Doctor Who: Time of the doctor

Je l'ai enfin vu, enfin! Ce fameux épisode de Noël, qui marque la mort du divin Matt Smith et l'arrivé du burlesque Capaldi (enfin, de ce qu'on en voit). 

Enfin bref, spoil inside! Je vais donc vous dire mon ressenti, comme je l'avais fait pour le jour du Docteur. 

Et déjà, contrairement à beaucoup, j'ai adoré cette épisode, pour plusieurs raisons:

- Quand le producteur dit que Matt Smith était à son meilleur, je le crois volontier, pourquoi? Parce que c'est l'un des rares, voir le seul épisode, ou l'on peut considérer que l'on voit toutes les personnalités du Docteur incarné par Smith. Le docteur drôle (j'ai jamais autant ris que sur les 10 premières minutes), le docteur hantée par son passé, et la mort d'Amy et Rory (la peur dans ses yeux, quand un ange pleureur manque de tuer Clara), le Docteur qui ne peut voir un enfant triste, le Docteur qui sauve un village, jusqu au pris de sa propre vie, le Docteur curieux, le Docteur qui a vécu, le Docteur qui protège sa compagne... On les voit tous, successivement. Et ça fait plaisir.

- Clara Oswine Oswald, encore elle, absolument géniale, n'y est pas pour rien non plus. L'épisode, on le voit à travers ces yeux à elle, ces pensées à elle. Et ça marche! J'ai foi en ce que peut nous montrer notre Clara, elle a un potentiel de dingue! 

- La régénération, quoi de mieux? Elle est parfaitement amenée (même si on déplore sa vitesse).

- L'introduction de Capaldi: On attendant de Capaldi, selon les images, qu'il soit plus calme, plus posée que Matt.... Et bien pas du tout! Très burlesque, il étonne immédiatement par une non-maîtrise de la situation étonnante pour le personnage du Docteur. Vraiment hâte de le voir à l'oeuvre.

Bon, après, je pourrais pester contre le scénario principal qui est... inutilement complexe et pourrait se résumer en 2 lignes, mais la mise en scène impecable enlève ce défaut ci.

Vraiment, superbe épisode, digne de la fin d'un des plus grands docteurs qui n'ai jamais existés. Et qui sait, à la manière de Tennant, peut-être le reverront-nous?