Test DS : Picross

Un mode principale excellent…
Parfois, il suffit de pas grand-chose pour qu’une idée se transforme en une révolution. Si la Wii en est une preuve excellente, Picross DS, le jeu que je teste aujourd’hui en est une autre. C’est une sorte de révolution du genre qu’il présente : le casse-tête. Jusqu’à ici pas joué par tous, le genre signe un grand tournant avec Picross, qui partait donc d’une idée simple. Si il faudra bien sûr passer par plusieurs didacticiels, on se rend vite compte que le jeu est addictif et qu’il plaît à tous ou presque…
Après donc un premier épisode sur Super Nintendo passé inaperçu ou presque, le soft revient dans une suite sur Nintendo DS, où l’écran tactile est mis en valeur, même si le jeu n’oublie pas de se servir du gameplay classique, ce qui rendra heureux certains, réfractaires du stylet (Que font t’ils sur DS remarquez ?)
Le concept est donc très simple, mais encore faut-il l’expliquer. Vous avez sur votre écran du bas une grille avec des chiffres donnés en haut et à gauche de celle-ci. Ceux-ci correspondent au nombre de cases que l’on doit noircir dans la ligne/colonne correspondante. Mais attention, pour séparer les nombres, vous devrez laisser des blancs d’au moins une case. Si cela peut paraître compliqué à comprendre et à exécuter au début, en combinant les données en haut et celles à gauche, c’est surtout une affaire de logique et de rapidité.
Rapidité oui, car vous êtes chronométrés, et chaque erreur est comptée, puisque vous êtes pénalisé par des minutes en plus (jusqu’à 8 par erreur) ! Au bout d’une heure, si cette grille n’est pas finie, vous avez échoué dans votre tâche… et vous ne gagner pas la récompense finale : la petite animation. Oui, une petite animation, car à la fin de la grille, sur l’écran du haut, est censée figurer un motif que vous avez dessiné sans le savoir grâce aux indications tels qu’une paume ou un oiseau. Il s’animera si vous réussissez en moins d’une heure. Maigre consolation, mais on est pas là pour ça !
Si ma description vous a paru compliquer, sachez que ce sont vraiment les bases du jeu, et que les complications n’arrivent pas au début. En effet, les premières grilles de 5 cases sur 5 cases sont vraiment faciles, et il faudra attendre les 15 cases sur 15 cases pour comprendre ce qu’est la difficulté… Surtout quand il faudra utiliser des accessoires tels que la loupe pour y voir quelque chose en faite, parce que c’est un des seul critères du gameplay assez chiant : la faute à des écrans trop petit, sûrement !
Et pour ceux qui seraient inquiet à l’idée de finir trop vite le jeu, je pense que vous pouvez vous rassurez, car si vous ne le lâcherez plus, vous allez quand même en avoir pour un moment… En effet, il y a juste un nombre énorme de 330 grilles au départ. Et si les faciles et les moyennes seront vites expédiés, (Quoique, si vous êtes un collectionneur de hi-scores, vous allez y rester longtemps) un 3éme mode, redoutable, et bien différent de ce que je vous ai expliqué plus haut risque de vous donner du fil à retordre…
Ce mode ? Le mode libre. Un nom étrange pour un mode qui pourrait s’appeler Difficile. Mais bien sûr, il ne porte pas son nom sur rien, puisque ici, vous êtes libre de noircir ce que vous voulez sans vous faire pénaliser. Oui, ici, point de minute supplémentaire, point de limite de temps de jeu sur une grille, vous devez réaliser la grille de vous-même… Et si vous vous trompez à un seul endroit, c’est l’échec assuré pour le reste de la grille. Frustrant, mais tellement bon pour les fans de challenge !
Une très bonne idée a quand même été apportée pour les moins doués, ‘outil hypothèse, qui vous propose de faire votre grille sans pour autant l’appliquer, et en ayant la possibilité de l’appliquer plus tard, ou de l’effacer en un clic. Comme ça, toutes les cases où il est hypothétique qu’il y est un carreau noir, mais où rien n’est sur sont facilement effaçables si le raisonnement est faux (Une fois encore, ça peut paraître compliqué)..

… mais ce n’est pas tout !
Mais le jeu ne s’arrête pas là. Ces 2 modes sont en faite une petite partie du contenu total du jeu. Commençons pas détailler le mode « Picross du jour » qui vous propose d’améliorer différentes critères (que vous pourrez re-utiliser dans des grilles simples) de votre jeu. Tout ça en étant chronométré et en permettant un suivi journalier qui vous donnera le droit d’admirer vos efforts. Malheureusement, comme le titre le mode, vous ne pourrez les faire qu’une fois par jour. Mais n’allons pas nous plaindre, car c’est à la fois assez futile, mais tellement indispensable en pratique !
Continuons par le mode multi-joueur, qui est assez varié, et ne nécessite qu’une cartouche pour 4, pas mal. Premier sous mode, le versus, qui vous permet de vous confronter sur une grille (attention, chaque erreur donne droit à un gros freeze). Il est d’ailleurs possible d’y jouer en wifi. Mais surtout, le second, le meilleur, donne à la DS serveur le droit de devenir maître de jeu : elle lui propose d’écrire une phrase ou de dessiner quelque chose qui se transformera plus ou moins fidèlement en un picross, dans lequel les duellistes vont se confronter. Et pour le maître, pas question de chômer non plis, en effet, il peut brouiller l’écran des joueurs avec des gribouillis (qui ne manqueront parfois pas de faire rire). Marrant, mais pas jouable en wifi…
Passons et finissons ensuite par le mode « Mon picross », qui vous permet comme son nom l’indique de crée et de stocker ses picross crées, que vous pourrez envoyer à d’autres joueurs en lignes. Vous pourrez aussi bien entendu en recevoir. Et même de Nintendo qui en fournit quelques kits assez rarement grâce au mode wifi. D’ailleurs, ce n’est pas la seule chose qui est rare sur ce mode wifi, puisque l’activité, 2 ans après la sortie du jeu est tout à fait morte…

Techniquement ?
Dernière partie (et la plus petite) de mon test, le coté technique de Picross DS. J’ai déjà évoqué au début la maniabilité, jouable à la croix et au stylet. J’ai évoqué aussi les différents outils de la grille, le concept, donc le gameplay n’est plus à l’ordre du jour. J’ai aussi dans le même esprit évoqué le nombre conséquent de grille et la possibilité de téléchargement, la durée de vie est donc aussi évoquée. Alors que reste t’il si le jeu n’as pas de scénario ?
Tout d’abord le coté graphique : c’est moche, autant le dire clairement. Mais bon, on ne demande pas ça à un jeu comme ça : Même si les animations de fin de tableau sont honteuses pour une soit disant récompense. Et ensuite, le coté sonore, aussi honteux que les graphismes. Et c’est bien dommage, car si l’on peut choisir entre trois musiques assez sympa et parfaire pour réfléchir, ce n’est pas assez, et ça devient très vite gonflant, dommage.
Graphismes : 04/10
C’est moche, bien que l’interface assez claire soit sympa. Mais bon, on se passe très bien de cette garniture superficielle, nous, joueur de chez Nintendo.
Musiques : 03/10
Les 3 musiques de jeux sont plus qu’honnêtes, voir même plutôt bonne. Mais sur plus de 330 grilles, ça à tendance à se répéter ! C'est dommage, car on attendait beaucoup de ce point.
Gameplay : 09/10
Tout réagit parfaitement, les outils sont bien foutus, le concept est génial. On regrettera peut-être un tout petit peu le mélange des outils, mais rien de très grave!
Durée de vie : 09/10
C’est addictif, et les grilles sont presque trop nombreuses, que du bon, et pas question de perdre sa vie sociale grâce à ce mode multi superbe !
Oui, le jeu ne plaira pas à plusieurs personnes, mais il réconciliera quand même beaucoup de monde avec le casse-tête grâce à ses modes de jeux funs, interactifs, variés. On pourrait critiquer ses graphismes et la répétitivité des musiques, mais à vrai dire, ça ne servirait à rien, puisque le gameplay est juste parfait, et parce que jeu est tout simplement addictif. Le constat est tout simplement une évidence, le jeu est génial !
92 %
Paul-Aymeric
