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Xenoblade Chronicles 2

Preview Switch

Xenoblade Chronicles 2

Par Saurus_no_Haineko - Le 17/11/2017 à 17:23

Pour des raisons personnelles, nous n’avons pas pu vous proposer une preview en temps et en heure de Xenoblade 2, la dernière grosse exclusivité de la Nintendo Switch en 2017. Et puisque les previews sont maintenant sorties et qu’il ne servirait désormais plus à grand-chose d’en écrire une, on vous propose quelque chose d’un poil différent, sous la forme d’une FAQ qui se conclura pas un avis rapide que nous avons sur notre session de jeu. N’hésitez pas à nous dire ce que vous pensez de cette initiative dans les commentaires, et/ou à poser des questions que vous jugez manquantes. Nous serons ravis d’y répondre si nous le pouvons.

 

Xenoblade, c’est quoi ?

 

Xenoblade est une série éditée par Nintendo et développée par Monolith Soft. Elle comporte désormais trois jeux, Xenoblade Chronicles, Xenoblade Chronicles X, et maintenant, Xenoblade Chronicles 2. A résumer très rapidement, il s’agit de J-RPG avec une très forte composante exploration qui se distingue de part un système de combat en semi-tour par tour assez unique. Xenoblade Chronicles 2 ne déroge pas à la règle.

 

Semi-tour par tour ? Ca a l’air aussi pénible à lire qu’à jouer !

 

La licence Xenoblade fait partie de ces licences qui sont très pénibles à regarder, mais très intéressantes à jouer. Comprenez par là qu’il faut impérativement avoir une manette entre les mains pour comprendre toutes les subtilités et que non, il ne s’agit pas simplement d’appuyer sur un bouton quand le jeu nous le demande.

Dans Xenoblade 2, vous ne choisissez pas quand vos attaques ont lieu. Elles sont automatiques à partir du moment où vous êtes immobiles (nouveauté du jeu). Par contre, il convient de bien se placer afin d’infliger le plus de dégâts possibles.De plus, le jeu fonctionne sur un principe d’arts, des compétences à activer qui vont infliger des dégats monstrueux pour peu que vous les exécutiez au bon moment et au bon endroit. Plus que jamais dans un Xenoblade, la planification est au cœur du jeu.

A cela se rajoute un système de pokém... De Lames, plus grosse nouveauté de cet opus, qui vient changer énormément de choses. Mais ça, nous y reviendrons davantage dans notre test. 

 

Faut-il avoir jouer à un autre Xenoblade pour comprendre Xenoblade 2 ?

 

Absolument pas. Il faut prendre la série des Xenoblade comme la série des Final Fantasy. Chaque opus est indépendant des autres, mais fonctionne avec un gameplay similaire et des thématiques très proches. Vous pouvez donc parfaitement commencer la série par Xenoblade Chronicles 2.

 

Alors, Xenoblade 2, ça raconte quoi ?

 

Le monde d’Alrest ce meurt. Au dessus d’une littérale mer de nuages infinie, il n’y a aucune terre, si ce n’est des titans et un arbre gigantesque. Chassée de l’arbre pour une raison qu’ils ignorent, les humains ont construit leur vie sur les titans. Mais les titans ne sont pas éternels, et finissent par mourir, ce qui attise fortement les tensions politiques entre pays. Vous incarnez Rex qui, devenu Pilote suite à sa rencontre avec Pyra, une lame légendaire appelée l’Aegis, décide de partir au sommet de l’arbre afin de trouver l’Elysium, sorte de paradis qui pourrait sauver toute l’humanité.

En terme de structure, le jeu ressemble énormément au premier jeu de la saga. Toutefois, et jusque là, la gestion du rythme du jeu nous parait bien meilleure, et le jeu se démarque de part un côté humour plus manifeste. Pas de soucis par contre, des moments tristes et surprenants, il y en aura aussi, d'autant plus que le jeu sait les préparer... Alors bien sûr, ce sera à confirmer d'ici à la fin du jeu, mais jusque là, c'est très encourageant. 

 

Pilote ? Lame ? Hein ?

 

Dans le monde de Xenoblade 2, il existe une race particulière, appelée « Lame ». Cette race, immortelle, se manifeste d’abord sous la forme d’un cristal-cœur. Si une personne touche ce cristal et parvient à réveiller la lame, celle-ci se manifeste alors complètement, entretenant alors une relation de symbiose avec l’humain devenue son pilote. Chacun devient plus puissant si l’autre et avec lui.

Rex et Pyra partage cette relation, qui est cœur du gameplay et du jeu. Pour plus de détails et comme nous l'avons dis plus haut, nous en expliquerons davantage dans notre test. 

 

Graphiquement, ça donne quoi ?

 

Aie, on va attaquer ce qui fâche. Si la direction artistique n’a rien à envier à ses prédécesseurs, force et de constater que techniquement, le jeu fait parfois peine à voir. La résolution dynamique sur l’écran de la Switch transforme parfois le jeu en véritable bouilli de pixels illisibles, tandis que le jeu souffre de petites chutes de framerates, de clipping et surtout d’un très puissant aliasing. On en attendait un peu mieux de la part de Monolith Soft quand même.

 

Et le doublage anglais, l’OST?

 

Pour l’OST, on résumera ça en un mot : Extraordinaire. On pourra lui reprocher toutefois de nombreuses reprises du premier Xenoblade, mais le jeu possède aussi une vaste quantité de nouveaux thèmes qui n’ont rien à lui envier.

Quant au doublage anglais, c’est une horreur. J’ai aimé le doublage anglais du premier Xenoblade et celui de Xenoblade X, mais celui de Xenoblade 2 est en dessous de tout. Pour être exact, les personnages secondaires sont franchement pas mal, il y a même une volonté de varier les accents afin de dépayser le joueur. Mais les personnages principaux sont mauvais à un point inimaginable. Ca sonne faux, ça manque de conviction… En bref, on vous conseille vivement de passer immédiatement le jeu en japonais à la sortie.

 

 

Très fort
Pour finir, et en exceptant l'aspect technique décevant, Xenoblade 2 est une énorme surprise. Je faisais parti des plus sceptiques lorsque le jeu était annoncé, "impossible que Monolith Soft ai pu développer ça aussi vite", et pourtant, ils semblent l'avoir fait. Le jeu s'annonce comme une aventure aussi grisante que palpitante, au sein d'un univers d'une richesse visuelle proprement incroyable. Vivement qu'on arrive à la fin de cette incroyable histoire afin de comprendre tous les éléments que le jeu nous propose. Enfin, pas trop vite non plus : on ne veut pas que ça s'arrête !