Tel est le cri légendaire des lapins crétins que nous avons pu entendre sur les moultes vidéos délires que nous avait offert Ubisoft, soit les « Bunnies scientific facts » qui vous ont fait hurler de rire, ou de peur. La première phase de la Lapinvasion avait réussi.
Tout le monde était converti, et tout le monde s’était laissé attendrir par l’aspect innocent des lapins blancs aux yeux bleus. Tout le monde ? Non ! Un seul newsmaker, tapis dans l’ombre, attendait les « bunnies » au tournant.
Quand vint le jour de leur arrivée sur Terre, il en captura un, et l’étudia durant plusieurs jours. En exclusivité pour NM, il nous livre son étude très poussée sur les lapins crétins !
Rayman pique-niquait tranquillement avec ses amis globox quand des lapins surgissant du sol les capturèrent, et emmenèrent notre héros dans une arène ou plusieurs épreuves l’attendaient. Ainsi débute l'aventure de Rayman contre les lapins crétins …
Cet opus est donc, comme vous le savez, un party-game. Vous êtes Rayman, propulsé chaque matin, comme dit plus haut, dans l’arène, pour participer aux épreuves que les « bunnies » vous ont réservés. C’est donc au cœur de ce jeu que nous allons tout d’abord regarder de près.
Chaque jour, quatre épreuves s’offrent à vous, toutes différentes. On retrouve toujours une épreuve de danse, un simple jeu de rythme où l’on doit secouer la wiimote et le nunchuk selon la cadence que les lapins vous donnent, tout cela sur des musiques très variées, allant de « Girls just want to have fun » à la « Bamba », en passant par des extraits de hip-hop ou de techno.
Les trois autres mini-jeux ne respectent pas de logiques particulières quant à leur apparition. Ils vous demanderont doigté, dextérité, et précision, ou rapidité, réflexe, et endurance. Beaucoup sont vraiment fun, comme le lancer de vache, d’autres sont nul ( à ch***), mais cela est normal, sur 75 mini-jeux, on ne peut pas forcément tous les aimer, mais quoi qu’il en soit, ils sont très variés, et quand on arrive à la fin du mode solo, on a aucun sentiment de lassitude, l’intérêt du joueur étant constamment renouvelé par cette diversité.
Enfin, une fois au minimum trois des quatre jeux terminés, l’épreuve finale est accessible. Il s’agit soit d’une course de phacochère, soit d’une chasse au lapin. Les courses sont plutôt fun. Vous êtes sur un animal bien gras, qui assez de mal à prendre les virages. En effet, on a un sentiment de dérapage assez étrange au début, mais qui participe au fun du jeu. On appréciera les bruitages des lapinous et des montures, plutôt marrants.
La chasse au lapin, la phase FPS du jeu, est certainement la meilleure partie du titre. Vous visez avec la wiimote, secouez le nunchuk pour recharger. Une combinaison que l’on maîtrisera très rapidement. Les lapins débarquent de tous les côtés, toujours avec leurs airs ahuris, déjantés. Leurs déguisements sont variés, on a droit à Sam Fisher, dans Splinter Cell, aux combinaisons de ninja, aux robes en paille des tahitiennes, à Superman, et j’en passe.
Les décors sont quant à eux variés, très jolis et très bien modélisés, bref, du pur bonheur. Comme je l’ai déjà dit, ces phases FPS sont tout bonnement les meilleurs moments du jeu.
Je l’ai dit plus haut, pour finir sa journée, il faut réussir au moins trois épreuves sur les quatre disponibles et l’épreuve finale. « Ca servirait à quoi de finir les quatre épreuves ? » me direz-vous. A débloquer des bonus, bien sûr, tels que des nouveaux costumes ou de nouvelles chansons pour votre jukebox. Plutôt sympa, surtout les costumes, car Rayman a un peu, à mon goût, une tête de premier de la classe …
Au début de votre aventure, votre chambre sera miteuse, c’est le cas de le dire, les lapins qui passeront juste au-dessus se moqueront de vous, et le gardien vous balancera dans l’arène sans se soucier de votre petite santé. Plus vous avancez, plus votre chambre sera jolie, et vers la fin du jeu, le gardien vous déballera même le tapis rouge lors de votre entrée et votre sortie de l’arène. Un détail certes, mais c’est toujours sympa de voir que les dev’ font attention à tout.
Justement, en parlant de l’arène, les développeurs ont également pensé à tout, quelques fois, le public sera surexcité, ou calme, ou … absent. Bref, encore un détail, mais on aime ça.
Allez, sortons du mode solo pour parler du mode score, le dernier mode de jeu de ce titre. C’est là où vous retrouverez tous les mini-jeux auxquels vous aurez joué dans le mode solo, ce qui signifie que, oui, le mode solo est donc un passage obligé.
Tous les jeux sont classés par catégories, et vous y aurez accès par le biais d’un fresque où chaque morceau représente un jeu. Le hic, c’est que seul le titre est montré, et quelques fois, il n’est pas très explicite, alors on se tape le temps de chargement plusieurs fois pour trouver le jeu auquel vous voulez jouer. Petit point noir pour les développeurs.
A chaque fois que vous jouez, votre résultat sera converti en points qui vous serviront à débloquer des bonus, dont nous parlerons plus tard.
Vous aurez la possibilité de tâter du lapin crétin avec vos amis dans ce mode. Cependant, la plupart des jeux se jouent au tour par tour. Un autre point noir pour les dev’. Cependant, cela reste très fun.
Les lapins aiment les bonus
C’est dans ce mode que vos points du mode score vous serviront. Plus avez de points, plus avez accès aux vidéos et artworks à débloquer. Lapinvasion oblige, les « Scientific facts » seront de la partie, pour notre plus grand plaisir !
Nous arrivons donc au terme de cette étude. Un certain sentiment de satisfaction nous parcourt quand on quitte le jeu. Même si un sentiment de regret plane aussi. Pourquoi donc ?
Certains mini-jeux sont trop durs à terminer en mode solo, et les scores optimaux sont très difficiles à atteindre dans le mode score. Et puis, le jeu est moins fun que prévu, certainement parce qu’on en attendait trop de lui. Malgré tout, il peut trôner fièrement à côté d’un jeu de la trempe d’un Zelda TP.
Amis visiteurs, au revoir, et bonne année !
