Une nouvelle équipe

Comme un vagabond, j'errais dans les rues, le sentiment qui animait mon cœur, était proche du désespoir, on pouvait dire que j'étais une âme égarée à la recherche du paradis (ou de l'enfer, qui sait ?), car mon itinéraire n'avait pas de sens, d'un coup je me dirigeais vers la droite, puis de l'autre je tournais à gauche.
Pourtant, malgré tout cela, je sentis comme une force qui me poussait à continuer, elle semblait éloignée, car cette force n'exerçait pas une grande pression sur moi.
Soudain je vis un chat noir, avec des yeux perçants, qui me dit d'une voix aigüe : "Tu dois te sentir troublé, c'est normal, ait confiance en cette force, elle te mènera là où tu le désires."
Effectivement, au fil du temps, cette coercition m'obligeait presque, avec une grande insistance, à poursuivre mon chemin.
En éprouvant une réelle satisfaction, je retrouvai Lubie, et je la vis avec une demi-douzaine de personne dont Vincent, le Flindss.
A peine fus-je arrivé, Vincent commença à s'exprimer en s'adressant à moi : "Bonjour, je peux constater que tu nous a rejoins tant bien que mal, parfait. Je vais au préalable te présenter tes coéquipiers."
En désignant l'un d'eux, qui était vêtu d'un blouson en cuir et qui portait des lunettes aux verres rouges. Il avait fière allure et en posant son sac qui avait émis un bruit de métal au contact du sol, Vincent me dit qu'il se nommait "Sartem", il désignait ensuite une femme qui était toute de bleu ciel vêtue, en m'apprenant son nom : "Sucri". Elle était plus petite que Lubie, son visage était décontractée, contrairement à cette dernière. Elle possédait également un certain charme.
Il cita ensuite "Corrent", un homme, le plus âgé me semble t-il. Il était sérieux, et me rassura d'un mince sourire. Je pense que je peux avoir confiance en lui.
Puis enfin le dénommé Flindss me présenta "Jlitten", un homme de taille moyenne, ayant un style vestimentaire hors du commun, mais je ne m'attarderais pas dessus. Cette personne, qui semblait fourbe avec un regard trompeur, ne m'inspirait guère confiance. Cependant il avait l'air de bien s'entendre avec le reste de l'équipe.
Mais il restait un homme qui se disait artiste, je lui demandais dans quelle catégorie il exerçait, il me répondit : la poésie, puis poursuivit en disant qu'il avait écrit un poème sur ce qui est arrivé à sa ville.
"Oui je l'ai lu, répondis-je.
- Je sais ,répliqua t-il, Madame Lubie a réussi à vous l'envoyez pendant qu'on vous attendez.
- Puis-je savoir que s'est-il passé ?"
Mais juste au moment où il s'apprêtait à me répondre, Vincent le coupa, en se raclant la gorge, puis poursuivit : "Tu auras tout le temps de savoir et de faire connaissance avec tes nouveaux équipiers quand tu auras accomplis ta mission". Je fus stupéfait, de quelle mission pouvait-il bien s'agir, il me répondit que ce n'était rien de très dangereux. Il me fit donc savoir que je devais partir en reconnaissance dans une nouvelle zone, la zone 38. Il me montra la direction et Sartem sortit un objet de son sac, c'était un couteau, de taille moyenne, mais je pensais que dans une autre dimension les armes seraient plus évoluées, il me dit que la prise en main était idéale et que la maniabilité était parfaite, et surtout qu'elle ressentait nos sentiments. Je ne compris pas très bien sa dernière explication, mais peu importe, je savais que je devais faire quelque chose, donc j'allais le faire.
Puis Lubie s'approcha de moi pour me chuchoter un "Bonne chance".
Je partis donc avec ce couteau et les derniers mots de Lubie qui résonnaient dans ma tête, en me réconfortant.
En effet, j'en avais besoin, en entrant dans cette zone l'ambiance changea complètement, fini la solidarité, il ne restait plus que moi. C'était un lieu ou l'atmosphère était tellement lourde que même un grincement de porte vous gelait les os, le vent glacial vous caressait la nuque. Et la lumière de la pleine lune faisait ressortir des ombres menaçantes. Mais ces deux mots "Bonne chance" me donnait la force de continuer dans ce lieu hostile.