Plus de 20 ans après le lancement de la licence originale, Super Monkey Ball est de retour sur Nintendo Switch avec un tout nouveau titre : Super Monkey Ball: Banana Rumble. Exit la compilation des anciens opus, nous nous retrouvons ici pour une toute nouvelle aventure, accompagné de nouveaux décors et contenu additionnel. Nos singes préférés repartent une nouvelle fois dans une expérience qui leur fera perdre la boule !
Test réalisé à partir d'une copie fournie par l'éditeur.
Ouki Ouki, Oukikiki !
Ai Ai et ses amis sont de retour, mais cette fois-ci, ils seront rejoint par une nouvelle camarade de jeu ! Alors que le petit singe et ses camarades coulaient des jours heureux, une étrange fille du nom de Palette. Cette dernière est à la recherche de son père, parti jadis tenter de résoudre le mystère de la Banane légendaire. Il en fallait pas plus à nos héros pour accompagner la demoiselle à travers une épopée répartie sur une série de niveaux tous plus déjantés les uns que les autres.
Les joueurs pourront ainsi profiter d’un tout nouveau mode Aventure qui narrera cette aventure simiesque à travers des mondes à la fois colorés et originaux. Nos compagnons apprendront ainsi à se connaitre, feront la rencontre de plusieurs personnages. L’aventure peut d’ailleurs se jouer en coopération jusqu’à quatre joueurs, et le titre propose plusieurs cinématiques toutes plus mignonnes les unes que les autres, il faut dire que le doublage à base de « cris de singes » ajoute du charme à l’ambiance générale du jeu. Seul bémol, les cinématiques ont un effet de flou un peu désagréable quand on les regarde sur grand écran.
Les singes perdent la boule
Que vous soyez un habitué ou non de la licence, vous avez déjà du voir des extraits de Super Monkey Ball. Le principe est simple : vous prenez un singe, vous le mettez dans une boule, et vous lui demandez de traverser un niveau truffé d’obstacles en moins d’une minute. Pour ce faire, il vous suffit d’incliner le stick analogique gauche dans la direction de votre choix pour incliner le plateau de jeu. Cela aura pour effet de faire se mouvoir votre singe, et pour le reste, combinez logique et gravité pour tenter de parcourir l’arrivée. Le long de chaque parcours vous aurez des bananes à collecter qui feront office de monnaie dans le jeu pour acheter différents items de personnalisation.
Le petit bonus de ce nouvel opus, c’est la présence d’une nouvelle mécanique : l’Accélération en Rotation. Il s’agit ni plus ni moins d’un dash qui, savamment utilisé, peut vous permettre de gagner de précieuses secondes sur les courses, ou de prendre des raccourcis normalement impossibles en courses standards. Comme dans tous les épisodes, la difficulté va crescendo. Avec un total de 10 mondes à découvrir, ce sont plus de 200 plateaux différents qui attendent les joueurs grâce à un contenu post-game très généreux. Ajoutez à cela les objectifs à atteindre par niveau comme récupérer la banane dorée ou encore récolter un nombre précis de bananes, sans compter le contre-la-montre, vous avez là de quoi occuper petits et grands pendant des heures.
Du fun en solo et en multijoueur
Comme dit précédemment, le mode aventure possède la particularité de pouvoir être joué jusqu’à 4 joueurs, autant dire qu’il est extrêmement satisfaisant dans ce mode de pouvoir se répartir les tâches, laissant la collecte de banane à l’un, la banane dorée à l’autre, pendant qu’un autre luron se rend tranquillement vers le point d’arrivée. Avec la possibilité d’inclure ou non la gestion des collisions entre joueurs, cela peut-être une belle expérience pour rapprocher petits et grands. le tout peut se faire en écran splité sur le même écran, ou via la communication sans-fil locale si vous avez un ami avec une switch et un exemplaire du jeu. Un mode Online est bien évidemment de la partie, mais nous n’avons malheureusement pas pu y jouer au moment d’écrire ce test, impossible de répondre aux questions concernant la stabilité sur les courses promises jusqu’à 16 joueurs.
Concernant les fameux modes multijoueurs, nous pourrons compter sur plusieurs types de jeux, allant de la course aux obstacles aux batailles en arènes. A défauts d’amis ou de connexion internet, vous pouvez toujours jouer à ces modes en configurant des bots qui feront très bien le travail. Ce sont des modes sympathiques, mais qui ne vous occuperont pas spécialement sur le long terme. Le gros du contenu étant centré sur le mode aventure. Comptez également plus de 300 équipements différents à acheter grâce à vos points, de quoi personnaliser vos singes préférés et vous démarquer durant vos parties.
Une direction artistique qui donne la banane
La licence Super Monkey Ball a toujours été reconnue pour proposer des univers colorés et mignons, cet opus ne déroge pas à la règle. Comme dit plus tôt, les éléments de personnalisation apportent un vrai plus dans nos parties pour nous démarquer, et le doublage des cinématiques, bien que peu intéressante, donne tout de suite le ton et nous donne le sourire. Concernant les différents mondes, chacun a son propre univers et sa musique, qui arrive toujours à faire mouche.
Concernant l’aspect technique, hormis les cinématiques un peu floues évoquées plus tôt, le jeu fait très bien le café en mode solo. En mode multijoueur en revanche il peut arriver de constater de rares ralentissement sur les parties avec trop de bots de configurés. Espérons qu’il n’en sera pas de même avec le mode online une fois que le jeu sera officiellement déployé. Reste ensuite la question du contenu. Pour le petit prix demandé, on a là un titre extrêmement généreux pour peu que l’on ne soit pas frustré trop vite, et qu’on aime passer du temps (beaucoup de temps) sur certains niveaux diaboliques. Et pour ceux qui voudront aller plus loin, un Battle Pass gratuit a été annoncé par Ry? ga Gotoku Studio et SEGA, et niveau cosmétique, vous n’échapperez pas au SEGA Pass permettant d’incarner des personnages iconiques de la licence contre quelques euros supplémentaires.