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Bayonetta Origins : Cereza and The Lost Demon

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Bayonetta Origins : Cereza and The Lost Demon

Par rifraff - Le 14/03/2023 à 15:00

Il était une fois, Bayonetta, une sorcière majestueuse et surpuissante que rien ne prédestinait à devenir une héroïne des consoles Nintendo. Après trois épisodes spectaculaires (dont deux exclusifs aux consoles Nintendo) Bayonetta est pourtant désormais l’un des personnages forts du catalogue de Nintendo au même titre que Samus Aran de Metroid, Kirby ou Zelda ! Bayonetta se sent tellement bien sur consoles Nintendo que cinq mois, à peine après la sortie de Bayonetta 3, la sorcière revient déjà sur Nintendo Switch dans un jeu totalement différent entre spin-of et préquelle qui fera le bonheur des fans comme de toutes celles et ceux qui ne la connaissent pas encore.


Le doudou d'enfer

Sorti en 2009, sur PS3 et 360, le premier Bayonetta est un jeu typique des productions PlatinumGames avec son univers fantastique grandiloquent, ces scènes d’action démesurées et son humour ravageur. Réalisé par Hideki Kamiya, à qui l’on doit notamment Okami et The Wonderful 101, le jeu s’est rapidement imposé comme un classique et une référence des beat them all. Pourtant, il semblerait que le studio japonais ait eu malgré tout beaucoup de mal à produire une suite donnant ainsi la possibilité à Nintendo d’entrer dans le game pour offrir à ses consoles une licence « Mature » (selon la classification des jeux américaine) à même de plaire à un public qui parfois semble lui faire défaut. Pour être honnête, on ne sait pas exactement quel contrat lie PlatinumGames à Nintendo et si on peut réellement considérer Bayonetta comme un personnage maison mais force est de constater que depuis 2014 et la sortie de Bayonetta 2, la sorcière ne jette plus ses sorts que sur consoles Nintendo. Le troisième opus de la franchise, Bayonetta 3 est d’ailleurs sorti en exclusivité sur Nintendo Switch fin octobre dernier. Délirant et totalement décomplexé dans la démesure, Bayonetta 3 est un véritable feu d’artifice d’émotions fortes et de scènes d’action délirantes dans la droite ligne des épisodes précédents. Grande réussite tant dans le fond que dans la forme, Bayonetta 3 apparaît comme la parfaite synthèse mais surtout la conclusion de ce qui s’apparente désormais comme une trilogie- voir notre test complet de BAYONETTA 3.

Quelle surprise, donc, de découvrir à peine quelque mois plus tard, un jeu, à priori, totalement différent qui nous raconte la genèse de Bayonetta, remontant à l’époque où elle n’était pas encore devenue la célèbre sorcière de l’Umbra et qu’elle s’appelait simplement Cereza. Bayonetta Origins : Cereza and The Lost Demon prend la forme d’une quête initiatique racontée à la manière des contes de fée de notre enfance. Le jeu commence par un livre qui s’ouvre et les cinématiques s’animent et s’écrivent sur des pages qui tournent au fur et à mesure, comme on feuilletterait un livre pour enfant. Visuellement, le jeu est très beau avec un style graphique très particulier, tout en pastel, mélangeant les estampes japonaises et les vieux mangas des années 70.  C’est très familier et singulier à la fois et le résultat, somptueux comme un pop-up vidéoludique, aurait facilement pu servir de base à un film d'animation. Que ce soit les décors, les personnages ou encore la bande son, tout a été minutieusement pensé et travaillé. On peut penser ce qu'on veut de PlatinumGames, mais le studio japonais a un vrai talent pour réaliser des personnages anticonformistes crédibles et attachants. La petite Cereza est craquante à souhait avec ses grands yeux cerclés de grosses lunettes rondes, son unique boucle d'oreille et son visage juvénile entouré de longs cheveux tressés avec en son sommet, deux chignons façon oreilles de chat kawai.  Sa tenue n'est pas en reste et évoque celle de Bayonetta 2 avec plus de froufrou et de rubans et moins de breloques et deux grandes chaussettes en guise de pantalon moulant. Au départ, elle fait un peu penser à Mercredi Addams version écolière japonaise avec son drôle de doudou rapiécé, fait de bric et de broc.

Il était une sorcière, et rond et rond petit patapon

Le jeu commence par nous rappeler qui est Cereza. Fruit d’une liaison interdite entre un sage du clan des Lumen (de la Lumière) et d’une sorcière de l’Umbra (de l’Ombre), Cereza est une « enfant maudite » que les sorcières de l’Umbra ne veulent pas intégrer à leur clan. Arrachée à ses parents, punis pour s’être aimés, Cereza est alors confiée à Morgana, une énigmatique sorcière vivant au fond des bois dans une maison digne d’Hansel et Gretel, pour qu’elle fasse son éducation. Pendant près de dix ans, Cereza  doit se plier aux ordres de Morgana et réaliser tout un tas de corvées. Seulement un soir, lasse de son existence et poussée par un rêve récurrent, Cereza se soustrait à la surveillance de Morgana et décide de partir dans la forêt interdite d’Avalon dans l’espoir d’y délivrer sa mère qui est emprisonnée.  Seulement, Cereza est encore bien loin de la sorcière qu’elle deviendra et arrive à peine à maîtriser les plus basiques sortilèges. Comment va-t-elle pouvoir survivre dans la forêt d’Avalon, peuplée de fées cruelles et malfaisantes qui n’attendent qu’une chose : la dévorer toute crue ? Heureusement, grâce à un sort mal maîtrisé, Cereza va pouvoir compter sur l’aide d’un allié inattendu, un démon de l’Enfer qui va prendre possession de Chouchou, son doudou en forme de gros matou. A partir de là, les deux personnages vont vite devenir inséparables, chacun ayant besoin de l'autre pour progresser même si aucun des deux n'est disposé à le reconnaître.

Bayonetta Origins : Cereza and The Lost Demon nous raconte donc non seulement la toute première aventure de Bayonetta mais aussi celle de sa relation avec son premier démon, Chouchou. Une relation, au centre du gameplay mais aussi de l'intrigue, le fond et la forme étant indissociable, exactement comme dans les jeux Bayonetta dans lesquels la sorcière incarne littéralement le gameplay. Notez, pour toutes celles et ceux n'ayant jamais joué à Bayonetta 3, que Chouchou n’est pas un inconnu puisque c’est le démon de Viola... Inutile, à vrai dire d'en dire plus car cela n'a pas vraiment d'importance. En effet, si les fans auront plaisir à recoller les morceaux et à repérer toutes les références aux différents opus, Cereza and The Lost Demon pourra facilement séduire et être apprécié, voir adoré, par des néophytes. Le jeu réussissant à être à la fois très près mais aussi très loin des jeux originaux.

Evidemment, ceux qui aiment Bayonetta pour son action frénétique seront peut-être décontenancés et n'y trouveront pas forcément leur compte- surtout s'ils n'adhèrent pas au concept. Cereza and The Lost Demon n'est pas un beat them all même si le jeu a son lot de combats comme dans le jeu original. Conté du début à la fin, Bayonetta Origins : Cereza and The Lost Demon est un vrai conte de fées (ou défait ) et à ce titre, autant être prévenu, c'est un jeu que l'on peut qualifier de "bavard". L’histoire nous est contée régulièrement via une narratrice et Cereza et Chouchou ont de nombreuses interactions dialoguées. D’ailleurs, au départ, on se demande presque si on est pas devant un visual novel et on craint un peu que la narration ne prenne le pas sur le jeu et qu’il y ait en définitif plus de cinématiques et d’histoire que de séquences de gameplay.  Cependant, que l'on se rassure Cereza and The Lost Demon est bien un jeu vidéo.  Assez vite, le jeu trouve un équilibre et les différentes séquences s’enchaînent plutôt bien, d’autant plus que l’histoire est plaisante et bien écrite. On prend plaisir à suivre les aventures de Cereza et Chouchou, leurs chamailleries, leurs doutes, leurs joies, leurs péripéties et leurs différentes rencontres. Les développeurs ont vraiment réussi leurs personnages, les rôles principaux comme les rôles secondaires, tout comme l'univers fantastique et mystérieux du jeu.. Pour autant, c'est vrai que le rythme pourra parfois sembler lent à certains, surtout qu'il arrive qu'une longue cinématique laisse place à une courte séquence de jeu, avant que les pages ne se tournent à nouveau et que la conteuse continue son récit via une autre longue cinématique.  Au moins, le jeu évite le côté trop systématique de certains titres ou tout est prévisible avec des cinématiques qui arrivent forcément en début et fin de niveau.

Finalement, malgré ce rythme parfois hachuré, on se laisse emporter par le récit et on vibre vraiment aux péripéties de ce duo d'enfer "perdu dans un vilain monde (en réalité magnifique !) Pourtant, il y avait un vrai risque à nous montrer une Bayonetta jeune, totalement différente du personnage de la trilogie que l’on aime tant. Bayonetta est une femme forte qui n’a quasiment peur de rien et reste toujours très classe quelle que soit la situation.  C’est un véritable archétype féminin; une sorte d'incarnation impressionnante d'un fantasme fellinien sous acide.  Retrouver notre impériale et redoutable sorcière en petite fille de dix ans, peureuse, pleurnicheuse et peu sûre d’elle avait de quoi inquiéter. Il n’est pas toujours bon d’humaniser les personnages en nous racontant leur jeunesse. On se souvient de Metroid Other M et de sa Samus Aran fragile, totalement différente de celle que l’on pensait diriger jusque-là dans son armure. Cependant, dans le cas de Bayonetta Origins : Cereza and The Lost Demon, le problème ne se pose pas vraiment, probablement parce que les jeux sont aussi très différents. On comprend aussi rapidement que Cereza et Bayonetta sont quasiment de deux personnages différents. Ce n’est pas pour rien que Cereza devient Bayonetta. Par ailleurs, il y a une véritable évolution du personnage au fur et à mesure de sa progression, jusqu’à la fin où le gameplay du jeu rejoint quasiment celui de la trilogie.

Deux personnages pour un joueur

Avant cela cependant, le gameplay du titre est non conventionnel et se divise en deux parties distinctes mais simultanées. Si comme votre serviteur vous avez des problèmes pour vous positionner dans l’espace sans jamais savoir ou est la gauche ou la droite ou si plus simplement, vous avez du mal à faire deux choses en même temps, vous allez devoir composer avec et trouver le ,point d'équilibre. L’idée est de diriger simultanément Cereza et Chouchou, chacun avec un stick et des boutons différents

Pour faire simple, Cereza se dirige avec le stick et les boutons de la manette placés à gauche et Chouchou avec le stick et les boutons placés à droite. C’est tellement bien séparé qu’à dire vrai, on peut tout à fait envisager de garder le Joy-Con gauche dans le main et de donner le droit à un autre joueur pour ainsi partager l’aventure à deux. Pour autant, même si ça peut fonctionner pour la majorité des scènes, le jeu a clairement été conçu pour qu’un seul joueur puisse se débrouiller avec les deux personnages en même temps. Cela fait d'ailleurs partie intégralement du gameplay- c'est d'ailleurs pour cela qu'il n'y a officiellement pas de mode deux joueurs comme dans BLANC (le jeu indépendant sorti récemment construit avec un gameplay similaire). Ici, Cereza et Chouchou sont liés et de l'un dépend la survie de l'autre. D'une certaine façon, ils ne forment qu'un et franchement, ça fonctionne bien. On peut même dire que c’est une franche réussite. Plus on joue, plus les personnages évoluent (et le joueur s'améliore) mais pour autant, le gameplay ne se complexifie pas. On garde grosso modo, la même configuration de boutons et comme tout est bien séparé avec ce qui concerne Cereza d'un côté, et ce qui concerne Chouchou, de l'autre, on comprend vite ce que l'on doit faire. Pour autant, cela n'empêchera pas, dans le feu de l'action, de s'emmêler parfois un peu les pinceaux (mais cela fait sans doute aussi partie du charme du jeu). Evidemment, le gameplay est mis au service du level design (ou l’inverse) et des nombreuses énigmes (souvent malines) qui exigent de faire une chose avec la première et une autre, avec le second;

Le petit chaperon noir et son loup blanc

Bayonetta Origins : Cereza and The Lost Demon est un jeu d’exploration, d’énigmes et de combat. Cereza et Chouchou traversent différentes régions ayant chacune son ambiance féerique et ses particularités en devant combiner leur spécificités pour déjouer les pièges, anéantir les ennemis et activer les nombreux mécanismes qu’ils rencontrent sur leur chemin.  Les environnements sont originaux et vastes. Visuellement, ils sont tout simplement sublimes avec un côté onirique tantôt enchanteur, tantôt effrayant. En outre, ils sont plutôt étendus et tous reliés entre eux avec de multiples chemins (même si tous ne sont pas forcément accessibles). Il y a d'ailleurs pas mal de petites sous-quêtes à effectuer et de coffres à dénicher afin de récupérer un maximum d’ingrédients pour concocter des potions ou d'éléments pour faire évoluer ses personnages et ses techniques. Pour se retrouver dans ce dédale de chemins, aviser les points d'interaction et éviter de se perdre, il y a une carte qui se découvre au fur et à mesure, et différents petits signes (comme les petits cailloux du Petit Poucet) pour trouver le bon chemin à suivre afin de déclencher les grands arcs de l’histoire. Cereza peut marcher, courir, pousser des blocs et grimper aux échelles. Elle peut porter Chouchou en mode peluche et s’en servir pour attraper certains éléments. Elle peut aussi utiliser un sortilège d’entrave pour bloquer les ennemis et en enclencher un autre pour faire apparaître à certains endroits des mécanismes. Elle fait, par exemple, pousser des plantes qui deviennent des ponts. Dans ce cas-là, un cercle se forme (en appuyant sur ZR) et il faut enclencher différentes cibles au bon moment toujours avec le stick droit. C’est un coup à prendre (assez facilement) sachant qu’il est possible de passer en mode automatique pour les joueurs.ses qui galéreraient trop. Cereza a pas mal de tours dans son sac... Son seul petit souci, c'est qu'elle ne peut pas se battre et ne possède pas d'armes, et encore moins de flingues cachés dans ses espadrilles. Cette partie là est réservée à Chouchou qui peut aussi détruire des obstacles et qui, au fur et à mesure du jeu, gagne différents pouvoirs. Le démon a deux coups de base et quatre variantes que l'on découvre en cours de jeu, et le joueur doit composer avec ça. Si la partie exploration est très différente des jeux de la série principale avec son côté puzzle. Il y a de nombreux éléments qui y font directement références. Les ennemis apparaissent par exemple de la même manière que dans les jeux, créant une sorte d’arène invisible dans laquelle, les deux personnages doivent s’unir pour triompher. Dans ces moments-là, il s’agit généralement pour Cereza de bloquer le plus d’ennemis possibles et pour Chouchou d’attaquer tout ce qui bouge en utilisant le bon pouvoir sur le bon ennemi. Régulièrement, cependant, il doit retourner dans les bras de Cereza pour reprendre des forces. Il y a aussi les tír na nÓg, des mini "sanctuaires" à réussir à deux et qui permettent à Cereza de gagner de la vie mais aussi à éclaircir des zones. Certains tír na nÓg sont des passages obligés, mais il y en a beaucoup d'autres (comme dans les jeux de la série principale) souvent plus difficiles à trouver dans la forêt.

Bayonetta Origins : Cereza and The Lost Demon est un jeu très riche- presque trop puisque jusqu’à la fin, on découvre de nouveaux mécanismes qui parfois ne seront utilisés qu’une seule fois ! On est parfois d'ailleurs déçu d'acquérir un pouvoir qui finalement ne servira pas ou peu... Mais bien que l’histoire soit, fatalement, dirigiste, des péripéties très différentes et surprenantes s’enchaînent, ce qui fait qu'on ne s'attarde jamais sur ce qui pourrait nous chagriner. Le jeu est assez long, bien plus long que ce qu'on aurait pu penser. Comptez au moins 15 heures pour voir le générique de fin et beaucoup plus pour le terminer à 100% sachant que le jeu réserve une petite surprise après le générique de fin. Le jeu n’est pourtant pas vraiment difficile, une fois le gameplay maîtrisé (qui est sûrement la plus grosse difficulté du soft) mais PlatinumGames (probablement sous l'influence de Nintendo) a pensé a ajouter de nombreuses options d’accessibilité en permettant notamment d'abaisser la difficulté. Ainsi, si un boss vous donne du fil à retordre (ce qui est possible tout de même) il n'y a aucun risque de blocage et de frustration et, surtout, tous les joueurs pourront y prendre du plaisir quelque soit leur niveau.

Magie-stral !

Vous l'avez compris, Bayonetta Origins : Cereza and The Lost Demon est une réussite extraordinaire tant dans la forme que dans le fond. Si les graphismes fourmillent de petits détails et magnifient une imagerie fantastique renvoyant aux vieux contes de notre enfance, la bande son du jeu est au diapason. Non seulement, les dialogues parlés sont parfaitement intégrés au jeu et dignes d’un animé (aussi bien en japonais qu’en anglais) mais la musique est enchanteresse avec plusieurs thèmes fantastiques qui trotteront dans votre tête bien après avoir éteint votre console. A noter que le thème principal à un faux air de My Favorite Things de La Mélodie du Bonheur...On ne sait pas si c'est conscient mais on pose ça là.

Bénéficiant d'une superbe réalisation, Bayonetta Origins : Cereza and The Lost Demon est un jeu envoûtant et surprenant, souvent drôle, parfois un peu terrifiant mais aussi émouvant... Le duo formé par Cereza et Chouchou est irrésistible, et fera date à coup sûr. Le jeu est plein de surprises et de magie et à le goût de l'enfance, des pommes empoisonnées, des maisons en pain d'épice perdues dans les bois et du lapin blanc d'Alice. Il permettra aux fans de Bayonetta de découvrir leur sorcière bien-aimée comme ils ne l'avaient jamais vu et aux autres de faire la connaissance avec un personnage extraordinaire, qu'ils auront fatalement envie ensuite de connaître encore plus.  Bayonetta Origins : Cereza and The Lost Demon sera d'ailleurs une bonne porte d'entrée pour découvrir la licence Bayonetta. Avec ce titre, la petite Cereza a gagné ses galons de star. Fly me to the moon.

9
Bayonetta Origins : Cereza and The Lost Demon est un tour de force. Un enchantement visuel et sonore de tous les instants qui réussit l'exploit d'être à la fois très différent de la trilogie originale mais aussi totalement cohérent avec le personnage de Bayonetta. La façon dont la progression de l'histoire et du personnage se fond totalement avec le gameplay du jeu qui finit par se rapprocher de celui des jeux originaux, au fur et à mesure que Cereza devient Bayonetta est tout simplement magistrale. Une leçon de jeu vidéo ensorcelante, pleine d'humour et de magie qui plaira à tous, que vous connaissiez ou non, Bayonetta.

  • Un gameplay presque parfait mais...
  • Génial pour les néophytes
  • Génial pour les initiés
  • Visuellement magnifique
  • Un imaginaire foisonnant
  • Des idées à la pelle
  • Cereza + Chouchou : un duo d'enfer
  • Une fin poignante et magnifique
  • Une durée de vie conséquente
  • Une bande son exemplaire
  • Un gameplay à apprivoiser tout de même
  • Un rythme parfois cassé
  • Bavard