Annoncé il y a peu, Cursed to Golf nous a présenté une approche de jeu plutôt originale, à savoir le golf à la sauce Rogue et le tout avec un gameplay 2D. Développé par Chunai Lab, le titre est disponible depuis le 28 août 2022 sur Switch. A-t-on apprécié notre passage sur ce green plutôt particulier ?
Golf to Hell
Notre petite histoire débute alors que notre personnage participe à un tournoi de Golf. Les journalistes sportifs sont épatés par ses exploits et misent beaucoup sur lui. Voilà qu’il entame donc son 18ème trou, et s’il réussit, il peut être sacré meilleur golfeur de tous les temps. Il commence et tout se passe pour le mieux. Cependant le temps commence à se gâter. Il s’apprête à exécuter son dernier coup lorsque la pluie se met à tomber. Il brandit alors son club et se fait foudroyer subitement… pas de chance, le titre lui passe sous le nez. Toutefois, l’histoire ne s'arrête pas là, il tombe dans les abîmes et se retrouve dans un lieu étrange. Il fait la rencontre d’un drôle de bonhomme qui lui explique qu’il se trouve dans le purgatoire des golfeurs.
Un parcours d’outre tombe
Le principe est simple, afin de reprendre vie, il va falloir réussir les 18 trous de cet endroit damné. Mais les règles diffèrent de celles du monde des vivants. En effet, déjà, le nombre de coups est limité à 5 par parcours, ce que l’on appelle donc le PAR. Si jamais votre stock de coups tombe à zéro, tout est fini et ce sera un retour à la case départ. Et bien évidemment, vous vous en doutez, le parcours est semé d'embûches. Entre les caisses de TNT (qui peuvent cependant vous offrir des raccourcis), les ventilateurs, les téléporteurs, les bunkers, les herbes hautes et autres tombes, ce ne sera pas de tout repos. Il faudra donc bien observer le parcours avant de vous lancer afin de bien planifier votre avancée puisqu’il y a souvent plusieurs chemins possibles. Vous avez donc à votre disposition la vue Birdie qui vous permet de jeter un œil à tout le parcours. Sachez aussi que vous possédez trois types de club (Driver, Iron et Wedge) afin de pouvoir mieux gérer vos coups.
Même avec un plan bien huilé, cinq coups seront très souvent insuffisants. Il faudra alors compter sur d'autres atouts. Le premier n’est autre que des statuettes qui peuvent augmenter votre PAR si vous réussissez à les briser. Il en existe de deux types, les argentées qui vous octroient deux coups supplémentaires alors que les dorées quatre. Il faudra malgré tout bien réfléchir avant de vous récupérer ces statuettes puisque parfois cela oblige à faire de gros détours. Enfin, sachez que votre meilleure chance réside en fait dans l’utilisation de cartes. Utilisables au moment de taper la balle, elles vous permettent de bénéficier de différents bonus comme exploser les caisses de TNT, faire tomber la balle subitement au sol afin d’éviter de l’eau ou un trou, changer la direction de la balle en plein vol, etc.
Une ambiance originale
La direction artistique en pixel art est plutôt de bonne facture et retranscrit parfaitement bien l’univers du jeu. On ressent bien l’aspect purgatoire alors que visuellement l’aspect reste plutôt coloré. Ainsi, le combo golf / enfer est réussi. De plus, les compositions musicales collent elles aussi parfaitement à l’univers (il faut aimer le côté 16 bits cependant). Si l’on devait avoir un regret, c’est au niveau du gameplay. Même si tout est relativement bien pensé et met parfois une pression monstre avec ce système de PAR, il faut avouer que la vue restreinte au moment de tirer peut parfois être frustrante. Malgré la vue Birdie, lorsque l’on prépare un coup, on ne peut voir que le bord de l’écran où est positionné le personnage. Ainsi, on doit faire au jugé. Cela renforce en effet le côté rogue, mais il arrive de rager de ce manque de visibilité.
