Philippe Bozoin #6

Résumé de l'épisode précédent : Philippe a décroché un job. Il est content.

Dans sa voiture, Philippe se dit que la vie n'était pas si moche après tout, maintenant qu'il avait un boulot et un copain. Peut-être que s'il se trouvait une copine... Mais il avait encore du temps devant lui, qu'il se disait. En rentrant chez lui, Philippe n'oublia pas de saluer sa voisine, en vain, comme à son habitude. Il ne s'était toujours pas rendu compte qu'il s'agissait d'un encart publicitaire. Devant le cellier, Philippe voulut ouvrir la porte, mais il lui semblait avoir oublié quelque chose. Mais c'était bien sûr ! Il avait oublié de sortir les clefs de sa poche. Il les sortit donc. Il les inséra dans la serrure, dévérouilla la porte, mais avant de l'ouvrir, il eut un mauvais pressentiment... comme s'il s'était passé quelque chose de très grave. Et ça, Philippe, il avait un don pour les pressentir les choses graves. Il ouvrit la porte prudemment, et à sa grande surprise, Philipe était toujours dans son bocal. Après que l'effet de surprise se fut dissipé (une grosse dizaine de minutes), Philippe alla taper la causette avec Philipe.

"Coucou copain à l'huile !
-...
-Bien merci et toi à l'huile?
-...
-Oh Oh ! Oui tu as raison hihi. Oh tu sais quoi? J'ai faim ! Je crois que je vais aller me faire à manger, bouges pas !
-..."

Philippe alla donc à la cuisine et sortit de son frigidaire une boîte d'aluminium qu'il posa sur la table. Il l'ouvrit après s'être coupé 3 dois l'index, deux fois le pouce et une fois le menton pour en sortir deux sardines à l'huile qu'il déposa consciencieusement dans son assiette. Il les engloutit en 2 minutes chrono et s'installa devant la télévision. Il y-avait un documentaire sur la pêche à la moule marinière dans les Vosges.
Tout à coup, Philippe se sentit mal. Son teint passa du rose benêt au vert pâle en passant par le bleu indigo et le rouge sang. Il s'allongea sur le sofa avant de perdre connaissance.

Il se réveilla dans un lieu étrange. Derrière lui se trouvait de grands gradins taillés dans la roche. Des gradins qui montaient tellement haut qu'on ne pouvait en apercevoir le sommet. L'atmosphère était empreinte de teintes bleues-noires. Devant lui se tenait une sorte de pupitre, sur lequel trônait un espadon. Il l'informa qu'il était le juge. Derrière lui, la foule constituée de poisson (majoritairement de sardines) le hua. On le condamna à perpétuité pour avoir maltraité une sardine. Il ne comprenait plus rien, il avait pourtant tout fait pour son bonheur ! Philippe était tellement déstabilisé qu'il ne se rendit pas compte que deux thons l'emmenaient dans sa prison coquillage. Philippe passa le restant de ses jours malheureux à compter le plus loin qu'il pouvait, mais il ne savait pas ce qu'il y-avait après 999. Philippe mourut.

Philippe se réveilla.