Nintendo Switch

Dragon Quest Monsters: Le Prince des Ombres

Preview Switch

Dragon Quest Monsters: Le Prince des Ombres

Par ggvanrom - Le 21/09/2023 à 18:43

Après le dernier opus de la trilogie Joker sorti en 2016 uniquement sur le territoire japonais, Dragon Quest Monsters, spin-off de la licence culte de Square Enix, revient en 2023 avec une toute nouvelle aventure axée sur Psaro, antagoniste emblématique de Dragon Quest IV. Est-ce que cette exclusivité liée à la Nintendo Switch saura concurrencer un autre jeu bien connu de capture de monstres ? Premiers indices dans cette preview

Un jour je serai le meilleur meneur

L’histoire débute dans le petit village de Rosecolline. Nous y retrouvons Psaro, que les fans de la licence Dragon Quest auront connu dans le quatrième opus de la licence principale comme antagoniste dans le jeu original (et comme compagnon dans les remakes). Maudit par son père Randolfo, il se retrouve dans l’incapacité de pouvoir lever la main contre les monstres envoyés par Randolfo pour le ramener auprès de lui. Alors qu’une nouvelle salve de monstre avait envahi Rosecolline et était à deux doigts de réussir leur objectif, Psaro est sauvé par un vieillard ayant la capacité de contrôler les monstres. 

Intrigué par ce pouvoir et bien décidé à pouvoir se défendre face à ses assauts répétés, Psaro va se faire enseigner comment dompter les monstres dans des combats au tour par tout troquant les habituels héros par plusieurs centaines de monstres issus du casting de Dragon Quest. Son aventure le fera voyager entre les mondes des humains Terrestria et celui des monstres Nadiria. L’objectif est simple : bâtir la meilleure équipe de monstres possibles pour vaincre son paternel. Le début de l’aventure sera également marqué par l’arrivée de Rose, une Elfe que Psaro sortira du pétrin, et dont il tombe amoureux comme nous le conte Dragon Quest IV. Si elle n’a pas de rôle majeur en début de jeu, attendons de voir comment cela évoluera au fil du temps.



Elevé au gré des saisons

Débutant votre aventure à Rosecolline, vous commencerez à explorer la plaine voisine avant de varier les découvertes. Chaque zone est matérialisée en 3D, et vous avez le loisir de gambader dans les zones pour croiser les différents monstres qui peuplent chacune d’entre-elles. Le point mis en avant dès le début du jeu est la mécanique des saisons. Le printemps, l’été, l’automne et l’hivers s’enchaînent relativement rapidement, changeant ainsi la faune locale, mais aussi le terrain. Les étendues d’eau gèlent, des lianes poussent, vous permettant d’accéder ainsi à de nouvelles zones pour récupérer divers trésors. Mais ce qui nous intéresse le plus ça reste bien évidemment la capture de monstres.

Lorsque vous entrez au contact d’un monstre, vous déclenchez un combat. Comme dit précédemment, Psaro ne peut pas combattre, il aura ainsi pour débuter un premier monstre pour s’entraîner. Dans les options, vous pouvez ordonnez au monstre de se lancer dans la mêlée sans conseils particulier, ou bien leur demander des ordres précis comme l’attaque, la défense, ou l’utilisation de compétence. Vous avez également la possibilité de recruter un monstre face à vous. Une jauge de dévoile alors, et vos monstres attaquent la créature ciblée. Les dégats infligés affichent ainsi un % de chance de capture. Si c’est bon, vous enrôlez le monstre dans l’équipe, si c’est loupé, le monstre peut s’énerver et avoir un bonus de dégâts. Pour vous aider dans la capture, vous pourrez compter sur l’utilisation de monstrobecs pour booster le %. 

Votre équipe peut compter jusqu’à 8 compagnons. 4 au front, et 4 en réserve, libre à vous d’interchanger comme bon vous semble. Quand vous dépassez le nombre de 8 compagnons, vous pourrez le mettre à la place d’un monstre de votre équipe, ou bien l’envoyer à la réserve pour le récupérer plus tard. A chaque combat, les monstres remportent de l’expérience, les faisant grimper de niveau. Ils gagnent ainsi de nouvelles améliorations de statistiques, et surtout des points de compétence à utiliser dans leurs différents arbres de compétences pour débloquer techniques et boost de stats. Selon leur type, les monstres reçoivent un des neuf rangs suivants : G, F, E, D, C, B, A, S ou X, du plus bas au plus élevé.

Dragon Quest Monsters oblige, vous devrez également passer par les combats en arène pour monter de rang et faire progresser l’histoire. Une fois que vous estimez votre équipe suffisamment solide, il vous suffit de vous rendre dans une arène de monstre. Chaque arène propose une série de 3 batailles de différents rangs. Réussir à vaincre les 3 adversaires nous permettent d’être sacré champion de la catégorie choisie. A la différence des combats normaux, vous ne pouvez pas donner d’ordres à vos monstres, ils sont en totale autonomie. A vous de trouver le juste équilibre entre attaque, défense, soins, tout en prenant soin de monter leurs niveaux et de leur apprendre des techniques. 

Au bout d’un certains moment, vous aurez également accès à la synthèse. Ce procédé vous permettra de fusionner 2 monstres ayant atteint le niveau 10 minimum en une nouvelle créature. Si les monstres ont normalement deux arbres de compétence, un monstre fusionné aura son propre arbre, ainsi que 2 au choix parmi les 4 de ses « parents », avec en prime un arbre déjà commencé si vous aviez mis des points dedans avant la fusion. Avec plus de 500 monstres à découvrir, la synthèse vous permettra des variations plus ou moins exotiques qu’il ne tiendra qu’à vous de découvrir au fur et à mesure de votre aventure.

C’est jolie, mais ça pique les yeux

De ce qu’on a pu voir à l’heure actuelle, le jeu reste très fidèle à la patte graphique de l’univers Dragon Quest. On a un des environnements beaux et colorés qui tranchent radicalement avec les ambiances parfois horribles de certaines situations (on pensera ici à la situation de Rose lors de notre rencontre). Si on reste sur un rendu relativement fluide que ce soit en mode portable ou salon, on a des textures un peu paresseuse et du clipping ici et là, mais rien de dramatique. Côté bande-son rien à redire une nouvelle fois, le jeu nous ressorts les classiques qui font encore aujourd’hui la renommée de la licence Dragon Quest.


 

Fort
Après 5 heures passées à parcourir les premières zones du jeu, il nous tarde de pouvoir découvrir le reste des aventures de Psaro et de Rose. Les combats et la synthèse sont toujours aussi addictifs, et on attend impatiemment de découvrir quelles seront les autres nouveautés propres à cet opus. Rendez-vous le 1er décembre 2023 pour le verdict final !