[Vidébat] Sommes-nous des joueurs ou des moutons ?
Bonjour à tous,
Cette nouvelle vidéo est l'occasion d'écrire un article sur ce blog qui commençait à tomber en décrépitude. Le sujet du jour n'est pas des plus réjouissants, et il ne concerne pas un jeu en particulier, mais plutôt la tendance actuelle du marché du jeu vidéo ainsi que l'état d'esprit / la mentalité de certains joueurs. Je n'ai pas envie de catégoriser en disant que les joueurs ciblés par mes critiques sont uniquement issues de cette nouvelle génération, ou du moins ont grandi avec les consoles HD, mais je pense que la majorité en font partie.
J'ai tourné la vidéo ci-dessous dans le but d'exprimer mon exaspération vis-à-vis des points suivants (et j'exprime tellement mal que je me suis senti contraint de rédiger cet article 
) :
- Les réactions précipitées et souvent irréfléchies des joueurs sur les forums suite aux actualités (vous savez, cette mode de cracher sur Nintendo et de vénérer les autres constructeurs, de chercher la moindre faille pour tailler la Wii U et se jeter sur les consoles next-gen pour jouer à FIFA).
FIFA 14 justifie-t-il à lui seul l'achat d'une next-gen ?
- La presse spécialisée et ces sites dits "professionnels", qui préfèrent rédiger 50 news sur les ventes catastrophiques de la Wii U et l'absence du soutien des tiers, plutôt que de mettre en avant ses exclusivités. Sans oublier cette manie vomitive de faire passer au premier plan la résolution et le framerate des jeux au détriment du gameplay et du contenu.
Le photo-réalisme est-il l'attrait le plus important aux yeux des joueurs d'aujourd'hui ?
- L'aspect communautaire sur le Net qui est devenu une ruche d'hypocrisie où chacun crée son alvéole (blog / page Facebook / chaîne Daily / chaîne Youtube / Twitch...) et cherche à vendre son miel à tout ce qui passe. Je ne critique pas le fait de créer son propre espace de partage, mais celui d'abuser de publicités chez les autres pour s'auto-promouvoir. Y a rien de plus stupide comme démarche, elle est plus dissuasive que séduisante, sauf pour les pauvres naïfs qui pensent avoir des abonnés en s'abonnant à tout le monde.
Ca donne envie et démontre une belle envie de partager son contenu
- La société de consommation en général pour toutes les publicités dont elle nous abreuve et les technologies à l'évolution exponentielle, nous empêchant de prendre le temps de profiter. La dématérialisation des jeux / les soldes Steam poussent à l'achat et l'on se retrouve avec un paquet de jeux à consommer rapidement sous peine de les voir disparaître sous une nouvelle pile de jeux plus récents. Il est loin le temps où j'éprouvais une euphorie insensée à l'achat d'un jeu, dont je profitais à fond sans avoir à me préoccuper d'autres titres inachevés à côté. Aujourd'hui, j'enchaîne les jeux dans l'espoir de rattraper mon retard, et même si je les explore de fond en comble, je vois toujours du coin de l'oeil les autres jeux qui me hèlent : "Halryk, Halryk, tu dois avancer mon aventure, ça fait 6 mois que tu n'as pas joué avec moi !".
Bon, à quoi je vais jouer aujourd'hui ? (Ceci est une simple image illustrative, je ne suis pas aussi désespéré)
- La question de la maturité utilisée à tort et à travers. L'éternel débat stérile entre les jeux supposés matures / sombres / sanguinolents / emplis de testostérone et les autres plus colorés censés être destinés aux casuals ou aux gosses. Il serait bien de revoir la définition de la maturité et de comprendre que vouloir jouer l'adulte "mature" est une preuve d'immaturité en soi.
Bienvenue dans la génération : "Je tue, donc je suis"
- L'ouverture d'esprit des joueurs qui se bornent à défendre leur société favorite et à cracher sur les autres. Le plus souvent, on critique ce que l'on ignore. Dans la vidéo, je ne critique pas la série des Call of Duty, puisque je n'y ai pas joué et que ça ne m'intéresse pas. En revanche, j'ai choisi cet exemple concernant Activision car il est le plus probant. Le jeu vidéo est plus que jamais un divertissement à pognon et les éditeurs ont de moins en moins de scrupules à proposer des suites de jeux en kits / découpés en DLC ou en free-to-play pour faire payer le consommateur aveuglément séduit par le jeu en question. Mais bref, beaucoup de joueurs devraient faire preuve de recul, affiner leur réflexion et regarder un peu autour d'eux au lieu de suivre l'avis du plus grand nombre et critiquer parce que les autres critiquent.
La spirale du profit à tout prix, j'en veux toujours plus, ce que je possède ne me satisfait pas
Les jeux utilisés en fond pour la vidéo n'ont aucun rapport avec mes propos, j'ai simplement capturé des extraits de jeux auxquels je joue actuellement sur ma Wii achetée d'occasion l'année dernière. Et malgré les apparences, je ne suis pas un pro-Nintendo (Nintendo propose les jeux dans lesquels je m'éclate le plus, c'est tout, et je n'aurais pas pris la Wii si tard si c'était le cas) ou pro-machin-truc, je n'ai pas envie qu'on me catégorise, je suis un consommateur et j'ai le choix d'acheter les jeux qui m'intéressent. A partir de là, hormis pour limiter son expérience de joueur, il me paraît absurde de refuser d'excellents titres sous prétexte qu'ils ont été développés par une autre entreprise que celle que l'on chérit.
Sur ce, j'espère que l'E3 2014 apportera de belles surprises, un catalogue de jeux étoffé, aux genres variés et non composés à 80% de FPS / TPS, et je retourne sur Baten Kaitos Origins. Bon jeu à tous !
[Vidébat] Sommes-nous des joueurs ou des moutons ? par Halryk
Skyward Sword, un Zelda auda-cieux ?
Salut à toutes et à tous,
Parler de Zelda était une bonne occasion pour raviver un peu ce blog laissé à l'abandon depuis plusieurs mois. Etant un très grand fan de la franchise, j'avais joué à la date du 1er janvier 2014 à tous les opus de la saga (que personne ne cite les Zelda CDI, merci, ils ne comptent pas :-p), SAUF l'itération Wii : The Legend of Zelda Skyward Sword, sorti chez nous le 18 novembre 2011, soit 4 ans après Super Mario Galaxy, presque jour pour jour.
En manque de Zelda, je n'y avais pas joué depuis la fin de Spirit Tracks sur Nintendo DS fin 2009. Un épisode d'ailleurs mitigé, mais je n'ai pas envie de revenir dessus ^^ Le remake d'Ocarina of Time sur 3DS est sorti entre temps, je ne l'ai toujours pas acheté, car je connais le jeu de base par coeur (je finirai bien par craquer, quand les sorties effrénées de hits 3DS se seront calmées). De même pour le remake de Wind Waker sur Wii U, dont je n'ai pas encore la console. C'est donc avec une excitation démesurée que je me s'y attelé à A Link Between Worlds sur 3DS, pour assouvir ma soif de Zeldattitude.
Le logo pète la classe
Malgré la map reprise de l'opus SNES, je l'ai dévoré et lui ai trouvé un charme particulier, grâce notamment au système de peinture murale hyper bien pensé tout au long de l'aventure. J'ai envie d'utiliser cette feature dans tous les autres Zelda maintenant ! Il est un peu trop court, mais on commence à avoir l'habitude avec les Zelda portables.
Pour en revenir à Skyward Sword, que je me suis enfin procuré, je suis en train de le déguster comme il se doit. J'ai l'impression de jouer à un Twilight Princess optimisé et chaleureux. Ce Zelda propose un contexte bien différent de tout ce qu'on a déjà connu. Link et Zelda ont grandi ensemble sur l'île volante de Célesbourg, on remarque très rapidement que Nintendo a tenu à développer leur relation. Je les trouve plus attachants qu'à l'accoutumée, ça fait plaisir de voir une Zelda effrontée et affirmée, non distante et mystérieuse.
Célesbourg, un havre de paix (sauf la nuit xD)
Par contre, le début du jeu est relativement mou, le temps que le joueur découvre l'île et s'initie à la principale nouveauté du jeu : les contrôles au Wii Motion Plus. J'ai tout lu à propos de cette maniabilité que certains décrivent comme imprécise, immersive ou les deux à la fois. Je dois admettre que l'épée ne reproduit pas toujours les gestes exécutés, mais cela arrive surtout pendant les combats où l'on doit enchaîner des coups à toute vitesse. Lorsqu'on dirige l'épée lentement, la détection est parfaitement gérée. Le seul moment où j'ai sué, pour l'instant, c'était contre le boss du 1er donjon (une vraie plaie) et contre les Dinalfos du 2ème. Et Nintendo a également pensé à implémenter le motion gaming avec la plupart des objets secondaires. J'aime particulièrement le Scarabée permettant de visiter les lieux à notre guise et à récupérer des items inaccessibles.
L'amitié (et même plus) entre Zelda et Link fait plaisir à voir
Je ne vais pas répéter ce que je dis déjà dans la vidéo ci-dessous, sinon je risque d'écrire un article interminable. J'en suis actuellement au 3ème donjon, et le jeu m'a donné une impression très positive. Le 1er environnement m'a semblé banal et sans grand intérêt, voire chiant à faire. Heureusement, ça s'améliore nettement dès le donjon atteint. J'espère être surpris pour ce qui suivra, la 3ème zone s'impose clairement comme la meilleure à mon stade du jeu. Ce Zelda offre une expérience de jeu complète, immersive et compte plein de petits détails (comme la jauge d'endurance, les objets à choisir sans passer par le menu, les insectes virevoltant dans les zones...) qui dynamisent l'aventure. Mon avis changera peut-être à la fin du jeu, mais actuellement, je me sens mieux à déambuler dans Skyward Sword que dans Twilight Princess.
Le ciel a l'air paradoxalement peu vaste et surtout très vide
Je sais que j'oublie de parler de multiples points, mais j'ai un nouveau donjon à faire 
Pour terminer sur une remarque, j'espère que le prochain Zelda Wii U cassera un peu la progression Forêt / Montagne / Lac / Désert et proposera un vaste monde cohérent, pas forcément linéaire (pour revenir aux racines) et surtout vivant. Une sorte de fusion entre les mondes cohérents qu'on voit dans les Zelda de salon, et la féérie des opus portables (Link's Awakening en tête). Sur ce, bon jeu à tous !
Blind-test Spécial Rareware
Bonjour tout le monde !
Ca faisait un moment que je n'avais pas fait d'article, mais je n'ai ni le temps, ni la motivation d'en rédiger en ce moment. J'écris néanmoins celui-ci pour vous proposer un petit blind-test où 18 noms de jeux, 17 titres de musiques et 17 personnages Rareware sont à trouver en ce jour de fête de la musique !
Par contre, je n'accepte que les commentaires sur Dailymotion, inutile de proposer sur le blog. Et surtout, si vous êtes intéressé, il vaut mieux lire les règles dans la description de la vidéo, sinon vous risquez de ne pas avoir vos points ^^
Sur ce, bon week-end à tous, en espérant que l'été nous réserve un meilleur temps que ce printemps pourri =D
Super Smash Bros, ou le défouloir ultime
Un beau jour, dans le Royaume Champignon, à proximité du château de la Princesse Peach.
Mario se prélassait au bord de la piscine royale, allongé sur un transat, le dos soigneusement recouvert de crème par la bienveillance des Toadettes. Luigi tentait de battre le record du 100 mètres contre trois Toads, Lakitu étant désigné dans le rôle de l'arbitre. La journée était ensoleillée, des effluves de rhododendrons voletaient au gré d'une douce brise.
Peach n'allait pas tarder à apporter le gâteau, quand soudain, un Paratroopa apporta une lettre à Mario. Interloqué, le plombier se releva et ouvrit l'enveloppe d'un geste agacé. Les Toadettes s'écartèrent dans un mouvement de frayeur. La lettre était de Misahiro Sakurai, le créateur de la licence Kirby. Il demandait à Mario s'il était partant pour faire partie, lui et Luigi, d'un jeu de combat doté d'un concept novateur.
- Link a déjà accepté l'offre ? s'offusqua Mario. Je vais enfin pouvoir éclater la gueule de ce lutin ! Je resterai la franchise la plus célèbre et lucrative de Nintendo !
- Heu... Mario, on dirait que Pikachu est partant aussi, fit remarquer une Toadette en lisant par-dessus son épaule. Ce n'est pas Pokémon qui rafle tous les succès en ce moment ?
Mario serra les poings, le visage violacé par la colère. On lui offrait la possibilité de vaincre ses adversaires de l'univers Nintendo entier. Mario Party l'année précédente, c'était de l'échauffement. L'heure était venue de démontrer qui était le plus grand de tous les héros !
- Dites à Peach que le gâteau attendra, s'écria Mario en renfilant sa salopette. Luigi ! Sors de l'eau, on a du pain sur la planche !...
Super Smash Bros est sorti de l'imaginaire déluré de Misahiro Sakurai, à qui l'on doit les Kirby (il a créé le personnage à 19 ans seulement) et plus récemment, Kid Icarus Uprising sur 3DS. Souhaitant à l'époque créer un jeu de combat original à 4 joueurs pour le compte de Nintendo, il a commencé à créer le prototype du jeu sans en avertir les développeurs de Hal Laboratory. Il a tout de suite voulu inclure des héros de Nintendo à l'instar de Mario, Donkey Kong, Fox McCloud et Samus Aran. Hal Laboratory était en 1998, l'année du développement, dirigée par Satoru Iwata, l'actuel président de Nintendo.
Le concept du jeu a finalement été conservé puis amélioré, mais l'équipe n'a disposé que d'un petit budget pour le développer. Super Smash Bros n'était en effet censé sortir qu'au Japon, avec une promotion modeste. Ce fut suite au succès retentissant du jeu, sorti en janvier 1999 sur Nintendo 64, que le studio a travaillé sur sa localisation Américaine et Européenne. Chez nous, le jeu est paru en fin d'année 1999.
Je ne vous ferai pas l'affront de vous expliquer le système de combat de Smash Bros, devenue aujourd'hui l'une des licences Nintendo les plus appréciés et attendues à chaque nouvelle génération de consoles. Seulement trois épisodes auront suffi pour susciter cet engouement énorme. Et l'épisode 64, s'il est le précurseur, possédait déjà 8 personnages jouables dès le départ (4 sont à débloquer), 8 arènes démentielles issues des univers Nintendo (1 à débloquer) et 20 objets apparaissant aléatoirement sur les champs de bataille. Mais la force majeure de cette licence reste incontestablement le mode multijoueur jusqu'à 4 joueurs. C'est simple, le plaisir de jeu est immédiat et les heures défilent sans qu'on s'en rende compte. Un fun pour ma part inégalé sur consoles Nintendo (même les Mario Party et les Wario Ware ne procurent pas une telle ambiance survoltée !).
J'attends actuellement la suite de cette licence sur 3DS et Wii U. Ce sera la première fois que Smash Bros squatte une console portable, et Nintendo promet une connexion entre les deux jeux. Je me demande comment ils vont mettre en place ce système, d'autant qu'il faudra aussi gérer le gamepad et le fait que les autres joueurs n'ont que des Wiimotes. Toujours est-il que de nouveaux personnages insolites risquent d'intégrer le casting (Rayman serait le bienvenue pour ma part), et j'attends comme d'habitude une foule de trophés à débloquer et une avalanche d'options en tout genre pour les modes 1 joueurs et multi.
J'ai connu la série à l'époque de la sortie de Smash Bros sur N64 en 1999 ou 2000, et ce fut sans aucun doute le jeu où je me suis le plus éclaté avec mon frère et ma soeur (Mario Kart 64 et Goldeneye 64 arrivent juste derrière =p). L'épisode Melee m'a encore plus marqué, le compteur doit sûrement avoisiner les 800 heures de jeu. Mais n'ayant pas acheté la Wii, je n'ai pas pu tâter l'épisode Brawl qui avait l'air d'envoyer lui aussi du bon gros pâté (j'y ai joué quelques heures chez un pote, mais j'ai trouvé le tout un peu trop brouillon, notamment à cause de Smash Balls). Vivement la sortie des prochains épisodes, développés cette fois conjointement avec les studios Namco Bandai Games.
Voici enfin une petite vidéo vous présentant un challenge que je me donne sur le premier Super Smash Bros sur N64. Le but : réussir tous les tableaux des 2 bonus du mode 1 joueur, c'est-à-dire détruire toutes les cibles et activer toutes les plateformes, pour chaque personnage. Je me fixe 2 essais par personnages. En cas d'échec, vous pourrez choisir un jeu pourri que je devrais tester suite à ce challenge. Enjoy et merci d'avoir lu cet article :D !
Halloween avec Resident Evil Rebirth
Salut tout le monde,
En ce jour d'Halloween, un petit post pour vous présenter un jeu qui me faisait envie depuis très longtemps : Resident Evil Rebirth, alias le remake du tout premier épisode de la série. Ce Rebirth date de 2002, mais les décors du manoir demeurent sublimes et nous transportent dans un univers horrifique à souhait. N'étant pas un amateur de survival horror, j'ai acheté ce jeu juste pour l'occasion, je n'y ai jamais joué auparavant, et je connais très peu la saga. C'était le moment d'en faire une petite vidéo découverte, la peur au ventre.
Je galère donc à me défendre, seul dans les couloirs obscurs de cette bâtisse faisant office de refuge de fortune contre d'affreux chiens cannibales. Malgré un gameplay difficile à prendre en main quand on ne connaît pas, l'ambiance m'a convaincu. Attention toutefois au générique de la vidéo, ce n'est pas moi qui l'ai conçue, même si j'ai participé à quelques extraits. Mon ami sur Daily a profité de l'occasion pour insérer un scream à la fin de ce générique, vous êtes prévenus maintenant =P
Little Samson, une perle de la NES
Salut à toutes et à tous,
Me voici encore de retour pour vous présenter un jeu peu connu du ludothèque de la Nintendo Entertainement System (ou NES), dont la sortie en France remonte à 1993. Eh oui, ça paraît loin, mais la Super Nintendo était déjà sortie à cette époque. Little Samson est donc l'un des derniers titres à paraître sur la première console de salon de Nintendo, et pas des moindres car il dispose d'un atout de taille que je décris plus loin. Edité par Taito, la boîte qui s'est notamment occupée de Space Invaders et Bubble Bobble, il a été développé par Takeru, regroupant des développeurs issus de chez Capcom (ayant bossé sur Megaman entre autres). Little Samson avait pour ambition de rivaliser avec Mario et Megaman sur le terrain de la plateforme 2D, une ambition malheureusement émoussée au vu du peu de ventes écoulées.
De prime abord, Little Samson s'apparente à un jeu de plateforme 2D classique, avec une succession de niveaux tous plus variés les uns que les autres et une floppée d'ennemis qui vous suivront sans relâche. Mais si on s'attarde plus de dix minutes sur le jeu, on se rend compte qu'on ne dirige pas un personnage principal, ni deux, ni trois, mais bien quatre ! Quatre héros à contrôler alternativement au cours de l'aventure ! Mais le plus fort dans tout ça, c'est qu'on les sélectionne quand on veut via le menu de pause, accessible en appuyant sur Start. Le gameplay s'en trouve ainsi enrichi au quadruple, puisque chaque héros dispose d'une maniabilité et d'aptitudes propres. Faisons les présentations :
Samson est le petit garçon au centre, c'est le héros le plus polyvalent. Il se défend en tirant des petites boules et peut s'agripper sur les parois du décor. Kikira est le dragon vert, certainement le perso le plus agréable à manier de par sa capacité à planer tout en crachant des boules de feu, dont la trajectoire curviligne est assez déstabilisante au début. Gamm, c'est le gros robot, le bourrin de l'équipe, doté d'une barre de vie conséquente et d'un coup de poing dévastateur. Il a également l'aptitude salutaire de pouvoir marcher sur les pics sournoisement placés dans certains niveaux. La dernière de la troupe n'est autre que la petite souris KO, la plus agile quand il s'agit d'esquiver les projectiles. Elle peut poser des bombes surpuissantes, dont la portée est malheureusement très faible. Sa barre de vie ridicule constitue un handicap certain quand on la dirige. Bref, tout ce beau monde s'allie pour vaincre une menace terrifiante pour le royaume !
Le Prince des Ténèbres s'est échappé de sa prison suite à un violent orage. Le Roi juge donc nécessaire d'appeler à la rescousse nos quatre héros qui, regroupés dans le grelot magique, pourront être interchangés tout au long du jeu. J'avais découvert cette perle grâce à un test de Steve (Mr1d100 sur Dailymotion) il y a deux ans, et l'envie m'a pris de l'essayer de mon côté. Mais n'étant pas parvenu au bout pour cause de démotivation, j'ai voulu retenter l'expérience en Walkthrough. Et le moins que je puisse dire, c'est que j'en souffre ! Little Samson dispose de deux modes de difficulté (Easy et Normal), il s'adresse à tout type de joueurs et je pensais pouvoir parcouvrir les niveaux sans éprouver quelque difficulté. Mais en fait, deux éléments font que ce jeu n'est pas si simple : les ennemis vous agressent dès que vous faites deux pas, et vous perdez de la vie très rapidement. Pire, il suffit de toucher un pixel d'un boss pour crever direct !
Et quand un héros meurt, il n'est plus disponible dans le menu, jusqu'à ce qu'on passe au niveau suivant... ou qu'on se ramasse un Game Over. Alors, heureusement, on peut ramasser des potions pour regénérer la vie (voire ressusciter) un héros, mais elles sont rares et on ne pense pas forcément, dans le feu de l'action, à les employer. Question durée de vie, je ne peux rien vous assurer, car je ne l'ai toujours pas terminé. Il faut savoir que l'aventure propose divers embranchements selon le chemin que vous empruntez quand vous finissez un stage. L'aventure n'est donc pas vraiment linéaire, et on se surprend à parcourir un niveau super simple après avoir galéré sur le précédent.
Au niveau de la réalisation, fin de console oblige, le jeu propose une richesse de décor hallucinante. C'est simple, dès qu'on démarre la partie, le décor du premier niveau de Samson flatte la rétine avec ces montagnes enneigés en arrière-plan. Par contre, si les niveaux parviennent à renouveler l'ambiance (vous attendent forêts, volcans, montagnes, temples...), les ennemis sont souvent les mêmes. Les boss, très difficiles la première fois, peuvent être écrasés avec le bon personnage. Ce jeu n'a pas eu un grand succès, sans doute éclipsé par les sorties Super Nintendo, mais je vous suggère de l'essayer pour vous faire votre propre avis. Vous allez apprendre à détester les ennemis de cette aventure, mais à adorer le système de permutation de héros !
Sur ce, bon jeu tout le monde, en espérant que votre rentrée se soit bien passée !
Animal Crossing, entre attraction et addiction
Salut tout le monde !
Déjà de retour après le précédent article, cette fois-ci c'est assez particulier puisqu'il s'agit de ma 200ème vidéo sur Dailymotion. Je savais par avance que j'allais la tourner sur une série atypique de Nintendo, arrivée en France en 2004 sur Gamecube : Animal Crossing. Cette licence est parvenue à se faire un nom au sein de l'univers Nintendo, à côté de Starfox, Mario et autres F-Zero, puisqu'un épisode est sorti sur chacune des consoles qui ont suivi : la DS, la Wii et le prochain est attendu sur 3DS.
Concrètement, c'est un jeu qui n'a pas de réelle fin. Vous incarnez un garçon ou une fille (non customisable) et vous débarquez en train dans un petit village tout kawaii rempli d'animaux aux caractères lunatiques. Dans un premier temps, vous devrez bien entendu vous installer dans le quartier et payer vos dettes au marchand du coin, un tanuki du nom de Tom Nook. En vous baladant au gré de vos envies, vous ferez la rencontre des habitants et constaterez rapidement que certains d'entre eux vous enverront paître. S'ils sont tous bavards et enclins à déballer leur vie privée à la moindre occasion, ils vous donneront également des missions grâce auxquelles vous gagnerez tous sortes d'objets (ça peut aller du meuble ultra rare au plus horrible des vêtements).
Le jeu est calibré pour suivre scrupuleusement l'horloge interne de votre Gamecube. Le fil du temps se répercute donc directement sur l'aventure : les saisons passent, des évènements sont organisés tout au long de l'année, les animaux déménagent, la faune et la flore changent... Il est même parfois assez frustrant de devoir jouer à une heure précise pour acquérir un objet unique, comme les musiques de Kéké, à écouter dans son modeste logement, ou les éléments liés à Halloween. En règle générale, si vous adhérez au concept de vivre une nouvelle vie dans ce village aléatoirement généré en début de partie (et pouvant acceuillir quatre joueurs différents), vous passerez le plus clair de votre temps à discuter avec les animaux, à faire leur connaissance et à meubler votre habitat. Dans les quêtes secondaires intéressantes, on peut noter la chasse des insectes, des poissons, des fossiles et des tableaux, qui finiront exposés dans le musée ; la création de motifs pour votre garde-robe ou vos parapluies.
J'avais parlé de ce jeu, à l'époque, à ma soeur, pour qu'elle l'achète à ma place (ce qu'elle a fait :D), et j'ai donc joué une centaine d'heures à cet épisode. Fait motivant : il contient des jeux Nes (une vingtaine d'après mes souvenirs, dont le 1er Zelda et Super Mario Bros) relativement rares. Ayant eu ma dose avec cet épisode riche en contenus, je n'ai plus eu envie de toucher à cette saga par la suite et même les nouveautés de l'opus 3DS ne me tentent pas plus que ça. Sinon, à la base, cet Animal Crossing est sorti au Japon sous le nom d'Animal Forest sur Nintendo 64, en 2001. On peut même y jouer via émulateur sur Project 64.
Cette vidéo n'est pas très intéressante, car je fais des remerciements et je parle de mon ressenti sur Dailymotion, mais pour ceux qui n'ont jamais joué à ce 1er opus, vous en aurez un aperçu. Pour les jeux Nes, je joue notamment à Ballon Fight, Clu Clu Land et le vieux Pinball. Je présente mon petit foyer de l'époque, celui de ma soeur tant qu'à faire, et l'île bonus accessible uniquement à l'aide d'une GameBoy Advance.
Sur ce, je vous souhaite un bon jeu ! A la prochaine !
[200ème] Animal Crossing - Bienvenue chez Halryk ! par Halryk
Conker, sa vie son oeuvre
Salut à toutes et à tous,
En cette période de rentrée morose où le mauvais temps s'accorde avec la mauvaise humeur, j'ai décidé de m'intéresser à un personnage que seuls les connaisseurs de l'époque 64 doivent connaître : je veux parler de Conker, ce mignon petit écureuil à la queue touffue. C'est un héros qui a fait son apparition dans Diddy Kong Racing, en 1997 sur Nintendo 64, créé par la boîte Rareware dont je suis friand.
Puis, en 1999, Rareware s'est décidé à réaliser une aventure complète dédiée à Conker sur GameBoy Color, parallèlement au développement de Conker's Quest sur N64. Ne connaissant pas du tout ce jeu, j'ai souhaité l'essayer pour voir ce qu'il avait dans le bide. Et pour les connaisseurs de l'opus 64, Conker's Bad Fur Day (qui est l'aboutissement du développement chaotique de Conker's Quest), vous serez étonné de constater que le petit écureuil se la coule douce dans la forêt avec son amie Berry. Nous y découvrons un univers coloré, enfantin, naïf, à l'opposé des dialogues grossiers et des aventures parodiques de l'épisode 64.
Si ce premier opus est clairement destiné aux plus jeunes, je vous recommande de tenter l'expérience de Conker's Bad Fur Day, si toutefois vous avez plus de 17/18 ans. Cette petite vidéo était l'occasion d'annoncer l'arrivée prochaine de cet opus 64 cultissime que je ferai en walkthrough, et surtout en traduisant l'intégralité des dialogues du jeu qui n'était sorti qu'en anglais à l'époque, en 2001. J'essaierai de rester le plus fidèle possible à l'oeuvre originale, de manière à ne pas dénaturer l'esprit pervers, malsain et complètement barré. J'espère que ça vous plaira et à la prochaine !
[Découverte] Conkers Pocket Tales (GameBoy Color) par Halryk
Fracassez votre manette avec Mario Party !
Bonjour tout le monde !
Pour fêter mes 1 an de vidéo sur Dailymotion (et non pas l'arrivée du nouvel opus honteux des New Super Mario Bros), j'avais gardé une idée en tête depuis pas mal de temps : me refaire le mode solo de Mario Party premier du nom. Sorti sur Nintendo 64 le 18 décembre 1998 en Europe, il représente le jeu de l'oie façon Nintendo. Les personnages emblématiques de l'univers Mario sont présents pour en découdre et déterminer qui, parmi eux, est le plus grand des héros. C'est un jeu essentiellement multijoueur dans lequel les joueurs se déplacent sur un plateau en vue de ramasser un maximum d'étoiles.
Ici, je me suis donné comme défi de m'attaquer à l'île des mini-jeux. Un mode solo dans lequel on parcourt tous les mini-jeux d'affilée sur une petite mappemonde. Pour les plus jeunes, vous verrez que le principe n'a pas beaucoup évolué au regard des opus ultérieurs. J'espère que cette vidéo vous rappellera des souvenirs ou vous donnera envie de rejouer à cette saga délirante ! Cela faisait des années que je n'y avais pas joué, et ma manette a un peu souffert 
Je trouve ce jeu toujours très bon, les mini-jeux sont restés amusants, malgré une réalisation un peu datée. Je vous le conseille, enfin, surtout le 2ème opus sur N64 qui était meilleur. Je n'ai jamais essayé le 3ème, mais ça ne saurait tarder !
[1 AN / Challenge] Fracassez votre manette avec... par Halryk
La génèse de Banjo-Kazooie (Project Dream)
Bien le bonjour à tous,
Je vous retrouve en cette nuit plutôt fraîche (je tape au clavier avec mes gants, mais ça on s'en fout) pour vous parler d'un sujet qui me tient particulièrement à coeur, j'ai nommé le Project Dream. Qu'est-ce que c'est que ce Projet avec un grand P me direz-vous ? Eh bien, il s'agit tout simplement d'un jeu Super Nintendo que développait Rareware lors de la fin de vie de la console.
C'était un projet extrêmement ambitieux, qui n'aboutit jamais, mais dont les idées donnèrent naissance à d'autres grands jeux de la Nintendo 64 : Banjo-Kazooie, Donkey Kong 64 et Conker en tête. Je me suis focalisé principalement sur Banjo-Kazooie dans la vidéo ci-dessous, puisqu'il est en quelque sorte le résultat des multiples changements opérés au sein du Project Dream. Le jeu SNES mettait en scène un héros nommé Edison, qui devait combattre un équipage de pirates belliqueux, sous la coupe du capitaine Blackeye (ce personnage fut réutilisé dans la série Banjo). Banjo lui-même était prévu au second plan, mais lorsque le développement migra sur la nouvelle Nintendo 64, tout fut chamboulé et l'ours Banjo éclipsa Edison. Le genre même du jeu fut entièrement revu, puisqu'il devait s'apparenter à un RPG à la base.
Je vous propose de découvrir le montage épuisant que j'ai réalisé après moult recherches sur le sujet. Je trouve l'histoire de ce jeu fascinante. Voici les liens où je suis allé assouvir ma soif de découverte :
http://banjokazooie.wikia.com/wiki/Banjo-Kazooie_Wiki
http://www.grantkirkhope.com/samplecomposition.html
Vous y découvrirez toutes les musiques de ce fabuleux compositeur de Rareware !
http://www.nintendo64ever.com/Historique-Nintendo-64-Genese.html
Et bien sûr, je vous dis "A la prochaine !"
