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Hextech Mayhem: A League of Legends Story

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Hextech Mayhem: A League of Legends Story

Par ggvanrom - Le 23/11/2021 à 08:00

Figure emblématique du genre MOBA, League of Legends de Riot Games a prévu d’étendre son univers déjà riche en proposant aux joueurs de découvrir de nouveaux jeux vidéo dans des genres totalement à part. Annoncé à la surprise générale le jour même de sa sortie, Hextech Mayhem: A League of Legends Story se présente comme un runner musical. Du MOBA au jeu de rythme, est-ce que LoL saura nous convaincre en dehors de son domaine de prédilection ? 

Un Yordle qui a le feu au bout des doigts

Avant de commencer ce test, petite précision. Votre serviteur n’est absolument pas familiarisé avec l’univers de LoL, et les seuls extraits que j’ai pu en voir, ce sont ceux où le Youtuber Sardoche avait tendance à vivement s’emporter. Veuillez donc m’excuser à l’avance si je ne saisis pas certaines références de ce vaste univers qu’est celui de LoL.

Hextech Mayhem: A League of Legends Story se présente donc comme un Runner Musical mettant en avant le personnage de Ziggs, le Yordle spécialiste des explosions ayant fait rager bien des joueurs sur les parties de LoL. Aperçu dans les quartiers de Piltover devant le labo de Heimerdinger, Ziggs dévoile l’objectif à atteindre dans le jeu, créer la bombe la plus puissante jamais conçue. 

Pour cela, il va parcourir les ruelles de Piltover en faisant sauter à peu près tout ce qui s’y trouve afin de réunir des matériaux, et faire céder Heimerdinger pour qu’il l’aide à créer cette arme ultime. Le tout proposé avec une VF aussi loufoque et excentrique que puisse l’être notre personnage. Hextech Mayhem n’est pas un jeu qui se prend au sérieux, et il aime à nous le faire savoir constamment.



Des bases simples

Hextech Mayhem se décompose en plusieurs « mondes », eux-mêmes composés de 3 niveaux différents. Une fois le stage commencé, l’objectif est simple, rejoindre la ligne d’arrivée tout en ramassant un maximum de rouages, et en évitant obstacles et adversaires. Pour ce faire, il faudra appuyer sur les différentes touches indiquées à l’écran pour réaliser différentes actions, le tout au rythme de la musique. Vous aurez ainsi une touche de saut, une toute pour atterrir et une touche pour balancer une bombe. Chaque action ayant un modèle et un coloris différent, il ne sera pas compliqué de rapidement assimiler les différentes actions.

Outre les actions affichées à l’écran, le jeu embarque également un système dénommé Chaos libre. De nombreuses « notes » des musiques qui tournent en fond ne sont pas « jouées » lors de votre course. Libre à vous d’effectuer l’action qui vous semble la plus cohérente pour pouvoir obtenir des points bonus, et éventuelle l’accès à des rouages bleus et platines qui vous permettront de combattre les boss, mais aussi de débloquer des skins sympathiques. L’ennui avec cette liberté d’action, c’est que si vous n’êtes pas un minimum attentif l’action peut rapidement vous échapper des mains. À recommander pour les plus habitués du genre en premier lieu.

Enfin, tous les 4 mondes, le Dr Heimerdinger viendra vous chatouiller les poils avec ses propres inventions pour tenter de stopper votre soif d’explosion. Cela se traduira également par un stage jonché de notes, mais chaque loupé vous fera perdre des PV, et une barre vide vous obligera à recommencer du début.

Un contenu assez généreux

Si l’aventure principale pourra se boucler en deux heures en ligne droite, atteindre la fin du jeu vous permettra de débloquer deux modes supplémentaires. Le mode Action Totale fera apparaître toutes les notes du stage, y compris les invisibles du chaos total. Le mode impossible quant à lui ne fera apparaître aucune note, et le moindre impact avec un ennemi vous fera recommencer au tout début du niveau. Une augmentation de la difficulté bienvenue pour les amateurs de challenge.

Vous aurez comme dit plus haut des rouages à collecter durant vos courses. Les bleus seront indispensables pour pouvoir aller en découdre avec le Dr Heimerdinger. Les rouages en platine quand à eux vous permettront de débloquer les différents skins de Ziggs, lui apportant une allure toute autre durant vos sessions explosives. On regrettera toutefois l’absence d’un tableau de score en ligne comme tout jeu de rythme qui se respecte pour pouvoir crâner au sommet.

Un rendu explosif

Si l’on est clairement face à un petit jeu pour nous occuper entre deux gros titres, Hextech Mayhem n’en reste pas moins très bien fignolé. Les quelques cinématiques du jeu sont de qualités, les doublages en français sont présents, et les musiques, bien que manquant parfois de variété, sont aussi détonantes que les bombes du Yordle. La qualité du titre reste extrêmement correcte vis-à-vis de son prix actuellement affiché à 8,99€.

Niveau fonctionnalité, que ce soit en mode portable ou en mode salon, le jeu tourne très bien et ne souffre d’aucun ralentissement. Toutefois vu que la caméra est assez éloignée de l’action, nous vous recommandons de jouer en mode salon pour pouvoir voir plus clairement l’action et ainsi éviter les pièges.


8
Bien que sorti de nulle part, Hextech Mayhem: A League of Legends Story s’avère être un très bon runner musical. Si l’on aurait apprécié un classement en ligne ainsi qu’une action un peu plus lisible par moment, il n’en reste pas moins un très bon titre dans son domaine, le tout proposé à moins de 10€. Une vraie petite surprise de l’univers League of Legends pour les amateurs de runner connaissant ou non l’univers du MOBA.

  • Un univers explosif
  • Des commandes simples qui s'étoffent au fur et à mesure de l'aventure
  • Les nouveaux modes à débloquer en post-game
  • Les skins à débloquer
  • Ca tourne parfaitement en mode salon et portable
  • La qualité des cinématiques et la VF rocambolesque
  • On aurait aimé un classement online
  • Les musiques peuvent s'avérer répétitives