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L'Epée de Vérité



Les partiels terminés, je vais enfin pouvoir vous faire découvrir ce qui est, selon moi, une grande série de la fantaisy américaine. Il s’agit de l’Epée de vérité. Je vais donc tenter de vous présenter le mieux possible dans cet article le premier tome de cette saga (11 livres dont 8 parus en France –leur couverture illustre l’article-), les 3 autres sont en cours de traduction) : La première Leçon du Sorcier.



Pour commencer voici le résumé :
Jusqu'à ce que Richard Cypher sauve cette belle inconnue des griffes de ses poursuivants, il vivait paisiblement dans la forêt. Elle ne consent à lui dire que son nom : Kahlan. Mais lui sait déjà, au premier regard, qu'il ne pourra plus la quitter. Car désormais, le danger rôde en Hartland. Des créatures monstrueuses suivent les pas de l'étrangère. Seul Zedd, son ami le vieil ermite, peut lui venir en aide... en bouleversant son destin. Richard devra porter l'Épée de Vérité et s'opposer aux forces de Darken Rahl, le mage dictateur. Ainsi commence une extraordinaire quête à travers les ténèbres. Au nom de l'amour. A n'importe quel prix.



Comme vous pouvez le voir, l’histoire a l’air très basique à première vue. Un héros qui s’ignore au début se retrouve au centre de conflits qui le dépassent. Un « grand méchant » n’a de désirs que de régner sur le monde…



Et pourtant, derrière ce scénario simpliste à première vue se cache une histoire travaillée. Elle est écrite de telle manière que, même lors des passages « mous » en termes d’action, on ne s’ennuie pas. Peut-être cela est-il dû à la découverte des différentes nations formant ce monde, qui ont chacune leur propre régime politique, intimement liée à leur Passé, Passé qui ne se divulgue que peu à peu à travers chaque tome. Peut-être cela s’explique-t-il par le fait que l’on ne suit pas les aventures d’un héros accompagné de ces compagnons de voyage, mais bel et bien de héros et héroïnes qui, que ce soit contre ou non leur gré, devront agir séparément pour mieux se retrouver plus tard (cela n’est cependant pas très visible lors du premier tome pourtant c’est dès celui là que les rouages se mettent en place). Mais je pense surtout que ce plaisir de lire ces aventures est dû au fait que rapidement on fait preuve de compassion pour un/des personnages, qui doivent chacun faire face à leurs problèmes. De la petite fille esclave d’une princesse capricieuse au vieux sorcier devant faire face à son devoir en passant par la jeune femme lourde de secrets et bien d’autres, il est difficile de ne pas s’attacher à un personnage au moins.



Et cela, l’auteur en est bien conscient, conscient de la vie insufflé à ses personnages et de nos sentiments envers eux. On s’inquiète, on pleure, on aime, on s’étonne avec eux. Et on souffre avec eux. Car si l’auteur à des pulsions cachées, ce sont belles et biens des pulsions plus qu’à la limite du sadomasochisme (je ne vous dis pas ma surprise quand je suis arrivé dans certains passages à ne pas mettre entre toutes les mains (surtout dans de la fantaisy), alors que rien sur la 4ème de couverture n’indique qu’on va tomber sur de telles choses…) ! Sadomasochisme non pas dans un contexte sexuel (quoique…) mais juste dans l’idée qu’on a vraiment l’impression que l’auteur a pris plaisir à faire autant souffrir certains de ces personnages (en particulier dans ce premier tome), ce qui n’est pas sans conséquences (sur lesdits personnages et même sur les lecteurs les plus sensibles XD).



Enfin, bien que le « grand méchant », ce fameux Darken Rahl, soit assez classique, ne craignez rien pour les prochains tomes : les menaces sont plus originales (mais pas forcément innovantes).



A noter cependant la trop grande préoccupation de l’auteur de vouloir faire dans la surenchère en ce qui concerne chaque nouvelle menace. Ça marche une fois, voire 2, mais cela s’avère un peu lassant au bout d’un moment. Mais cela reste toutefois un « détail » (c’est la façon de présenter la « menace » qui est lourdingue au bout d’un moment)



En bonus, le premier chapitre de « La première leçon du Sorcier » est disponible ICI

Mile



La couverture du prologue (à ne pas lire avant le premier tome de préférence).


(Vous pouvez retrouvez l’ensemble des couvertures dans le répertoire de Milenoir, ICI )