Sorti le 18 novembre 2022, Pokémon Écarlate et Pokémon Violet ont su s’attirer les félicitations de fans pour la mise en place de leur Open World, mais aussi les foudres de ces derniers en raison de divers soucis techniques amenant à une réflexion de la part de The Pokémon Company ces dernières semaines. Le 15 septembre 2023 a également été marqué par le déploiement DLC du jeu : Le Trésor enfoui de la Zone Zéro. Après avoir pu découvrir le premier Volume dénommé le Masque Turquoise, c’est ce 14 décembre que nous avons pu découvrir la deuxième et dernière partie du DLC dénommée Le Disque Indigo. L’heure est donc venue de faire un bilan de ce DLC.
Bienvenue à Septentria !
Après avoir débuté la trame principale de la Chasse au Trésor dans Pokémon Écarlate ou Pokémon Violet et que vous avez fait l’acquisition de l’extension Le Trésor Enfoui de la Zone Zéro (en prenant soin de ne pas vous être trompé de version), Monsieur Jacq vous passe un coup de fil pour vous annoncer que vous avez été sélectionné pour participer à un voyage scolaire avec l’institut Myrtille. Sous la supervision de Madame Bria, vous êtes désormais en partance pour Septentria, une petite région campagnarde où vous mènerez une enquête sur une légende locale axée sur un groupe de Pokémon légendaires. Vous ferez sur place la rencontre de deux nouveaux personnages : Roseille et Kassis.
Le but de ce voyage scolaire est simple : nouer des liens entre l’Académie Orange et l’Institut Myrtille par le biais d’une course d’orientation. Cette dernière vous fera visiter les 4 coins de Septentria, vous permettra d’en apprendre plus sur le mystérieux monstre de la région, et de nouer de nouvelles amitiés / rivalités avec vos nouveaux compagnons de l’Institut. Qui dit nouvelle région dit également nouveau Pokédex Régional. Septentria recense 200 Pokémon différents au total, mais si vous avez déjà complété à 100% le Pokédex de Paldea, vous aura déjà bien entamé ce dernier. Nous comptons au final 7 nouvelles créatures dans ce premier volume, en plus des Pokémon déjà présents dans les anciennes générations qui font ainsi leur retour. Il ne tient qu’à vous de tous les attraper durant cette nouvelle aventure qui vous tiendra en haleine durant 4 à 10 heures en moyenne selon vos capacités. Bon point à noter, le niveau des Pokémon sauvages et des adversaires est calqué à votre progression dans l’aventure principale du jeu. Si vous avez terminé la trame principale, vous débarquerez à Septentria et affronterez des Pokémon et dresseurs entre les niveaux 50 et 75.
Jamais sans mon masque !
Une fois munis de votre perche à Motismart et le petit laïus de l’intendant fait, vous vous retrouvez à faire équipe avec Kassis pour débuter votre course d’orientation. Au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire, vous en apprendrez plus sur la légende locale axée sur 3 Pokémon qui auraient chassé un monstre il y a des générations de cela. Vous apprendrez plus tard que le fameux monstre se prénomme en réalité Ogerpon et que les faits qui ont façonné la légende sont plus complexes que cela. Votre aventure vous permettra ainsi de faire la rencontre de Ogerpon, avec une capture à la clé comme grosse récompense du DLC, et de découvrir une mécanique particulière basée sur les masques. L’aventure en elle-même est sympathique, mais reste relativement limitée (comme souvent avec les intrigues de la licence).
Côté superficie, Septentria est environ deux fois plus petit que la surface de Paldea et ne propose que deux villages : Jaderaude et Septemplion. La zone est constituée d’une zone montagneuse centrale, et de plusieurs zones plus ou moins thématiques où se concentrent diverses espèces de Pokémon, ainsi que différents dresseurs. Bon point, une petite faction de dresseurs appartenant au Clan des Visages du Monstre est disséminée un peu partout dans Septentria. Ses membres vêtus de masques vous provoqueront en duel avec une équipe davantage axée sur la stratégie. Hormis ces 7 dresseurs, la difficulté ne sera clairement pas un problème durant votre aventure.
Une fois la quête principale terminée, vous vous demandez sûrement ce qu’il vous restera à faire. À part la complétion de votre Pokédex, il n’y aura pas grand-chose à vous mettre sous la dent. Une quête avec la photographe Lithia vous permettra de débloquer deux Pokémon spécifiques dont nous vous laissons découvrir la nature. Vous pourrez aussi attraper les 3 Adoramis de la légende, et participer à un nouveau jeu à dos de Pokémonture : la Chasse aux Monstres. Clairement pas le plus passionnant qui soit, le jeu vous permet de jouer seul ou jusqu’à 4 à une course où il faudra ramener des baies de couleurs dans une zone dédiée tout en évitant que les Pokémon sauvages ne viennent piller le stock quand vous avez le dos tourné. Vous aurez quelques « mini-quêtes » à compléter lors de l’aventure qui vous permettront également de débloquer de nouvelles poses pour vos séances photos, ainsi que de nouveaux accessoires décoratifs allant des tenues aux masques. Il restera ensuite une ultime quête à réaliser une fois le jeu fini en amassant 1.000.000 de pokédollars. Préparez-vous à faire des économies et à revendre pépites et autres perles qui traînent dans votre inventaire. Heureusement une autre quête annexe mettant en avant les personnages de Milio et Naire vous permettra d’accumuler assez de richesses.
Game Freak ne rime toujours pas avec Technique
Avant de parler des sujets qui fâchent, concentrons-nous sur les points positifs déployés avec ce DLC. Premièrement, les boîtes ont été corrigées pour permettre un chargement beaucoup plus rapide des créatures attrapées. Du côté de la Machine à CT qui permet de créer des CT contre des matériaux, on a enfin à disposition une fonctionnalité qui permet d’afficher uniquement les CT utilisables par un Pokémon de notre équipe sélectionné. Côté musique, on notera un nouveau thème récurent pour la zone de Septentria, avec un son de flûte qui laisse place aux trompettes lors des combats.
Venons-en finalement à l’éternel problème de cette génération : l’aspect technique. Qui dit zone plus petite, dit logiquement moins de ressources utilisées et donc moins de bugs ? Si sur le papier, on aurait aimé y croire, mais une fois manette en main on se rend compte une nouvelle fois que l’optimisation du DLC est aux fraises. Le jeu a fait le choix de mettre en place une verdure particulièrement dense, causant de ce fait davantage de ralentissement que dans la région de Paldea, ce qui en soit est une prouesse. Dès le début du DLC, chaque déplacement sera marqué par des ralentissements plus ou moins frustrants, pouvant s’aggraver lors des combats quand plusieurs Pokémon sauvages ont la bonne idée de venir envahir le champ de bataille. Si l’on salut l’initiative d’avoir corrigé le problème de lag dans les boîtes PC, la priorité aurait pu être donnée à la fluidité des déplacements en règle général. C’est relativement navrant de se dire que 10 mois après la sortie du jeu initial, on arrive à avoir davantage de bugs techniques en tout genre sur une extension vendue 35€, et que Game Freak préfère plutôt se concentrer sur une perche à selfie et de nouvelles poses alors que le jeu aurait davantage besoin d’une meilleure optimisation. Espérons que Game Freak profite des derniers retours pour plancher sur ce soucis avant la sortie du second volume du DLC cet hiver, mais à ce rythme, on n’y croit plus.
Sous l’océan, sous l’océan !
Logique oblige, la seconde partie du DLC se débloque uniquement après avoir fini l’aventure principale avec que l’histoire du Masque Turquoise. Monsieur Jacq vous passe un coup de fil pour vous annoncer que vous avez été sélectionné pour participer à un nouveau voyage scolaire. Après avoir découvert les personnages de Kassis et Roseile lors de vos péripéties à Septentria, l’heure est venue de leur rendre une petite visite à l’institut Myrtille. C’est M. Cyano, Directeur de l’institut, qui se chargera de vous donner cette invitation spéciale. Situé au milieu de la mer, l’institut Myrtille se veut comme l’ultime épreuve de votre aventure, avec des adversaires qui ne vous feront pas de cadeaux, et un nouveau terrain de chasse à découvrir, baptisé le Terra-Dôme.
Qui dit nouveau lieu dit également nouveau Pokédex. Celui de l’institut comporte pas moins de 242 entrées à compléter. Comme pour le volume précédent, si vous avez déjà complété les deux premiers Pokédex, vous aurez déjà une petite partie du travail réalisé. Dans cette nouvelle histoire, vous retrouverez Roseille, ainsi que Kassis qui a drastiquement changé de comportement depuis votre dernière rencontre, s’entraînant sans relâche pour devenir Maître de la Ligue Myrtille. Sa sœur et ses camarades s’inquiétant pour lui, votre objectif premier sera de rejoindre le club de la Ligue, de vaincre les membres du Conseil 4, et de donner à Kassis un combat qu’il n’est pas prêt d’oublier. Le tout s’achèvera par une ultime exploration de la Zone Zéro pour pouvoir en percer les ultimes mystères. Une aventure courte mais qui propose tout de même son lot de nouveautés.
Quand sous l’eau rime avec Combat Duo
Dans cette dernière partie du DLC, n’espérez pas vous tourner les pouces. Chaque adversaire qui vous attend aura des Pokémon entre les niveaux 70 et 85. La première particularité de cette nouvelle zone, c’est que les élèves sont adeptes des combats en duo. Ces derniers font également preuve de davantage de stratégie, en utilisant des combinaisons de Pokémon synergiques, et une utilisation plus importante des objets de combat pour renforcer leurs statistiques. Ceux qui sont adeptes du bourrinage pur et dur pourront peut-être apprendre quelques combinaisons d’attaques intéressantes.
La progression de l’histoire se fait au cœur du Terra-Dôme, une zone divisée en 4 zones (Savane, Côtière, Canyon et Polaire) où de nombreux Pokémon prospèrent. Chacune des zones dissimule également un des membres du Conseil 4. Comme dans l’histoire principale, vous devrez avant de les combattre accomplir un petit défi, pas spécialement originaux, mais qui ont le mérite de se démarquer de ceux de Paldea. En combattant, nous en apprendrons davantage sur le changement de comportement de Kassis, et de pourquoi les membres souhaitent lui donner une petite leçon. Mais ne croyez pas que cela sera une partie de plaisir, les membres du Conseil sont de très bon niveau et utilisent des équipes équilibrées.
Mission de terrain pour le Club
Très rapidement, vous allez prendre connaissances des activités extracurriculaires de l’Institut Myrtille, aussi appelées activités Myrtille. En appuyant sur la flèche droite de votre manette, vous découvrirez une série d’objectifs à réaliser sous le Terra-Dôme. Prendre une photo d’un Pokémon qui nage, surprendre un Pokémon en lui lançant une Pokéball par-derrière ou encore attraper un type spécifique seront quelques-unes des activités qui vous attendent. Extrêmement répétitives au bout de quelques heures, elles sont hélas obligatoires pour cumuler des PM, une monnaie locale. Ces points seront utiles pour acheter des objets à la boutique ainsi que de la nourriture à la cafétéria, mais c’est surtout dans le Club de la Ligue que vous en ferez usage la majeure partie du temps.
Ce fameux Club est tout simplement l’endroit où se réunissent les dresseurs adeptes de combats. Etant en voyage extra-scolaire, et étant Maître de la ligue de Paldea, vous avez obtenu une dérogation pour pouvoir affronter directement le Conseil 4 et le Maître en cas de succès. Ce club fait office de salle supplémentaire que vous allez pouvoir personnaliser grâce à l’ordinateur présent dans la pièce. En faisant des donations de PM vous allez pouvoir débloquer quelques spécificités additionnelles. On retrouve par exemple une machine pour transformer des composants en objets, de nouveaux styles de lancers de Poké Ball, une option pour décorer la salle, et plus intéressant, une option pour augmenter la faune dans les 4 zones du jeu.
Chaque mission classique rapporte entre 10 et 40 PM. Plus vous ferez de missions, plus vous pourrez avoir des missions qui rapporteront gros. Toutes les 10 missions basiques effectuées, vous aurez droit à une mission difficile (en rouge) vous récompensant d’au minimum 100 PM. A noter que si vous effectuez des missions en utilisant le Club Union pour jouer en multijoueur, il sera plus facile de cumuler des points. Si vous avez regardé les trailers du jeu, vous avez sans doute remarqué la publicité faîte sur le retour des starters des 8 générations précédentes. Ces starters n’apparaîtront qu’en augmentant la faune de chaque zone, ce qui représente un total de 12000 PM (3000 par zone). Autant dire que vous allez manger de l’activités Myrtilles jusqu’à en avoir la nausée. Sachant que la capture des starters est obligatoire pour compléter le Pokédex régional, vous pourrez toujours compter sur le Pokémon Home pour importer quelques Pokémon des jeux précédents (que ce soient les starters ou autres formes plus casse-tête à avoir comme les Pokémon de Hisui).
Un second volume plus généreux ?
Si le Volume précédent se démarquait surtout par ses Pokémon exclusifs, il n’avait pas nécessairement à nous tenir en haleine une fois les crédits atteints. Pour le Disque Indigo, on a le droit à quelques idées bienvenues qui permettent d’enrichir la formule de base. Sans spoiler, le scénario de ce nouveau Volume n’est pas spécialement intéressant en comparaison de l’histoire d’Ogerpon. Nous arriverons fatalement jusqu’à notre rencontre avec le fameux Pokémon Terapagos, et de nouvelles révélations sur la Téracristallisation. On découvrira notamment un tout nouveau type de Téracristal : Stellaire. Contrairement à un Téracristal classique, le Stellaire couvre l’ensemble des 18 types. Une fois dans cette forme, vous obtenez un bonus de STAB pour n’importe quelle attaque, mais une seule fois par type. Un type extrêmement intéressant donc pour feinter vos adversaires. Element du scénario, les Pokémon bénéficiant de ce Téracristal bien spécifiques pourront également être attrapés sous le Terra-Dôme, et seront reconnaissables à leur scintillement.
Toutes les 10 missions effectuées, ou 1 mission union effectuée, vous pourrez également retrouver en Post-Game le personnage de Jeffry Andise à proximité de l’entrée de l’Institut. Ce dernier vous remettra des bonbons qui vous permettront de faire apparaître à Paldea des Pokémon Légendaires d’anciennes versions, avec un petit texte vous indiquant la zone où vous pouvez les chercher. Ils sont tous niveau 70 et vous attendront patiemment sans bouger. Ils ne sont pas nécessaires pour compléter le Pokédex National, donc vous êtes libres de les attraper à votre rythme. Pensez à faire le plein de Poké Ball. Le Post-Game sera également l’occasion d’inviter à l’institut de nombreux personnages de Paldea contre 200 PM par personnes, à commencer par les champions d’Arènes. Vous aurez ainsi l’occasion de blablater avec eux, mais surtout de les combattre dans des match solo avec une équipe au sommet de sa forme au niveau 80. Si vous remportez le combat, vous aurez le droit à de nouvelles coques exclusives.
Découvert lors d’une mission du Conseil 4, vous pourrez également obtenir la capacité de voler indéfiniment avec votre monture Miraidon ou Koraidon en effectuant une pression sur le stick gauche lorsque vous êtes en train de planer. Cette fonctionnalité reste extrêmement pratique pour l’exploration, et bien moins frustrante que le planage. Vous aurez également la possibilité d’effectuer des parcours d’obstacles pour engranger facilement des PM. A noter qu’en combattant les dresseurs de chaque zone et en vous rendant sur une aire de repos, un PNJ vous remettra également des PM une fois 3 paliers atteints (5 Dresseurs, 10, puis tous ceux de la zone). Element de gameplay que l’on n'avait pas vu venir, le Synchrotron est un dispositif qui va changer notre perspective de joueur, littéralement. L’appareil va nous permettre de prendre le contrôle du Pokémon en première position de notre équipe pour aller se balader sur la carte, récupérer des objets, et combattre des Pokémon comme si on le faisait avec le mode en-avant. Cette fonctionnalité est extrêmement pratique pour les missions nous demandant d’éliminer 10 Pokémon grâce au combat automatique par exemple, et il faut avouer que contrôler son Pokémon préféré a un petit côté grisant, même si limité (n’espérez pas fendre le ciel avec un Pokémon de Type Vol par exemple).
Le jeu propose encore plusieurs autres bonnes surprises comme un mini-scénario supplémentaire à Paldea avec la Team Star, une cinématique cachée au Lac Cristallin de Septentria, ou encore la présence d’un Pokémon Fabuleux secret qui se débloque sous certaines conditions si l’on prend la peine de parler avec certains PNJ de l’institut (Meloetta pour ne pas le citer). L’équipe de traduction française s’est également fait plaisir en plaçant çà et là plusieurs références à la Pop-Culture (mention spéciale pour Jurassic Park et Le Roi Lion). Côté nouveaux Pokémon, il n’y a finalement pas grand-chose à se mettre sous la dent. Deux évolutions supplémentaires pour Pomdramour et Darulagon, 4 nouveaux Pokémon Paradoxes (2 par versions) à débloquer grâce à la quête de Lithia, et enfin Terapagos.
Optimisation : On broie du Noir, c’était cousu de fil Blanc
Côté optimisation, cette 9ème génération sera le vilain petit canard jusqu’au bout de l’aventure. Si avec le Terra-Dôme on aurait espéré que la technique soit un peu mieux maîtrisée, on note une nouvelle fois que les bugs sont légions. Le jeu propose une faune et une flore particulièrement dense, causant de ce fait davantage de ralentissement que dans la région de Paldea. La Zone Côtière et la Savane auront leurs ralentissements plus ou moins frustrants, pouvant s’aggraver lors des combats quand plusieurs Pokémon sauvages ont la bonne idée de venir envahir le champ de bataille. Si on a encore une fois de nouveaux ajouts facultatifs comme des poses ou des filtres à débloquer pour l’appareil photo via le Club de la Ligue, on se réjouit presque que Game Freak n’ait pas présenté une nouvelle perche à selfie comme nouveauté majeur comme ce fût le cas dans le premier volume. Le retour des Légendaires dit également retour de capacités signatures, et autant dire que, comme pour le jeu de base, leur animation ont pris cher… très cher…
Pour les PokéFans les plus acharnés, certains ont commencé à explorer minutieusement l’Institut à la recherche de détails qui nous aiguilleraient sur les futurs opus à venir de la série. Les joueurs pensent surtout en ce moment au retour de la cinquième génération (Pokémon Noir et Blanc), avec une mise en avant assez prononcée de la région d’Unys. Dans les références, on notera que Taro arrive de Méanville et est la fille d’un Champion d’Unys. 2010, qui est l’année de sortie de Pokémon Noir et Blanc apparaît dans les statues de la Zone Canyon, ou encore les tableaux de la Ville Noire et la Forêt Blanche. Si cela peut-être vu comme logique vu que l’Institut se trouve à Unys, peut-être que Game Freak et The Pokémon Company nous préparent à l’arrivée de leurs remakes respectifs sur Nintendo Switch, ou sur la console qui lui succédera ? (reste à voir s'ils nous referont le coup de la sous-traitance à ILCA comme pour Diamant et Perle).