[Test] Niki : Rock 'n' Ball

C'est une semaine avant Noël que sort Niki : Rock 'n' Ball au prix de 500 Wii Points. Il s'agit d'un nouveau jeu de Bplus, déjà à l'origine de Plattchen - twist 'n' paint, aussi sur WiiWare. Chouette, vous direz-vous, une bonne affaire ! En fait, le constat est un peu plus mitigé et la bonne idée de base du soft se retrouve affaiblie par plusieurs points noirs assez regrettables.


L'écran titre du jeu, plutôt réussi !


Peu de tests et peu d'informations circulent sur le web autour de Niki : Rock 'n' Ball, et il est possible que vous n'en ayez jamais entendu parler. Le concept est assez basique, vous contrôlez un personnage sphérique et vous devez traverser des niveaux en 2D. Pour finir un niveau, il vous faut remplir 2 objectifs : tuer tous les ennemis, et ramasser 6 petits objets étranges. Ne me demandez pas pourquoi, le scénario est à dormir debout. Heureusement ce n'est pas trop grave car l'intérêt du jeu ne s'y situe pas. Vous pouvez par contre me demander comment : en déplaçant votre personnage à la Wiimote bien entendu ! Pour le faire tourner à gauche, inclinez la télécommande à gauche et inversément. Pour sauter, secouez-la ou appuyez plus simplement sur A. Mais là aussi, quelques problèmes se posent. La maniabilité est très imprécise et, même si cela peut paraître voulu, finit par taper sur le système. Des tas de petits mouvements très difficiles à maîtriser sont présents, et non expliqués par un tutorial. Vous devrez par exemple apprendre par vous même le saut mural ou même comment sauter plus haut.

Les ennemis sont très variés, certains sont complètement innofensifs quand d'autres sont redoutables : à vous d'utiliser au mieux vos capacités pour gérer les différentes attaques. Dès le début du jeu, on vous explique que vous pouvez vous transformer en roche à tout moment, tant que vous avez pris un petit objet avant. Cette transformation permet de mettre à mort la plupart de vos ennemis, mais elle n'est pas non plus sans défauts car vous ne pourrez plus sauter très haut et vous serez beaucoup moins rapides.


Prend ça !


A ce savant mélange vient s'ajouter un nouveau facteur de pression : le temps. Seulement 3 minutes vous sont données à chaque niveau, au bout desquelles un liquide orange remplit le stage jusqu'à étouffement de votre personnage. Si vous épuisez tout votre temps, l'effet est le même que si vous percutez un ennemi : vous perdez une vie et vous recommencez le niveau. Le problème, c'est que si vous perdez toutes vos vies, vous devez recommencez... le monde ! Un monde comporte 10 stages, et autant vous dire que quand vous en êtes au dixième, il est rageant de devoir tout refaire... c'est un coup à éteindre sa console.

Techniquement, Niki : Rock 'n' Ball n'est ni très mauvais, ni très bon. Les graphismes assez doux sont passe-partout et les musiques s'apparentent à des musiques d'ascenceur, pas très grave pour un jeu WiiWare...


Des graphismes sans prétention mais pas désagréables !


Graphismes - 12/20

Ces graphismes 2D tiennent leur contrat, sans non plus dépasser des sommets... Dommage, le jeu aurait pu y gagner.

Maniabilité - 8/20

Très imprécise et pas du tout intuitive, la maniabilité est le gros point noir du titre. Heureusement que vous aurez le choix entre deux configurations, histoire que le joueur puisse choisir celle qui lui convient le mieux.

Durée de vie - 13/20

Vous pourrez passer de longs moments sur Niki : Rock 'n' Ball. Malheureusement, une fois arrivé dans des niveaux assez corsés, vous devrez souvent tout recommencer, de quoi franchement rebuter le joueur.

Bande son - 12/20

À l'image des graphismes, les musiques ne sont pas affreuses mais ne sont pas assez bonnes pour que le joueur y prête attention.

Scénario - 6/20

Un scénario sans grand intérêt, peu détaillé, et complètement farfelu. Heureusement vous n'y penserez plus une fois les deux premiers niveaux passés.

Général - 10/20

Niki : Rock 'n' Ball aurait pu être un très bon jeu WiiWare mais, à force de cumuler les maladresses, se retrouve au rang de jeu moyen, agréable un temps mais vite oublié.