ui e toi
Bonjour je suis webmaster et vidéaste
Philipe #9
Résume de l’épisode précédent: Philipe s’est fait kidnapper.Ma kidnappeuse continuait à me raconter sa vie tout en conduisant. Je ne vais pas tout vous re-raconter, on a déjà fait deux chapitres avec des monologues rigolos, on va passer à autre chose un peu, hein. La voiture roulait, donc. Probablement vers le soleil couchant. En une petite heure (j’avais compté sur mes doigts) nous étions arrivés à destination. Elle transporta mon saladier, toujours recouvert du torchon, jusque dans ce que je devinai être son lieu d’habitation. Elle posa le saladier, et, enfin, retira le torchon.
« Je suis sûre que tu te demandes pourquoi j’ai mis un torchon sur ton saladier, hein? Mais oui tu te le demandes, parce que perso moi à ta place je me le demanderai. Ça veut pas dire que tout le monde se demande les choses que je me demande, comme par exemple tout le monde se demande pas comment les poney font pour étaler leur jus de truite sur leurs tartines, mais ils devraient se le demander, tu crois pas, enfin bref. Le torchon. On ne mélange pas les torchons et les serviettes. Au début, j’avais pas tout compris forcément, je suis pas aussi maligne que euh quelqu'un de malin, euh Jack Lang, ou Derrick par exemple enfin bon tu vois ce genre de gens pleins de malignité, mais en promenant mon chien la semaine derrière, ah, paix à son âme, il est mort le mois dernier, j’ai compris que si on mettait un bandeau devant des yeux, et bin on pouvait plus voir, alors j’ai préparé un plan, et j’ai finalement trouvé que si on mettait un torchon, ça pouvait faire un bandeau, sauf que tes yeux, ils sont trop petits, mais le principal, c’est que… »
J’avais promis de plus raconter ce qu’elle disait, pardon, mais c’est trop bon. Toujours est-il que très vite, je n’écoutais plus que d’une oreille, tout en observant attentivement la décoration de l’intérieur de ma ravisseuse pas ravissante (woh bâtard elle est bonne celle-là

"Alors, vous avez reçu une lettre de Philippe? Moi je lui écris tous les jours, je sais que vous avez beaucoup de clients, mais quand même, faut pas abuser des fois, les gens profitent toujours de ma gentillesse, mais ça va changer maintenant! Bouahahah."
Elle se redressa, regarda la ville de haut, puis soupira en disant "Allez, ça ira pour cette fois, vous n'y êtes pour rien après tout!". Elle se repencha pour serrer la main et faire la bise à tous les habitants avec ferveur. Puis elle se retourna vers moi. Elle réfléchit quelques instants avant d'ouvrir la bouche. Je vis un éclair de génie passer dans ses yeux, et elle sourit aussi diaboliquement qu'elle pouvait le faire (ses modèles de sourires diaboliques étant limités aux propriétaires de truites (dans les histoires hebdomadaires de Truite Passion, vous savez), qui ne voulaient jamais laisser la brave petite héroïne fuguer avec sa truite préférée, mais ceci est une autre histoire).
Elle se pencha vers moi.
"Je vais me présenter... Mais je ne vais te donner mon vrai nom, sinon si jamais le propriétaire de trui... euh, si Philippe te retrouve, tu lui diras qui je suis... Non... Appelle-moi Mary. Gné hé hé."
Et elle retourna dans le salon pour broder des petits pulls aux habitants de Playmobile City. L'hiver était déjà là.

Philipe #8
Résumé de l’épisode précédent: Philippe kiffe Philipe.Tout déprimé que j’étais de constater à quel point Philippe était content, je décidai de passer la journée à dormir, comme un grosse loque. Loque, lotte! La lotte c’est un poisson!! Gnahahah hi hé ho hou! Hum. Bref, ça tombait bien, de toute façon, je pouvais pas m’occuper autrement qu’en dormant, dans ce saladier de merde.
Je piquai donc un petit roupillon. Mais ne vous inquiétez pas, je l’ai rendu, après (je suis en forme moi) (oui mais en forme de quoi?) (feur!!).
Mais, au bout de deux petites heures de sommeil, un bruit familier me réveilla. La porte d’entrée. Ça ne pouvait pas être l’autre abruti, il ne finit sa journée que bien plus tard… Bon, certes, il aurait très bien pu avoir déjà été viré, mais, je réalisai bien vite que quelque chose clochait… En effet, je ne l’avais pas entendu se cogner la tête contre le lustre de l’entrée, ce qu’il ne manquait jamais de faire. Encore plus suspect, il ne cria pas « Philipeeeeeeee où es-tu mon petit bichon euh ma petite sardine!! PTDLOL!!» (oui, il faisait la même blague tous les soirs). Et encore encore plus suspect, c’est une femme qui apparut devant moi, dans la cuisine. Il y avait définitivement quelque chose de très louche dans tout ça. Très vite, la jeune femme commença à tout m’expliquer:
« Ah te voilà toi, c’est donc de toi qu’il parle tout le temps, hein, oui ne nie pas, je le sais, ça se voit, de toute façon tu ne pourrais pas me le cacher, je ne suis pas une femme comme les autres moi vois-tu, j’ai toujours senti quand quelqu’un me mentait ou essayait de me dissimuler la vérité, et oui, je suis comme ça, alors je te conseille de jouer cartes sur table avec moi, et pas des cartes routières, non non, je te parle bien de cartes comme celles qu’on pourrait trouver dans ses casinos de euh tu sais la ville dans le désert euh dans la Manche je crois, enfin, tu comprends? Enfin, je veux dire, est-ce que tu comprends au moins quand je te parle, parce que je parle de trucs importants, hein! Plus importants que la langouste de la fête du homard de mon village natal de Tucson, Arizona, dans l’Oregon. T’es vraiment comme ton maître toi, on te parle, et on a l’impression que t’écoutes, mais est-ce que tu écoutes vraiment? Est-ce que tu comprends que parfois on a besoin d’être écouté? C’est pas pour dire, mais t’as pas l’air de quelqu’un à qui on peut se confier, hein, si tu vois ce que je veux dire, alors que moi, je suis gentille, serviable, bon des fois on me dit que je suis un peu coconne, mais il paraît que c‘est pas de ma faute, et de toute façon je suis pas coconne, hein, entre nous, je sais bien que je suis plus maligne que la majorité des personnes ici présentes, mais bon, c‘est quand mon père il m‘avait demandé d‘abattre le vieux Tom, c‘était le nom du grand pin au fond de notre champ, et bien il m‘était tombé dessus, le pin hein pas mon père, eh eh, enfin bref. Tout ça pour dire que ma mère, et ma grand-mère avant elle ont transmis cette ligne de conduite dans ma famille depuis près de 12 générations depuis, ça remonte à l’Antiquité, tu vois, c’est autre chose que l’histoire d’une quoi d’une sardine, eh, non mais et lui il parle de toi, et moi il parle de moi tu crois et bah non il parle pas de moi. Alors peut-être que tu…»
Tout en parlant -avait-elle seulement repris sa respiration une seule fois?-, elle avait dissimulé mon saladier sous un torchon, puis l’avait soulevé, et emporté avec elle… Et bientôt, je réalisai que j’étais dans une voiture, roulant à vive allure vers l’inconnu et laissant derrière moi une vie bien pourrave. Je fus soudain traversé d’un frisson d’excitation.

Unnamed Project #9
Et zoup.
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Pas grand-chose à dire sur cette planche, pas mal de blabla, mais c'est parce que après il va se passer des choses. Sisi, promis.
Philipe #7
Résumé de l’épisode précédent: Philipe a empoisonné Philippe en vomissant dans son assiette de sardines.Le lendemain, je me réveillai avec une drôle de goût dans la bouche. Un goût de vomi en fait. Hum… Il me fallut quelques secondes pour me rappeler des événements de la veille. Je m’étais un peu auto-empoisonné avec mon propre vomi, en fait… Et… Mais oui! Philippe devait être complètement dégoûté des sardines après ça! Je me tournai rapidement vers le canapé, mais je ne pouvais rien voir… Peut-être était-il encore écroulé, peut-être était-il déjà parti travailler? Bon sang! Je bouillai d’impatience, même l’eau autour de moi semblait bouillir! Ah non, en fait, c’était les restes de mouche qui me donnaient des gaz. Enfin bref.
Finalement, Philippe se redressa. Il semblait complètement dans le coaltar. Il regarda un peu autour de lui, puis… Il alla prendre une douche… Puis! Il prépara son petit déjeuner, et trempa son journal dans son café tout en me regardant. Se doutait-il de quelque chose…? Il finit de mâcher la page des sports et se pencha vers moi…
« J’ai pris tout plein de bonnes résolutions à l’huile. Je vais changer de vie! Et toi, mon meilleur ami, tu vas m’y aider, à l‘huile!
- *ouf… il est con, tout va bien... Mais il ne semble pas se débarrasser de moi...*
- Tu vas devoir apprendre les bonnes manières, jeune ami à l’huile.
- *gniii??*
- Bon alors déjà, faut que tu te tiennes droit à l‘huile. Inspire comme tu allais faire de la plongée en apnée. Euh… Non... Toi, tu peux respirer dans l’eau c’est vrai, aahahah qu’est-ce que je suis bête hein non mais vraiment une sardine qui fait de la plongée qu’est-ce qu’il faut pas entendre que je dis alors moi pfff j’en rate pas une sérieusement c‘était n‘importe quoi ça pis c‘est vraiment moi tout craché dire des trucs plus gros que moi c’est pas bien dur tu me diras mais quand même la honte non ça oh oui eh eh. A l’huile. Qu’est-ce que je disais déjà, à l‘huile? Euh. Bah chais plus. Euh… A l’huile… Je voulais te… Attends ça va me revenir… ça se finit par « prout » je crois… A l’huile… Prou, pri, pron? Ou alors, « ron »? Ah… Ouais? MARRON! C’est ça? Non. Bref. Euh. A l’huile. Tu peux me dire où je peux trouver un cartable marron? Et avec une copine dedans je crois, ce serait pas mal hein? A l’huile? Tu sais? Dis dis dis? Tèl mi ze trouf. Ao old iz djone? Dou iou laïke cofi? Oh mais je dois aller bosser moi on discute on discute et puis voila je vais arriver en retard à l‘huile!! Tu voudras pas que je sois viré par ta faute tout de même, hein? Non mais toi vraiment! T’es trop rigolo à l’huile! Je t’adore à l’huile!
Et il s’en alla, tout guilleret.
En fait, cet épisode du vomi n’avait réussi qu’à le rapprocher de moi. A mon grand désespoir.

Unnamed Project #8
Cette fois, Jack_White est de retour, mais comme il est en panne d'inspiration (le gros loser quoi), je suis obligé de continuer à faire vivre mon blog autrement... Et heureusement pour moi j'ai plusieurs talents, bouahahahah!La suite de Unnamed Project, c'est MAINTENANT!


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J'en suis actuellement à un peu plus de 14 planches et demi, je rame ces derniers temps, j'arrive plus à dessiner T_T
La vie d'Algo
Déjà ça me prend un temps fou pour corriger avec Photophiltre les fautes que je fais en dessinant... Sur cette planche par exemple, 3ème case de la ligne 2, j'avais mis dans la bulle "ET DIX MILLE APRES, TE REVOILA...". J'avais donc mis 10000 au lieu de 15000, et il manquait le "ans". J'ai dû aller récupérer sur la planche 3 la première fois que le mec dit "15000 ans" et le coller ici. Le collage est pas mal, mais ça se voit un peu quand même... Je rappelle que je dessine tout direct, sans brouillon :3
Pis bon sur la case d'après, y'avait trop de trucs à dire d'un coup, et ça a rempli toute la case, que j'avais déjà tracée. Donc au moment de faire la bulle vers la case d'à côté, y'avait les limites des cases qui passaient en plein milieu de la bulle. Là j'ai roxé et on voit plus rien. A suivre :D
NM à la Game Convention 2007
Yeah mes frères! Je serai sur place dès demain aux premières lueurs de l'aube! Ca me fait tout bizarre
Je vais faire le plein de photos de vidéos d'interviews d'impressioooonnnssss sur tous ces jeux fabuleuuuux... Et en plus, poum, le mardi 28, deux jours après mon retour, vlan, invitation chez Nintendo pour tester leurs jeux à venir, au calme

Tralala lou li dou la la pi da dou dam.

Philipe #6
Résumé de l'épisode précédent: Philipe est dans un saladier, dans la cuisine de Philippe. Il veut s'évader.« Maintenant, le saladier se détachait du sol à chaque nouvelle rotation, et commençait à avancer vers les couverts du dernier repas de Philippe. Car j’avais remarqué que ce gars mangeait toujours avec les mêmes couverts. Enfin, cela ne faisait que 24 heures que j’étais là, mais bon, il n’avait pas lavé une seule fois ses couverts. Par exemple, il s’était servi du même couteau pour étaler du beurre, du pâté, et se curer les ongles. J’avais donc eu une idée… Comme chacun le sait, les molécules allergéniques contenues dans les crustacés sont principalement constituées à base de sodium et de chlyrodrate de soude. Le sodium, j’en avais plein dans le bide. Et le chlyrodrate de soude, on le trouve dans les parties osseuses des crustacés, mais aussi… Dans les ailes de mouches!! Et voila qu’après une bonne centaine de rotations, j’étais tout à côté de l’assiette de Philippe, allergique aux crustacés! J’étais également sur le point de dégueuler, et ça tombait bien. Je regardai quelques instants les cadavres de mouches, déjà recouverts de petits vers, et, maintenant, je peux bien avouer que je faillis alors renoncer. Mais comme le disent les gentils Transformers, « A nul sacrifice, nulle victoire ». Donc, je pris une grande inspiration, ce qui eut pour effet de propulser les insectes dans ma bouche. Je mâchai à toute allure, faisant tous les efforts du monde pour ne pas gerber trop vite, le temps que le sel se mélange au chlyrodrate de soude! Cet infâme supplice dut bien durer, mettons, quinze secondes, puis, n’en pouvant plus, je me rapprochai autant que possible du bord du saladier le plus proche de l’assiette de Philippe. Et là, je dégobillai. Un gros jet verdâtre avec des petits morceaux noirs jaillit de ma bouche, effectua un vol plané d’une vingtaine de centimètres, et éclata en plein milieu de l’assiette. Je n’avais plus qu’à prier pour que ça passe inaperçu entre les restes de ketchup, de jaune d’œuf, et petits pois, de crème fraîche…
…
Merde, mon saladier avait bougé de presque un demi mètre, ce mec avait beau être un demeuré, il s’en rendrait compte, et se poserait des questions… Réunissant mes dernières forces, je me remis à tourner dans mon bocal, jusqu’à revenir enfin à ma position initiale. Je m’écroulai au fond du bocal, à bout de forces, quand soudain la porte d’entrée s’ouvrit. Philippe se tenait debout dans le vestibule, regardant fixement dans ma direction. Merde. Shit. Fuck. Caca. Pipi. Prout. Il m’avait démasqué. Après m’avoir fixé pendant 10 bonnes minutes, il se rapprocha de mon bocal… Se pencha vers moi… Et me dit…
"Coucou copain à l'huile !
- *Heu? Hein? Quoi? C’est tout?*
- Bien merci et toi à l'huile?
- *Merci bon Dieu, ce crétin est un idiot!*
- Oh Oh ! Oui tu as raison hihi. Oh tu sais quoi? J'ai faim ! Je crois que je vais aller me faire à manger, bouge pas !
- *Il va tomber dans le panneau, yihaw!*
Il ouvrit le frigo et en sortit une boîte de conserve. Il l’ouvrit non sans mal, et en vida le contenu -des sardines

« … Roger, pêcheur de moules marinières dans les Vosges. Dites-nous, Roger, n’est-ce pas un peu hors du commun, de pêcher dans cet environnement si spécial?
- Oh oui, je suis tout à fait conscient de la chance que j’ai, et j’apprécie chaque jour comme si c‘était le dernier! Quel plaisir d’exercer ma passion dans de telles conditions! Vous savez que quand j’étais petit, mon grand-oncle me disait souvent…
- Euh non désolés, on s‘en fout. On espérait que vous auriez des envies de suicide en fait. Bin merci quand même, et au revoir, Roger.
- Hey, non attendez, vous…»
Soudain, la tête de Philippe glissa sur le côté de disparut avant de produire un bruit mou au contact des coussins. Peu après, il ronflait. A son réveil, il serait tellement dégoûté des sardines qu’il se débarrassera de moi, sans aucun doute! Aha aha aaahaaaah!! Il irait me relâcher dans l’océan, où je pourrais rencontrer mes semblables! Ahahah! Le parfum de la liberté m’enivra, et je m’endormis sur ses douces pensées.


[Entracte] The Intention Craft
Et maintenant, un petit groupe presque tout neuf qui s'est fait connaître en faisant les premières parties de Porcupine Tree, dont je vous parlais un peu plus bas (j'ai d'ailleurs assister à un concert dans cette configuration *love*).Allons-y pour une petite session de... Pure Reason Revolution!
J'ai pas trouvé les paroles, ça tombe bien, vous les vouliez pas!
[/Entracte]
Philipe #5
Résumé de l'épisode précédent: Philipe a été mis dans un saladier par Philippe, peu après que ce dernier l'eût chié.« Philippe partit peu après. Il m’avait dit qu’il allait travailler. J’avais donc toute la journée devant moi… J’allais pouvoir… faire vingt cinq mille fois le tour de mon bocal. De mon saladier, pour être plus précis. Il n’avait même pas pris la peine de me mettre un peu de gravier au fond. Il avait par contre passé la matinée à courir dans toute la maison pour me chasser deux mouches. Il avait déposé les cadavres à la surface de l’eau en me regardant d’un air attendri et satisfait. Moi, j’essayais de le regarder avec tout le mépris dont une sardine pouvait être capable, mais bon, euh, une sardine, ça a un regard de sardine, alors il a pas dû capter. Il se contenta de me dire:
« Ohhh, tu as le même regard que moi! Ça me donne une super idée! Je vais t’appeler comme moi à l'huile ! »
Il arracha l’étiquette qui était attachée à ma branchie (m’arrachant quelques écailles au passage, ce con), la fit sécher sur son grille pain, attrapa un stylo Shopi, raya P3X 888 et écrivit au dos Philipe. Il avait réussi à oublier un p. C’est alors que je compris à quel point ma situation était pourrie. J’étais condamné à manger des cadavres de mouches en compagnie du dernier des abrutis jusqu’à la fin de mes jours, emprisonné dans un saladier de quinze centimètres de diamètre (CMB). Je risquais de perdre rapidement la raison. Je me sentais vraiment trop à l’étroit là-dedans (CMBDTC)(ROFL).
Il fallait que je m’évade.
Évidemment, je ne pouvais pas simplement sauter hors du bocal. J’aurai crevé comme une merde sur la table de la cuisine. Non. Il fallait trouver quelque chose de plus subtil. Et il fallait trouver vite. L’autre tache ne tarderait pas à rentrer du boulot, et mon prochain essai serait reporté au lendemain.
Je tournais tellement vite dans mon bocal, pris par mes réflexions, que l’eau formait déjà un petit tourbillon… Et là j’eus une idée… Elle traversa mon esprit comme un train traverse un tunnel, comme un avion traverse le mur du son, comme un caca traverse la surface de l’eau des chiottes. La force centrifuge… C’était tellement évident que je voulus me donner une tape sur la tête, mais comme je n’ai ni tête ni tape, je fis juste une bulle avec ma bouche.
Je me remis à tourner, à tourner, à tourneeeerrrrr… Et petit à petit, le saladier commença à tourneeeeeerrrrr... »
Algo
