Jeu vidéo financé via une campagne de financement participatif en 2020, Victory Heat Rally promettait aux joueurs une expérience de course rétro rendant hommage aux jeux d’arcade de type "Super Scaler". Enfin disponible sur Nintendo Switch, nous vous livrons aujourd’hui notre avis sur ce titre, qui nous a semblé mettre une éternité à sortir.
Test réalisé à partir d'une version fournie par l'éditeur.
C’est le moment de faire crisser les pneus
Développé par Skydevilpalm, Victory Heat Rally repose sur un concept simple : douze personnages, des dizaines de circuits répartis sur une douzaine d’environnements, et un objectif unique : devenir le pilote numéro 1. Le principal intérêt du jeu réside dans son mode Championship, qui vous invite à parcourir de nombreux parcours. Vous commencez avec trois personnages, chacun possédant son propre véhicule aux caractéristiques spécifiques. Ces caractéristiques sont modifiables grâce à trois types de pneus et de suspensions. Prenant la forme d’une carte de niveaux reliés par plusieurs circuits, votre objectif est de viser les trois premières places lors des courses standards et de décrocher l’or, l’argent ou le bronze dans les courses annexes.
En atteignant ces objectifs, vous remportez une monnaie qui, à la fin de chaque coupe, vous permet de débloquer une course contre le rival de la coupe en question. Si vous le battez, ce rival sera ajouté à la liste des pilotes sélectionnables. Outre les courses classiques, les développeurs ont su diversifier le gameplay avec des modes originaux. En plus des circuits classiques, on trouve des rallyes sans carte visible (seulement guidés par des indications vocales à l’ancienne), des courses d’obstacles ou encore des concours de dérapages, qui représentent un élément central du jeu.
Glisse encore et encore
Le gameplay de Victory Heat Rally est simple et accessible. Vous disposez d’un bouton pour accélérer (un mode automatique est également disponible), d’un bouton pour freiner, mais surtout d’une gâchette (ZR) pour déraper. Cette fonction est primordiale, car, à l’instar de Mario Kart, elle permet de remplir une jauge de dérapage en trois niveaux. Chaque niveau offre un boost de plus en plus puissant en sortie de dérapage. Maîtriser cette mécanique sera crucial pour atteindre la première place au classement.
Côté environnements, les circuits sont répartis sur six thématiques, allant des plages aux forêts enneigées. Les circuits sont généralement bien balisés, mais il est possible de sortir de la piste, ce qui ralentit votre progression, voire fait exploser votre véhicule si vous quittez complètement la route. Heureusement, le replacement sur la piste est rapide, parfois même avantageux sur certaines courses. En plus du mode Championship, qui permet de débloquer tout le contenu du jeu, les joueurs peuvent profiter des modes Arcade, Versus (jusqu’à quatre joueurs) et Time Attack. Malheureusement, ces modes n’offrent pas de contenu déblocable, ce qui peut limiter leur intérêt, mais ils restent une addition appréciable.
ça sent bon le rétro
Avec son look 2,5D dynamique et coloré, Victory Heat Rally ne laissera personne indifférent. L’esthétique rétro s’accompagne d’une bande-son dynamique qui apporte une belle dose d’énergie au gameplay. Côté finition, hormis de légers micro-lags au début des courses, le jeu est fluide et la maniabilité est très agréable. On regrette néanmoins le manque d’une véritable « récompense » pour les joueurs ayant terminé le mode Championship, mais le contenu reste globalement satisfaisant. Les plus téméraires enchaîneront de leur côté les victoires avec les différents personnages pour tenter de débloquer les différents coloris de véhicules.