Avis ~ Numéro o1

Vu que ça fait longtemps que je n’ai pas écrit d’articles – 6 mois je pense – j’ai décidé de reprendre un petit peu mon blog en ce premier jour de l’été parisien (je ne sors pas quand il fait beau, normal). L’article ne sera certes pas original, puisque ça va parler de jeux, mais j’espère qu’il vous plaira, même si vous n’êtes pas de mon avis… Le thème du jour : mes réactions face aux derniers jeux auxquels j’ai pu jouer et que j’ai fini. J’en commenterai  que deux, puisque j’ai terminé que ces deux-là ces dernières semaines.

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Tout d’abord, on va parler de Sly : Band Of Thieves, le deuxième de la série donc. Après un bon premier épisode de plate-forme pas super inspirée mais assez chouette, au level design pourtant assez moyen, Sly revient avec ses petits copains pour de nouvelles aventures. La mission, cette fois-ci ? Récupérer les morceaux de Clockwerk (le méchant du premier épisode, en fait) à travers différents mondes aux ambiances variées… Pour faire simple, j’ai trouvé le jeu vraiment moyen, voir limite mauvais à certains moments. La réalisation est certes assez bien foutue, avec huit open world variés dans lesquels on se balade en fonction des missions, mais le gameplay est assez catastrophique. Pourquoi ? Quelques arguments :

Tout d’abord, on contrôle souvent Murray et Bentley, les deux potes de Sly, à l’allure grotesque et au charisme hilarant (les voix des deux personnages en VF sont d’ailleurs particulièrement inaudibles), qui n’ont pas du tout les mêmes aptitudes que Sly et qui ne peuvent rien faire qui ait un lien avec de la plate-forme. Du coup on se retrouve à faire des missions incongrues et inintéressantes  lorsque l’on joue avec eux (et c’est obligatoire). J’ai pris Sly 2 pour un jeu de plate-forme, excusez-moi de m’être trompé, maintenant c’est du bourrinage avec Murray et des minis-jeux digne de Mario Party 8 avec Bentley.

Ensuite, on se retrouve souvent à répéter ces objectifs des douzaines de fois. Parce que ouais, en voulant varier les objectifs, les développeurs ont aussi voulu allonger un petit peu la durée de vie du jeu. Donc du coup les minis jeux de Bentley (je vous épargnerai les screens), vous devrez les refaire trois fois à chaque fois. Et tout ça, entrecoupé de phases d’aller-retour dans l’open world du jeu, puisque chaque « borne » d’objectif se trouve à l’un des coins de la map. Quand on connaît la qualité de ces phases ouvertes (on ne peut pas se balader sans se faire courser par des gardes au chara design bidon et à l’IA tout aussi catastrophique), on trouve ça un peu chiant, à la fin.

Enfin, le gameplay de ces phases n’est pas du tout optimisé : la manette répond super mal à ce qu’on lui demande de faire, et beaucoup de fois, ces épreuves répondent de la chance (bon, en même temps, fallait ajouter de la difficulté aussi, vu comme le jeu est facile).

Alors que reste-t-il ? On va dire le gameplay avec Sly, on va être gentil. Il est super rare, sur les quinze heures de jeu ça doit représenter deux heures, je pense. Un peu insuffisant. Ah et puis si vous comptez faire le jeu pour l’histoire, épargnez-vous ça, elle est ridicule.

?? / ????? ~ Faible

GravityRush

Ensuite, on va parler de Gravity Rush sur Playstation Vita. Vous le connaissez tous c’est le « must-have » de la console (en effet, y a rien d’autre à côté, alors ça reste l’un des meilleurs jeux, même après ce que je vais dire dessus dans les lignes qui suivent). Un must-have vraiment très faible, en fait, à la réalisation impeccable, aux idées intéressantes, mais au gameplay moyen-moyen, qui rend le jeu finalement beaucoup moins sympa qu’il n’en a l’air de prime.

                Parlons dès maintenant des qualités du jeu, comme ça, ça sera fait : c’est vraiment magnifique. Le style graphique est une tuerie, on prend plaisir à regarder l’histoire se dérouler, puisque la mise en scène faite à la bande-dessiné est de qualité. Et puis les idées de gameplay : wahou ! Quelle idée de renverser la gravité. On l’a tous eu, mais les développeurs ne l’avaient jamais mise en place comme ça. C’est vraiment plaisant. Sauf qu’en l’occurrence, ça sert un peu à rien.

                Tout le monde en a dit que du bien, je vais en dire du mal, allons-y ! Commençons par les soucis liés à la réalisation : tout d’abord les chargements sont longs et chiants, et les ralentissements sont nombreux. Ça c’est fait.

                Permettez-moi d’aller plus en profondeur maintenant… Quelle idée d’avoir fait un open-world ! Mais quelle idée ! C’est incompréhensible, franchement. L’open world est beau mais il n’y a rien à faire, les quêtes annexes sont encore moins intéressantes que celles de L.A Noire, et encore moins nombreuses ! Alors pourquoi cette ville ouverte ? Pour faire mumuse avec la gravité 5 minutes, c’est ça ? Parce que ouais, la ville dans laquelle on évolue peut se prendre dans tous les sens (hum hum) : elle est belle à la surface, mais elle cache une construction un peu complexe en dessous. Ça aurait dû être exploité dans le jeu, ça ne l’a pas été, c’est dommage.

                Surtout que le scénario n’est franchement pas fameux. Il est prétexte aux 21 missions (pas une de plus) auxquelles on va jouer durant ces sept petites heures qui sont nécessaires à finir le jeu… Les personnages ont un charisme de MOULE (mais sont sympathiques, je pense particulièrement au Créateur, qui m'a un peu fait rire, et au à la voyante). Et puis sans être incohérent, on ne comprend pas toujours pourquoi les développeurs s’attardent sur des choses qui sont que des détails, comme la cité des enfants (je ne spoil pas, vous verrez par vous-même)… Ah mais en fait, je viens de comprendre ! Ils s’attardent là-dessus car le jeu est basé sur l’anecdotique !! Sur l’inutile !! Pas question de savoir qui est notre héroïne, et qui est le chat : on va sauver une ville et des enfants ! Youhou !

                Les sauver de quoi ? Bah des névis, les méchants au chara design inspiré. Y en a cinq ou six sortes, pas plus, ils se sont pas fait chier, d’ailleurs : faudrait quand même pas trop varier, non ! Les sauver aussi des boss, nombreux et tous plus aisés à battre les uns que les autres : il aurait peut-être fallu arrêter de guider le joueur deux minutes… Et rendre les combats plus intéressants, parce sous ses travers de jeu gravitationnel, Gravity Rush a un gameplay basique, du BTA simple et efficace, même si un peu lourd. On saute sur les ennemis pour les abattre, en gros : y en a qui volent, on utilise la gravité,  y en a qui volent pas, on les tape. Pas plus dur que ça.

                J’oublie des défauts. On me pardonnera.

??? / ????? ~Moyen

SonicGenerations

Le prochain article sera l’occasion de revenir sur le petit Sonic Generations, un jeu anniversaire à la réalisation sympathique et au gameplay jouissif ; mais confronté à des limites dues à la série certes, mais aussi à la fainéantise des développeurs.