais j'ai bien remarqué moi qu'ils mourraient avant qu'elle ait totalement fini de leur enlever la peau... Pauvres bêtes vas !
- Oh, c'est vrai que c'est triste, mais au moins il n'a pas du souffrir.
- Oui, pas comme mon père.
- Oh oui?
- Oh oui ! Il souffrait d'un cancer, et ma femme tenait absolument à garder papa en vie.
- Ah d'accord. Et qu'est-ce que je fais là au juste?
- Hein? Oh tiens, bonne question.
- ...
- ...
- Bon ben au revoir.
- Oui c'est ça, au revoir. "

Décidément, ce monde était bien fou pensa ce pauvre Philippe. Bon, première chose à faire, se rendre au commissariat et porter plainte. Philippe entreprit de prendre un taxi pour parvenir à destination plus rapidement. 20 minutes plus tard, le voila arrivé.

" Très bien, ça fera 68€.
- Oh dites donc, on peut pas dire que vous demandez pas beaucoup hein?
- Non.
- Et oui, je viens de dire que c'était cher !
- Oui j'ai compris.
- Oh... vous pouvez pas me faire de prix d'ami?
- Assurément non.
- Bon très bien. Philippe fouilla dans ses poches avant de comprendre qu'il n'était pas muni de son portefeuille. Ahah, vous allez rire, j'ai oublié mon argent !
- Ahahah ! "

5 Minutes plus tard, Philippe rentrait dans le commissariat, à demi-nu.

" Bonjour monsieur, que puis-je faire pour vous?
- Oh et bien, je voudrais porter plainte.
- Oui très bien. Vol d'habits je présume? Salle N°7118, sur votre gauche.
- Non non, vol de sardine.
- A l'huile ou au vinaigre?
- De compagnie.
- Oh. Ok. Attendez quelques instants je vous prie. Hum... ahah... oh? non. hé?! bof. quoi?? Voila, salle N°14 692, sur votre droite.
- Merci, au revoir.
- Ah et au fait, n'oubliez pas de frapper un nombre impair de fois et aussi, surtout de bien... "

Mais il était trop tard, Philippe était déjà bien trop avancé dans le couloir pour entendre quoi que ce soit. Quelques heures plus tard (7 pour être exact, mais Philippe ne pouvait pas le deviner, démuni de sa montre qu'il avait gagné dans le numéro HS de Destination Sardine), il se trouva enfin devant une porte marquée 14 692. Philippe frappa deux fois. La porte ne s'ouvrit pas. Il frappa deux autres fois. Toujours rien. Une autre fois : rien. Ayant attrapé froid dans ce couloir non chauffé, Philippe ne put laisser échapper un éternuement tonitruent. La porte s'ouvrit enfin. Une fois à l'intérieur, Philippe eut bien du mal à s'imaginer dans un commissariat. On se serait plutôt cru dans une sorte de gendarmerie. D'ailleurs, un autochtone l'interpella :

" Quelque chose qui ne va pas?
- Non rien, j'ai cru que je m'étais trompé d'endroit.
- Vous êtes bien venu déclarer le vol d'une sardine de compagnie?
- Oui tout à fait, je suis Philippe.
- Alors vous êtes bien au bon endroit. On va procéder de cette façon : je vais vous poser une question, vous allez y répondre, puis je vous en poserai une autre, et vous devrez à nouveau me répondre, et ainsi desuite... Est-ce bien clair.
- Ouais, un interrogatoire quoi.
- Non pas du tout, cela n'a rien à voir. Un interrogatoire sous-entendrait que vous soyez un accusé, hors vous êtes bien la victime, je me trompe?
- Non.
- Donc il s'agit d'un question-réponse. Bien, je commence. Quelle heure est-il?
- Ah ça, je n'en ai pas la moindre idée, je me suis fait voler ma montre, que j'avais d'ailleurs gagnée dans un concours du numéro HS de Destination Sardine ! C'était un modèle collector à écran cristaux solides. Mais de toute façon, elle était détraquée, elle revenait à zéro toutes les 24 heures...
- Voyez vous-ça ! Je viens justement de voler une montre du même type à un client -je suis aussi chauffeur de taxi à mes heures perdues, voyez vous, on peut dire que je ne croule pas sous les plaintes de vol de sardines domestiques- qui n'avait pas de quoi payer sa course. C'est un monde tout de même.
- A qui le dites vous...
- A vous.
- Ah d'accord.
- Bien, je continue. Selon vous, vaut-il mieux tromper sa femme ou violer son chat?
- Mais...
- Slip ou caleçon?
- Je...
- Pepsi ou Coca?
- ne
- Blanc ou noir?
- vois
- Bien ou mal?
- pas
- Café ou thé?
- où
- Tongs ou claquettes?
- vous
- Mayonnaise ou ketchup?
- voulez
- Dentifrice ou margarine?
- en
- Pile ou face?
- venir !
- Je réalise juste un portrait psychologique de votre personne pour savoir à qui j'ai réellement à faire. Vous savez, on n'est jamais sûr de savoir à qui on a à faire de nos jours.
- Oh je comprends. Violer son chat, slip, pepsi, blanc, bien, café, tongs, dentifrice et face.
- Vous avez oublié mayonnaise ou ketchup.
- Mayonnaise.
- Bon très bien. Le temps que je traite les les informations, je vous demande de repasser dans une semaine pour porter votre plainte.
- Oh très bien, je peux attendre dans le couloir?
- C'est entendu, un waggon restaurant passera toutes les 6 heures. A dans une semaine Philippe.
- Mais comment connaissez vous mon nom?
- Vous me l'avez dit tout à l'heure. "

Une semaine plus tard, Philippe retourna à la salle 14 692 déposer sa plainte.

" Ah, rebonjour.
- Rebonjour.
- J'ai vos résultats, et devinez quoi?
- Je suis accepté à l'ENA??
- Non, vous êtes un zoophile mal dans son slip qui boit bien son pepsi dans son café blanc en tongs avant de nettoyer votre face avec du dentifrice.
- Oui c'est exact.
- Bien, venons en donc aux faits.
- Alors c'était il y a huit jour.
- Hun hun.
- Tout d'abord, une femme est venu m'accoster, elle voulait m'épouser, et j'ai refusé.
- Hun hun.
- Heu ensuite, je suis rentré chez moi, et ma sardine n'était plus là.
- Hun hun.
- Et c'est tout. Oh, mon pauvre Philipe... J'espère qu'elle ne t'a pas fait de mal !
- Oh tiens c'est marrant ça !
- QUOI?
- Votre sardine, elle s'appelle comme vous.
- Ah bon?
- Vous vous appelez bien Philippe?
- Ah ben oui, que j'suis bête !
- Bon, rendons nous sur les lieux du crimes. "

*vue d'hélicoptère où on voit une voiture noire qui roule à toute allure sur une route à travers champs, comme dans les films américains*

Bruit de portières qui s'ouvrent. Bruit de gars qui tombe par terre. Bruit de gars qui se relève. Bruit de rire idiot. Bruit de portière qui se referme. Bruits de pas. Bruit de porte qui s'ouvre. Bruit d'étonnement.

" Philipe !! Mais tu es toujours là ! "

Philippe se précipite sur sa sardine pour l'embrasser avant de se rendre compte que sa tête était trop grosse pour passer dans le bocal. Ou que le bocal était trop petit pour que sa tête puisse passer, ça revient au même. Mais cela lui suffit pour se rendre compte que ce n'était pas Philipe. Philipe n'avait pas de cures-dents qui traversaient son corps.

" Et bien monsieur, on dirait que tout est rentré dans l'ordre !
- Mais non, vous ne comprenez pas, ce n'est pas Philipe !
- Et bien de toutes évidence, vous ne le retrouverez jamais votre Philipe ! En 30 ans de carrière, je n'ai jamais retrouvé une seule sardine bon sang de bois ! Alors plutôt que de vivre dans le fantôme du passé, trouvez vous un nouvel ami ! Mes honoraires seront automatiquement débités sur votre compte. Adieu ! "

Et voila, retour à la case départ... Philippe venait de perdre un temps précieux, à l'heure qu'il était, Philipe s'était peut-être déjà noyé dans son bocal ! Ah non, les sardines respirent sous l'eau, mais qui sait... qui sait?

Philippe Bozoin #8

Résumé de l'épisode précédent : Philippe part prend l'air.

" Oh tu sais Philippe, dès le premier coup d'œil, j'ai su que j'étais folle amoureuse de toi ! Ton physique si parfait, ton allure de gentleman des temps modernes, ton raffinement, tes bon goûts... oh, et puis surtout notre passion commune pour les sardines !
- Les sardines, à l'huile...
- Oui oui c'est ça, exactement ! Tu sais toujours exactement quoi dire pour me faire chavirer le cœur... Oh Philippe, si tu savais ! Je suis née un vendredi 13, y-en a qui disent que ça porte malheur, et c'est aussi ce que je croyais avant que ce vendredi 13 n'arrive, celui où je t'ai connu ! Oh, tu ne te souviens sans doute pas de moi, mais nous nous trouvions dans un bateau, ou une barque... non non, c'était un bateau ! Oh, je me rappellerai pour toujours cette expédition ! Il s'agissait d'une virée en mer ayant pour but de nous apprendre tout sur tout sur les sardines. Hihi, c'est d'ailleurs ce jour là que j'ai appris qu'elles faisaient l'amour à l'envers, et que j'ai adopté leur mode de vie. Tu sais, je me nourris exclusivement de plancton et d'eau salée. C'est pas facile tout les jours et je dois bien t'avouer que de temps en temps, je succombe aux plaisirs d'un petit pain fourré à la sardine. Humm, quel délice ! Et bien figure toi que c'est ce jour là que tu m'as vomi dessus ! Oh, tu avais le mal de mer, et tu étais si mignon ! Oh, tu t'es bien excusé une dizaine de fois en essayant timidement de me nettoyer avant de me re-vomir dessus... C'était comme dans un rêve ! Depuis ce jour là, je ne t'ai plus jamais quitté. Je sais tout sur tout et surtout tout sur toi. Pose moi une question, tu verras bien ! Oh non attend, je sais déjà quelle question tu vas me poser -t'as vu comment je te connais bien?- et heu... alors la réponse est oui !! Ah, mine de rien, c'est pas si facile à dire. C'est comme une fois, j'étais chez le pharmacien, et puis j'avais un peu honte parce que je devais acheter des suppositoires pour calmer ma diarrhée, parce qu'en fait, dès que je suis amoureuse, je suis atteinte de diarrhée chronique, plutôt étrange n'est-ce pas? Et bien il y-avait une queue, tu ne t'imagines même pas, alors imagine comment ça a été dur pour moi de... oh... excuse moi, c'est dur a raconter... *pleure pleure* Je... *mouche mouche* Non ! Il faut que je sois forte ! Que j'apprenne de mes erreurs, surmonter mon passé, comme me l'a apprit mon père ! Mon père qui est mort quand j'avais 7 ans... Si seulement je pouvais remonter le temps et lui empêcher de manger ce saucisson qui lui a coûté la vie... Son taux de cholestérol a littéralement explosé ! Il y en avait partout !! Et puis je te dis pas l'état de ma mère quand elle a du passer la serpillière, on aurait dit...
- MAIS TA GUEULEEEEEEEEEUUH !!! FERME LA PUTAIN !!
- Oh Philippe, c'est merveilleux, tu es guérit !! Tu ne termine plus tes phrases par à l'huile ! Tu sais, quand tu terminais tes phrases par à l'huile, ça me..."

Et Philippe de lui mettre son poing dans sa gueule. Et puis ce n'était pas si grave, il finirait sans doute par le trouver le véritable amour. Et puis de toute façon, il faisait bien trop froid, et il avait les lèvres bien trop gercées pour avoir pu l'embrasser. C'est un fait. Philippe décida quand même de continuer sa petite promenade histoire de remettre de l'ordre dans sa vie. Mais quand même, le coup du vomi, c'était vraiment trop fort ! Et il s'en auto-congratulait. Quand la morve qui dégoulinait de son nez ne fut plus qu'une stalactite, il décida qu'il était temps de rentrer. Il eut à nouveau ce mauvais pressentiment devant la porte de son appartement... Mais... Et si cette fois-ci?? ...
Il ouvrit la porte.

...

Philipe avait disparu.

" Oh la salope !! "

Philippe Bozoin #7

Résumé de l'épisode précédent : Philippe s'est fait empoisonner par sa sardine Philipe à son insu.

Il se demanda d'abord ce qu'il faisait, allongé dans son vomi devant la télé, puis il se dit ensuite que comme les fois dernières, il avait encore du s'endormir sur son canapé après avoir ingéré une quantité trop importante de chips à la sardine accompagnée de jus de sardine concentré tout en morfallant les programmes débiles d'un œil vitreux. Quand il y réfléchissait, il avait un peu honte de s'être laissé allé comme ça... Maintenant qu'il avait une situation, il fallait prendre la vie au sérieux, bien ranger ses affaires, manger équilibré, ne pas se coucher trop tard pour se lever très tôt, prendre une douche à l'eau froide pour ne pas gaspiller trop d'eau (et puis c'est bon pour la circulation sanguine, à ce qu'il paraît), boire le café devant son journal le matin (sans le tremper dedans), aller au travail avec un cartable marron qui contient son déjeuner et se trouver une copine. Comment avec toutes ces choses à faire et à respecter, il avait bien pu se laisser aller, encore? Décidément, il était incorrigible, mais il allait prendre les choses en main, à ce qu'il venait de se promettre. Les poules au poulailler et les œufs seront bien gardés. Oh, il ne fallait pas oublier, il avait aussi à prendre soin de son ami, son meilleur ami (par défaut). Philippe il se disait qu'il n'avait peut-être qu'un seul ami, mais qu'au moins, il pouvait compter sur lui. Et qu'il pouvait lui en donner plus, d'amitié. C'est tellement faux, mais ça, Philippe il peut pas le savoir. Moi je le sais, parce que je suis le narrateur, que je suis externe, et que j'ai de l'expérience. Mais revenons-en à nos sardines... Après avoir vainement tenté d'inculquer les bonnes manières à Philipe, Philippe sortit faire un petit tour, dans le blizzard de Janvier. Son père lui disait souvent qu'un bon froid de canard, y'a rien de tel pour engaillardir une lopette comme lui. Le voila donc, une vingtaine d'année plus tard, à écouter les conseils périmés de son père. Puis ses conseil, ils sont vraiment pas terrible quand on y pense... Philippe ne vois même pas où il met ses pieds, il pourrait très bien se faire écraser par un inconscient même pas conscient de mettre fin à notre histoire ! Et puis il n'aurait même pas pu l'entendre cette voiture avec ce vent qui souffle. Mais pourtant... oui pourtant, il lui semblait entendre une voix. Une voix qui l'appelait, lui. Impossible, il ne connaissait personne, et encore moins quelqu'un qui connaisse son prénom (à part Théophile Rugnaux et ses parents, parce que Philipe, ça compte pas). Et en plus, pour ne rien arranger, c'était une voix de fille ! Qui était-ce? Comment a t-elle pu le reconnaître sous ce blizzard? Que lui voulait-elle?
C'était Mary, qui l'avait reconnu grâce à son grand chapeau en forme de sardine et elle voulait l'épouser.

Philippe Bozoin #6

Résumé de l'épisode précédent : Philippe a décroché un job. Il est content.

Dans sa voiture, Philippe se dit que la vie n'était pas si moche après tout, maintenant qu'il avait un boulot et un copain. Peut-être que s'il se trouvait une copine... Mais il avait encore du temps devant lui, qu'il se disait. En rentrant chez lui, Philippe n'oublia pas de saluer sa voisine, en vain, comme à son habitude. Il ne s'était toujours pas rendu compte qu'il s'agissait d'un encart publicitaire. Devant le cellier, Philippe voulut ouvrir la porte, mais il lui semblait avoir oublié quelque chose. Mais c'était bien sûr ! Il avait oublié de sortir les clefs de sa poche. Il les sortit donc. Il les inséra dans la serrure, dévérouilla la porte, mais avant de l'ouvrir, il eut un mauvais pressentiment... comme s'il s'était passé quelque chose de très grave. Et ça, Philippe, il avait un don pour les pressentir les choses graves. Il ouvrit la porte prudemment, et à sa grande surprise, Philipe était toujours dans son bocal. Après que l'effet de surprise se fut dissipé (une grosse dizaine de minutes), Philippe alla taper la causette avec Philipe.

"Coucou copain à l'huile !
-...
-Bien merci et toi à l'huile?
-...
-Oh Oh ! Oui tu as raison hihi. Oh tu sais quoi? J'ai faim ! Je crois que je vais aller me faire à manger, bouges pas !
-..."

Philippe alla donc à la cuisine et sortit de son frigidaire une boîte d'aluminium qu'il posa sur la table. Il l'ouvrit après s'être coupé 3 dois l'index, deux fois le pouce et une fois le menton pour en sortir deux sardines à l'huile qu'il déposa consciencieusement dans son assiette. Il les engloutit en 2 minutes chrono et s'installa devant la télévision. Il y-avait un documentaire sur la pêche à la moule marinière dans les Vosges.
Tout à coup, Philippe se sentit mal. Son teint passa du rose benêt au vert pâle en passant par le bleu indigo et le rouge sang. Il s'allongea sur le sofa avant de perdre connaissance.

Il se réveilla dans un lieu étrange. Derrière lui se trouvait de grands gradins taillés dans la roche. Des gradins qui montaient tellement haut qu'on ne pouvait en apercevoir le sommet. L'atmosphère était empreinte de teintes bleues-noires. Devant lui se tenait une sorte de pupitre, sur lequel trônait un espadon. Il l'informa qu'il était le juge. Derrière lui, la foule constituée de poisson (majoritairement de sardines) le hua. On le condamna à perpétuité pour avoir maltraité une sardine. Il ne comprenait plus rien, il avait pourtant tout fait pour son bonheur ! Philippe était tellement déstabilisé qu'il ne se rendit pas compte que deux thons l'emmenaient dans sa prison coquillage. Philippe passa le restant de ses jours malheureux à compter le plus loin qu'il pouvait, mais il ne savait pas ce qu'il y-avait après 999. Philippe mourut.

Philippe se réveilla.

1 2