Le blog de Milenoir n'accepte pour l'instant aucun partenaires, par conséquent il est inutile de nous proposer un partenariat. Merci de votre compréhension.

Un jeu gamer, c'est ça ?



Cela fait un peu plus d'un mois que ni Mile ni Noir n'avaient posté d'articles. La faute aux vacances, aux emplois du temps chargé et aux épreuves qui s'annoncent. Néanmoins, ils sont de retour avec pleins d'idées d'articles. Il ne leur reste plus qu'à ... les rédiger (soit dit en passant, le plus dur est de commencer).
Mile et Noir vous proposent aujourd'hui un article à prendre au second degré concernant les jeux "hardcore gamer". Il leur a paru intéressant de vous faire partager leur découverte (l'article original est en anglais, disponible sur old-wizard.com). Veuillez les excusez par avance si le résultat français ne vous sied point, mais Mile et Noir ont fait de leur mieux.
Voici donc un top recensant les meilleurs façons de déterminer si un jeu est hardcore ou non :-) .

10. Être soit un FPS, soit un jeu de tir à la 3ème personne.

C’est évidemment ce qui caractérise le plus les jeux hardcore. Si vous ne pouvez pas faire quelque chose dans la réalité, pourquoi ne pas le faire sur la télé de vos parents ? Les jeux de tir vous permettent de vous imaginez en train de vous balader dans la rue et de tuer tous ceux que vous voyez. Ce qui est souvent le rêve d’un hardcore gamer. Et quoi de mieux que de pouvoir incarner un valeureux soldat, un intrépide voleur de voiture, un combattant exemplaire, ou encore un autre type de personne courageuse que vous n’êtes pas dans la vraie vie. Vous n’incarnez jamais dans ces jeux hardcore gamer un obèse qui s’essouffle dès qu’il s’agit de courir, qui a des problèmes d’acné, qui a besoin de vêtements autres que ses T-shirts avec des phrases à la c*n, qui habite dans le sous-sol de ses parents ou encore qui n’a jamais « touché » une fille de sa vie. Non, un jeu hardcore se doit de proposer tout ce qu’un hardcore gamer veut être, tout ce qui le fait pleurer la nuit une fois seul. Ça tombe bien, c’est ce à quoi répondent tout à fait les FPS et autres jeux de tir à la 3ème personne. C’est dans ces jeux qu’ils peuvent réaliser leurs rêves tout en en étant récompensé mais aussi libérer toute la violence qu’ils ont refoulée.

9. Être classé au moins 16+*.

Les jeux hardcore gamer sont aussi toujours notée au moins 16+. Le hardcore gamer aime seulement les jeux vidéo excessivement violents auxquels les casual gamer, comme les personnes âgées ou les jeunes enfants, ne jouent pas ou ne sont pas autorisées à y jouer. Ils ont également l’impression d’être plus « hardcore » parce qu’ils jouent couramment à des jeux de plus en plus gores. Des jeux comme Killzone 2 voient tout leur marketing basé sur leur violence omniprésente pour attirer les hardcore gamer parce qu’ils leur permettent d’extérioriser leurs frustrations en zigouillant des gens dans le monde virtuel des jeux vidéo.

8. Décourager l’innovation.

S’il y a bien une chose qui fait défaut aux jeux hardcore, c’est l’originalité. En effet, pourquoi s’embêter ? Le meilleur moyen d’avoir de bonnes ventes consiste à améliorer les graphismes, modifier légèrement le scénario, en le faisant se dérouler durant la seconde guerre mondiale, ou, si ça a été déjà fait, le faire dans un futur où les robots ont pris le pouvoir (ou du moins font de leur mieux pour), ou si c’était déjà dans le futur, le faire dans des temps reculés, où vous devez combattre des sortes de géants. Ensuite ajoutez quelques nouvelles armes, changez la couleur des armures, ou débrouillez-vous pour que le personnage principal se rase la tête. Bien sûr, s’il était déjà rasé, faites lui pousser des cheveux. Maintenant, si ce personnage était dans une équipe dans le premier jeu, faites en sorte que dans le second il ait à retrouver ses coéquipiers qui ont été capturés. Bien sûr, si vous aviez un tank dans le premier jeu vous aurez un super tank dans le second. Par contre, si le jeu était dans le futur, sa suite se doit d’être dans le passé. Enfin, si le jeu est le premier d’une nouvelle licence, prenez toutes les bonnes choses des derniers bons jeux parus, ajoutez les ensemble, retranchez-y l’année de sa sortie et ajoutez-y autant d’armes à feu ou d’épées et terminez en vous assurant que le jeu n’est pas trop différent des autres afin de ne pas troubler les joueurs à qui vous essayez de vendre le jeu.

7. Avoir dépensé au moins 1 000 000 $ pour le marketing.

Des millions de dollars sont utilisés dans le marketing, afin de créer une hype autour du jeu, dans des proportions monstrueuses. Les développeurs d’un jeu achètent des espaces publicitaires sur des sites tels IGN ou Gamespot, qui leur décerneront ensuite la note de « 5 stars» ou « 10/10 » et les qualifieront même de « Game of the Year ». Le but de tout cela est que le hardcore gamer, facilement impressionnable, ressente le besoin d’avoir absolument ce jeux et de le terminer avant tout ses amis virtuels. Ainsi il sera déjà un boss sur ce jeu avant même que ses amis l’aie acheté, et quand ils joueront les uns contre les autres online il parviendra facilement à les dominer. Le hardcore gamer aura alors l’impression d’avoir accompli quelque chose d’important dans sa misérable existence.

6. Avoir la santé qui s’auto-régénère aussitôt que vous vous mettez à l’abri.

Nous aimons tous être meilleurs que les autres pour certaines choses. Et la première chose auquel un hardcore gamer pense est qu’il est meilleur que les autres aux jeux vidéo. Mais les hardcore gamer sont-ils vraiment meilleurs que les gens « normaux » ou passent-ils juste plus de temps à jouer ? Les hardcore gamer aiment que leurs jeux soient longs et compliqués mais pas forcément durs. Ils aiment les jeux qui vont les occuper pendant 20 heures ou plus alors que les casual gamer qui vivent en dehors des jeux vidéo ne pourront pas les terminer. Et comme le hardcore gamer veut terminer ses jeux lui-même, ils ne doivent pas être trop dur, juste suffisamment longs. Ne nous voilons pas la face, mourir n’est pas marrant (!). Ces jeux doivent être suffisamment faciles afin que les hardcore gamer puissent gagner et ainsi avoir une meilleure opinion d’eux mêmes. Un truc pour faire des jeux vidéo plus faciles est de créer une barre de vie qui se régénère automatiquement dès que vous vous abritez. Cela rend le jeu plus long et permet en même temps de le rendre plus facile. Dans Contra vous n’avez pas de barre de vie : un tir et vous êtes mort. C’est pourquoi les hardcore gamer préfèrent les jeux modernes que les grands classiques.

5. Avoir un mode multi-joueur où des jeunes de 12 ans peuvent s’exprimer en l33t speak.

Tous les jeux hardcore ont un mode multi-joueurs online. C’est là où les jeux hardcore offrent le plus d’interaction entre les gens. C’est pour faire face à leur isolement social qu’ils ont créé leur propre langage. Par une des réactions les plus infantiles qu’un groupe pourrait avoir, ils sont allés plus loin en créant un langage inutile et barbant. Le leet speak permet aux groupes de « hardcore gamer » de discuter de leur pire ennemi : le « casual gamer », sans que celui-ci ne comprenne quoi que ce soit à ce qu’ils disent. C’est important, parce que le casual gamer est beaucoup mieux foutu physiquement et pourrais facilement sortir le hadcore gamer de son « calvaire ». Le leet speak permet aux hardcore gamer de se sentir vraiment comme quelqu’un de spécial. A chaque seconde leur revient à l’esprit qu’ils ne font que gaspiller leur vie, mais heureusement, il y a une chose qu’ils peuvent faire qu’une personne banale ne peut pas… Je veux dire par là, qui pourrais déchiffrer du leet speak, qui pourrait remplacer des voyelles par des chiffres si ce ne sont les hardcore gamer ?

4. S’adresser aux jeunes de 12 ans (beaucoup d’armes à feu et de « conneries » ).

L’âge moyen du hardcore gamer est de 35 ans, nous avons fait d’importantes recherches et c’est le nombre que nos chers singes nous ont rapporté sans cesse. Le type de logement du hardcore gamer est dans 33% des cas le sous-sol du logement de ses parents, le grenier pour 33 autres % et enfin au-dessus du garage dans les 33% restants. Encore une fois, nos chers reporters nous ont fourni ces nombres rapidement et sans relever une quelconque variation. Ce qui est le plus intéressant est que notre équipe de recherche psychologique à trouver que le niveau moyen de maturité d’un hardcore gamer était comparable à celui d’un enfant de 12 ans. Donc, un jeu qui s’adresse aux hardcore gamer doit cibler les joueurs de 12 ans. Et ce à quoi pensent surtout les jeunes de 12 ans, c’est faire des « conneries ». Par conséquent, une tactique marketing facile est de placer un maximum de femmes en tenues légères dans les jeux hardcore afin d’attirer autant de hardcore gamer que possible. Nous trouvons intéressant que malgré que les hardcore gamer critiquent la stupidité d’une personne lambda, le hardcore gamer moyen est généralement attiré par les mêmes choses. Les mêmes principes humains de base les motivent, et pourtant ils sont si socialement attardé qu’ils sont incapable d’agir. D’où des jeux vidéo basés sur la violence et le chaos. Le jeune de 12 ans aime courir autour des bâtiments fortifiés, frapper ce qui lui tombe sous la main, et se fourrer dans les emme*des. Le hardcore gamer moyen est en réalité un enfant de 12 ans piégé dans un corps de géant et poisseux avec un minimum de lien social et beaucoup de jeux vidéo.

3. Ne pas avoir d’autres couleurs que marron, vert, gris, rouge et noir.

Les jeux « hardcore » évoquent toujours une esthétique « terne », que ce soit dans le thème ou l’apparence. Vous ne savez même pas où vous allez dans certains niveaux, mais finalement vous êtes réconfortés par le fait que vous avez une puissante arme à feu avec vous s’il faut tirer au hasard dans le noir sur un ennemi que vous voyez approximativement. Avoir un mode sur votre téléviseur qui éclaircit l’écran vous sera alors d’une précieuse aide. Avoir des lunettes quand vous jouez à ces jeux sera également un atout. Si vous n’avez aucune de ces 2 choses, attendez-vous à vous déplacer dans ces jeux comme si vous étiez une personne aveugle. Tirer profit de la peur de l’obscurité n’avait jamais été aussi facile que maintenant pour les développeurs grâce aux jeux hardcore.

2. Doit avoir 80 % du budget consacré aux graphismes, et le reste pour le marketing.

Plus les graphismes sont réalistes et sombres dans un jeu, plus cela interpellera le hardcore gamer. Pour ce dernier, les jeux disposant d’un style graphique trop cartoon (comme la plupart des jeux Nintendo Wii par exemple) attireront la foule de casual gamers et donc peu lui importera si le jeu est fun ou non à jouer, un vrai hardcore gamer ne reconnaîtra jamais prendre plaisir à y jouer. Lorsque les développeurs comme Valve ou Guerilla games développent un jeu pour hardcore gamer, ils vont dépenser autant d’argent que possible afin de rendre leur jeu aussi réaliste que possible d’un point de vue graphique, tout en faisant le minimum d’effort pour le gameplay. Comme nous l’avons vu plus tôt, le reste du budget de ces jeux sert à financer un marketing (trop) conséquent afin de créer une hype énorme autour du jeu, de façon à ce que le harcore gamer croit que s’il n’achète pas le jeu et ne le finit pas avant ses amis, il perdra tout le respect de la communauté hardcore gaming qu’il avait pu acquérir.

1. Tous ceux qui sont sur N*G ** adorent ce jeu.

Si vous avez besoin de connaître la situation du monde du jeu vidéo, où allez-vous ? Sur N*G ! Vous pouvez en effet y parler de Killzone 2, Killzone 2 ou encore de l’amélioration indéniable apportée par Killzone 2 par rapport à Killzone 1. C’est le site où tout le monde va pour affirmer sa différence en étant toujours d’accord avec les autres sur les principaux sujets vidéoludiques. Vous n’arrivez pas à avoir de petite amie, vous vivez encore chez vos parents, vous sentez mauvais, ou avez de l’acné ? Allez donc sur N*G. Bien sur qu’il y aura des arguments différents quant au niveau « hardcore » mais si un jeu est reconnu comme étant bon par la communauté du site alors vous savez que c’est un jeu hardcore. Comment un ensemble de personnes qui clament que les différences entre les gens sont primordiales, que les gens « ordinaires » sont tous des clones les uns des autres, que les filles aiment seulement les mêmes idiots, peuvent-ils se démarquer ? Et bien ils vont sur N*G et s’accordent sur tout. Et que se passe-t-il à présent lorsque quelqu’un de différent arrive ? Et bien ils le fuient ! Ils ne le laisse pas s’assoir à leur table à midi et le traite de tous les noms. En fait, ils leur font ce que toutes les brutes leur font au lycée. Comme vous le voyez, le hardcore gamer est juste superficiel, sa peau est grasse et très pâle. Le hardcore gamer veut seulement trouver sa place, c’est pour ça il aime être d’accord avec tous les autres.

*Mature dans le texte original.
** Site internet anglais au nom censuré par nos soins. :-) Remplacez-le par le site de votre choix.

Alors, combien de personnes ont eu le courage ou l'envie de lire de la première à la dernière ligne? :D

Milenoir