Des trucs, des machins, et pire encore : des bidulles !!

geeksandradisSaaaaluuuut Nounou !!! J'ai envie de m'amuser un peu, alors voilà ... geeksandradis

TEST : Final Fantasy Theatrythm

Titre : Final Fantasy Theatrhythm
Titre original : Final Fantasy Theatrhythm
Genre : Rythme
date de sortie :
JAP : février 2012
EU : juillet 2012
US : juillet 2012
developpeur : Indies Zero
éditeur : Square Enix
voix et sous-titres : pas de voix, jeu uniquement en anglais
Mode multi : oui, jusqu'à 4 joueurs

alt

Voilà plusieurs années que la première console de Nintendo a fêté ses 25 ans, et certains développeurs n'hésitent pas à montrer leur fierté et leur attachement à leurs séries en fêtant le quart de siècle de leurs licences.
C'est le cas de Square Enix, qui fête cette année les 25 ans de sa série Final Fantasy. Le studio a bien compris à quel point les joueurs aimaient Nobuo Uematsu et ses compos, et a donc décidé de faire des concerts partout dans le monde, et d'offrir à la 3DS une petite exclu : Final Fantasy Theatrythm …

alt

Autant le dire, FFTR (pour aller plus vite) est un incontournable pour les fans de la série. Il vous propose un véritable voyage dans vos souvenirs de gamers, en vous proposant 70 titres issus des Final Fantasy I à XIII. Le principe est simple, il vous faut utiliser votre stylet, en rythme avec la musique et les notes qui arrivent plus ou moins vite en fonction du niveau. Pour chaque épisode de la série, 5 titres au moins vous sont proposés : un opening, un thème de plaine, un thème de bataille, un thème « événement » et un ending, que vous pouvez faire dans trois niveaux de difficulté différents. Vous avez en plus quelques titres à débloquer, et si cela ne vous suffit pas, vous pouvez vous en procurer d'autres par le biais de DLC (le service japonais disposant déjà de plus de 150 titres). Alors voilà … Peut-on reprocher à un jeu de faire du DLC quand il propose déjà autant de pistes ? Ca dépend du prix … là, chaque morceau vous coutera 1€, ce qui me paraît ma foi hors de prix. Le problème, c'est que quand on se retrouve dans le menu DLC et qu'on voit certains de nos morceaux favoris, il est assez difficile de résister !

alt

Mais honnêtement, la track list de base est déjà très bonne. Nostalgie à 100% avec des titres tels que le theme of Love, le thème de Tina, One Wing Angel etc … Chaque titre nous replonge dans nos souvenirs de joueurs, en particulier les thèmes « événements », qui repassent les scènes phares des différents opus.

Final Fantasy oblige, Square Enix n'a pas pu s'empêcher d'apporter un petit brin de RPG à son jeu. Système malheureusement pas clair au début, parce qu'on se demande un peu l'intérêt de mettre des caractéristiques et de l'XP aux personnages dans un jeu de musique. Le manque de traduction, qui plus est, rendra les choses encore plus obscures pour ceux qui ne parlent pas anglais !!
Ce n'est qu'au bout de plusieurs heures à farfouiller dans les différents modes de jeux qu'on comprend enfin le système : au final, c'est un petit plus plutôt sympathique, bien utile dans le mode Chaos Shrine (qui comporte une plaine et une bataille, en mode assez balèze)
Pour le mode plaine, vous aurez besoin de personnages rapides, si vous voulez atteindre le panneau « boss 2 ou boss 3 ». Si vous arrivez à battre les boss 2 ou 3, vous aurez de meilleures récompenses (fragments de cristaux par exemple), mais pour ça, il vous faudra des personnages avec plus de force et de défense. Vous pourrez équiper vos personnages de compétences diverses : attaques spéciales, augmentations de carac, magies etc ...
Vous commencez avec les 13 persos principaux de la série. Mais 15 autres sont à débloquer, parmi les meilleurs persos de la série (bon, on peut pas tout avoir non plus, mais la sélection est vraiment très bonne!). Il vous faudra 8 fragments de cristaux pour débloquer chaque bonhomme … autant vous dire que ça en fait des heures de jeu pour récupérer tout le monde !!!


Agrandir cette image
alt

Le jeu dispose également d'un système de cartes à collectionner et de trophées, sans oublier le streetpass, qui vous permettra d’interagir avec d'autres joueurs (rappelez-vous, le street pass permet l'intéraction entre deux 3DS qui se croisent) en échangeant des partitions ou en faisant des niveaux du Chaos Shrine en coop.

alt



OST :Bah … J'ai envie de dire parfaite ! Certes, vous ne pourrez pas trouver absolument tous vos titres préférés, mais la sélection est vraiment très bonne.

Gameplay : Très précis si vous voulez faire des perfect, tout en restant suffisamment approximatif pour ne pas décourager les moins bons. En gros, tout le monde peut y arriver, mais la différence se fera sur le nombre de "critical", "great" et de "good".

Graphismes : Des redesign en SD incroyablement mignons ! De manière générale, le jeu est joli, mais on est surtout bluffé par les scènes Evènements qui montrent des cinématiques de tous les jeux notamment de FF13 … Comme quoi, elle en a dans le ventre la mémère !!

Durée de vie : Tout dépend de la manière dont vous y jouerez ! Le jeu est assez répétitif, mais en même temps assez accrocheur. Au final, le jeu peut se jouer par sessions plus ou moins longues et régulières. Par contre, si vous voulez tout débloquer, accrochez vous, car ça prend du temps !



En bref, si vous êtes fans de la série, procurez vous ce jeu, qui vous replongera dans vos souvenirs tout en étant un titre nouveau d'excellence qualité !

Hama Beads

Salut à tous !!

En ce week end de Pacques, je vous présente mes petits bonshommes en perle Hama, vous savez, les perles à repasser qu'on utilisait en primaire !! Rien de plus facile que d'adapter ce vieux loisir créatif à notre passion pour le retro gaming,  surtout à l'ère d'internet ! Trouvez une image qui vous plait, et reproduisez là, en utilisant une perle par pixel. C'est beaucoup plus facile pour les versions NES, car au delà, avec les niveaux de couleurs, ça se complique un brin. Juste un conseil : éviter les sous marques car les perles ne sont pas toujours bien taillées, ne fondent pas toujours bien, déteignent sur vos plaques qui risquent d'être gondolées. Bref !

Voilà ma petite collection :

 

hamabeadsvideogame

 

hamabeadsvideogames

 

hamabeadsvideogames

 

hamabeadsvideogames

 

HamaBeadsVideoGames

 

hamabeadsvideogames

 

Joyeuses Pâques !! Régalez-vous !!

En attendant new leaf ...

Bonjour à tous !

 

J'en ai marre d'attendre Animal Crossing New Leaf !!!

L'autre jour, j'ai donc trouvé une idée pour passer le temps. Ce jour là, j'ai réalisé qu'on était à 100 jours de la sortie européenne du jeu, j'ai donc trippé à imaginer les personnages en train de nous préparer le village (dans le but de les dessiner bien sûr) ... J'ai alors commencé par Tom Nook.

 

J-100 : Nook fait son inventaire 

 

nook

TEST : Pandora's Tower

Bonjour à tous ! 
Aujourd'hui, je rends hommage à un grand titre de la Wii : Pandora's Tower ! Une véritable perle vidéoludique qui m'a littéralement scotchée ! Pas de radis cette fois ... c'est pas vraiment approprié ! Mais à la place, un fanart que j'ai fait à la fin du test :-)
Titre : Pandora's Tower
Titre original : Pandora's Tower
Genre : RPG, action / aventure
date de sortie :
JAP : mai 2011
EU : avril 2012
US : pas encore
developpeur : Gambarion
éditeur : Nintendo
voix et sous-titres : anglais, sous titre en français
Mode multi : non

alt

Lors de la fête des récoltes, la belle cantatrice Elena se transforme en monstre, causant la panique dans la foule. Revenue à sa forme humaine, elle doit prendre la fuite avec son compagnon Aeron, et la mystérieuse Mavda qui décide de les aider pour des raisons encore plus mystérieuses, et qui les conduit à la Brèche, un endroit lointain et oublié composé de 13 tours. 


Arrivés sur place, Mavda explique au couple leur funeste destin : Elena est frappée par une malédiction, qui ne pourra être levée que si elle mange la chair des maîtres des tours, qu'Aeron devra affronter. Pour l'aider dans sa quête, Mavda offre à Aeron la chaîne sacrée de son peuple, les Vestra. Cette chaîne symbolise le lien entre les deux héros, et ne retrouvera son pouvoir qu'au fur et à mesure qu'Aeron terrassera les maîtres.

alt

Aeron se lance alors dans sa quête. Chaque tour est liée à un élément (eau, feu ...) et composée de mécanismes à activer, avec un gros monstre à combattre à la fin, ce qui n'est pas sans rappeler des séries telles que Zelda ou Castlevania. Vous avez le choix entre trois armes, que Mavda pourra améliorer si vous lui apportez les objets nécessaires, auxquels s'ajoutent la chaîne, dont les usages sont multiples : grappin, fouet etc ... Pour corser un peu les choses, une jauge de temps vous indique l'état de transformation d'Elena. Si elle se transforme complètement, vous subirez un game over particulièrement glauque. C'est pourquoi vous devrez lui donner régulièrement de la chair de monstre à manger, afin de la garder humaine. 

alt}

alt

Comme Mavda vous l'explique, le lien entre les deux personnages est très important. En effet, le jeu dispose de 5 fins différentes qui dépend de ce fameux lien, qu'il vous faudra augmenter en discutant avec votre bien aimée et en lui offrant des cadeaux, ce qui vous permettra également d'en apprendre plus sur le passé des personnages. Même si le lien est très long à renforcer, Elena s'avère être un personnage particulièrement attachant. L'animation de son visage constitue d'ailleurs un des points forts sur le plan visuel, ce qui compense les textures assez pauvres sur l'ensemble du jeu. 

alt

Gameplay :
Malgré la caméra assez douteuse par moments et l'exploration un peu répétitive, le gameplay reste agréable, en particulier grace aux différentes utilisations de la chaîne et au dynamisme des combats en temps réel. Le jeu peut se jouer au pad classique ou à la Wiimote, cette dernière étant parfaitement utilisée.

Musique :
On ne peut citer Pandora's Tower sans parler de son OST vraiment géniale, où on retrouve plusieurs versions du Lieberstraüm n°3 de Franz Litsz, et des musiques de combats composées de choeurs.

Graphismes : 
C'est sûr qu'il y a plus beau sur les autres consoles, mais Pandora's Tower a le mérite d'être un jeu soigné, avec de bons chara-design (sur les personnages comme sur les monstres).

Scénario : 
Un des points fort du jeu si vous aimez les non-dits, les explications à trouver soi même en trouvant des écrits à droite à gauche (qu'Elena se fera un plaisir de vous traduire si besoin). Le scénario a bien plus a offrir qu'une histoire d'amour entre deux personnages !

Durée de vie :
Correcte ! Personnellement, il m'a fallu 40 heures de jeu pour en venir à bout avec la meilleure fin, tout plein de bons objets et une Elena pourrie gâtée ^^ mais 25 heures ont suffi à d'autres joueurs pour terminer le jeu avec une fin pas trop dégueu. Qui plus est, le jeu dispose d'un new game plus. Vous reprenez le jeu avec le lien augmenté, et pouvez refaire les tours dans l'ordre que vous voulez.

Anecdote :
Pandora est le seul jeu européen à avoir un boitier noir. Pourtant, ils sont plusieurs au Japon, le noir signifiant que le jeu peut heurter la sensibilité de certains (on retrouve Madword, No More Heroes ...). Le jeu a cependant été interdit aux moins de 12 ans en Europe alors que The Last Story a été interdit aux moins de 16 ans. Les spécialistes ont jugé qu'il était plus grave que nos têtes blondes voient le personnage de Syren se prendre des cuites, plutôt qu'Elena, végétarienne de tradition, contrainte à manger de la viande crue pour se maintenir en vie ...

En bref :
Arrivée en fin de vie de la console avec Xenoblade et The Last Story, Pandora's Tower se plaçait dans l'opération Rainfall : une pétition qui a circulé parmi les joueurs américains qui se voyaient privés de la sortie de ces jeux. Il se place comme un must have dans la collection de tout joueur qui se respecte, prouve que le jeu vidéo japonais n'est pas mort, et que la Wii recèle de perles vidéoludiques.

lien : http://www.youtube.com/watch?v=OGERUZd2S48

alt
L'édition collector, comprenant un artbook, un steelbook et la couverture réversible
Et voilà un fanart que j'ai fait, sur le héros qui accepte finalement de se faire couper les cheveux par sa bien aimée :-)
 
pandora'stower

 

CRITIQUE : PRINCESS JELLYFISH

alt Bonjour à tous ! alt

 

 

J'avais également prévu de mettre sur mon blog quelques critiques manga. Après Vamos La, je propose donc ma critique de Princess Jellyfish, un manga raffraichissant, classé shojo mais pouvant plaire à tout le monde grace à son humour décalé !

 

Titre : Princess Jellyfish
Titre original : Kurage Hime
Auteur : HIGASHIMURA Akiko 
Catégorie : Shojo
Genre : comédie, romance
Année de sortie : 2009
Editeur : Akata Delcourt
Collection : Shojo
Nombre de volumes en France : 7 (en cours)
Nombre de volumes au Japon : 10 (en cours)
Version animée : 1 saison de 11 épisode

alt


Tsukimi habite en collocation avec ses amies Amars ... Que sont les amars ? C'est simple ... Des filles "moisies", des geeks complètement associales au look ringard, des loseuses en quelques sortes. Parmi elles, on compte la fan de trains, la fan de vieux, des trois royaumes, de poupées traditionnelles japonaises, et notre héroïne, fane de méduses (jellyfish = méduse en anglais). Un jour, elle rencontre une fille de la race ennemie des amars : une humana coqueta, qui s'incruste chez elle pour passer la nuit, et pour en rajouter une couche, à son réveil, elle découvre que l'humana coqueta est en fait un mec !!! Et pas n'importe lequel ! Kuranosuke est en fait le neveu du premier ministre japonais et se travesti pour échapper à son destin de politicien !!
Tsukimi se retrouve balancée entre un Kuranosuke bien décidé à la relooker pour lancer sa propre marque de fringues (histoire de faire un avant/après), et les autres amars à qui il faut cacher que l'humana coqueta est en fait un homme ... Et bien sûr, les sentiments s'en mêlent et patati et patata ...

alt
Courage princesses otakus, vos vies n'en seront que plus amusantes !



Vous l'aurez compris, Princess Jellyfish est un shojo assez classique sur une base scénaristique complètement loufoque ! Les personnages sont des caricatures ambulantes, ce qui fait du manga une parodie des shojos et du monde des otakus, à la fois moqueuse et attendrissante. Ils nous emmènent dans une histoire ou l'absurde n'a pas de limites, mais toujours plein de bons sentiments, avec beaucoup d'humour, une touche de niaiserie (ni trop, ni trop peu, juste ce qu'il faut), des triangles amoureux, et de l'énergie à revendre !



En bref, voilà un shojo qui fait du bien, qui peut autant plaire aux filles qu'aux garçons ! Si les dessins sont peu attrayants sur les couvertures, l'intérieur du manga est plutôt joli, un trait simple, sans trop de bling bling. Résultat, on est vite pris dans l'histoire, on s'attache aux personnages autant qu'on se moque d'eux, on rigole bien, on est content d'apprendre la sortie d'un volume, et tout ça, ça fait du bien !

 

 

Et pour finir, sans me faire disputer par Seipas, voici le radis du jour : le Radis Méduse !!!

 

alt

 

TEST : PULLBLOX

alt Bonjour à tous ! alt

C'est les vacances d'hiver ici en Normandie ! C'est donc la période parfaite pour se glisser dans son plaid avec une bouillote, avachie sur le canapé à jouer à la console avec un bon chocolat chaud (méfiez-vous, c'est un partenaire de jeu redoutable !) !! Pour fêter ça, je mets ici mon test de Pullblox, jeu très sympathique développé par le studio Intelligent System (Wario Ware entre autres), disponible sur l'e-shop de la 3DS. Un régal pour les amatteurs de puzzle game ! A la fin de mon test, les intéressés pourront récupérer quelques niveaux que j'ai réalisés.

 

Bonne lecture, et bonne vacances à ceux qui en ont, et pour ceux qui en ont pas, passez un bon week end, c'est déjà ça ;)

 

Titre : Pullblox
Titre original : Hiki Osu
Genre : Casse tête
Date de sortie : décembre 2011
Developpeur : Intelligent System
Editeur : Nintendo
Langue : français



Comment expliquer le principe de Pullblox ?
Imaginez des lignes de Tetris dont vous pourriez tirer les blocs en profondeur pour créer du relief et grimper dessus … C'est ça un Pullblox !


Malheur ! Un vilain garnement s'amuse à réinitialiser tous les Pullblox du parc, coinçant ainsi les enfants qui jouaient dessus à l'intérieur ! En plus, le vieillard créateur de Pullblox s'est coincé le dos et ne peut plus bouger les blocs … vous l'avez compris, c'est à vous, Milo, qu'il demande de s'en charger !


alt



On tire, on pousse, on grimpe, on retire, on repousse, finalement on retire encore, on active les interrupteurs, on grimpe, on sauve les enfants … répétitif ? Pas le moins du monde, le soft est étonnamment addictif ! « encore un dernier niveau » et finalement, une heure après, on y est encore !

Heureusement, le jeu vous propose près de 200 niveaux de base de plus en plus difficiles. Et si ça ne vous suffit pas, vous pouvez faire mumuse avec l'éditeur de niveau. A vous de dessiner vos formes, d'en vérifier la faisabilité, d'ajouter des échelles, de placer l'objectif etc … Et une fois que vos créations sont prêtes, vous pouvez les transformer en QR Code et les diffuser sur internet ! Ce qui veut dire que vous trouverez sur internet une multitude de niveaux … Autant vous dire que la durée de vie est quasiment illimitée !

alt



Avec Pullblox, l'équipe de Wario Ware nous offre un casse tête très sympa, à prix plus qu'abordable, puisqu'il ne coûte que 6€ sur le Nintendo E-shop. Un indispensable pour les possesseurs de la 3DS !


Pour finir, quelques niveaux concoctés par mes soins :


Pullbloxbobblebubble
Pullbloxwhitemage
Pullbloxtotoro

TEST : BIT TRIP RUNNER

radis Geeks, bonjour ! Non geeks, bonjour quand même !! radis

 

Aujourd'hui, je publie le test d'un jeu qui m'a littéralement scotchée : Bit Trip Runner. Après avoir attendu la sortie de la compilation Bit Trip Complete pendant trèèèès longtemps, après avoir été obligée de l'acheté en Angleterre parce que pas une seule boutique de ma ville ne l'avait, j'ai enfin pu tester ce jeu particulièrement addictif, hurler un bon nombre de fois face à sa difficulté et y trouver une incroyable satisfaction face à mes progrès constants !! Un vrai régal !!!

Dans la foulée, vous comprendrez d'où vient mon avatar !

 

 

Et après quelques jours d'absence, revoilà le radis, version runner cette fois pour illustrer mon test.

Une fois de plus fait à l'arrache à la souris ! Un jour, je prendrais bien le temps de le faire en dessin tradi !!! (t'radis ... hummm, nan, oubliez cette blague moisie !)

 

 radisrunner

 

Bit Trip Runner

Genre : Plateforme
Support : Wii, Wiiware, PC, Mac, 3DS, IOS
date de sortie : mai 2010
developpeur : Gaijin
éditeur : Aksys Games (Namco Bandai pour la version IOS)
voix et sous-titres : non
Mode multi : non

alt



Commander Video est de retour dans un quatrième épisode de la série Bit Trip. Cette fois, notre personnage court, court et court encore, et devra éviter tous les obstacles qui se dresseront devant lui.

Le gameplay est très simple et intuitif : alors que le personnage avance tout seul, le joueur devra le faire sauter, glisser, bloquer, taper ou encore voler sur des plateformes, en tenant la wiimote à l'horizontale. Facile ? Oh que non ! La difficulté est extrêmement corsée, puisque les obstacles devront être évité au millième de seconde près ! Et dès que vous butez sur un obstacle, vous repartez au début du niveau. Autant vous dire que c'est à s'arracher les cheveux !



alt

 

Seulement voilà, vu qu'il n'y a aucune transition lorsque l'on meurt, le jeu devient très vite addictif, car plus on progresse, plus on a envie d'avancer. Le jeu est d'autant plus hypnotique que chacune de vos action engendrera un son qui accompagnera le fond musical, qui lui même s'amplifiera à chaque fois que vous attraperez les 5 croix roses qui se trouveront sur votre chemin, composant ainsi une OST tout en chip-tune complètement hallucinante.



Bon, ça sera plus facile à comprendre avec une vidéo :

[lien=http://www.youtube.com/watch?v=oqO9YK7LPcA] lien[/lien]

 

Autre point fort du jeu, les graphismes dans un style complètement rétro, avec plein de couleurs et des décors carrément psychédéliques, qui accentuent le côté scotchant du jeu.

On regrettera néanmoins l'absence de classements online, qui auraient pu être un plus bien sympa.



alt


Gameplay :
Génial ! Très bonne prise en main, difficulté qui pousse à la persévérance

Musique :
Géniale ! Le fait que le joueur influence sur les notes rend la musique encore plus agréable. On apprécie également la participation de hamanamaguchi, à qui on doit l'OST du jeu Scott Pilgrim

Graphismes :
Géniaux, si on aime le côté rétro et les couleurs chatoyantes

Durée de vie :
Vu la difficulté, il vous faudra un bon nombre d'heures pour venir à bout de la trentaine de niveaux proposés.

Anecdote : Commander Video apparait dans Super Meat Boy, Meat Boy apparait dans Bit Trip Runner ...

Le jeu est disponible sur Wii en Wiiware, ou en boîte dans la compilation Bit Trip Complete, dans la compilation Bit Trip Saga sur 3Ds, visiblement moins réussie, ainsi que sur IOS.

TEST : LITTLE KING STORY

radis BONJOUR A TOUS !!! radis

 

Aujourd'hui, je vous propose le test un peu plus vieux d'un jeu qui est selon moi un des meilleurs de cette génération et que j'ai rallumé récemment. Little King Story est un jeu qui a malheureusement fait un flop commercial. Un design "trop gamin" sorti en plus sur la wii, voilà qui a fait fuire les autoproclamés hardcore gamers ... Pourtant, ce jeu est une véritable perle vidéoludique !

A l'époque, le studio Cing avait annoncé qu'ils prendraient plaisir à développer une suite si le jeu se vendait bien. C'est la PS Vita qui aura droit à une pseudo suite (moitié remake quand même), avec des chara designs banals à pleurer et une bonne partie de la personnalité du jeu en moins ... dommage pour nous !

 

Toujours pas de radis pour aujourd'hui, comme je suis en période d'examens, ça attendra un peu :-)

 

 

 LITTLE KING STORY 

 

 

Titre original : Ô-sama Monogatari
Genre : Stratégie
Support : Wii
Programmeur : Cing
Editeur : Marvellous
Date de sortie : Avril 2009 en Europe (juillet 2009 aux USA et septembre 2009 au Japon)
Nombre de joueurs : 1



alt



Avant de commencer, je vous suggère d'ouvrir ce lien dans un autre onglet. Il s'agit d'une tracklist de l'OST,  qui vous mettra dans l'ambiance du jeu : Lien

Il était une fois, un petit garçon timide et solitaire. Un jour, sa chambre fût envahie de rats. Alors qu'il les suit dans leur trou, le petit garçon se retrouve dans une forêt inconnue où il trouve une couronne. Lorsqu'il la met sur sa tête, tous les habitants et les animaux se prosterne à ses pieds : "King ! King !"
Et c'est ainsi que le petit garçon ne fût plus jamais seul ...



alt



Des fermiers et des soldats :
Votre aventure commence ainsi. Vous incarnez le King (dont vous choisissez le nom), à la tête d'un royaume Alkobo presque en ruine. A vous de lui redonner sa gloire d'antan !
Pas de panique, vos ministres vous y aideront : Howser, chevalier à la vache et votre conseiller, Verde la scribe, et Liam le ministre omnipotent. Première mission : trouver des trésors. Prenez quelques villageois avec vous et allez creuser des trous! Quand vous aurez assez d'argent, vous pourrez ouvrir une fabrique de soldats, et une de paysans pour commencer. Les soldats combattent les monstres, les fermiers creusent des trous plus profonds. D'autres carrières se débloqueront tout au long de l'aventure.

Finie la rigolade, c'est l'heure de la réunification :
Maintenant que vous avez remonté le moral de vos villageois et reçu de nombreuses lettres de fans, Howser vient vous parler de réunification. Le monde est grand, et gouverné par 7 vilains rois. Vous avez pour ordre d'aller les combattre pour sauver les princesses qu'ils gardent captives et agrandir votre royaume. Vous partez donc en exploration avec vos sujets. Mais attention, si ils sont trop épuisés, ils deviennent vieux et meurent. Soyez prudent, et pensez à rentrer chez vous tous les soirs pour que tout le monde puisse se reposer. Le lendemain matin, vous retrouverez vos troupes en bonne santé.



alt
Howser, et sa fidèle vache de compagnie, Pancho



Les autres rois :
Les 7 autres rois sont tout simplement géniaux. Si certains peuvent être vaincus en leur envoyant vos troupes sur le nez, d'autres nécessiteront plus de réflexion, et pas forcément du combat. Chaque boss nécessite une technique particulière, et certaines sont vraiment originales. Choualacrème par exemple, le roi gourmand et gros se combat sur un terrain représentant un flipper. Comme il est gros, c'est lui la boule. A vous de le frapper avec vos hommes pour l'envoyer taper sur les éléments du décor et lui faire perdre du poids. La difficulté est croissante, et vers la fin, les boss sont vraiment difficile à battre. Mais pas de panique, vous avez tout votre temps pour vous entraîner et améliorer vos troupes.

Des princesses et des quêtes :
Chaque roi emprisonne une princesse. A vous de la libérer ! Chaque princesse devient votre reine (vous avez donc 7 femmes à la fin), et chacune vous demande un service, qui est en général de récupérer des objets à droite à gauche, ce qui ajoute des quêtes secondaires vraiment sympa.
Autre quête importante : celle du peintre. Il veut faire une exposition en plein air, mais toutes les peintures ont disparu. A vous de les retrouver ! Ces peintures sont en fait des dessins envoyés par des fans lors d'un concours qui avait été lancé par Cing avant la sortie du jeu. Les 99 meilleurs dessins figurent donc dans le jeu, et vous pourrez les accrocher dans votre château, ainsi que les photos de vos princesses et de vos ennemis.

 

alt
La Princesse Abricot, première que vous libèrerez



Augmentez la puissance d'Alkobo :
Vous commencerez avec une dizaine d'habitants, parmi lesquels 5 seulement (votre garde royale) peuvent vous accompagner. Au fil du temps, vous pourrez augmenter les effectifs de votre garde royale et proposer à vos habitants d'autres carrières : charpentier, chasseur, chef cuisinier, bûcheron, marchand etc ... Il vous faudra également construire des maisons pour attirer de nouveaux sujets.

Combattez des gardiens pour vider les zones remplies de monstres et vous y installer. Vous débloquerez ainsi de nouvelles carrières. Votre château s'agrandit aussi : vos bienfaits sont tellement appréciés qu'Howser agrandira votre demeure. Je vous assure qu'à la fin, Alkobo est une ville absolument superbe dans lequel il est vraiment agréable de se promener, avec de jolis bâtiments et des petits bonhommes qui se promènent partout.

 

alt
Le roi Duvroc, alcoolique dont le cri de guerre est Kampaaaaaaaai !



Gameplay :
Le gameplay se rappoche un peu de celui de pikmin : en début de journée, vous emmenez vos troupes et vous explorez, combattez, détruisez, construisez etc ... Vous devez également faire attention à ne pas envoyer n'importe qui faire n'importe quoi : les soldats ne peuvent pas creuser, les marchands ne sont pas doués au combat (en plus ils coutent cher alors ce serait dommage de les sacrifier) etc ... Visez avec Z, envoyez les avec A. Petit défaut cependant, il aurait été préférable de pouvoir les envoyer avec le pointeur de la wii-mote. Vous pouvez également les ranger par métier, et en formation attaque, défense ou fuite.
La caméra est presque entièrement libre, ce qui vous permet d'admirer le décor, où de trouver les ennemis, qui apparaissent sur le radar en haut à droite. On note quelques bugs de caméra, mais rien de bien méchant.

 

alt



Graphismes et musiques :
Comme vous pouvez le constater, le jeu est super mignon, et les cinématiques sont dessinées à la manière d'un album pour enfants. Ce n'est certes pas une pointure technique, mais le design général est très original, ce qui est autant (voire plus) appréciable. La bande son est un des points forts du jeu (je vous renvoie au lien youtube posté en début de test), puisqu'il s'agit de remasterisations excellentes de musiques classiques. Il y a pas à dire, se battre sur l'air de Guillaume Tell, c'est vraiment trippant !

 

alt



Psychologie enfantine :
Pas besoin d'être un spécialiste de littérature enfantine pour comprendre la référence à Alice au pays des merveilles : le petit garçon suit des rats dans un trou et se retrouve dans un monde parallèle. Dès le début, on comprend que ce monde a une part d'imaginaire. Des clés vous seront fournies plus tard dans le jeu pour mieux comprendre ce monde gouverné par un enfant. Déjà, rien que dans la cinématique de début, que j'ai résumée au début, on comprend que l'enfant règle un problème : il était seul, et depuis qu'il est roi, il a beaucoup d'amis ...

Il y a parfois des thèmes un peu durs qui sont abordés, notamment celui de la mort : quand un villageois meurt, parfois il revient sur la plage, mais parfois il est vraiment mort et il faut lui faire des funérailles, les amis du villageois sont alors tous vêtus de noir. Autre détail : quand le roi meurt, au lieu du game over habituel, on lit "life over" , avec une vue sur le roi dans son cercueil entouré des ministres et des habitants habillés tout en noir ... 
Vous remarquerez aussi la présence d'un roi alcoolique. Ce qui est quand même bizarre quand on voit l'atmosphère joyeuse et enfantine du jeu. Tout cela vous sera expliqué à la fin du jeu. Je ne m'attarderai donc pas trop dessus, pour ne pas vous gâcher la surprise. Mais si certains d'entre vous y jouent, je serais contente de créer un topic spécial sur les interprétations de Little King Story, tant il y a à dire. Je vous assure que quand on finit le jeu, on reste posé un bon quart d'heure à réfléchir en se disant "ah mais c'est génial, ah mais c'est trop génial, j'en reveux !!"



alt
Le roi et ses ministres



En bref : un des meilleurs jeux de la console, de par son originalité et la finesse de son scénario. Beaucoup d'humour et de bizarrerie, un gameplay vraiment sympa, et des musiques inoubliables.
Je le conseille :
- à tous ceux qui sont encore persuadés qu'il n'y a pas de bons jeux sur wii
- à tous ceux qui en ont marre de voir tout le temps la même chose dans les jeux vidéo

En revanche, je ne le conseille pas à ceux qui n'aiment pas réfléchir sur les jeux, qui aiment bien que tout leur soit expliqué ou qui aiment seulement les jeux bourrins, car ils n'en apprécieront pas la subtilité.

 

alt

Animal Crossing Wild World - en attendant New Leaf

radis  Hello everybody, everybody hello ! radis

 

Je sais pas pour vous, mais moi, j'en peux plus d'attendre Animal Crossing New Leaf !!

Ca fait des mois que je ne regarde plus rien sur le jeu pour me garder le plus de surprises possible, et je ressors régulièrement wild world pour patienter ... Au final, je me retrouve à desherber mon village à chaque fois, c'est pas hyper passionnant ... Je pêche un peu, j'écris des lettres, je fais des Yétiti et des champs de fleurs, c'est plutôt cool, ça fait du bien, mais j'ai l'impression que ça me rend encore plus impatiente !

 

Alors je dessine :

 

animalcrossing

 

Et au passage, je vous mets le test que j'avais rédigé sur l'épisode DS :

 

 

 Animal Crossing Wild World

 


Genre : simulation de vie
date de sortie : 
japon : novembre 2005
USA : décembre 2005
Europe : mars 2006
Developpeur : Nintendo
Editeur : Nintendo
Multi : online / lan

alt



Lassé de votre vie quotidienne, vous décidez de tout claquer pour aller vivre dans un petit village loin de tout. C'est partie pour une vie de glandouille et d'oisiveté ...

A peine arrivé au village, vous rencontrez Tom Nook, le commerçant raton laveur , qui vous a déjà réservé une maison ... que vous devrez rembourser bien entendu. Mais rassurez-vous, aucune contrainte de temps ne vous est imposée ... en attendant, place aux loisirs ! Allez pêcher, chasser les insectes, ramasser des fruits, planter des fleurs, décorer votre maison, créer des habits et discuter avec vos voisins. Voilà le seul et unique but d'Animal Crossing : se détendre et se reposer !

alt



La vie en communauté :
Très vite, vous ferez la connaissance de vos voisins : des animaux aux différents traits de caractère que vous adorerez ou détesterez. Devenez ami avec vos préférés en leur envoyant des lettres et des cadeaux, et faîtes fuir vos détestés en imaginant différentes crasses possibles ...

Vous rencontrerez également les autres villageois tels que les gardes champêtre, les commerçants, les employés de mairie et d'autres personnages qui viendront au village à heure fixe ou aléatoirement, tel que Kéké Laglisse, le chien mélomane qui se produit sur scène tous les samedis soir. 

alt



Vous l'aurez compris, Animal Crossing est un jeu en temps réel. Il vous faudra donc respecter les horaires du voisinage, mais vous profiterez aussi des changements de saisons et d es différentes activités organisées par le village.

Le jeu s'adapte parfaitement à la DS. La jouabilité est très agréable, puisqu'on peut jouer à la fois au stylet ou avec les boutons. D'ailleurs, il est beaucoup plus facile d'écrire et dessiner au stylet plutôt qu'à la manette, comme dans la version Game Cube. Néanmoins, les deux jeux ont fait leurs adeptes, et deux écoles s'affrontent pour savoir lequel est le meilleur (je vis dans un monde ou Animal Crossing Wii n'existe pas. La version N64, quant à elle, n'a jamais quitté les frontières japonaises). Certains regrettent les musiques et les festivals de la version Gamecube, tandis que d'autres sont très contents des ajouts de la version DS : meilleur maniabilité, plus de vêtements et de personnages secondaires etc ...

alt



Wild World, tout comme les autres opus de la série Animal Crossing, a bénéficié d'une esthétique haute en couleur, cartoonesque et incroyablement mignonne. Si certains préfèrent les thème de la version Game Cube, tout le monde s'accorde pour dire que l'OST du jeu DS est également géniale : un thème par heure, les chansons de Kéké qu'on débloque pour écouter dans sa maison ... 

Alors que sur Game Cube, plusieurs joueurs pouvaient avoir chacun leur maison dans le même village (le jeu était d'ailleurs vendu avec une carte mémoire, vu que la sauvegarde demandait plus de 50 blocs). Wild World propose de la collocation, et des modes online et local qui permettent de visiter d'autres villages. Encore fallait-il avoir le code ami d'autre joueur, mais ce système évitait qu'un parfait imbécile vienne courir dans vos fleurs ou piller vos fruits par exemple ...

alt



Si certains n'ont jamais compris l'intérêt d'Animal Crossing (c'est bien triste pour eux), la licence a séduit un grand nombre de joueurs, par son côté mignon, poétique, humoristique, sa durée de vie très longue et ses vertus apaisantes.

Un jeu à essayer au moins une fois dans sa vie ! Qu'on aime ou non, Animal Crossing reste une expérience unique !!

LA WII : BILAN SUR LA CONSOLE MAL AIMEE

radisBonjour à tous !!! radis

 

Comme promis, je publie un autre article. Cette fois, il s'agit d'un dossier sur la Wii que j'avais rédigé un peu avant la sortie de la Wii U. Autant vous prévenir : ce dossier est très long, mais j'ai vraiment pas pu condenser ! Alors un conseil, prenez vos précautions, préparez-vous un café et installez-vous confortablement !

Une dernière chose : le radis du jour, dessiné à la souris sous photophiltre :

radissouris

 

Je vous souhaite une bonne lecture, et j'espère que vous prendrez autant de plaisir à lire mon article que j'en ai pris à l'écrire !!

 

 

LA WII : BILAN SUR LA CONSOLE MAL AIMEE

 

 

wii

 

Voilà six ans que la dernière console de salon de Nintendo est sortie, et qu'elle fait parler d'elle, en bien comme en mal ... Faisons un petit bilan sur cette console plus que controversée ...


2006 ... Je me rappelle encore des news de l'époque, qui parlaient de la "Révolution", la prochaine console de Nintendo. Une manette séparée en deux, qui capteraient les mouvements, ça intriguait les foules ! Sans parler des premiers artworks de Zelda Twilight Princess, qui étaient à tomber, des fameux trailers si prometteurs, mais finalement mensongers de Red Steel et Wii Music, des premiers "bwaaaaaaa" des lapins crétins, du nouveau Wario Ware, de l'Excite Bike version camions et des fameux miis !! 
L'innovation, Nintendo nous (grand public) y avait habitués : le virtual boy, la manette de la N64, l'écran tactile de la DS. Mais là, ils y allaient fort avec la Wii, qui représentait l'immersion totale du joueur dans le jeu ... Et n'importe quel joueur !! Renouant avec le concept de leur première console la Famicom (Family Computer), Nintendo tenait à ouvrir sa petite dernière aux joueurs de 7 à 77 ans (moins et plus à vrai dire). Cette fois, il fallait tout baser sur l'innovation, sacrifiant ainsi un aspect cher aux joueurs : les graphismes. Sortie après la PS3 et la Xbox 360, la Wii n'apportait qu'une maigre évolution de performance comparée à ses consœurs.


wiisports

 

8 décembre 2006, la console arrive dans nos boutiques européennes. C'est un succès inattendu : était-ce la wii mote ou le prix (bien plus bas que la concurrence) qui a incité tout le monde à se ruer sur la console ? La Wii se vend comme des petits pains et est très vite en rupture de stock. Mais voilà ... malgré un concept génial, bien des acheteurs sont déçus : la console affiche des graphismes pas terribles sur les nouvelles télévisions HD, Red Steel n'est pas du tout à la hauteur des attentes provoquées par le trailer, et la concurrence saisit la balle au bond : Sony invente le concept de Casual Gamer, opposé au concept des hard core gamers, divisant ainsi les joueurs. D'un côté, on a les joueurs Nintendo, les gamines, les petits vieux, les mères de familles qui font du sport sur leur console bon marché aux graphismes pauvres, ou encore ceux qui restent bloqués dans leur univers de gamins où le même plombier saute sur les mêmes tortues pour sauver la même princesse depuis déjà 20 ans, et d'un autre, on a les hard core gamers, les vrais joueurs, qui jouent à des jeux sérieux, matures, réalistes, à la pointe de la technologie.


En même temps, la mode tourne : les jeux japonais perdent en popularité, place aux jeux occidentaux, en particulier américains. C'est le grand retour des marines et des héros plein de muscles tels qu'on les aimait dans les années 80-90 (qui accompagnait le retour de la dance de cette époque sur les stations de radio), et puisqu'il faut du réalisme et de la "maturité", les standards graphiques grimpent, et grimpent encore, et la console de Nintendo se retrouve complètement dépassée.
Sans parler du mode online ! Une fois de plus, la Wii est complètement larguée : à l'ère du chacun pour soi, le mode local n'a plus sa place. Les écrans splittés sont has been quand on peut profiter d'un écran entier et jouer sur internet avec les copains … Mais surtout, Nintendo a ignoré un phénomène grandissant : les communautés de joueurs sur internet qui n'ont pas la possibilité de se voir physiquement mais qui aimeraient pourtant partager leur passion … Malgré des jeux multi absolument géniaux tels que Smash Bros ou Mario Kart, l'expérience online était gâchée par des codes amis uniques, une interface sympa mais insuffisante, des lags et un Wii Speak pas assez utilisé.

 

ssbb

 

Et pis y'en a marre de Mario, Zelda et Donkey Kong ! On veut du neuf, tout en se plaignant que c'est plus comme avant, et pis y'a trop d'accessoires (pourtant pas obligatoires), et pis on a pas envie de partager cette passion qui fait notre identité avec des faux joueurs, sans parler du nombre de daube qui sortent sur Wii et DS, du soit disant jamais vu quand on oublie le catalogue des précédentes consoles de chez Sony (qui bénéficiaient également de titres de très grande qualité) ... Bref, en à peine six mois, la firme la plus ancienne et la plus populaire du jeux vidéo devient la bête noire, la marque pour les filles, la marque pour les mamans, pour les vieux, pour les gamins, bref, la marque qu'il faut surtout pas aimer si on veut pas avoir la loose ... 
Pourtant, la Wii est un véritable succès commercial, autant chez les casual gamers que les joueurs plus expérimentés. Si l'absence de jeux occidentaux nécessitant une technologie plus performante lui a apporté des critiques très négatives, elle est la console japonaise de cette génération, proposant une ludothèque très fournie à ceux qui s'intéressent encore à la culture nippone et ne se cantonnent pas aux publicités centrées sur les blockbusters et le casual gaming. La preuve, certains titres font l'unanimité, même auprès des joueurs les plus frileux qui ont une expérience limitée de la Wii : Muramasa, Madworld, Pandora's Tower ou encore Fragile Dreams font partie des jeux cités dès qu'on parle des bons titres de la Wii. Mais voilà encore une erreur de Nintendo : à vouloir éviter l'abus des DLC, ils sont passé à côté d'un moyen publicitaire maîtrisé par la concurrence : l'utilisation des démos qui auraient pu inciter les joueurs à essayer voire acheter des jeux beaucoup moins connus.

 

LittleKingStory

 

Ceci étant, même dans les jeux ciblant les casual gamers, on trouve des jeux de très bonnes facture. Si les joueurs ont reproché aux studios Nintendo leur manque de nouvelles licences sur cette génération, ils semblent oublier l'énorme succès des Miis à travers leurs différents jeux, qui s'ouvraient à un panel de joueurs beaucoup plus variés. Le jeu vidéo est devenu un loisir familial, que les enfants pouvaient partager avec leurs parents et grands parents, que les bobos pouvaient utiliser pour être « in », que les maisons de retraite pouvaient proposer aux résidents pour changer un peu du rébarbatif loto, et que les geeks pouvaient partager avec leurs potes non geeks ! (Concept d'abord hué par la concurrence qui a pourtant repris le filon quelques années plus tard avec le move et la kinect, sans réussir à vraiment rivaliser). Qui plus est, l'interface de la console est épurée, et intuitive, même pour les non initiés. Elle dispose de chaînes sympathiques, même si elles ne servent pas forcément à grand chose, telles que la chaîne infos, la chaîne vote, ou encore la chaîne « jour de chance », qui bénéficient surtout du talent de Totaka, le compositeur d'Animal Crossing et bien d'autres (il est également la voix de Yoshi), et de ses musiques relaxantes et amusantes.
Bref, la Wii, c'est la console conviviale par excellence !

 

menuwii

 

Mais ce n'est pas la seule chose qu'a réussi à apporter la Wii. Si son gameplay original n'a pas toujours été utilisé à la perfection, certains jeux ont quand même permis une expérience unique. Du club de golf à l'épée en passant par les armes à feu, les cannes à pêche, les volants, le point and click ou encore la vue à la première personne, on a eu droit à de nombreuses utilisations de la Wii Mote. Mais la Wii permettait aussi de jouer de manière plus traditionnelle, en utilisant le stick du nunchuck, la Wii mote façon manette NES ou encore le classic controller, offrant ainsi aux développeurs la possibilité de créer tous types de jeux.
Par ailleurs, un bon nombre de jeux ont vu le jour sur Wii, qui n'auraient pas pu être développés sur les consoles concurrentes. Car faire de la haute définition, ça coûte très cher, et on sait que tous les jeux ne se vendent pas à des millions d'exemplaires. C'est ainsi qu'on a vu des studios tels que Factor 5 mettre la clé sous la porte en se plantant sur un seul jeu, Lair, alors qu'ils avaient pourtant eu du succès avec leurs jeux Lucas Arts sur les générations précédentes. En plaçant les exigences graphiques moins haut, Nintendo a permis a pas mal de petits studios, principalement japonais, de sortir leurs jeux en boîte, privilégiant ainsi les idées, l'originalité et le gameplay au détriment des graphismes. Prenons l'exemple de Xenoblade, dont l'univers n'aurait pas pu être aussi vaste si on avait pu en voir le moindre brin d'herbe sur une console HD, ou à l'inverse, Eternal Sonata, ou Tri Crescendo, à qui on devait le génialissime Baten Kaitos, a sacrifié la durée de vie et la fin du scénario pour en faire un des plus beaux J-RPG existants ...

 

xenoblade

 

Enfin, comme l'a voulu cette génération, la Wii s'est également mise à la dématérialisation, avec ses wiiwares et sa virtual console. Encore une fois, les choix de Nintendo ont été discutable : pas de disque dur sur la console, problème corrigé par la suite par le système de carte SD, et des prix un peu trop élevés. Pourtant, les titres étaient assez bons : entre World of Goo, Cave Story ou encore la série Beat Trip, il y avait de quoi faire. Qui plus est, la Virtal Console a permis au plus jeunes de découvrir et aux plus vieux de redécouvrir des jeux cultissimes qui ont fait les débuts de Nintendo, et aux grands fans d'accéder enfin à des titres jamais parvenus jusque chez nous auparavant grâce aux opérations « hanabi festivals ». La firme a également signé un accord avec son ancien rival en proposant les titres de la Master System et de la Megadrive de Sega. On a même eu droit à des jeux venant de consoles moins connues du grand public, telles que la Turbo Grafx, la Neo Geo de SNK, ou encore les vieux ordis : le Comodore 64 et le MSX. En tout, la Virtual Console de la Wii proposera 640 jeux, et le Wiiware pas loin de 300 … Dommage pour les européens, qui sont les seuls à avoir bénéficié de toutes les consoles du service, les accessoires qui y sont liés (les manettes snes et n64 « branchables » sur la Wiimote) étaient très difficiles à dénicher …

 

cavestory

 

En 6 ans, la Wii s'est quand même vendue à 98,32 millions d'exemplaires, dont 6,03 millions en France, contre 73,02 millions pour la Xbox 360 et 72,4 millions pour la PS3, pourtant sorties plus tôt (mais pas encore en fin de vie). Elle a bénéficié de deux versions, celle de base, et plus tard, la moins chère sans rétrocompatibilité, et de quatre coloris : le blanc de base, le noir, et deux éditions spéciales : la rouge pour les 25 ans de Mario, et la bleue claire à l'occasion de la sortie de Mario et Sonic aux jeux olympiques de Londres. Les Wiimotes ont eu deux couleurs de plus, la rose, et la Zelda, fournie avec l'édition collector de Skyward Sword. Les Nunchucks par contre, ne se vendront séparément qu'en blanc (drôle d'idée), mis à part ceux fournis dans les packs avec les consoles. Certaines régions du monde ont eu droit au nunchuk doré sur le club Nintendo. Au 4 août 2012, on recense 662 jeux sortis en boîte (contre 705 pour la Xbox360 et 586 pour la PS3). Si on ne compte pas Wii Sports, qui était vendu avec la console en Europe et aux Etats Unis, c'est Mario Kart qui détient le reccord des ventes, avec 32,29 millions d'unités vendues.
La Wii a eu droit à un bon nombre d'accessoires : les pad classiques, d'abord sans, puis avec cornes (les éditions collectors de Golden Eye et de Xenoblade Chronicles proposaient respectivement des pad classiques avec cornes noir et rouge), la balance board, vendue avec WiiFit, les volants, avec Mario Kart (un volant doré était disponible sur le club Nintendo), les Zapper, avec Link's crossbow training et Resident Evil Umbrella Chronicles, le Wii Speak, avec Animal Crossing, ou encore le WiiMotion plus, avec Red Steel, ensuite incorporé dans les Wiimotes deuxième génération, les pads Snes et N64, qu'on ne pouvait se procurer qu'en import ou sur le club Nintendo pour le pad snes. 

 

wiimotes

 

Au final, si la Wii a déçu pas mal de gamers, elle a réussi malgré tout à satisfaire les casual gamers, mais aussi les fans de jeux indépendants et les nostalgiques qui attendaient plus d'originalité dans leurs jeux que de bling bling … Et bien sûr, les fans des studios Nintendo, avec d'excellents Mario, Zelda, Kirby, Donkey Kong, Wario, Metroid, Mario kart et Smash Bros, (malgré l'absence de Star Fox, F-Zéro, Pikmin et 1080°), qui retrouvaient leur repères, leur héros préférés dans de nouvelles aventures absolument géniales … Rappelons également que la Wii a bénéficié de beaucoup plus d'exclus que ses consœurs, par les studios qui n'avaient pas les moyens de sortir des jeux en HD … 
Ainsi, nous avons pu avoir droit à des merveilles du jeu vidéo tels que Little King Story, Muramasa, ou encore Beat Trip ! Un jour peut-être, j'écrirais une deuxième partie à ce dossier, où je vous parlerais des jeux sortis sur Wii qui ont marqué la console, autant les blockbusters que les jeux indé qui n'ont malheureusement pas eu le succès qu'ils méritaient ...

1 2 3