Une arme fantastique

Poursuivant ma route dans un chemin assez étroit, je me rendis compte que je n'avais que peu de chance de fuir en cas d'agression. Je me hâtai donc pour atteindre le bout du sentier, et je débouchai sur un nouveau secteur de la zone. L'ambiance n'a pas pas changé, au contraire, elle a même empiré.
On pouvait remarquer la présence de bâtiments de plus en plus délabrer, de petites bêtes qui étaient surement des rats circulaient partout. Le vent se rafraichit encore plus, et j'entendis, en plus des grincements de portes, des craquements qui indiquaient la présence d'une autre personne, ou plus.
Je ne pus m'empêcher de penser à tout ce qui m'est arrivé il y a quelques temps, le rêve de Vincent jusqu'à la rencontre de l'équipe. Et maintenant, je suis dans un univers qui m'est inconnu où il règne une atmosphère qui est pesante. De toutes façon quoi qu'il arrive je dois aller au bout puis revenir et faire un rapport.
Au fur et à mesure, les petits bruits que j'entendais se sont intensifiés en se rapprochant de moi.
Je regardais à droite, à gauche, derrière moi, en haut, puis je recommençais jusqu'au moment où je me suis laissé croire que c'était mon imagination.
C'est alors qu'un bruit, plutôt un cri assourdissant et perçant se fit retentir dans mes oreilles, ce qui baissa ma garde, je sentis alors quelque chose venir dans haut se rapprocher de plus en plus.
La peur me saisit fortement, c'est alors ,où j'ai cru que "la chose" allait me toucher, que, de mon couteau, se déclencha un bouclier qui était formé de je ne sais quelle matière, mais qui réussit à repousser l'assaillant.
Pas pour longtemps en tout cas, car, quelques instants après je vis une horde de créature, qui jaillissaient de toute part. Je me souvins alors de ma faculté à parler aux animaux, j'essayais de m'en servir, de leur parler, mais ce fut en vain, ils ne daignaient me répondre.
Je vis le couteau qui s'excitait autant que moi, qui était prêt à activer le bouclier dès que ma peur en donnait l'ordre. Mais étrangement, aucune créature ne tenta de m'attaquer, ce fut l'une d'elles qui prit la parole. C'était la nuit mais je pus la distinguer, elle était un peu plus grande qu'un humain, mais elle ressemblait plus à un insecte géant qu'à un humain. En effet, elle possédait, là où les humains auraient des bras, de grandes pattes qui étaient munis au bouts d'une seule griffe mais très longue et qui avait l'air coupante.
Elle avait une large tête, avec des yeux globuleux. Sur sa tête on pouvait voir deux antennes qui oscillaient à cause de vent. Elle dit d'une voix perçante : "Nous sommes des nazborkes, et moi je suis le chef de cette patrouille. Nous ne devons pas éliminer tous les humains que nous croisons mais comme tu gènes notre enquête, nous allons nous faire plaisir de t'enlever ta misérable vie."
Je me mis à penser à beaucoup de choses, d'abord Lubie, puis l'équipe, ma famille, mes amis, ma dimension que vais-je faire, je devais dire si tout va bien mais maintenant que tout va mal... La créature reprit : "oh je vois que tu t'inquiètes pour tes semblables, ne te préoccupes pas ils te rejoindront vite dans l'au delà." La bête se mit alors à ricaner de toutes ses forces.
Une rage pris la place de la peur qui s'installait en moi, c'est alors que le couteau s'agrandit à l'extrême manquant le chef des monstres de peu. Ce dernier, qui avait fait un mouvement du bras, vient d'ordonner sa patrouille de m'attaquer.