Nintendo Switch

Towa and the Guardians of the Sacred Tree

Test Switch

Towa and the Guardians of the Sacred Tree

Par Mayline - Le 02/10 à 10:25

Towa and the Guardians of the Sacred Tree est un roguelite d’action-aventure sorti sur Nintendo Switch et plateformes concurrentes le 19 septembre 2025. Développé par Brownies Inc. et édité par Bandai Namco Entertainment, ce jeu nous plonge dans une quête divine entre le bien et le mal. Pour protéger le village de Shinju, plusieurs héros partent en binôme dans des expéditions destinées à défaire les forces ennemies pour rétablir la paix. Entre action et narration, le jeu mélange de nombreuses idées et essaye de se démarquer dans un genre déjà bien ancré.

Test réalisé à partir d'une version fournie par l'éditeur.

Sauvons notre village !

On commence le jeu à travers une histoire conté comme une légende, dans un style illustré et typiquement asiatique. On y apprend que dans le village lointain de Shinju, situé au pied de l’arbre monde, vit Towa. Fille de la divinité Shinju et gardienne des âmes du village, apportant son aide dans le développement des lieux ainsi que dans les différentes étapes de la vie des villageois. Mais la paix est interrompue par l’ombre corrompue du dieu maléfique Magatsu, qui s’étend à travers le monde jusqu’à arriver aux abords du village. En altérant le flux de mana sur son passage, il donne naissance à de viles créatures, les Magaoris, qui contribuent à la propagation du miasme. Ainsi, il planifie de corrompre l’ensemble de ce monde. Affaibli par cette attaque au village, Shinju confie à Towa la mission divine de rassembler huit braves guerriers pour l’aider à vaincre Magatsu. Parmi les villageois, huit d’entre eux vont ainsi hériter de la grâce de Shinju et devenir les enfants célestes. Leur mission est de protéger le village et leurs proches de ce mauvais sort. Équipés du sabre rédempteur et du bâton astral de Towa, ils se mettent en quête du repaire de Magatsu. Le bâton de Towa ne peut purifier que des zones limitées, ils sont donc limités à un binôme pour ouvrir la voie jusqu’à Magatsu. Un héros doit prendre le rôle de Tsurugi, le porteur de l’épée pour fendre les ennemis, tandis que l’autre doit tenir le rôle de Kagura, le porteur du bâton pour protéger le tandem du miasme environnant. Towa propose de prendre le rôle de Kagura, et désigne Rekka, l’une des enfants célestes pour le rôle de Tsurugi. Ils prennent la route, et combattent les Magaoris environnant jusqu’à tomber sur un Magatsu-hi. Ce garde de Magatsu est plus puissant que les Magaoris, mais Towa et Rekka unissent leurs forces pour en venir à bout.

Towa entreprend un rituel utilisant le mana récolté pour éliminer Magatsu avant qu’il ne s’éveille. Cependant, la corruption réapparaît et Magatsu entre en jeu de manière inquiétante. Il envoie l'ensemble des partenaires de Towa au fin fond des temps, la laissant seule face à la situation. Protégée par la lumière de Shinju, elle se réveille seule dans le village, qui semble bloqué dans le temps. Sans délai, elle se met en quête d'un moyen de rétablir le cours du temps et de ramener ses compagnons. Après de longs efforts, Towa réussit finalement à retrouver ses compagnons dans un monde isolé de l’espace et du temps, le Mayoiga. Malgré cet événement impromptu, leur objectif reste identique, mais pour éradiquer le mal que Magatsu à insufflé dans le monde, il faut vaincre les huits Magatsu-hi qui le protègent et récupérer leur mana. Nos héros s'apprêtent à entrer en tandem dans le dangereux monde parallèle de Kakuriyo pour mener à bien leur mission. Ils reconnaissent en ces lieux un monde différent, ravagé par le miasme mais dont les environnements semblent familiers à ce qu'ils ont déjà connu dans le monde de Utsuchiyo. Après avoir traversé de nombreuses zones, défendues par les armées ennemies Magaoris, le Kagura est amené à disparaître après avoir purifié la zone et apporté son mana au village de Shinju. Cette situation pousse le joueur à réviser son équipe continuellement, et à faire la connaissance de chacun des héros. Au fil de l’aventure et de l’accomplissement des rituels de Towa et de ses compagnons, le village est amené à évoluer à travers le temps. Les villageois que l’on côtoie changent physiquement, prennent de l’âge, nous sommes spectateurs de l’évolution de chacun ainsi que de leur situation, et nous en apprenons davantage sur l’histoire du village.

Le village de Shinju sert de hub central pour renforcer ses personnages et donner des avantages au combat. Il intègre également un plan narratif maîtrisé et complet dans son écriture. Towa veille sur les habitants de Shinju, et entretient de nombreux liens avec eux à travers de nombreuses intéractions visant à étoffer le lore du village et le développement des villageois. En parallèle, l’histoire des personnages principaux et leurs origines sont abordés à travers plusieurs dialogues. Durant les expéditions, de nombreuses saynètes sont proposées entre les deux personnages de l’équipe, autour d’un feu de camp. Les échanges sont différents en fonction du binôme de personnages en jeu et des liens qu’ils entretiennent. Toutes ces différentes scènes peuvent survenir pendant les expéditions, quand on progresse dans l'histoire ou lorsque l’on parle avec les villageois. Certaines situations sont parfois drôles, d’autres sont un peu plus profondes ou émouvantes. Les thèmes du temps qui passe, de la perte d’un être cher mais également de la transmission à la génération suivante sont omniprésents au fil de l’aventure. Ils laissent une sensation nostalgique de voir les personnages évoluer sur plusieurs années, puis disparaître malgré nos attachements. Cette sensation est partagée par certains personnages, qui arrivent après la disparition de leurs amis par exemple. Les dialogues semblent différents selon l’ordre des personnages qui arrivent au village. Les choix peuvent ainsi avoir une influence sur certains détails de l'histoire. Toutes ces particularités narratives impliquent le joueur dans l’univers du jeu, et ajoutent de l’intérêt à la découverte de chacune de ces personnalités.

Plus forts à deux

L’exploration et les combats sont effectués à deux combattants, chacun avec des capacités individuelles qu’il faudra combiner pour avancer. Cela donne sur une panoplie de combinaisons en tandem qui tend vers une jouabilité et une narration différentes en fonction de l’équipe en action. Comme précisé dans l’histoire, il faut choisir le Tsurugi et le Kagura parmi les personnages disponibles avant de partir en expédition. Le Tsurugi est le personnage attaquant de l’équipe, qui frappe fort à l’aide de ses deux sabres. Le Honzachi est son sabre principal, et le Wakizachi son sabre secondaire. Chacune de ces armes donne sur une attaque bien distincte. Au bout d’un certain nombre de coups, la lame utilisée en combat peut s’émousser et réduire sa puissance de moitié. Il suffit néanmoins de l'échanger avec la seconde lame pour que sa jauge se recharge intégralement grâce à l’attaque éclair. Le  héros va ainsi effectuer une charge et infliger des dégâts avant de basculer entre les deux types d’armes. En attaquant, le Tsurugi accumule du mana qui peut être utilisé pour effectuer un coup de grâce. Il est possible de cumuler plusieurs jauges de mana selon le personnage contrôlé. Cette attaque reste commune au deux types de lames jouables. En tant que Tsurugi, chaque personnage possède des attaques qui leur sont propres, que nous serons amené à découvrir et maîtriser. Un héros n’aura donc pas les mêmes caractéristiques et la même prise en main qu’un autre. A ses côtés se bat le Kagura, qui est le personnage support de l’équipe. Avec son bâton, il lance des sorts pour attaquer à distance ou générer des effets renforçant temporairement nos personnages. Ils possèdent deux attaques, qui peuvent être lancées alternativement, avec un temps de rechargement entre chaque utilisation.

Les sorts des Kagura sont déterminés en fonction des éléments que les personnages maîtrisent : eau, vent, feu, terre et métal. Chaque personnage maîtrise deux éléments différents, et peut apprendre de nouveaux sorts qui remplaceront les anciens. Le Kagura ne peut pas bouger pendant l'incantation de certains sorts, tandis que d’autres peuvent demander un temps de rechargement plus long. Le contrôle des deux personnages se fait de manière très fluide et simple à assimiler, avec une bonne prise en main. Les niveaux peuvent être parcourus en solo ou à deux joueurs en local. Avant de partir en expédition, les différents contrôles s’affichent à l’écran et sont testables sur un monstre pour se faire la main sur les spécificités des héros sélectionnés. Nous retrouvons en revanche une difficulté au sujet de la liberté de déplacement des deux joueurs, car la ligne rouge qui relie leur vie ne leur permet pas de s’éloigner trop loin l’un de l’autre. Les deux membres d’une équipe possèdent une barre de vie commune, répartie entre les deux personnages mais dont la défaite ne sera effective qu’une fois la vie commune arrivée à zéro. Il faudra alors rester synchronisé et vigilant à l'autre pour être efficace. Il est à noter que la possibilité de jouer à deux est une qualité appréciable renforçant l’expérience de ce genre de jeu. En solo, le Kagura suit le Tsurugi, et ses déplacements peuvent être partiellement contrôlés. Cette option reste très limitée en combat, car le fait de contrôler seul deux personnages indépendamment relève de l’exploit. Les attaques du Kagura peuvent être lancées manuellement, pendant que certaines peuvent rester enclenché en attaque automatique. Il faudra rester vigilant à notre personnage de soutien, car il ne prend aucune initiative seul et reste collé à nos arrières.

Dépendant de nos propres déplacements, il a tendance à prendre facilement les dégâts. Il faudra ainsi anticiper au maximum les attaques ennemies si l’on ne veut pas que notre soutien altère excessivement la barre de vie. Ce fait donne un crédit supplémentaire à la possibilité de jouer en coopération, afin de ne pas y réfléchir et laisser chaque personnage jouer indépendamment. On retrouve généralement le même game design durant les explorations. Les mécaniques reposent sur l'enchaînement d’une combinaison de salles. Nous traversons les zones les unes après les autres, après les avoir débarrassés de toutes les forces ennemies. Une fois cela fait, un bonus est à récupérer avant de passer à l’endroit suivant, que l’on rejoindra par des portails. Nous avons parfois le choix entre deux portails donnant soit sur des zones de repos, des zones de transactions, des boss supplémentaires ou des zones infestés d’ennemis. Le type de récompense est affiché sur le portail, où l’on peut consulter les caractéristiques de la zone avant d’y accéder. En fonction de la salle choisie, nous aurons accès à des dons pour renforcer les capacités des personnages, des pêches pour renforcer les dons possédés ou des cristaux pour améliorer l'équipes depuis le village. Les dons sont déclinés en plusieurs niveaux de raretés qui permettent de donner des bonus et améliorations plus conséquents. Il est à noter que l’affichage de certaines capacités de don sont parfois peu précises et peuvent laisser un flou sur l’interprétation des compétences.

Travail et discipline

Durant les explorations, nous rencontrons plusieurs boss intermédiaires dont la zone est aménagée en une arène spacieuse permettant une meilleure mobilité face au physique imposant de ces derniers. D’autant qu’ils ne se privent pas d’utiliser ce territoire à leur avantage et créant des dégâts de zone ou en effectuant des charges sur une longue portée. Les attaques ennemis sont signalisées par des marquages rouges au sol afin de permettre de les esquiver. Néanmoins, les zones d'impact sont parfois plus larges que ce qui est visible au sol, alors prudence. Enfin, en venant à bout des ennemis, des magatamas sont collectés. Ils font office de monnaie d'échange chez les commerçants ambulants, afin d’obtenir différents items et bonus. Les dons et les magatamas ne sont valables que durant l’expédition en cours. Après avoir fini le niveau ou être tombé au combat, ceux-ci disparaissent. Chaque défaite contraint à relancer l’expédition depuis le début, dont les sessions vont de 45mn à 1h, ce qui augmente le temps de jeu en conséquence. Les cristaux accumulés sont toutefois récupérés par Towa, qui les utilisera à bon escient au village pour renforcer nos équipes avant de repartir au combat. Le village de Shinju est un point central qui permet à nos acolytes d’améliorer leurs armes, compétences et caractéristiques. Chaque bâtiment aura un intérêt pour gagner en puissance et améliorer nos capacités au combat. Les commerces permettent d’échanger des cristaux contre des comestibles utiles durant les expéditions, ou des artéfacts nécessaires à l’évolution des capacités des héros. Le dojo permet d’apprendre de nouvelles capacités, d’équiper nos personnages, mais également de monter différentes compétences octroyant un bonus de vie, de force d’attaque, de vitesse de déplacement et bien d’autres.

La tour permet d’acheter des inscriptions que l’on peut équiper sur le bâton du Kagura pour augmenter les différentes statistiques de l’équipe. Enfin, la forge permet de créer, personnaliser et augmenter les caractéristiques des sabres que l’on peut utiliser en combat. Ce bâtiment sera le plus intéressant du village car il inclut le joueur dans un mini-jeu permettant de réaliser et personnaliser de nouvelles armes. Il est possible de forger des lames de manière automatique par le forgeron, ou par nous même de façon manuelle. Cette dernière permet d’enchainer sous la supervision du forgeron, une succession d’étapes pour améliorer la lame en fonction de nos propres convictions. Selon nos performances et les matériaux utilisés, nous pouvons influer directement sur les statistiques de la lame. On relève tout de même que certaines manipulations en forge sont peu précises sur les étapes nécessitant le joystick, laissant un délai notable entre l’arrêt de la pression du bouton, et le résultat à l’écran. Dans le genre participatif, nous retrouverons également différents coins pour pêcher, ce qui permet de collecter des points en fonction des poissons attrapés. Ils sont échangeables contre des matériaux, cristaux et inscriptions qui peuvent être utiles. Au fil de l’aventure, des nouveautés viennent s’ajouter afin de garder un certain renouvellement. Les bâtiments pourront être améliorés tandis que d’autres seront bâtissables pour élargir les possibilités d’amélioration. L’équipement peut être personnalisé pour chacun des personnages, que cela soit pour l'attribution des capacités, des points de compétences, ou pour les armes. A savoir qu'un seul achat est nécessaire pour équiper tous nos personnages, il n’y a donc pas besoin d'acheter le même item en plusieurs fois.

Les différentes fonctions, les activités et les intéractions au village permettent de marquer un break, un temps de pause entre les expéditions très intense et éprouvant. La narration fait partie intégrante du jeu et vient ajouter des moments de calme au tourbillon de nervosité que nous offre le gameplay. Il est à noter que sous ses airs funs et colorés, le jeu est exigeant, voire frustrant dans certaines situations où la vie se perd très vite. En comparaison avec les affrontements communs en explorations ou les boss intermédiaires, les combats de boss de fin de niveau augmentent de plusieurs cran la difficulté. La cadence de l'enchaînement des attaques ennemi est soutenue, sans aucun répit. La barre de vie des boss est assez conséquente et ils infligent beaucoup de dégâts. La prise en main est plutôt intuitive mais demande un réel investissement afin de maîtriser la technicité qu’elle impose pour avancer dans les niveaux, car les erreurs répétées peuvent coûter cher. Ce jeu demande ainsi beaucoup de temps et de détermination pour arriver au bout. Il ne faudra pas non plus négliger les différents leviers d’amélioration accessibles depuis le village de Shinju. Le début peut ainsi s'avérer fastidieux, car l’accumulation des cristaux est longue pour améliorer les personnages et demande plusieurs essais. Il faut constamment se mettre à jour dans l'amélioration des caractéristiques de nos personnages. La progression doit être constante tout au long de l'aventure. On retrouve quand même un côté addictif dans le fait de devoir réessayer, car on se sent capable de réussir ou d’aller plus loin au fur et à mesure des tentatives.



Une pluie de détails

Les panoramas qui nous sont présentés entre deux zones de combats sont contemplatifs et vraiment bien détaillés. Les visuels sont chatoyants, avec des couleurs chaudes et agréables, donnant sur des décors traditionnels asiatiques. Nous retrouvons de nombreux détails environnementaux qui ajoutent de la vie et de la profondeur aux lieux explorés. L’ambiance visuelle est vraiment réussie, avec une esthétique splendide dans les décors. La disposition des zones de combats évolue en fonction de la progression dans le niveau. La position des éléments à casser se retrouvent pratiquement sur les mêmes lieux des zones communes aux différentes explorations. On remarque quand même que certains des endroits traversés se recyclent d’une exploration à l’autre, et donne sur des configurations semblables avec des thématiques différentes dans les décors. En revanche, avant le boss de fin de zone, nous retrouvons toujours la même zone au fond rouge avec une vue sur l’arbre de vie. Cela permet d’identifier rapidement à quel stade du niveau nous arrivons. Le bestiaire se renouvelle régulièrement, bien qu’une sélection d’ennemis se retrouvent d’une expédition à l’autre avec des couleurs différentes. Les boss de fin de niveau ont un design intéressant typique des gardes de Magatsu avec le même type de couleur rouge et blanc et une étrange amulette ronde de couleur dorée au dos. Du côté des alliés, leur design n’a pas à rougir de celui des ennemis. Les personnages sont hauts en couleurs et originaux, avec une sacrée personnalité. Tous sont différents et sortent du lot. Les illustrations de dialogue des personnages sont magnifiques et apportent davantage de caractère et de personnalité à nos protagonistes. D’autant plus que chacun de leurs dialogues sont agréablement bien doublés en anglais comme en japonais.

Ils ont de nombreuses interventions durant nos pérégrinations. On reconnaît une certaine récurrence dans les interventions in-game des personnages en fonction des zones traversées ou des villageois croisés, ou encore des commentaires en forgeant. La bande son est extrêmement bien élaborée et oscille entre des musiques très traditionnelles du folklore à des pistes plus douces, dynamiques ou subtiles selon les zones, les situations ou les ennemis. Tous ces sons se mélangent bien à l’ambiance et l’univers du jeu. Nous retrouvons deux modes de difficultés, le normal pour les habitués du genre et le mode histoire pour permettre aux joueurs d’avancer dans le jeu. Ce mode active la bénédiction divine, qui est un bonus diminuant les forces ennemis au fur et à mesure des défaites. En échange, le joueur doit quand même être persévérant, car il est amené à recommencer intégralement le niveau à chaque défaite, pour une augmentation bonus de 4% supplémentaire à chaque fois. Ce mode sera surtout utile aux joueurs ayant davantage de difficultés avec les spécificités inhérentes au genre, où l’endurance est de mise. Elle peut également être avantageuse en début de partie, le temps de se familiariser avec le gameplay mais également pour éviter la frustration de recommencer inlassablement des niveaux déjà très longs sans pouvoir avancer dans le jeu. Nous avons une bonne rejouabilité, au vu du nombre incalculable de fois où nous devons relancer un niveau pour avancer dans le jeu. Nous avons également le droit à des quêtes annexes, et le lancement des expéditions en alternant les équipes de combats permet d’assister à des interventions et des échanges privilégiés différents entre chaque binôme.

8.5
Towa and the Guardians of the Sacred Tree est un jeu qui demande une certaine technicité pour être appréhendé. Il nécessite beaucoup de temps et de patience pour améliorer au mieux les personnages et avancer dans l’histoire. La prise en main des neuf personnages avec chacun leurs techniques, donne sur un éventail intéressant de combinaisons. On reconnaît que le jeu est exigeant et demande une réelle préparation pour venir à bout des expéditions principales. Notamment pour les boss de niveaux dont l’écart de difficulté avec l’exploration des zones est assez notable. Le jeu à deux en multijoueur reste une excellente surprise pour le genre et améliore les lacunes que l’on peut rencontrer en solo. Enfin la narration donne un supplément rafraîchissant au jeu et permet des petites pauses dans le torrent d’action qui nous est réservé.

  • Un doublage de qualité
  • Un chara design attachant
  • Un atelier de forge participatif…
  • Le jeu en coopération intéressant
  • La vulnérabilité du support en solo
  • Une forte difficulté en début de jeu
  • …mais le mini-jeu manque de précision
  • Le fil bloquant les déplacements en multijoueur