[TEST] Dragon Quest V : La fiancée Céleste.

Après presque un an d'inactivité, Je décide de dépoussiérer mon blog en vous proposant le test de DraQue V sur DS (J'ai mis le temps mais j'l'ai enfin bouclé ) . Voilà j'espère que ça vous plaira et j'essayerai dorénavant de poster des articles plus souvent.



Plate-forme: Nintendo DS
Date de sortie: 19 février 2009
Genre: RPG

Sorti initialement en 1992 sur Super Famicom Dragon Quest V est, avec Dragon Quest III, l'épisode le plus aprécié des fans de la série et ce grâce à son scénario peut être plus sombre et mature que les autres. Un épisode qui, comme bien des RPGs à cette époque, n'a vu le jour qu'au Japon. Heureusement Square Enix soucieux d'offrir aux jeunes générations l'un des plus grands jeux de rôles de l'histoire nous permet de découvrir cet opus sur notre portable préférée. Voyons si ce classique du JRPG trouve son intérêt encore aujourd'hui.



Square Enix soucieux du public mais surtout conscient du potentiel commercial d'un tel remake. Il est certain qu'entre les fans absolus, les jeunes intéressés de pouvoir enfin y jouer dans une version beaucoup moins austère et les joueurs attirés par la réputation de la saga, le soft n'aura pas de mal à trouver preneur. D'ailleurs les chiffres en témoignent. Plus d'un millions de ventes au Japon seulement deux semaines après sa sortie. Faut dire que ce Dragon Quest: la fiancée céleste a de quoi séduire de par sa réalisation quasi irréprochable. Visuellement il est, à l'instar de son prédécesseur sur NDS, une réussite. Légèrement plus fins que dans "l'épopée des élus", les décors sont toujours affichés sur les deux écrans de la console et la vue peut pivoter à 360°. Certaines situations nous obligent à tirer profit de cette prouesse technique pour dénicher un coffre ou un passage caché. C'est beau et coloré mais loin d'être impressionant à l'image des cut-scenes très succinte utilisant le moteur du jeu. Elles ont néanmoins le mérite de nous éviter des longues et laborieuses phases de dialogues et parviennent tout de même à nous émouvoir par moment. Les combats en vue de face, eux aussi, n'ont vraiment rien de spectaculaire. Sobre voir simpliste ils n'ont clairement pas la faculté de développer votre excitation. De toute manière cela importe peu puisqu'on est plus occuppé à lire les messages d'information qu'à regarder l'animation des coups.



Et des combats vous allez en faire des centaines avant d'espèrer voir l'ending. En grande partie destinés au levelling, toujours nécessaires pour progresser tant les adversaires sont coriaces. Heureusement si vous etes vaincu vous ne déboucherez pas sur un triste écran de game over mais vous serez téléporté dans la dernière église visitée tout en perdant la moitié de votre capital. Chose plutôt agréable surtout que la plupart des villes possèdent une banque pour vous permettre de stocker vos économies avant d'aller affronter un boss. Outre le fait de vous rapporter de l'expérience et de l'argent les combats vous permettront de recruter certains ennemis (une bonne soixantaine) afin de completer votre équipe. Loin d'être anecdotique cette particularité s'avère d'une grande utilité étant donné que le héros se retrouve seul la plupart du temps. Ces monstres sont assez variés pour combler les lacunes du personnage principal possédant chacuns leurs propres sorts et développement de stats. Mais leur recrutement est tellement aléatoire que vous risquez de vous contenter de vos premières captures.



Le plus gros défaut de DQIV DS était son scénario plutôt basique et sur ce point, la fiancée celeste rectifie amplement le tir en proposant au joueur de suivre le héros sur presque toute sa vie. De l'enfance, à la paternité en passant par le mariage, chaque évènement d'une vie est retranscrit ici et les moments dramatiques, heureux ou encore émouvants pullulent. Comme dans tout DraQue l'intrigue se base sur les nombreux rebondissements et la linéarité est une nouvelle fois totalement absente.
L'aventure peut se boucler en une trentaines d'heures ce qui n'est pas extraordinaires mais tout de même suffisant. Puis les quêtes annexes ne manquent pas à l'appel. Avec les monstres recrutables, les inévitables mini-médailles, les casinos, le bestiare à complèter etc... vous avez largement de quoi doublez la durée de vie du soft.



GAME RANK:

GRAPHISME

Quasiment identiques à ceux de l'épopée des élus, les graphismes sont fins et colorés.

SON

Les mélodies de Koichi Sugiyama sont toujours aussi agréables et collent parfaitement à l'ambiance.

GAMEPLAY

le gameplay n'a pas évolué non plus. Une interface simple d'utilisation mais qui se révèle très complète.

DUREE DE VIE

Une trentaine d'heures pour la trame principal. Et de nombreuses quêtes annexes. Largement de quoi être satisfait.

SCENARIO

Certainement le point fort du jeu. Un scénario très prenant agrémenté de nombreux rebondissements qui ne manqueront pas de vous surprendre. De plus suivre l'évolution du héros sur toute sa vie est peu banal et mérite le détour d'autant plus que la narration est maîtrisée.

NOTE GLOBALE

Agréable visuellement et captivant, Dragon Quest: La fiancée celeste s'avère être l'un des tout meilleurs RPG de la NDS. Seul soucis, il est peut-être trop old school pour certain. Un titre que tout fan de jeux de rôle se doit de possèder à condition de tolérer les incessants combats aléatoires.