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La saga Golden Sun



Règles du jeu.

Comme vous le voyez, cet article s’avère être très long. Pour vous facilitez la tâche, les grandes idées de l’article sont en gras. A vous de lire ou non les précisions qui les accompagnent. La dernière partie n’est cependant pas organisée de cette manière. Vous ne trouverez aucun spoil dans cet article, j’entends par non spoil tout ce que l’on peut apprendre grâce aux manuels des 2 jeux et aux 30 premières minutes de Golden Sun. Pour des questions de longueur d’articles, je ne reviendrai absolument pas sur le scénario. Seul précision à ce propos : les «4 phares » sont 4 importantes structures d’un des 4 éléments (eau, feu, vent, terre) qui maintiennent « endormie » l’Alchimie (une puissante magie il semblerait). Y lancer une des 4 étoiles élémentaires (celle correspondant à celui du phare) a pour conséquence d’allumer le phare en question. Une fois tous les 4 allumées, l’Alchimie se déversera sur le monde ce qui devrait créer un cataclysme.

Attention à ne pas confondre cet article avec un test, tout cela est subjectif (en particulier la première partie « Ce qu’on aime dans Golden Sun »), hormis le [Retour sur :] qui a pour but de retourner comme son nom l’indique sur un point plus qu’important de la saga à mes yeux.

J’espère que cet article vous plaira et vous fera découvrir ces 2 jeux si vous n’y avez pas joué (je referais cet article en plus synthétique s’il me l’est demandé). En espérant que cet article vous plaira, bonne lecture.



Ce qu’on aime dans la saga Golden Sun.

1. Les « psynergies ». Les psynergies sont l’équivalent de ce qu’on appelle dans les autres jeux « la magie ». Mais contrairement à la plupart des RPG de l’époque où la magie est utilisée uniquement en combat sauf pour soigner, les psynergies se révèlent beaucoup plus utiles lors des phases d’exploration. Elles vont permettront de déplacer des objets, lire dans les pensées, faire pousser des lianes/dérouler des cordes pour grimper ou encore remplir des récipients d’eau.

2. Les djinns (et invocations). Que serait Golden Sun sans ses fameux djinns ?! Ce sont ces petites créatures élémentaires (que vous croiserez tout au long du jeu en cherchant bien) qui vous permettront de réaliser vos meilleures attaques. En effet en « attaquant avec elles » vous les liées à vous. Vous pouvez alors les utiliser et les combiner pour réaliser de puissantes invocations (qui ne consomment pas de MP, mais vos stats seront modifiées chaque tour en fonction de leur statut).



3. Les donjons. Si vous êtes allergiques aux bons gros donjons, passez votre chemin ! Les 2 Golden Sun proposent pas mal de longs donjons (par exemple chacun des 4 phares vous prendra une bonne heure si vous voulez tout visiter) qui sont régulièrement parsemés de salles consacrées à votre réflexion. Et elles cassent volontairement le rythme des nombreux combats aléatoires…



4. La liberté dans le second opus. Les plus vieux joueurs crieront au sacrilège mais il faut bien avouer que Golden Sun 2 a marqué les esprits par la liberté qu’il laisse au joueur, lui permettant d’arpenter le monde de Weylard à sa guise et de visiter les ruines, monts et autres donjons dans l’ordre de son choix ou encore de s’attaquer à une de ces quêtes annexes.

5. Les musiques. C’est du Motoi Sakuraba en pleine forme qui œuvre ici ! Fidèle à lui-même, ce sont bien sûr les thèmes des combats qui se révèlent être particulièrement dynamiques. Les autres musiques ne sont pas mauvaises pour autant (en particulier celle de l’ending) malgré qu’on soit sur GBA.

6. Les combats…Assurément un gros point fort du jeu (et un point faible, voir plus bas): en effet, bien qu’ils soient au tour à tour, ils ont tout pour plaire aux réfractaire : pseudo 3D assez bien maîtrisée ce qui permet de jolis effets de caméra, psynergies (magies) pour certaines impressionnantes (pour le support) comme le fameux pyroclasme…



7. La durée de vie. Certains joueurs diront que ce n’est pas un argument (zero darkmind ^^) mais je ne suis pas d’accord ici : entre avoir un même bon jeu court ou long je préfère l’avoir en version longue! Golden Sun faisait déjà un honorable 20 heures (pour un jeu GBA), sa suite en fait le double. Et collecter les 26 (GS) ou 96(GS 2) djinns n’est pas de tout repos !

8. Les antagonistes. Ce point-ci peut paraître être une vaste blague. Et pourtant ! Après tout, qui n’a jamais à la fois redouté et apprécié les duos infernaux que forment d’une part Salamandar et Phoenixia et Karstine et Agatio d’autre part ? Certes, les 2 derniers sont nettement moins charismatiques mais un des 4 phares leur donnera leur heure de gloire. Reste enfin le (trop ?) mystérieux Alex.



9. Une vision des choses différentes dans chaque jeu. Encore un point stupide à première vue. Dans Golden Sun vous incarné le groupe de Vlad constitué de celui-ci et de son ami Garet, rejoints rapidement par Ivan et Sofia. Dans le second opus vous incarnez Pavel, acolyte de Salamandar et Phoenixia et ami d’enfance de Vlad, accompagné de sa sœur Lina, de sa captive Cylia auquel s’ajoutera Piers. Chacun des 2 groupes croit agir pour le bien du monde. Dans chacun des 2 épisodes vous pourrez donc mieux comprendre leur vision respective de leur univers.

10. Le bruitage des voix (!). Un détail qui m’a beaucoup amusé, ce sont les « voix » des personnages. En effet ce sont des bruitages caractéristiques plus ou moins aigus suivant le personnage et plus ou moins rapides suivant les sentiments de celui qui parle.


Ce qu’on peut ne pas apprécier.

10. Transférer les données de golden Sun 1 vers le 2. Ce n’est un secret pour personne, Vlad et ses compagnons croiseront votre route dans Golden Sun 2. Vous pouvez alors transférer leurs données du premier épisode vers le deuxième mais pour cela il faudra relier 2 GBA au moyen d’un câble link. Vous n’avez pas 2 consoles, ni de câble ? Qu’importe ! Copiez les 4 écrans de code que vous pourrez obtenir en effectuant une manip’ spéciale sur l’écran titre de Golden Sun (après avoir fini le jeu bien sûr) et recopiez les (manuellement) après dans Golden Sun 2. Une solution efficace mais loin d’être une des plus rapides…



9. Impossible dans GS2 de revenir sur les terres traversées lors du premier volet. Vous avez appréciez les territoires traversés dans Golden Sun ? Vous espériez les arpenter de nouveaux dans sa suite ? Et ben NON. Pavel et ses amis devront s’en passer, la géographie du monde en ayant décidé autrement !

8. L’Inexorable pas assez présent. L’Inexorable ? Késako ? Il s’agit d’un rocher flottant à un œil qui n’est autre qu’une espèce de divinité qui veille sur les étoiles élémentaires. Bien que ses apparences soient plus que rares (une fois dans chaque jeu), elles se révèlent déterminantes. On aurait donc aimait le découvrir un peu plus pour mieux connaître ses motivations et comprendre ses actions pour le moins surprenantes parfois.

7. Une histoire qui s’étale sur 2 jeux. Quelle déception pour les joueurs en découvrant qu’ils avaient déboursé 40€ environ pour tomber sur un « à suivre » alors qu’ils s’attendaient à poursuivre leur périple avec le groupe de Vlad pour allumer les 2 phares restants (reprenez votre souffle) !

6. Des héros principaux « muets ». C’était une désagréable particularité des RPG nippons old school : le mutisme du héros principal. Alors que tous les personnages sont doués de parole, vous pouvez juste dire « oui » ou « non » en inclinant la tête. Plus surprenant, alors que Vlad est incapable de parler dans GS, il enchaine avec nonchalance les remarques dans GS2, et inversement pour Pavel !

5. Des personnages un peu niais. Qui dit RPG japonais + Nintendo dit… personnages niais bien sûr ! Certes on est loin d’un Tales of mais tout de même ! Les personnages s’avèrent parfois trop naïfs croyant que les « méchants » vont les laisser partir en toute tranquillité (si si vous voyez de quel passage je parle). C’est seulement au dernier donjon qu’ils perdront leur innocence (et encore...).



4. Le manque de profondeur des personnages. Les personnages qu’on incarne tout au long des 2 jeux sont forts sympathiques mais malheureusement leur histoire personnelle n’est pas beaucoup mise en valeur, ce qui nous empêche de réellement s’attacher à eux.

3. L’histoire de l’univers du jeu peu approfondie. Il est dommage que les développeurs de Camelot n’aient pas souhaité développer davantage l’histoire du monde dans lequel se déroule l’aventure (Weylard). En effet on sait que les anciens sages ont créé les phares pour emprisonner l’Alchimie mais on n’en connait pas les raisons précises.

2. Le blabla. C’est assez paradoxal pour un jeu qui n’a pas un scénario des plus étoffés : les scènes de dialogues sont particulièrement nombreuses et longues. Pour ma part j’ai bien aimé, mais les allergiques à la lecture vont y réfléchir à 2 fois avant de lancer leur jeu…

1. Les combats … qui étaient aléatoires ! De beaux combats dynamiques, c’est bien, mais les rencontres étant aléatoires et assez fréquentes, cela peut s’avérer usant à force. Et ça finira par en dégouter plus d’un.




[Retour sur :] Golden Sun "3"

Après avoir terminé Golden Sun 2 : L’âge perdu, de nombreux fans s’attendaient/espéraient une suite. En effet, de nombreuses suites (ou prologues, si l’on désire expliquer en détail pourquoi les phares ont été créés par les anciens) différentes peuvent être envisagés, les ultimes paroles prononcées et la mystérieuse sauvegarde proposée en fin de jeu ne faisant que conforter cette idée…

Mais c’est le silence chez Camelot, le développeur, qui déclare seulement fin 2002 être sur un projet Gamecube, qui se révélera être « simplement » un Mario Golf. Déception donc chez les fans qui pensaient qu’un Golden Sun GC allait leur être révélé en attendant la localisation de Golden Sun 2 (pour les américains et européens en tout cas).
Puis en juillet 2007, lueur d’espoir chez les gamers : des images « volées » de l’écran titre d’un Golden Sun 3 DS apparaissent sur la toile. Le jeu se jouerait un peu comme Zelda : Phantom Hourglass, l’écran tactile servirait donc à se déplacer et à utiliser les psynergies, tout cela dans une pseudo 3D… qu’on ne verra jamais. Et pour cause ! Il ne s’agissait que d’un habile fake (l’emploi d’un des artworks de Golden Sun 2 pour l’écran du bas n’était d’ailleurs pas très judicieux). Mais cela suffit à refaire surgir l’ombre d’un Golden Sun 3 tant attendu : les jaquettes Wii de Golden Sun n’ont alors pas tardé à pointé le bout de leur nez sur la toile.



Ce n’est que 9 mois plus tard, en avril 2008, que Camelot décide enfin à communiquer sur leurs projets potentiels. Hé là, c’est la phrase de trop : « Honnêtement, tout comme vos lecteurs affirmant qu'ils souhaitent voir un nouveau Golden Sun, un nouveau jeu de tennis, et un nouveau Shining Force, et bien tout le monde chez Camelot pense la même chose. Nous voulons vraiment sortir ces jeux pour ces gens. » Les espoirs (vains?) renaissent, certains fans en bavait. Je dis bien « en bavait » et non pas « en bavent encore », car depuis cette annonce, silence radio comme d’habitude chez Camelot. Résultat : on ne sait toujours pas si un nouveau Golden Sun verra vraiment le jour, même s’il semblerait que les développeurs y pensent plus ou moins.



Bientôt:

Et pour finir, un petit indice quand au sujet de mon prochain article (beaucoup moins long) :





Mile