Réalisé à la seule force du développeur Ansdor, Slipstream propose aux joueurs une expérience de course arcade dans des décors haut en couleur. Proposé actuellement au prix de 12,60€, est-ce que le contenu proposé sera suffisamment intéressant pour nous maintenir scotché au siège ?
Un hommage aux jeux de courses arcade
Comme les jeux de course ayant fait les beaux jours de l’Arcade comme la licence Out Run, Slipstream propose aux joueurs une virée à toute allure dans une quinzaine de décors différents au volant de 5 bolides présentant des caractéristiques propres. Généreux en terme de modes, le titre nous propose des courses classiques comme des expériences plus « physiques » avec le mode Battle Royale. Slipstream vous propose également un mode multijoueur permettant de réunir jusqu’à 4 personnes en local.
Un mode pour tous !
Mode phare du titre, le Grand Tour reprend la même formule que les autres titres arcade du genre. On démarre sur un circuit commun où vous attend un rival. A la fin du circuit, vous avez la possibilité de prendre une des deux sorties qui s’offrent à vous, vous amenant à un nouveau stage et un nouvel adversaire. Là où ce mode propose systématiquement 5 étapes, avec un timer qui une fois tombé à 0 arrête tout simplement la partie, le mode Cannonball quant à lui vous proposera de personnaliser la nature et le nombre de circuits reliés.
Viennent ensuite les grands classiques. Course Simple, Grand Prix vous permettant de participer à 3 championnats, et le Contre-la-Montre qui vous permettra d’améliorer votre temps sur chaque circuit. Enfin, un mode Battle Royale sera également de la partie, se résumant au final à un mode éliminatoire où le dernier de la course est éliminé. Au final bien que classiques, l’ensemble des modes proposés permettent de passer un bon moment lors de petites sessions. A noter que le titre se permet une petite pointe de stratégie en mode Grand Prix en proposant de personnaliser les statistiques de nos véhicules en dépensant l'argent récolté dans les courses de ce mode.
Tout est dans le dérapage et dans l’aspiration
Le gameplay de Slipstream est on ne peut plus simple. Un bouton pour accélérer, un bouton pour freiner, et le stick gauche pour tourner. Lancé à pleine vitesse, il vous sera indispensable de savoir maîtriser le dérapage, vous demander d’alterner rapidement entre le frein et l’accélérateur. Enfin, il sera également nécessaire de maîtriser le Slipstream, ou le phénomène d’aspiration qui consiste à bénéficier d’un boost de vitesse en conduisant dans le sillage d’un autre véhicule.
Le jeu ne disposant pas de cartes des différents circuits, il ne sera pas rare de mal négocier un virage, ou de vous faire rentrer dedans par les véhicules des conducteurs lambdas, mais aussi par vos principaux adversaires, vous envoyant ainsi valser dans le décor. Heureusement il existe une dernière fonctionnalité, le Rewind, qui permet de rembobiner jusqu’à 5 secondes pour tenter de modifier votre erreur initiale. Enfin, la difficulté sera également modulable au début de chaque course. Avec un choix de cinq véhicules et 3 types de vitesse en jeu, vous aurez de quoi vous occuper pour de petites sessions de jeu ici et là.
Coup d’œil dans le rétro
Côté habillage, on sent bien la patte rétro-arcade des années 80-90. Le jeu est réalisé avec des gros pixels comme on les aime, le gameplay est rapide, nerveux et va à l’essentiel. Le titre se permet également quelques spécificités techniques avec le fait de basculer l’écran dans les virages, ou encore cet effet VHS et tube cathodique lorsque l’on met le jeu en pause. Mais une fois que l’on a découvert toutes les courses et les différents ennemis, il est vrai qu’en solo l’intérêt se trouve rapidement limité. S'il faut saluer la prouesse d’avoir réalisé le titre tout seul, le titre se boucle assez rapidement. Pour les plus complétistes, vous aurez le droit à un mode trophées.
On notera toutefois des décors variés qui tentent d’apporter une touche unique à chaque circuit, des adversaires pittoresques avec un petit clin d’œil à Takumi Fujiwara, le personnage principal de Initial D (merci le coup de vieux). Côté musique, je reste personnellement assez partagé. Les compositions sont belles, on a ce petit côté rétro / synthé typique, mais certaines pistes ont un côté trop chill à mon goût pour un jeu se voulant aussi nerveux.
