Tu ne comprends rien !

Muramasa et le fidéle fan de Nintendo.

Ils existent, les vrais gamers sur WII. Vous savez, les masochistes qui vivent pour et font vivre Nintendo pendant ses crises, pour se faire cracher à la gueule à coup de super-massive-casual-game qu'en tout va pour le mieux. Et pourquoi ? Pour jouer à un putain de Zelda qui sort qu'en tout va mal ! Oui, c'est ce marché de frustrés qui est ciblé par Muramasa. Quels joueurs d'aujourd'hui n'ayant pas connus la grande époque de la 2D s'y aventureraient ? Des curieux sans doute... Et puis c'est tout.

« Et puis ça fait toujours plaisir de sortir sa WII de la poussière pour jouer à un jeu dit « gaymer » (fais par un tiers sur une console Nintendo). »
Le plus gros défaut de Muramasa pour moi, est qu'il joue de trop sur la nostalgie qu'on les vieux (ou jeunes) Pro-N pour l'époque NES, enfin c'est mon ressentiment. Que j'exprimerai tout le long du test.


Avec deux scénarios des plus révolutionnaires...
« T'oh, je suis une princesse qui se fait posséder par un vil brequin, blablabla. »
« J'ai perdu la mémoire, oh nooon. Et j'ai ressuscité avec un super pouvoir de la mort qui tue, pour ma bien aimée, blablabla »

De nombreux et somptueux décors, enfin trois beaux décors qu'on aura la joie de parcourir durant 10h et pour les plus fous et moins épileptiques d'entre nous 20h. Le temps de terminer les deux « histoires » et parcours qui sont exactement les mêmes, mais se déroulent dans le sens inverse, dans les mêmes trois putains de magnifiques bouts de cartons qui servent de décors. Un peu à la Mario Kart et son mode miroir.

Une difficulté qui plafonne le divin en égalant celle de WII Sport. « Appuyez sur A pour terminer le jeu...»

Des dieux trop puissants comme boss, mais qui se font vaincre par des fags qui se prennent pour des tourniquets et le tout avec une putain de SIMPLE lame (qui aurait des pouvoirs servant strictement à rien !). Dieux < Simples lames, WTF !!!

De plus Muramasa nous fait le plaisir de ne pas reconnaître à un seul moment du jeu les mouvements, alors qu'on est sur WII !!!

Genre... Comme je suis une personne de qualiter, je fais un bilan, objectif...
Les graphismes sont beaux, mais tellement répétitifs. Ils ne m'inspirent en rien la poésie que certains revendiquent, mais la paresse de faire autre chose. Un jeu n'est pas qu'une estampe !
18/20


Une durée de vie médiocre (8-10h) qui se voit doubler grâce à un très mauvais subterfuge qui s'appelle, miroir.
3.5/20


Un Gameplay qui n'innove en rien, cela surprendra quelques néophytes de la 2D qu'on peut terminer un jeu seulement avec un bouton (ici présent, A), mais absolument pas les « habitués ». Plein de sabres qui font jolies et c'est tout, des items inutiles, une facilité déconcertant (9h de jeu, niveau 99... Youpi...), pas de détection de mouvement, alors que WII !
8/20


Merde, j'ai oublié de parler des musiques, enfin les trois pauvres musiques aussi nombreuses que les décors. Elles sont relativement bien et s'accordent parfaitement aux trois décors, mais au grand nombre de TROIS !
8/20


La team de dév' : « Là, les gars va falloir assurer, c'est la dernière ligne droite, OK !?! », « Ouais !!! Coach, »
Heureusement pour mon égo et malheureusement pour mon portemonnaie, ils se sont planté. Les « scénarios» handicapés tiennent sur deux béquilles qu'ils doivent se partager entre une momohime conne à craquer et un preux chevalier efféminé qui fera le bonheur des yaoistes en chaleurs. L'histoire aurait pu se passer dans n'importe quelle société médiévale, mais fallait bien vendre à ces cons d'occidentaux japanophiles.
8/20


Vanillaware fait croire à une grande prise de risque avec un jeu gaymer sur WII, mais ce n'est rien. Muramasa n'est pas une prise de risque ; développer sur WII coûte moins chère que sur PS360 (fait moins mal en cas de ventes catastrophiques), le scénario n'innove pas, le gameplay non plus et les musiques sont trop peu nombreuses. Avec ses décors magnifiques qui ont sans doute monopolisé les ¾ du budget, Muramasa est une belle coquille vide à vendre aux aveugles.
Note globale: 9/20