Une nouvelle arme

Etant donné que cela fait longtemps que je n'avais pas continué ma nouvelle, je tiens à m'excuser auprès de ceux qui la lisaient. Si vous souhaitez la poursuivre ou la découvrir, je vous invite à lire les précédents articles dans la rubrique Une histoire hors du commun.
Merci & bonne lecture =)


Ayant senti la gravité que contenait la lettre, je jugeais nécessaire d'accélérer le pas afin de ne pas avoir à faire une mauvaise rencontre. Durant la course, une question persistait, de quel type serait la nouvelle arme, offensive ? je disposais déjà du couteau... quoi qu'il en soit, je devais faire vite.
Au bout de cette course, haletant, je fus surpris de ma vision. Il y a quelques temps, tout ce qui était propre à une jungle m'entourait, la chaleur omniprésente, des arbres de taille démentielle, mais là, même si ces derniers étaient toujours présents avec une particularité que je n'avais pas remarqué sur leur branches, on pouvait distinguer un fruit vert répugnant qui semblait contenir tout ce qu'il y a de vil chez l'homme. Le plus marquant reste la chaleur qui laissa sa place à une brise délicate, mais suffisamment fraîche pour me faire ressentir une opression constante.

Je devais faire abstraction de tout ça pour me concentrer sur ma découverte. Comme prévu, un objet était déposé sur le sol. Cela ressemblait à un brassard, je l'empoignais et je vis, une fois de plus, une note : "Voici un ralek, cet appareil sera un bon complément de ton couteau, en effet, il détecte une précense ennemie aux alentours et te fait signe, ce qui provoquera immédiatement, enfin, selon les cas, une réaction de ta dague. L'improvisation fera souvent partie de ton aventure, ne l'oublie pas..."
Un message assez frustrant mais qui a le mérite d'être clair. Ainsi, après avoir vérifié mon équipement, je repartis sur mes pas, il fallait faire vite, Sucri ne tiendra peut-être pas le coup.

Me présentant devant la porte du souterrain, j'ai eu quelques instants d'hésitation, mais l'apparition de Sucri dans mon esprit réussit à faire remonter la détermination qui someillait en moi. J'entrepris donc d'ouvrir cette porte, mais rien à faire, quelque soit le moyen utilisé, cette entrée ne daignait s'ouvrir. C'est alors que mon bras se mit à secouer : un être indésiré approchait, or, la dague ne pouvait agir car elle ne connaissait pas son ennemi. Je dus donc me mettre en sureté tout en surveillant l'accès au souterrain. Je vis alors un de ces immondes nazborkes, mais vu que je n'avais guère le temps de patienter, je pris les devants et le couteau se chargea du reste. En s'allongeant, un seul coup suffit pour mettre cet homme, ou du moins ce qu'il en reste, à terre.
Soulagé d'être parvenu à mes fins, je pris rapidement conscience que ma mission était loin d'être achevée, il fallait trouver un antidote.

Le précieux objet qu'est le ralek me sortit de nombreuses situations, trois pour être précis. C'est donc en ayant évité trois créatures que j'avancais dans d'interminables couloirs remplis de portes toujours vérouillées.
Le lien qui unissait le ralek à la dague, nommée kamé (je venais de me rendre compte de l'inscription qu'elle portait), ne tarda pas à faire son effet. Mon bras, sans que je puisse le controler, saisit le couteau pour le projeter derrière, c'est ainsi que je vis un nazborke embroché contre un mur. J'improvisais donc un interrogatoire qui avait pour but de lui faire réléver l'emplacement de l'antidote.
Ce ne fut pas si simple, en proie à une atroce douleur, il refusait quand même de répondre à mes questions. Seulement, en prononcant "Vincent le Flindss", il répliqua immédiatement qu'un produit pouvait retarder l'échéance, il se trouvait trois salles plus loin. En le laissant agoniser, j'avancais jusqu'à la porte que l'on m'avait indiquée. J'aperçus alors une pastille bleue, étant donné que je ne voyais rien d'autre, je la pris, en espérant qu'elle rende un peu d'espoir à Sucri.

J'avais récupéré ce que je désirais, il ne restait plus qu'à revenir pour que Corrent administre le produit à Sucri. Je me rendis tant bien que mal à la plage ou se trouvait mes deux coéquipiers, toujours pas de traces de Jlitten, peu importe, la priorité restait Sucri. Je tendis donc la pastille à Corrent en lui précisant que je ne pouvais pas garantir ses effets. Alors que Sucri était mal en point, dès qu'elle eût avalé la pastille, elle reprit peu à peu ses esprits, mais avait toujours tu mal à s'exprimer.
Effectivement, la maladie avait peut-être reculé, elle demeurait encore dans son corps.
Je profitais de ces quelques instants de calme pour me reposer, mais Vincent fit son apparition, ce qui prédisait une nouvelle mission...

Il commenca par saluer mon travail qui, il faut l'avouer, ne se déroula pas sans encombre. Il continua sur le fait qu'il fallait passer à la suite et que l'on n'avait pas le temps de s'attarder sur la disparition de Jlitten, il lui faisait confiance, contrairement à moi. Il en vint finalement aux faits, notre nouvelle mission. Quelques nazborkes n'ayant pas mutés, donc d'apparence semblable à la notre, mais qui conservent les spécificités morales de leur espèce, ont pris le pouvoir dans certaines zones. Ces dernières sont vouées à un destin tragique si leur dirigeants exercent le pouvoir comme bon leur semblent.
Ainsi, Vincent m'attribua une zone du nom de Frachie ou celui qui est à sa tête se prénomme Narkobi.

Les détails me seraient exposés ultérieurement, il fallait d'abord me rendre sur place. Vincent me dit de me préparait pour ma prochaine téléportation.

La porte infranchissable

La densité de la forêt sans cesse grandissante gênait notre progression, de plus, se repérer était une tâche qui, dans ce lieu, s'avérait de plus en plus complexe.
Après un long moment, que je ne saurais déterminer, mes jambes furent saisies par la fatigue et par l'impression de marcher vainement. Je voulus alors demander à Jlitten de faire une pause, mais je ne pu entendre la moindre réponse, il avait disparu.
Je ne l'avais pas vu partir, j'étais trop occupé à me soucier de mes jambes, et maintenant, je suis dans une forêt hostile dans une autre dimension, sans savoir où aller et s'en savoir comment j'allais faire pour rentrer. Je sentais également que Jlitten préparait un mauvais coup, cette impression venait du fait que lors de notre première rencontre il m'avait semblé fourbe.
Mais je ne pouvais m'en soucier pour l'instant, je devais avancer sous peine d'être condamné.
Ma pensée me laisser imaginer toute sorte de pièges que pouvait me tendre Jlitten, quand je me souvins de quelque chose. Corrent avait indiquer une direction : le nord. Je continuais donc dans une direction qui me semblait être celle qui fallait.
Mais je me rendis vite compte que je me trompais, durant tout ce temps que je passais à marcher, je ne vis que flore. Je m'assis par terre en proie à un désespoir intense, en outre, je ne reçevais aucun signe de mes coéquipiers restés derrière. Soudain je repensais aux paroles de Jlitten disant que le sac de Sartem ne servait pas qu'à soigner les blessures. Hésitant, je me mis à penser que c'était un piège, puis comme je me dis que je n'avais pas d'autre solution, je l'ouvris.
Un court moment après, je vis de la fumée s'échapper du sac, elle était de couleur blanche. Cette fumée montait haut, très haut, à l'altitude des nuages. Quand j'eus levé ma tête, je m'aperçu que la fumée avait donné naissance à un nuage, mais que ce dernier avait la forme d'une épée.
Me souvenant du guerrier grecque, je décidai de continuer dans la direction de la pointe.
La densité faiblit un peu, jusqu'à ce que j'arrive en face d'une porte d'acier. Je voulus donc l'ouvrir, mais juste avant j'entendis une voix : "Viens par ici..." restant sur mes gardes je pris la direction de la voix, je vis alors, à ma grande surprise, Lubie.
Elle me dit de m'assurer que personne ne soit aux environs de la porte.
J'attendis, je ne vis personne franchir cette porte, j'approchais mon oreille, aucun signe sonore. Je guettais chaque bruit, je ne sentis rien.
Confiant, je voulus demander à Lubie si elle n'avait vu personne et si je pouvais entrer, or, en la cherchant je m'aperçu qu'elle avait disparu.
Ses pouvoirs psychiques lui avait permis de transférer son image et ses pensées jusqu'à moi. Mais comme ce doit être un gros effort pour pouvoir effectuer cet acte, elle ne pouvait pas le faire à l'infini.
Et si ils m'attendaient calmement à l'intérieur, si Jlitten ou quelqu'un d'autre avait pris conscience de la venue de Lubie et leur a dit de ne pas se faire remarquer.
Vincent nous avait dit qu'un nombre conséquent de nazborkes avaient attaqué Sucri et Jlitten, cependant je n'en vis aucun.
Mais avant toute chose, je dois franchir cette porte, malheureusement, il n'y avait ni poignée ni autre chose qui permettait son ouverture.
Je devais donc continuer à chercher aux alentours, et je m'apercu que ce qui se trouvait derrière la porte était sous terre, car il n'y avait que des arbres plus loin. Par la suite, je vis par terre un papier, facile à repérer car le blanc ne se confond pas avec le vert. Dessus il y avait écrit : "Sayen, Lubie a vu que tu étais seul, fais attention car, une fois à l'intérieur, il faudra que tu puisses te défendre, va cent mètres plus loin pour que l'on t'envoie un nouvelle arme".
Je me hatais donc d'aller dans cette direction.

L'attaque surprise

Cependant, bien que l'eau soit d'un bleu magnifique, une chose me troubait. Je vis qu'il n'y avait pas de ciel, au dessus de nous on ne voyait que du noir. Mais comment se fait-il que la met est cette couleur si elle ne reflète rien.
Je ne pus me poser plus de question, car Sucri venait de pointer son doigt droit devant elle en me disant de regarde dans cette direction fixement. Au début je ne vis pas grand chose, mais à force d'insister du regard, je vis une sorte d'îlot.
Jlitten sortit de sa poche un couteau, il se concentra et l'arme se mit à vibrer. Quelques instants plus tard, je sentis que je m'évanouissais, puis au moment où j'allais tomber par terre, quelqu'un réussit à me poser tranquillement.
Quand je repris connaissance, je me retrouvis sur l'ilôt. Après quelques instants de doute, je me rendis compte que c'était Lubie qui nous avait envoyé là-bas, le couteau, comme il l'avait fait avec moi, a envoyé un message à Lubie.
Sucri me dit que je devrais m'habituer plus vite à la téléportation car je pourrais les retarder, j'acquiesais sans rien ajouter.
Puis Jlitten se mit à dire :
"Sucri, viens avec moi, le nouveau tu restes ici
- le nouveau ?! m'exclamais-je
- Désolé, mais on peut pas te faire venir"
Je ne savais quoi répondre, donc ils partirent. Je trouvais que Jlitten était froid et irrespectueux, mais ils voulaient peut-être me préserver.
Je comtenplais la plage quand soudain j'entendis un brouhaha incessant dans mes oreilles, on aurait dit qu'une masse conséquente de personnes se déplacaient, puis j'entendis des cris où je reconnus la voix de Sucri. Jlitten courrait vers moi avec Sucri sur son dos, il la posa délicatement, puis me dit de sortir ce que m'avait donné Sartem. Cette objet servait apparemment à soigner les blessures, mais Jlitten me dit qu'il avait d'autres utilités.
Sucri était bléssée à la jambe, Jlitten appliqua une lotion qui sortait du colis de Sartem. Jlitten dit à Sucri de se reposer quelques instants, la douleur allait passer. Sucri était gravement blessée, mais elle ne se plaignait pas, son courage me remontait un peu plus le moral déjà bien bas à cause de toutes ces incertitudes.
A la suite de ça, j'entendis dans ma tête un "hem", je le reconaissais ce raclement de gorge, c'était Vincent, il utilisait la téléphatie.
Le flidss poursuiva :
" Nous avons eu un léger problème, les nazborkes vous ont pris par surprise, comment ont-ils su que vous alliez venir, je ne sais pas.
Mais on n'a pas le temps de s'attarder là dessus.
On ne peut pas utiliser nos vrais prénoms, tu dois te trouver un pseudonyme.
- je propose "sayen", répondis-je
- Ca va, c'est court et pas compliqué à retenir, on accepte. Bon je vais t'expliquer qu'est-ce que nous devons faire ici.
Cette îlot est une des bases des nazborkes, ils interceptent ceux qui arrivent par la mer pour leur injecter le virus.
Nous devons aller à l'intérieur de leur édifice pour chercher des documents pour les contrer ou éventuellement trouver un antidote.
Mais pour l'instant, Sucri est blessée, Lubie envoie Corrent la soignait car il se peut qu'elle soit contaminée. Même si on ne sait toujours pas si une morsure provoque la maladie.
Désolé, je dois vous laisser, Corrent rassemble ses médicaments et il arrive."
Je ne pouvais croire que Sucri allait devenir une de ces créatures, on devait tout faire pour qu'elle s'en sorte, ils doivent disposer d'un antidote.
Je me demande également qu'est-ce que je fais dans cette aventure, et j'aimerais rencontrer l'Humégène.
Corrent arriva, il osculta Sucri et dit que nous devons partir au plus vite, il ne sait pas si elle est contaminée, mais quand il s'en assurera, si elle l'est, on ne pourra plus rien faire à ce moment.
Je partis donc en compagnie de Jlitten, en avancant dans une forêt de plus en plus dense, j'appréhendais ce qui allait nous arriver.

Transformation malsaine

La peur déclenche un bouclier, mais que fait-elle lorsque l'on éprouve du regret ? le regret de ne pas avoir été à la hauteur, le regret de ne pas avoir mené à bien ma mission. J'éprouvais de la déception envers moi-même, peut-être que je méritais ce sort ?
Je méditais jusqu'à ce que je vis une dizaine de nazborkes qui fonçaient sur moi, tout se succéda en quelques secondes, je vis mon couteau qui se mit à vibrer, puis je me suis évanoui, cependant, je sentais que je ne restais pas immobile.
Au bout d'un long assoupissement, je vis, avec joie, toute l'équipe auprès de moi.
Vincent, comme à son habitude, pris la parole :
"- Bien je vois que pour une première mission, c'était un peu mouvementé.
Je répondis :
- Oui je l'ai remarqué aussi.
- En tout cas tu as pu faire la connaissance des nazborkes, nos meilleurs ennemis. Tu as aussi pu constaté le niveau de l'armement que nous possédons, sans le message que le couteau aurait envoyé à Lubie, tu ne serais plus de ce monde.
Mais bon, comme tu étais en période de test, nous avions dû prendre toutes les précautions nécessaires.
- Un test ? mais pourquoi ?
- Et bien, pour voir si tu allais être à la hauteur des évènements à venir.
- A propos de Lubie, elle peut alors téléporter qui elle veut, où elle veut.
- Pas exactement, un certain lien doit relier Lubie à la personne ou à l'objet qu'elle veut téléporter. Continuant sur ce sujet, tu es resté inconscient un bon moment, car ton corps n'est pas habitué à l'effet que cette action a sur lui, mais ça viendra.
C'est sur ces bonnes paroles que je vais laissez notre poète poursuivre.
L'auteur du poème que j'avais lu auparavant s'adressa à moi :
- Bien tous d'abord laisse moi te dire que tu m'as laissé une bonne impression lors de ce test.
- Comment avez vous pu me suivre ?
- Mon seul talent n'est pas d'écrire des textes. Bref, je vais d'abord te raconter ce qui s'est passé dans ma ville.
Il y a quelques années de cela, un habitant de ma zone est devenu très riche grâce au commerce. Ses concitoyens étaient très jaloux de la somme qu'il a réussi à amasser.
Leur avidité était si grande, qu'au fil des jours, ils ne pensaient qu'à dérober l'argent ou à éliminer celui qui l'avait gagné.
Seulement, l'homme le plus riche de la ville sentait qu'on en voulait à son argent, alors sa demeure devint une vrai forteresse. Le seul accès possible était le toit.
Ils n'eurent aucun moyen de pénétrer dans ce lieu, si ce n'est qu'un savant malveillant leur proposa un "médicament" pour leur permettre de mener à bien leur projet.
Ils refusèrent dans un premier temps, mais ensuite, ne pouvant plus de voir la prospérité de leur ennemi, ils acceptèrent.
Le médicament avait pour effet de transformer, quiconque l'avait consommé, en une immonde créature, une sorte de mélange entre une cigale et une fourmi mutante, qui pouvait faire des bonds de plusieurs mètres de haut.
La substance qu'ils s'étaient injectés ne s'arrêtait pas, là, elle leur enlevait toute notion de sentiment conduisant à l'indulgence. Mais leur avidité s'accrue de plus en plus.
- Je dois avouer que j'ai du mal à y croire.
- Et pourtant, sache que ce phénomène ne restera pas dans cette dimension, ce qui s'est passé ici atteindra toutes les dimensions, là où il y aura des hommes, ils ne cesseront jamais de se faire la guerre.
Les nazborkes sont le fruit de cette transformation, ils tueraient père et mère pour de l'argent.
- Comment se fait-il que vous n'êtes pas une de ces créatures ?
- J'ai pris la sage décision de ne pas m'approcher de la maliguelta, la substance qui inflige ces transformations.
Sucri pris la parole d'une jolie voix :
- Maintenant que tu connais toute l'histoire, je te propose une autre mission en compagnie de Jlitten.
- Qui consistera en ... ?
- Tu le sauras sur le terrain." Elle finit sa phrase par un clin d'œil.
Après avoir salué tout le monde ainsi qu'après avoir reçu un colis de la part de Sartem qui me dit de ne pas l'ouvrir tout de suite. Je partis en compagnie de Sucri et de Jlitten.
Au bout de quelques temps, je vis, à ma grande surprise, une large étendue d'eau.

Une arme fantastique

Poursuivant ma route dans un chemin assez étroit, je me rendis compte que je n'avais que peu de chance de fuir en cas d'agression. Je me hâtai donc pour atteindre le bout du sentier, et je débouchai sur un nouveau secteur de la zone. L'ambiance n'a pas pas changé, au contraire, elle a même empiré.
On pouvait remarquer la présence de bâtiments de plus en plus délabrer, de petites bêtes qui étaient surement des rats circulaient partout. Le vent se rafraichit encore plus, et j'entendis, en plus des grincements de portes, des craquements qui indiquaient la présence d'une autre personne, ou plus.
Je ne pus m'empêcher de penser à tout ce qui m'est arrivé il y a quelques temps, le rêve de Vincent jusqu'à la rencontre de l'équipe. Et maintenant, je suis dans un univers qui m'est inconnu où il règne une atmosphère qui est pesante. De toutes façon quoi qu'il arrive je dois aller au bout puis revenir et faire un rapport.
Au fur et à mesure, les petits bruits que j'entendais se sont intensifiés en se rapprochant de moi.
Je regardais à droite, à gauche, derrière moi, en haut, puis je recommençais jusqu'au moment où je me suis laissé croire que c'était mon imagination.
C'est alors qu'un bruit, plutôt un cri assourdissant et perçant se fit retentir dans mes oreilles, ce qui baissa ma garde, je sentis alors quelque chose venir dans haut se rapprocher de plus en plus.
La peur me saisit fortement, c'est alors ,où j'ai cru que "la chose" allait me toucher, que, de mon couteau, se déclencha un bouclier qui était formé de je ne sais quelle matière, mais qui réussit à repousser l'assaillant.
Pas pour longtemps en tout cas, car, quelques instants après je vis une horde de créature, qui jaillissaient de toute part. Je me souvins alors de ma faculté à parler aux animaux, j'essayais de m'en servir, de leur parler, mais ce fut en vain, ils ne daignaient me répondre.
Je vis le couteau qui s'excitait autant que moi, qui était prêt à activer le bouclier dès que ma peur en donnait l'ordre. Mais étrangement, aucune créature ne tenta de m'attaquer, ce fut l'une d'elles qui prit la parole. C'était la nuit mais je pus la distinguer, elle était un peu plus grande qu'un humain, mais elle ressemblait plus à un insecte géant qu'à un humain. En effet, elle possédait, là où les humains auraient des bras, de grandes pattes qui étaient munis au bouts d'une seule griffe mais très longue et qui avait l'air coupante.
Elle avait une large tête, avec des yeux globuleux. Sur sa tête on pouvait voir deux antennes qui oscillaient à cause de vent. Elle dit d'une voix perçante : "Nous sommes des nazborkes, et moi je suis le chef de cette patrouille. Nous ne devons pas éliminer tous les humains que nous croisons mais comme tu gènes notre enquête, nous allons nous faire plaisir de t'enlever ta misérable vie."
Je me mis à penser à beaucoup de choses, d'abord Lubie, puis l'équipe, ma famille, mes amis, ma dimension que vais-je faire, je devais dire si tout va bien mais maintenant que tout va mal... La créature reprit : "oh je vois que tu t'inquiètes pour tes semblables, ne te préoccupes pas ils te rejoindront vite dans l'au delà." La bête se mit alors à ricaner de toutes ses forces.
Une rage pris la place de la peur qui s'installait en moi, c'est alors que le couteau s'agrandit à l'extrême manquant le chef des monstres de peu. Ce dernier, qui avait fait un mouvement du bras, vient d'ordonner sa patrouille de m'attaquer.

Une nouvelle équipe

Comme un vagabond, j'errais dans les rues, le sentiment qui animait mon cœur, était proche du désespoir, on pouvait dire que j'étais une âme égarée à la recherche du paradis (ou de l'enfer, qui sait ?), car mon itinéraire n'avait pas de sens, d'un coup je me dirigeais vers la droite, puis de l'autre je tournais à gauche.
Pourtant, malgré tout cela, je sentis comme une force qui me poussait à continuer, elle semblait éloignée, car cette force n'exerçait pas une grande pression sur moi.
Soudain je vis un chat noir, avec des yeux perçants, qui me dit d'une voix aigüe : "Tu dois te sentir troublé, c'est normal, ait confiance en cette force, elle te mènera là où tu le désires."
Effectivement, au fil du temps, cette coercition m'obligeait presque, avec une grande insistance, à poursuivre mon chemin.
En éprouvant une réelle satisfaction, je retrouvai Lubie, et je la vis avec une demi-douzaine de personne dont Vincent, le Flindss.
A peine fus-je arrivé, Vincent commença à s'exprimer en s'adressant à moi : "Bonjour, je peux constater que tu nous a rejoins tant bien que mal, parfait. Je vais au préalable te présenter tes coéquipiers."
En désignant l'un d'eux, qui était vêtu d'un blouson en cuir et qui portait des lunettes aux verres rouges. Il avait fière allure et en posant son sac qui avait émis un bruit de métal au contact du sol, Vincent me dit qu'il se nommait "Sartem", il désignait ensuite une femme qui était toute de bleu ciel vêtue, en m'apprenant son nom : "Sucri". Elle était plus petite que Lubie, son visage était décontractée, contrairement à cette dernière. Elle possédait également un certain charme.
Il cita ensuite "Corrent", un homme, le plus âgé me semble t-il. Il était sérieux, et me rassura d'un mince sourire. Je pense que je peux avoir confiance en lui.
Puis enfin le dénommé Flindss me présenta "Jlitten", un homme de taille moyenne, ayant un style vestimentaire hors du commun, mais je ne m'attarderais pas dessus. Cette personne, qui semblait fourbe avec un regard trompeur, ne m'inspirait guère confiance. Cependant il avait l'air de bien s'entendre avec le reste de l'équipe.
Mais il restait un homme qui se disait artiste, je lui demandais dans quelle catégorie il exerçait, il me répondit : la poésie, puis poursuivit en disant qu'il avait écrit un poème sur ce qui est arrivé à sa ville.
"Oui je l'ai lu, répondis-je.
- Je sais ,répliqua t-il, Madame Lubie a réussi à vous l'envoyez pendant qu'on vous attendez.
- Puis-je savoir que s'est-il passé ?"
Mais juste au moment où il s'apprêtait à me répondre, Vincent le coupa, en se raclant la gorge, puis poursuivit : "Tu auras tout le temps de savoir et de faire connaissance avec tes nouveaux équipiers quand tu auras accomplis ta mission". Je fus stupéfait, de quelle mission pouvait-il bien s'agir, il me répondit que ce n'était rien de très dangereux. Il me fit donc savoir que je devais partir en reconnaissance dans une nouvelle zone, la zone 38. Il me montra la direction et Sartem sortit un objet de son sac, c'était un couteau, de taille moyenne, mais je pensais que dans une autre dimension les armes seraient plus évoluées, il me dit que la prise en main était idéale et que la maniabilité était parfaite, et surtout qu'elle ressentait nos sentiments. Je ne compris pas très bien sa dernière explication, mais peu importe, je savais que je devais faire quelque chose, donc j'allais le faire.
Puis Lubie s'approcha de moi pour me chuchoter un "Bonne chance".
Je partis donc avec ce couteau et les derniers mots de Lubie qui résonnaient dans ma tête, en me réconfortant.
En effet, j'en avais besoin, en entrant dans cette zone l'ambiance changea complètement, fini la solidarité, il ne restait plus que moi. C'était un lieu ou l'atmosphère était tellement lourde que même un grincement de porte vous gelait les os, le vent glacial vous caressait la nuque. Et la lumière de la pleine lune faisait ressortir des ombres menaçantes. Mais ces deux mots "Bonne chance" me donnait la force de continuer dans ce lieu hostile.

Un poème anonyme

Nous poursuivîmes notre chemin, cette ville me faisait frissoner, pourtant, rien n'avait l'air suspect. Bien qu'il eût quelque chose qui retint mon attention, c'était un nuage, dans ce dernier, on pouvait distinguer un guerrier, je dirais même un guerrier grecque, il faisait face à un autre homme, à genou, ayant un glaive planté en pleine poitrine. Quelle est la signification de tout ça ? Vais-je effectuer un retour dans le passé ...
Après avoir méditer quelques temps, je ne pus faire de conclusion, deplus je m'aperçu que Lubie avait disparu.
Que vais-je faire ? je suis perdu dans un lieu inconnu et je ne sais même pas quelle direction prendre.
Tout à coup je repensais au glaive du soldat, il indiquait une direction, pourquoi ne pas la suivre ? J'entrepris donc de marcher le long du chemin, dans la direction de la pointe.
Au bout d'une longue marche dont seuls mes pieds peuvent en témoigner, je pris la décision de m'asseoir, je ne pus trouver mieux qu'un vulgaire banc, qui était en mauvais état. Des inscriptions étaient graver dessus, mais je n'avais guère le temps de m'en occuper. Soudain, à quelques mètres, je vis un papier, dessus il y était écrit ceci :

L'Homme est complexe, le comprendre serait dur
Il est rempli de vice, même avant d'être mûr
Il est toujours en quête de gloire
Et quand il l'a, il a peur de son départ
L'Homme peut être facilement corrompu
Sa soif de pouvoir est sans cesse accrue

Quelqu'un pourra t-il arrêter cette sottise ?
Qui aura le courage de contredire ce qu'ils disent ?
Quelqu'un pourra t-il remettre de l'ordre ?
Arrêter cette bête qui veut toujours mordre
Ne pas perdre confiance et croire en l'humanité
C'est difficile après qu'ils aient commis toutes ces d'atrocités

J'ai été choqué de voir ce poème, qui l'avait fait ? il n'était pas signé. M'était-il destiné ?
Au verso on pouvait lire que la personne a écrit ce texte juste avant de fuir la ville, que s'était-il passé ?
J'ai hâte de revoir Lubie, car cette lettre ne m'a pas réconforté, loin de là.

Une belle rencontre

Trois jours passèrent sans encombres, une pensée m'envahit alors : ce n'était donc qu'un simple rêve ...
Cependant, après le déroulement d'une journée assez paisible, je me retrouvis seul avec mon chien, Et quand celui-ci se mit à dire : "j'espère qu'on t'a prévenu", je faillis m'évanouir, mais il reprit : "calme toi, Vincent t'a averti, je le sais. A vrai dire, moi même je ne pensais pas le rencontrer mais je suppose que tu ignores qui il est."
Tant bien que mal, j'émis un son qui ressemblait vaguement à un "oui".
Mon chien essayait de m'expliquer qui était celui qu'on nommait le Flidss, mais je n'entendais que des murmures, et, je sentis mes forces me quitter peu à peu. Mais j'ai quand même perçu des mots comme "sauveur", "ancien", "sacrifice" ...
Quand je repris mes esprits, mes oreilles ont pu entendre une douce mélodie, qui par sa qualité artistique, ne pouvait être égalée.
Au bout de cinq minutes d'écoute, la musique s'estompait petit à petit, et j'aperçu la silhouette d'une femme.
Elle était belle, assez grande, avait de longs cheveux bruns, elle portait des vêtements de couleurs sombres. Elle avait un beau visage, mais gardait toujours une certaine fermeté. Elle se mit à dire : " Mon nom est Lubie, mon rôle est de t'épauler pour la suite de notre voyage.
Je répondis : comment ai-je atterri ici ?
- J'ai senti qu'il t'arrivait quelque chose et je fis en sorte que tu me rejoignes.
- Et puis-je savoir quel procédé avez-vous mis en oeuvre pour m'emmener ici ?
- Ca n'a pas d'importance, et ne perd pas ton temps à me vouvoyer.
- D'a ... d'accord Lubie.
- Bien, premièrement je préfère te dire que pour l'instant tu ne sauras pas grand chose sur Vincent, ce que tu as pu entendre de ton chien est amplement suffisant.
Et avant de continuer, je te propose de rejoindre nos coéquipiers."
Nous sortîmes de cette maison, et nous fîmes face à une ville déserte, et qui tombait en ruine, elle avait une ressemblance avec celle où j'avais vu Vincent, mais une chose est sure, ce n'est pas la même, celle-ci paraît plus grande et est encore plus déserte.
Je vis un panneau où il manquait des lettres, je pus distinguer Z*** 36.
Une chose m'intriguait tout de même, le ciel... il ne comportait ni nuages, ni étoiles, et il était très foncé.
Une crainte surgit au fond de moi : pourrais-je retourner un jour dans ma dimension ...

Rêve

Je dois avouer que ce blog est le seul refuge qui me permet de raconter mon histoire.

Il y a quelques temps (et oui, désolé la notion du temps m'échappe depuis qu'il m'est arrivé ceci), je me suis endormi assez tard, durant cette nuit, je me mis à rêver, dans une ville inconnue, assez lugubre, je me promenais quand soudain je vis un homme, disant être un prophète, il était vêtu d'un long manteau rouge sang en un piteux état, il était brun, et avait l'air très sérieux.
Je m'approchais à petits pas, me méfiant de cet homme, quand tout à coup il me dit : "Ecoute, je ne peux pas être en ce moment près de toi, donc j'utilise tes rêves pour communiquer avec toi. Je pense que ma venue doit te troubler, je vais faire vite. Tu sais que nous ne sommes pas seuls dans l'univers et tu sais qu'il y a plusieurs dimensions, un évènement irrationnel s'est produit dans la zone 51, ça ne te dit peut-être rien, mais tu vas vite te rendre compte de ce que c'est. Tu fais parti de ceux que l'Humégène a choisi pour allez découvrir et résoudre ce qui se passe là bas. La Zone 51 se trouve quelque part dans le désert des Etats-Unis, peut-être pas dans cette dimension.
Donc pour l'instant, ta mission est d'aller à la rencontre de tes coéquipiers. Il se situe dans une ville proche de la tienne, mais dont tu ne connais pas l'existence.
Je te donnerais d'autre renseignements.
Autre chose, comme l'Humégène a grande confiance en toi, il t'a donné la faculté de parler aux animaux.
Donc ne t'étonne pas si ton chien se met à te parler quand tu te réveilleras, d'ailleurs, c'est lui qui vas t'indiquer ta prochaine destination. Désolé, je n'ai pas beaucoup de temps maintenant, je dois te quitter, au fait mon nom est Vincent, le Flindss."

A mon réveil, je me dis que ça ne pouvait pas être vrai ...