Animés de l'été : prélude




Désormais tout le monde saura ce que fait Barbatos Charles vi Britannia quand il ne keikakute pas un truc foireux
(La suite ici)

[flash]http://www.youtube.com/v/R5SdUyYnfp4[/flash]

 



/! SPOILER /!
Mawaru Penguin Drum - Survival Strategy





[C] The Money of Soul and Possibility Control

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Fiche détaillée

  •  Titre : [C] The Money of Soul and Possibility Control

 

  • Nombre d'épisodes : 11

 

  • Studio d'animation : Tatsunoko

 

  • Chaîne de diffusion : Fuji TV

 

  • Diffusion : 15 Avril au 24 Juin 2011

 

  • Créneau horaire : 00h45

 


Dernier réprésentant à ce jour de la case Noitamina (avec Ano Hana), C est un animé atypique qui se présentait avant tout comme une histoire ayant pour thème principal l'économie.
Derrière cette série d'animation on retrouve Kenji Nakamura (Mononoke, Ayakashi...) à la direction, Noboru Takagi (Durarara, Baccano...) au script et à la composition et le presque novice Mebae au character-design.


Synopsis

Le gouvernement japonais a été sauvé in-extremis de la crise par un fond d'investissement inconnu dénomme le "Fond souverain de Richesse.
Pour les japonais cependant cela n'a pas impacté la lente régression de leur train de vie, et le chomage l'insécurité et le mal être continuent de croitre lentement et surement dans une société semblant péricliter tous les jours un peu plus.
Kimimaro n'est lui pas affecté par tous ces évènements, tout du moins pas directement, orphelin il a été élevé par sa grand mère après la soudaine disparition de ses deux parents, aujourd'hui âgé de 19 ans et étudiant d'économie à Tokyo il cumule les baito pour pouvoir se payer un appartement minuscule et manger des cup de ramen quotidiennement, cela ne le gêne toutefois pas outre mesure et son aspiration est juste de vivre une vie simple, stable et tranquille.
Ses prétentions sont remises en cause du jour au lendemain lorsqu'un homme étrange surgit dans son appartement et lui propose une énorme somme d'argent en échange... d'une hypothèque de son avenir. Clairement rebuté par cette proposition et l'aspect pour le moins déluré de son interlocuteur, Kimimaro refuse. Mais c'était sous-estimer la force de persuasion de Masakaki (car tel est son nom), qui presque sous la contrainte le force à signer ce contrat qu'il honore d'emblée en lui fournissant une nouvelle carte de crédit très particulière et un virement à 5 zéro (nous parlons ici en yen) sur son compte en banque.
Mais cette somme d'argent ne va pas sans inconvénient, ainsi s'il veut éviter la "banqueroute", Kimimaro devra chaque semaine affronter un "entrepreneur" en duel, personne ayant acceptée le même contrat que lui, dans un mystérieux espace nommé le "Financial District"....

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Opening

[flash]http://www.youtube.com/watch?v=dJsjla9X0ng[/flash]

Avis

L'introduction a très vite le mérite de nous présenter la réelle nature des Financial District et des duels évoqués plus tôt, l'argent ne tombe pas par les fenêtres et si une telle quantité est offerte à n'importe quel entrepreneur c'est parce que la contrepartie est énorme, ainsi, après un combat bref mais intense entre deux protagonistes encore inconnues, le perdant en banqueroute nous est montré comme se suicidant devant une rame de train peu après son combat. Le contre coup de la défaite ? Peut être plus que ça...

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Finalement après un premier tiers placé sous la nécessité de Kimimaro de concilier duels (mortels ?) dans le Financial District et sa vie réelle d'étudiant, ce dernier va vite se rendre compte des différentes forces en présence dans le District, que ce soit Soichirou Mikuni le chef de la Guilde et l'homme le plus puissant du Financial District de Tokyo, Jennifer Satou une agent de l'IMF un organisme souhaitant réguler l'impact des Financial District sur la vie réelle, ou encore Sennoza Kou un philantropiste et amabassadeur d'ONG proposant aux entrepreneur de passer les duels contre lui en échange d'une compensation financière (nécessaire) à leur annulation... tous les protagonistes majeurs et side kicks les plus importants paraissent être des gens sains d'esprits et mesurés peu fans du ratatinage d'adversaire du fait des conséquences que cela implique.
On aura ainsi un mal fou à finalement identifier l'identité du ou des antagoniste(s) finaux tant les objectifs de tout un chacun semblent se rejoindre dans cet visée louable de sauvegarde du Japon et des entrepreneurs (les "deals" , ou duels, ne s'achevant pas nécessairement sur une banqueroute), c'est finalement presque à l'épilogue d'une série (trop) courte que ces visions entreront en conflit quand à l'utilisation ou non de la Midas Money, de l'argent au nom au combien évocateur (pour ceux ne sachant pas révisez votre cours de mythologie) créé par le Financial District et abondant dans le monde réel.

Problèmes et défauts

11 épisodes pour raconter une histoire c'est peu, alors quand en plus celle-ci est ambitieuse et nous abreuve d'un jargon économique indigeste et d'un monde virtuel dont on ne comprend pas toujours les règles cela commence à faire beaucoup, et il est ainsi courant de voir des péons balancer des cinglants "j'ai rien compris" un peu partout sur le net.
Alors C est-il incompréhensible ? Je ne pense pas. Il est juste difficile d'accès et nécessite d'avoir quelques notions de base en économie pour en saisir une partie des enjeux et la logique qui en découle, et malgré cela un certain effort sera demandé au spectateur et il faudra savoir retenir les différents "hints" disséminés ça et là pour bien comprendre certains évènements se déroulant à la fin de l'histoire (même si on aura le droit à un petit deus ex machina au sens strict du terme), et magré tout cela certains détails resteront très probablement encore flous.
Rassurez-vous, il n'est pas nécessaire non plus d'avoir fait Bac +4 en économie pour en extraire la substantifique moelle, et il n'est pas non plus demander de regarder plusieurs fois les épisodes pour bien tout comprendre (même si pour certains ça pourra aider :p). Non, il suffit juste de ne pas être passif devant l'écran comme nous l'exige actuellement une bonne partie de la production japanime (les slice of life en tête de liste), ces quelques prérequis étant remplis alors foncez ! Et même si ce n'est pas le cas l'animé reste plus que regardable grace à son style artistique assez étrange (notamment lors des conversations avec les asset) et ses combats quand ceux-ci ne sont pas... coupées.

Car oui techniquement il y a pas mal de choses à redire sur l'animé, le manque de budget se fait sentir fréquemment et on a des scènes tout bonnement coupées, de la 3D CG médiocre qui s'infiltre régulièrement de façon totalement random. Le final est ... finalement à l'image même de l'animé, beaucoup de bonnes idées mais un manque de budget d'animation qui saute aux yeux pour nous offrir un épilogue sympathique mais loin derrière ces modèles d'inspiration (Gurren Lagann et Star Driver pour ne pas les citer). On pourra aussi pester sur le design de Msyu, l'asset de Kimimaro, qui semble plus taillé pour vendre des figurines que pour se battre...

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Et le reste

Comme Higurashi a lancé la mode il y a quelques années on a le droit à quelques rictus et transformations de faciès pour le moins ragoutantes, Masakaki et les asset s'occupant de ça parfaitement, on peut également louer l'absence totale de fanservice, non pas d'épisode à la plage ou de panty shot.
Niveau pugilat le résultat final s'apparente quelque peu à un mix entre Spectrobes, (le personnage participe aux combats avec ses assets) Yu Gi Oh (les ordres sont données via une carte), Pokemon (la carte c'est aussi la pokeball en quelque sorte) et Persona (l'asset étant la personnification du futur de l'entrepreneur). Globalement c'est très sympathique et même si les ordres et les différents assets sont assez mal expliqués, les voix anglaises qui interviennent de partout rendre assez bien et immergent plutôt bien dans les combats.
On ne peut pas en dire autant de l'anglais en général dans l'animé, comme souvent quand des japonais essaient de parler une langue qui ne leur est pas familière le résultat des doublages full english ne sont clairement pas naturelles ni crédibles (on appelle ça de l'engrish)
Niveau seiyuu (ou comédien de doublage en français) on remerciera les producteurs de nous avoir mis deux quasi novices dans les rôles principaux, le turn over n'étant pas fréquent dans le milieu, on retrouve très fréquemment une dizaine de seiyuu différents dans la quasi totalité des productions qu'elles soient animé ou vidéoludiques.
Les musiques sont également à citer dans les points positifs, si elles sont peu nombreuses elles s'avèrent toute de qualité et se trouvent bien en accord avec les évènements qu'elles illustrent, l'OST n'étant pas encore disponible je n'ai par contre rien de plus à ajouter dessus (si ce n'est bien sur que tout ce qui est violon, violoncelle, alto c'est toujours excellent)


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Postérité

C ne marquera pas le genre c'est certain, la faute à un format très restrictif que les créateurs ont voulu coupler avec un message très fort à consonnance anti capitaliste, le mélange des deux étant ouvertement casse gueule et le budget faible tout s'est finalement goupillé "avec les moyens du bord". C'est parfois décousu, c'est rarement clair, c'est faible techniquement  mais ça n'en reste pas moins un animé unique qui aborde l'économie d'une façon loin d'être inintéressante et nous présente sa propre vision de l'épreuve divine ouvertement altermondialiste.


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The Garden of Sinners

Type-Moon est un studio de développement spécialisé dans les Visual Novel actuellement extrêmement populaire au Japon et dont la notoriété a aujourd'hui dépassé les frontières nippones grâce à leur dernière licence majeure : Fate/Stay Night.


Principalement popularisée en occident via son adaptation animé (le jour où des visual novel sortiront en Europe les poules auront des dents) jugée foireuse, à tort ou à raison, par les fans l'univers Fate, elle connait actuellement de nombreuses extensions comme le dernier jeu PSP Fate/Extra développé par imageepoch, ou encore l'animé à venir Fate/Zero.


Mais Type-Moon ce n'est pas que la série Fate, c'était aussi Tsukihime leur premier Visual Novel sorti en l'an 2000, année de création du studio qui a également connu un énorme succès et s'est décliné sur différents types de media : animé, manga... le dernier étant toujours en cours de publication en France.


On peut également citer au rang de leurs créations la série "Melty Blood" (en collaboration avec French Bread) une des références du jeu de baston en 2D qui mêle l'ensemble des personnages provenant des univers créés par Kinoko Nasu, scénariste et fondateur de Type-Moon, y compris une certaine Ryougi Shiki en provenance de Kara no Kyoukai...



Car Kara no Kyoukai, ou The Garden of Sinners de son titre officiel occidental, est la première oeuvre de Kinoko Nasu, une série de light novel écrite et publiée avant même la création de Type-Moon et qui pourtant contient déjà tout le savoir du bonhomme qu'il ne se gênera pas pour recycler dans ses travaux qui suivront et principalement dans Tsukihime, on pensera aux personnage principaux de Tsukihime et Kara no Kyoukai, et au pouvoir du protagoniste totalement identique dans les deux séries, on notera également la présence d'un autre individu qui rappellera quelqu'un aux fans de Fate/stay Night...
Les similarités sont ainsi très nombreuses, c'est d'ailleurs une des marques de fabrique de Kinoko Nasu de créer ainsi différents univers interconnectés, on parle même de "Nasuverse" (contraction de Nasu et... je vous laisse deviner) pour tenter d'expliquer ces cameo incessants qui vont bien au-delà du simple clin d'oeil.
Cet aparté s'achevant Kara no Kyoukai n'a pas eu la chance de recevoir une adaptation en Visual Novel et ce malgré son immense popularité au Japon, devant ce fait accompli Type-Moon a donc décidé de faire produire un animé basé sur la série. Refroidie par les studios JC Staff et Deen (Tsukihime et Fate respectivement) n'ayant pas produit un résultat estimé satisfaisant, Type-Moon est allé voir du coté d'un autre studio à l'époque (2006) pratiquement inconnu : Ufotable
Venant de décrocher coup sur coup les contrats pour l'adaptation de Tales of Symphonia en OVA et des light novel Kara no Kyoukai, Ufotable était un studio en plein essor et qui ne risquait pas de chomer dans les années à venir, et ce d'autant plus que l'adaptation du dernier nommé allait se faire en 7 films durant entre 48 et 121 minutes.
Étalé de fin 2007 à 2009 les sorties des films Kara no Kyoukai ont connu un énorme succès tant public (un OVA épilogue étant prévu pour la semaine prochaine) que critique.
Sur ce dernier point il suffit de voir l'actuel Top Myanimelist ou deux des 7 films squattent le top 20 depuis leur sortie, ou de constater l'actuel réputation d'Ufotable auprès de ses derniers clients : Bandai-Namco ayant évincé Production IG à leur profit pour les cinématiques du prochain Tales of Xillia et Type-Moon ayant commandé Fate/Zero chez eux.

Mais le succès de Kara no Kyoukai en films, en plus de ne pas être anodin et d'être en partie du au talent d'Ufotable en terme d'animation n'est pas non plus étranger à tout son aspect sonore notamment son cast de seiyuu : l'archi populaire doyen Jouji Nakata à la très en vogue Maaya Sakamoto en passant par le cameo Kenichi Suzumara à la valeur montante du moment (pas autant que Kana Hanazawa mais bon) Ayumi Fujiura c'est un casting très restreint mais d'une qualité d'interprétation indéniable qui jalonne l'ensemble des films, nous épargnant des voix aigus insupportables et autres japoniaiseries sonores en vogue dans les animés du moment.
Mais ce qui flatte surtout l'oreille tout au long des épisodes, c'est l'ensemble des pistes composés par Yuki Kajiura, la compositrice la plus convoitée dans l'univers de la japanimation (et se faisant très discrète ces derniers temps, à l'exception de Puella Magica Madoka)



Yuki Kajiura s'est non seulement occupée de l'OST de l'ensemble des films, mais elle s'est impliquée dans le projet Kara no Kyoukai au point de créer exprès pour l'occasion Kalafina un groupe japonais composé de Yuki Kajiura elle-même et de deux chanteuses choisies par cette dernière lors d'un casting réunissant pas moins de 30 000 candidates. Kalafina donc s'est occupé d'interpréter une theme song pour chacun des 7 film, le résultat est assez détonnant et fait toujours son effet lorsque survient l'ending (ci-dessous Oblivious pour le premier film Fuukan Fuukei). La popularité du groupe était tel qu'il a finalement continuer d'exister et a interprété, entre autre, des themes pour Kuroshitsuji (Black Butler), Sora no Woto et Puella Magica Madoka.



Les films sont actuellement publiés en France par Kaze qui les édite individuellement avec pour chaque film son OST qui l'accompagne. Au Japon est prévue la Kara no Kyoukai box qui comprendra multiples bonus et l'intégrale des films pour la première fois en blu-ray sous-titrés anglais avec l'OVA épilogue en exclusivité, le tout pour la coquette somme de 620$. La rupture de stock est d'ors et déjà prévue vu le nombre de précommandes et la release simultanée aux Etats-Unis.

PS : Et je n'ai même pas parlé du scénario, classe.

The Legend of the Legendary Heroes




The Legend of the Legendary Heroes (Densetsu no Yuusha no Densetsu) est à l'origine une série de 11 Light Novel publiés au Japon entre 2002 et 2006 par FujimiShobo et vendu à plus de 3,7 millions d'exemplaires, la série a par la suite été adaptée successivement en manga (3 volumes, publication en cours), en drama CD, en jeu vidéo sur Playsation Portable et, depuis l'été dernier, en animé sous la houlette du studio ZEXCS.
Pour cette adaptation programmée en 26 épisodes, on retrouve Itsuro Kawasaki (Chrome Shelled Regios,Sengoku Basara) à la direction, Noriko Shimazawa (Da Capo II, Otome wa boku ni Koi Shiteru) au character-design et Yoshimura Kiyoko (Kurogane no Linebarrels, Dogs: Bullets & Carnage) à la composition, le premier opening LAMENT ~Yagate Yorokobi wo~ est quand à lui interprété par la chanteuse Aira Yuuki quand au second Last Inferno c'est à Ceui qu'il nous est du (cette dernière s'étant également occupée du premier ending).

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Synopsis

- Il y a plusieurs millénaires : Le continent est ravagé par des monstres mettant en péril le genre humain, mais des guerriers à la puissance inconmensurable apparaissent et terrassent l'ensemble de ces monstres, mettant un terme au danger permanent qui menaçait chaque être vivant.



- Il y a deux ans : Ryner Lute (Fukuyama Jun) est un étudiant fainéant de l'Académie Royale des Magiciens tronant à Rolland, partisan du moindre effort et élève médiocre il n'entretient qu'une vague amitié avec sa camarade Kiefer Knolles (Ooura Fuyuka) qui cherche désespérément à le motiver. Un jour, un jeune noble également étudiant de l'académie, Sion Astal (Ono Daisuke) intrigué par le personnage suspecte que derrière son apparence nonchalante, Ryner dissimule quelque chose. Au cours d'une séance d'entrainement, il remarque que ce dernier feignant d'encaisser les sorts les détournent en réalité à une vitesse quasi-imperceptible pour l'oeil humain. Intéressé par ce génie se faisant passer pour le dernier des cancres il lui expose sa vision du monde et ses ambitions : devenir roi de Rolland pour mettre un terme aux inégalités et aux guerres futiles qui empoisonnent les différents royaumes. Ryner sentant Sion s'aventurer sur une voie bien trop aventureuse et compliquée, refuse son invitation à le rejoindre dans cette quête. C'est peu de temps après qu'une guerre éclate entre Rolland et un pays voisin ravagé par les innondations cherchant à s'accaparer les richesses de Rolland. Biaisé par une fausse information leur ayant été transmis par des nobles souhaitant se débarasser de Sion, le détachement d'une dizaine de soldats-étudiants mené par ce dernier se fait décimer par une cinquantaine de soldats-magiciens du royaume ennemi. Voyant la vie de Kieffer être menacé Ryner rentre dans une rage folle et éveille complètement, pour la deuxième fois, ses Alpha Stigma une capacité oculaire lui permettant d'analyser de copier et de contrer tous types de magies. Massacrant dans une violence inouïe les soldats ennemis, Ryner n'est stopé qu'in-extremis dans sa rage destructrice par Sion qui lui ferme les paupières, ce dernier sachant déjà que Ryner était un porteur de l'Alpha Stigma.



- Quelques semaines plus tard : Sion est rentré au pays acclamé en héros, Ryner est lui condamné à mort et enfermé dans un cachot en attendant que l'on exécute la sentence. Kiefer rongé par les remords salue une dernière fois l'homme qu'elle a aimé avant de quitter définitivement Rolland. Quelques jours plus tard Sion propose d'aider Ryner à s'enfuir, ce dernier refuse arguant qu'il pourra faire autant de siestes qu'il veut dans ce cachot. Il entame donc ainsi sa longue période de solitude vaguement egayé par la présence de son geolier avec qui il finit par se lier d'amitié. Pour ne pas s'ennuyer il entame l'écriture d'un livre expliquant point par point comment mettre en place un royaume où tout le monde pourrait faire des siestes quand il le souhaite.



- Aujourd'hui : Ryner est libéré de sa cellule et emmené par la jeune Ferris (Takagaki Ayahi), héritière du clan Erris chargé de protéger le roi de Rolland, auprès de ce dernier qui n'est nul autre que ... Sion. Celui-ci a réussi à se procurer les écrits de Ryner et sur les propres recommandations de son livre ordonne à Ferris et Ryner de partir en quêtes des reliques des "Héros Légendaires" qui avaient terrassé les démons ancestraux. Les deux individus rebutés par l'idée de collaborer, et même de partir pour cette quête sont finalement convaincu par la simple présence de Lucille Eris (Sugita Tomokazu), frère ainé de Ferris et grand artisan de la montée sur le trône de Sion. C'est donc ainsi que démarre la quête de Ryner et Ferris à la recherche des artefacts des temps anciens, pendant qu'en parallèle le nouveau roi progressiste Sion tentera de faire devenir réalité ses idéaux avec l'aide de ses différents adjoints tels que Claugh Klom (Atsushi Imaruoka) et le très DARK Miran Froaude (Junichi Suwabe)


La série est diffusée en simulcast en Amérique chez FUNimation, aucun éditeur français ne s'est pour le moment manifesté pour acquérir la licence


Impressions préliminaires après (6/26) épisodes :
ZEXCS est vraisemblablement parti pour couvrir l'intégralité des Light Novel en 26 épisodes, les épisodes 2,3,4 correspondent au Tome 1 et les 5 et 6 au Tome 2. Quid de l'épisode 1 ? Et bien c'est un épisode assez spécial se déroulant dans le présent et compilant des scènes de façon assez aléatoire et bordélique, c'est apparemment un procédé dont le directeur Itsuro Kawasaki est coutumier et je ne saurais que trop vous recommander de ne pas vous faire une impression de la série sur cet épisode ni même sur les deux premiers puisque ceux-ci se succèdent absolument sans transition rendant la compréhension du schmilblick complètement hasardeuse et pouvant sérieusement rebuter. C'est donc à partir de l'épisode 3 que les choses sérieuses commencent et que l'on entraperçoit le fil conducteur de l'histoire, MyAnimeList ne s'y est pas trompé puisque la note moyenne de l'animé à bondi de 0,5pts passant de 7,1 à 7,6 (on croirait lire un commentaire sur la bourse) et ~7,9 actuellement. Le background medieval-fantastique qui commence à se mettre progressivement en place est relativement charmeur, tout comme le sont les intrigues politiques qui se trament dans les différents royaumes de l'histoire (même si c'est parfois rushé par rapport au Light Novel), le concept même de Miran Froaude est également intéressant et éveille une dualité évidente dans le caractère de Sion qui commence à avoir des ambitions jusque là inconcevables. (le PV 2 est d'ailleurs très, trop, explicite la-dessus) Le détail cocasse avec le duo de protagonistes masculins est que l'on fait rapidement un parallèle (foireux ou non) avec... Lelouch, Ryner possède le même Seiyuu et dispose d'un pouvoir qui réside... dans ses yeux, ça ne vous dit rien ?
Quand à Sion il prend très jeune la tête d'une organisation massive (oui un Royaume on peut considérer ça comme une organisation massive =p) et pour lui la fin justifie les moyens et, au fur et à mesure que ses ambitions grandissent, son caractère qui paraît radicalement s'opposer à celui de Ryner semble condamner les deux jeunes gens à s'opposer dans un avenir plus ou moins proche alors que leur finalité est la même. Il n'aurait plus manquer que Takahiro Sakurai pour doubler Sion et cela aurait été le ponpon.
Néanmoins le parallèle s'arrête là puisque l'histoire de Legend of the Legendary Heroes a été écrite bien avant Code Geass (ou tout du moins bien avant la release de ce dernier) et ceci tient donc avant tout de l'anecdote cocasse.



Impressions au stade de la diffusion actuelle (20/26) :
La comparaison foireuse avec Code Geass se poursuit plus que jamais avec l'apparition d'un nouveau personnage dans le deuxième arc n'étant pas sans rappeller le character design de Lelouch, ZEXCS n'ayant évidemment rien trouvé de mieux que de confier le doublage de ce Tiir Rumiblue à... Takahiro Sakurai notamment connu pour le role de Suzaku dans Code Geass.
Ceci mis à part l'intrigue nous dévoile les premiers antagonistes à l'orée de l'épisode 7 avant de nous gratifier d'une scène mémorable avec ces derniers dans l'épisode 9 se poursuivant dans le 10, la narration alterne alors entre le Sion et le Ryner's Side consacrant de façon aléatoire le temps aux deux équipées. De l'épisode 12 au 15 la série connaît son plus gros creux où rien ne se passe du coté de Sion et l'intensité se réduit de façon drastique du coté de Ryner, néanmoins la narration vire tripartite puisque l'histoire nous est présenté sous un nouvel angle pour le moins innatendu et qui commence en fanfare. Après un 15.5 (épisode résumé ) terriblement ennuyeux la série redémarre à l'épisode 16, avec des rencontres riches en renseignements, avant de purement décoller de façon définitive(?) à l'épisode 17 sur une dynamique que la série suit toujours au jour d'aujourd'hui.



Difficile en effet d'évoquer le déroulement de l'intrigue sans spoiler de façon outrageuse, sachez néanmoins que malgré une animation inégale la série sait nous gratifier de combats plus sérieux aux effets de lumière sympathique. Mais là où réside clairement la force de l'animé est dans sa capacité à alterner le comique, l'obscène, le sérieux voire même le gore (les effusions d' hémoglobine sont légions), un mélange périlleux qui ne s'est pas fait sans quelques erreurs mais qui aboutit à un coktail détonnant apte à séduire le plus grand monde, chacun pouvant y trouver son compte.









Les nobles random approuvent cet article - Ryner n'est pas au bout de ses surprises




Opening - Opening theme full - Opening 2 - Opening 2 theme full




Ending full - Ending 2




PV - Trailer





Pour le confort de tout un chacun, cet article est garanti 100% imagé et bourré de liens hypertexte.

Tales of the Abyss (re)débarque en Amérique

Non il ne s'agit pas du jeu vidéo mais c'est bel et bien de l'animé de Tales of the Abyss dont il est question. Réalisé par le studio d'animation japonais Sunrise et diffusé au Japon en 2008-2009 durant 26 épisodes, l'adaptation eponyme du jeu vidéo des Tales Studio vient de se payer son ticket pour les Etats-Unis et c'est... Bandai qui s'occupera de l'adaptation.



Adaptant scrupuleusement, voire peut être même trop, l'histoire originale, l'animé Tales of the Abyss vous narrera les mésaventures du jeune Luke Fon Fabre, fils du Duke Fabre de Kimlasca-Lanvaldear projeté dans le royaume voisin et ennemi de Malkuth suite à un phénomène d'hyperresonnance avec la jeune Tear, une mystérieuse demoiselle ayant infesté le manoir des Fabre dans le but d'assassiner Van Grants, maître d'armes de Luke et Grand chevalier de l'ordre de Lorelei.

Les principaux attraits de cette adaptation consiste en la clarification de certaines scènes, parfois confuses, présentes dans le jeu vidéo et le rajout de scène supplémentaires issus des différents gaiden et manga (notamment des scènes de la jeunesse de Luke Asch et Natalia). En revanche il a été reproché à l'animé d'être parfois ennuyeux du à l'abscence flagrant de combats marquants, voire l'absence de combats tout court car, à l'exception du dernier épisode, aucune scène d'action ne dure plus de 30 secondes, on notera également que le character-design a été modifié de manière bien plus dégradante que les adaptations de Phantasia ou Symphonia.
Cela n'a néanmoins pas empêché la série de rencontrer un certain succès au Japon au point que, détail anodin ou non, lors d'un reportage sur le cosplay effectué par le JT de TF1 une jeune fille nous montrait ses premières esquisses d'un cosplay Luke Fon Fabre (par contre flemme de retrouver cette vidéo hein).

Bandai n'a pas encore communiqué sur le casting du titre et donc si oui ou non les (excellents) doubleurs de la version PS2 américaine seront de la partie.

Pour l'Europe il est toujours possible d'espérer que Beez s'occupe de récupérer la licence, ces derniers étant les principaux acquéreurs des licences détenus par Bandai.

Epitanime

Ce week-end se tiendra au sud de Paris la 17è édition de l'Epitanime.
Loin derrière la prolifique Japan expo en terme de buzz médiatique et de visiteur l'Epitanime se veut être avant tout une convention organisé PAR des fans et pour des fans, c'est d'ailleurs cette raison qui motive les communautés otakus et associés à se retrouver en cette occasion.
Organisé par l'association des élèves d'Epitech (d'où le nom), cette convention est la seule à ne pas profiter de l'effet de mode "Japon" et voir son affluence moyenne stagné sur ces dernières années, mais est-ce vraiment un mal.

Voilà pour la brève présentation, m'y rendant personnellement j'invite tout curieux désirant me rencontrer à me contacter, je serais sur place pour diverses raisons le samedi après-midi et il serait dommage de louper qui que ce soit.

En attendant je vous rappelle que 3K c'est bien et je vous quitte avec une vidéo de ce dont nous a privé Nintendo en 2006

Vostfr Tales of the Abyss

Pour signaler aux intéressés que Kingdom of Tales crée sa propre team de Fansub et devrait s'occuper du sous-titrage fr de tout ce qui concerne les Tales of, et donc en l'occurence l'animé de Tales of the Abyss. (avec les OVA de Symphonia plus tard).

Vous pourrez donc télécharger le trosième épisode de l'animé grace à ceLien, le 4è devrai suivre d'ici quelques jours avant que nous adoptions un rythme hebdomadaire régulier.
Les épisodes 1 e 2 devraient être sous titrés mais pas dans l'immédiat, nous vous recommandons donc de vous renseigner auprès des deux autres teams de fansub pour ces épisodes.

Le streaming devrait suivre sous peu.

[Opening+Ending] Animé Tales of the Abyss

Le premier épisode de l'animé Tales of the Abyss est sorti aujourd'hui au japon, l'occasion de découvrir l'opening et l'ending qui accompagneront les 26 épisodes créés par la Sunrise.



Animé World Destruction EP 1

2 jours à peine après la sortie de la raw, une team de fansub english vient tout juste de finir de sous-titrer l'animé de World Destruction en Anglais.
L'histoire qui y est raconté est la même que dans le jeu qui sortira le 18 septembre, le tout a été réalisé par le renommé studio d'animation IG.

Le voici donc ce premier épisode

Partie 1



Partie 2



Partie 3




Bilan: Un premier épisode plutôt sympa et amusant (le seiyuu de la bestiole ahah =p) le design des autres races est assez lolesque, par contre le héros on dirait Naruto avec un skin différent (donc mauvais point)
Mais globalement c'est très sympathique avec des scènes de combats qui tiennent la route.

Animé Tales of the Abyss

Après Tales of Phantasia, Eternia et Symphonia, c'est au tour du meilleur épisode Tales of the Abyss de se voir adapter en animé.

C'est le studio Sunrise (plutot habitué aux gundam) qui s'occupe de l'adaptation avec comme directeur Kodama Kenji et chara designer Hishinuma Yoshihito (Yakitake un pain c'est tout).
Aucun membre de Namco ne supervisera le boulot apparemment et aucune information sur le scénario, adaptation du scénario du jeu, des gaiden de asch ou Ion (se déroulant avant l'histoire du jeu) who knows?