Critique. One Love




Sorti hier, tout du moins en support physique,
le quatrième album du DJ Français, mais qui a
désormais une renommée internationale grâce
à des featurings impressionnants David Guetta.
L’élaboration de cet album n’ayant duré que très
peu de temps, on pouvait penser que l’album
serait une mauvaise surprise, et bien, je vous
rassures tout de suite : pas du tout. Si il est
assez proche de Pop Life, son troisième album,
One Love, qui n’est autre que son nom semble
déjà bien loin de cette période, et l’on ne sait pas pourquoi…

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Première chanson… When Love Takes Over,
avec la très talentueuse Kelly Rowland. J’aime peu.
Le martelage radio va franchement pas dans son
avantage : elle devient répétitive au plus haut point.
Cependant, la voix de Kelly Rowland rend bien,
ce n’est pas le cas partout…

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Seconde chanson Gettin’ Over, elle
avait été publiée en exclusivité sur iTunes avant
la sortie de l’album. Ce featuring avec Chris Willis
est pour moi une bonne surprise, même si les
sonorités des couplets se rapprochent beaucoup
du gros tube de Guetta : Love Is Gone. En tout
cas, les refrains sont plus qu’agréables.

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Troisième chanson, tube : Sexy Bitch.
Longtemps resté en première place sur le classement
des ventes digitales, cette chanson, qui se rapproche
beaucoup de Day’n’nite de Kid Cudi est
franchement sympa. Si vous avez adoré Day’n’nite,
ce featuring Akon va vous rappeler la chanson
tout en vous faisant découvrir quelque chose de tout nouveau.

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On continue ensuite par un must : Memory. La
meilleure chanson de l’album. Alors que son album sortira
bientôt, Kid Cudi s’allie avec David Guetta dans quelque
chose de complètement fou. La voix de Kid Cudi est
méconnaissable, c’est assez répétitif, mais en single,
ça ferait un carton. A exploiter de toute urgence pour un single !

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Suite avec On the Dancefloor, en featuring
Will.I.Am et Apl de Ap (inconnu au bataillon pour moi).
Les Turn It Up sont franchement sympa, mais rien à faire,
on s’ennuie pendant l’unique couplet, la voix de Will.I.Am
est inintéressante. La conclusion et l’entrée sont un
peu plus intéressante cependant, à écouter donc,
mais pas inoubliable, franchement.

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It’s The way you love me
en 6éme piste,
une intro franchement sympa, mais rien à faire,
Kelly Rowland commence à m’ennuyer moi.
Franchement, les sons sont géniaux, et les The
Way You love me de Kelly sont géniaux aussi,
mais la belle parvient pas à captiver à part ça, dommage.

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Enchaînons avec un Missing You surprenant,
je ne connaissais pas Novel, mais sa voix
est assez exceptionnelle. Je n’aime pas les
sonorités des ponts entre les couples. C’est assez
frustrant, car ça rend la chanson assez inécoutable
de mon coté. Enfin, chez vous, ça ira peut-être mieux.

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Choose, 8éme piste. Et bien moins je
choisirai de ne pas la mettre (haha !) sur l’album.
Je m’emmerde, Ne-Yo m’emmerde, Kelly
Rowland de même. Franchement, c’est chiant
quoi. Deux grands du r’n’b se retrouvent pour ça.
Mais quel gâchis quoi. C’est la même chose du
début à la fin !

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9éme piste : How Soon is now.
J’en suis amoureux, de ce featuring avec
Julie McKnight. Aidé par Ingrosso, David
Guetta nous sort du gros gros son.
Le chant est génialissime, les sonorités aussi,
le « rappel » fonctionne très bien, pour nous livrer
une deuxième partie géniale. BRAVO, simplement.

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Suite par le remix d’I Gotta Feeling,
le tube des Black Eyed Peas. Placé en 10éme
position, on sait pas pourquoi, j’ai envie de dire
foutage de gueule : seule la partie chantée par
Will.I.Am y est : honteux. Le reste, franchement,
ça pue. On s’ennuie. Préférez l’originale, sans
aucun doute : car ceci est une blague. Une mauvaise blague.

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One Love, Morceau phare de
l’album ? Peut-être, un featuring avec Estelle
pour un titre du même nom que l’album. La
voix de la miss est calme. Je la trouve
franchement surprenante là-dessus. Et David
aussi, qui signe un morceau tout à fait original.
Bravo, j’aime beaucoup, un de mes titres préférés.

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I wanna go crazy, encore avec Will.I.Am,
j’en ai marre de lui, et a vrai dire, sauf dans les
I Wanna Go Crazy, il est peu convaincant.
Le final rattrape un peu tout, et heureusement,
car la chanson en a besoin. Les sons restent
sympa en tout cas. Ca donne envie de dancer,
de bouger, ça reste cool.

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Sound of Letting For avec de nouveau
Chris Willis mais aussi Tocadisco. Ne nous le cachons
pas, ça ressemble à Tomorrow can wait hein. Et ça en fait,
forcément un excellent morceau, ne nous le cachons
pas non plus. El Tocadisco et Chris Willis ensemble…
ça gère. Déjà qu’ils gèrent séparément !

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14éme piste, assez moyenne. Toyfriend
avec Wynter Gordon, moui… c’est un ovni, peu
convaincant pour moi. On s’ennuie, et c’est dommage,
car ça se rapproche de la fin d’un album pour le
moment convaincant. A oublier je pense, mais bon,
ça plaira… peut-être… peut-être…

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Clôture de l’album avec un If We ever
featuring Makeba. Moyen moyen tout ça. Une
fin d’album moyenne quoi, et c’est dommage,
car les refrains sont assez entraînant
Je suis très déçu franchement.

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En conclusion ?
Monsieur Guetta signe donc un album loin d’être décevant,
malgré plusieurs pistes à oublier, et un remix d’I Gotta Feeling
qui sent l’arnaque du siècle. Gettin’ Over, Sexy Bitch, memories,
How Soon is Now, One Love, Sound of Letting For : des tubes,
malgré une cover d'album indigeste.

15/20


* Même article que sur NM exceptionnellement.
* On My Ipod : One Love [feat. Estelle]
* Photo de Kelly Rowland