Lors de notre Preview, dont nous reprendrons le début en première partie, nous étions très enthousiastes à l’idée d'approfondir notre expérience sur ce Mario vs. Donkey Kong. Nous allons ainsi pouvoir vous donner nos impressions définitives sur le soft. Pour rappel, il s’agit d’un remake du titre sorti en 2004 sur Game Boy Advance qui réinventait la formule des jeux d’arcade Donkey Kong ayant émergé dans les années 80. Disponible sur Nintendo Switch à partir du 16 février 2024, ce retour aux sources a-t-il été convaincant pour la rédaction de Nintendo-Master ?
Donkey, le collectionneur d’amiibo, euh… De Figurines Mario
Le pitch est comme toujours un prétexte pour mettre en scène nos deux comparses, à savoir Mario et Donkey Kong. Alors que notre primate favori se prélasse sur son canapé, dans l’opulence de ses bananes, il se laisse hypnotiser par la publicité des nouvelles figurines Mini Mario. Il fonce de ce pas en acheter une. Une fois arrivé à la boutique, il constate avec effroi que les figurines sont en rupture de stock. Que nenni ! Il veut la sienne ! Quoi de mieux pour s’en procurer que d’aller se servir directement à l’usine de fabrication de ces jouets. Voilà chose faite, et comme notre grand gorille ne fait jamais dans la demi-mesure, il est reparti avec un baluchon rempli de figurine. Mais Mario ne l’entend pas de cette oreille, il est hors de question de le laisser s’en tirer à si bon compte, il se met alors à le poursuivre afin de récupérer chaque jouet !
Comme indiqué en introduction, le titre surfe sur le jeu d’arcade éponyme Donkey Kong. Pour ceux qui ne connaîtraient pas (j’en doute, mais sait-on jamais), le principe était simple. Mario devait arpenter des échafaudages en évitant les pièges lancés par Donkey, des tonneaux, mais aussi d’autres petites choses… Parfois, il pouvait trouver sur sa route un marteau lui permettant de tout briser sur son passage. Une fois arrivé en haut, il mettait en déroute son compère et il passait au stage suivant. Ici, le principe est totalement revisité pour offrir bien plus de diversité et ne pas se contenter de niveaux faisant dans la verticalité. D’ailleurs, en plus de traverser le niveau, il est aussi recommandé de récolter les bonus, représentés sous forme de cadeaux, qui s’y trouvent. Ainsi, voici comment est structuré le jeu globalement. Il faudra traverser un monde après l’autre et chacun est divisé en six niveaux suivis de deux autres niveaux se jouant différemment.
L’agilité de Jumpman
L’objectif du titre est de traverser les niveaux qui se découpent en deux phases. Lors de la première phase, vous devez obtenir une clé afin de franchir une porte tandis que durant la deuxième phase, il faudra récupérer une des figurines subtilisées par le primate. Mario fait ce qu’il y a de mieux, c'est-à-dire sauter. En effet, il faut éviter des ennemis, des précipices couverts de pics, sauter de plateforme en plateforme, etc. Mais ses compétences ne s’arrêtent pas là. En outre, Mario est capable de s’accrocher à des lianes/chaînes, et peut soulever des objets. Par ailleurs, le fait de pouvoir porter des objets va participer à l’ingéniosité du level-design. De même, soulever un ennemi peut permettre d’en éliminer un autre, mais pas uniquement. Cela peut aussi servir à traverser des pics en le jetant dessus (oui, ils sont immunisés à la douleur).
Sachez enfin, que Mario, en bon gymnaste de son état, peut aussi sauter de deux autres manières. Avec une pression vers le bas, il se met sur les mains et peut donc faire un saut vertical plus grand et peut aussi se protéger de ce qui peut s’avérer être un danger venant du dessus. Il se protège avec ses pieds en somme. Ensuite, si jamais vous changez de direction brusquement tout en sautant, il effectue au saut périlleux arrière, qu’il vous faudra maîtriser, mais vous fera atteindre davantage de hauteur. C’est à garder en tête afin de venir à bout de bon nombre de casse-tête. Car oui, ne l’oublions pas, il s’agit aussi d’un puzzle-game. Votre agilité, couplée à votre réflexion, sera donc la clé de la réussite. Il faudra souvent faire preuve de sang-froid pour mener Mario à la sortie.
L'ingéniosité des niveaux
Les premiers niveaux feront office de mise en bouche et pourront donner une fausse impression de jeu facile. Après quelques mondes, les choses se corsent. Rappelons la composition de chaque monde avant de poursuivre. Six niveaux vous attendent intégrant chacun ses deux phases. Ensuite, un niveau vous demande de récupérer trois lettres (T-O-Y) en guidant six minis Mario jusqu’à un coffre. Ici, les minis Mario agissent un peu comme des Lemmings (pour ceux qui ont connu aussi), à savoir qu'ils se contentent de vous suivre. Il conviendra de bien les guider pour ne pas les perdre. Enfin, dernier élément de chaque monde, un combat de boss que nous préférons vous laisser découvrir intégralement. Chaque niveau étant timé, il faut trouver le chemin de la sortie au plus vite. Et c’est là que votre sens de l’observation et de la déduction seront de mise.
Il faut à chaque instant se rappeler de toutes les mécaniques, car il arrive fréquemment que la solution soit si simple que l’on n'y pense pas de suite. Une plateforme vous semble trop haute alors qu’un objet pourrait être placé relativement proche pour l’atteindre. Certains niveaux jouent avec les courants d’air dans lesquels Mario peut se laisser transporter. À d’autres moments, il faudra jouer avec des interrupteurs et trouver dans quel ordre les actionner afin de progresser dans le niveau. Il arrive que la clé ne soit autre que les monstres présents dans le niveau. De même, il se peut que vous puissiez finir de niveau de plusieurs manières suivant votre approche. Même les Bob-omb seront de la partie et il faudra bien veiller à vous en servir savamment. En-tout-cas, les derniers mondes ont mis nos réflexes à rude épreuve d'autant plus que le temps alloué au niveau n’était pas si large que ça. D’ailleurs, on ressent régulièrement une grande satisfaction quant à la réussite des niveaux les plus coriaces.
Pas avare en contenu
Ne voulant pas trop gâcher la découverte des mécaniques qui nuiraient à l’expérience de jeu, nous allons plutôt détailler le contenu. Sachez que Nintendo a rajouté deux mondes par rapport au titre d’origine. En soit, cela apporte un petit plus et notamment pour ceux ayant fait le titre GBA à l’époque. Mais sachez que l’expérience commence réellement, comme souvent dans beaucoup de Mario, en post-game. Ainsi, vous aurez accès aux mondes plus dans lequel il faudra récupérer la clé pour sortir en étant accompagné d’un mini Mario. Il faut alors autant veiller sur votre personnage que sur cette petite figurine sous peine de perdre une vie. Ensuite, vous avez aussi accès aux niveaux experts et dans ceux-ci, il va falloir s’accrocher. Vous oubliez vite le côté gentillet du titre et allez devoir faire preuve d’une précision sans nom.
Mais pour rester accessible à tous, le titre propose un mode détente qui vous préserve du stress du titre. Un mode deux joueurs permet aussi de se challenger en duo sur le même écran. Il faudra très vite vous coordonner sous peine de très vite être en difficulté. De plus, le titre s’appréhende différemment en jouant à deux, ce n’est pas forcément plus simple puisqu’il faudra que chaque joueur fasse sa part pour sortir du niveau. Enfin, côté technique, le titre a fait sans surprise un sacré bon. Il est passé d’une 2D (vieillissante aujourd’hui) à un 3D clinquante. Certes, le titre ne vous en mettra pas plein les mirettes, mais il a son charme et reste très propre, tout en étant parfaitement fluide bien évidemment, et ce, en modes Salon et Portable. Les musiques quant à elles sauront vous rappeler de bon vieux souvenirs lors de certains passages.
