Nintendo

Nintendo poursuivi en justice pour pratiques commerciales "immorales" dans Mario Kart Tour

Par rifraff - Le 26/05/2023 à 02:25

En mars dernier, un jeune joueur américain et son père ont déposé un recours collectif contre Nintendo pour pratiques commerciales "immorales". Ils reprochent à Nintendo d'avoir mis en place un procédé malhonnête dans Mario Kart TOUR, incitant les joueurs à dépenser leur argent pour du vent. En effet, au lancement du jeu, les joueurs ne pouvaient pas acheter directement les items et les améliorations proposées qui étaient distribuées au "hasard" comme dans des machines Gashapon. Il n'était donc pas rare de dépenser de l'argent pour au final ne recevoir que des items sans importance, incitant ainsi le joueur a retenter sa chance. Ce système a depuis été abandonné dans Mario Kart TOUR et remplacé par une boutique. 

Pas de quoi cependant calmer le père du joueur qui dans sa plainte explique que son fils aurait ainsi dépensé près de 170$ avec sa carte (qui était liée à son compte Nintendo), simplement dans l'espoir d'obtenir un super item qu'il ne réussira jamais à obtenir malgré la somme investie. La plainte suppose que Nintendo a sciemment mis en place un "modèle sombre" pour inciter les joueurs, notamment les jeunes, à dépenser leur argent, en développant de surcroît, des comportements addictifs.

Ces dernières années, beaucoup d'autres sociétés de jeux vidéo ont du faire face à des plaintes collectives similaires comme Take-Two, EA ou encore Epic Games et de nombreux gouvernements ont tenté de légiférer sur cette pratique considérée comme une "machine à sou" déguisée. Pour le moment, Nintendo n'a pas réagi officiellement à cette plainte.

Pour rappel, vous pouvez télécharger gratuitement Mario Kart TOUR sur Android (en cliquant ici) et iOS (en cliquant là) sachant, donc, que le jeu propose aussi pas mal d'achats-in-game. Pour tout savoir sur le jeu, rendez-vous sur notre news spéciale ICI. et nos news précédentes.

LIRE AUSSI :

Rejoignez notre communauté sur nos réseaux sociaux : TwitterFacebookYoutube et Discord

Source : Axios