Scott Pilgrim vs. the World: The Game est de retour sur la petite console de Nintendo, 11 ans après la sortie de l'épisode original. A-t-il perdu de son punch au fil des années ou reste-il un beat'em all solide ?
Joli enrobage
Développé par Ubisoft Montréal et Ubisoft Chengdu, l'univers de ce jeu est repris sur le comics canadien Scott Pilgrim. En progressant dans l'aventure, vous découvrez une galerie de personnage haut en couleurs dans un look cartoon réussi. Les combattants et ennemis ont tous une bonne bouille et bénéficient d'animations faciales parfois drôles. Les décors ont également fait l'objet d'un soin particulier avec une bonne variété des situations et de nombreux éléments interactifs. Le déroulement des niveaux restent classique mais Scott Pilgrim vs. the World: The Game stoppe de temps à autre le joueur avec un peu de mise en scène et de dialogue. Si la direction artistique de Paul Robertson est bonne, la bande-son chiptune de Anamaguchi ne plaira pas à tout le monde.
C'est la bagarre
Avant de débuter les hostilités, vous choisissez votre combattant parmi les 6 disponibles, Scott, Ramona, Kim, Knives Chau, Wallace Wells et Stills. Les coups et attaques spéciaux différent selon l'avatar choisit ce qui permet, d'ores et déjà, une bonne rejouabilité. Chaque personnage peut monter de niveau ce qui lui débloque de nouveaux coups. Le gameplay d'abord basique s'étoffe au fur et à mesure de la progression. Ainsi, il est possible d'enchainer vos adversaires en cumulant les diverses attaques apprises. Les vilains sont capables de se protéger mais vous pouvez porter un coup bas. La choppe n'est pas possible au départ mais il est possible d'agripper et tabasser un ennemi quand on passe un niveau. Les adversaires peuvent parfois être nombreux (une bonne dizaine) et certains tentent constamment de vous contourner ou de vous attraper. Il faut alors être mobile et utiliser les éléments du décor pour frapper plus efficacement. Même un adversaire au sol peut être porté et utilisé comme arme. Il est d'ailleurs dommage de constater que les ennemis et votre personnage restent très longtemps au sol, ce qui casse le rythme du jeu.
Outre l'attaque spéciale de chacun, ce qui différencie la manière de jouer des différents personnages, c'est "l'invocation" qu'ils possèdent : Kim, avec une barre de "mana" pleine, pourra en effet faire appel à sa petite amie pour que celle-ci l'embrasse et c'est bien connu lui redonne de la vie. L'invocation de Stills lui offrira un puissant soutien offensif, un court instant. La mobilité de votre avatar est aidée par la course et la roulade verticale, tout deux repris sur Streets of Rage 3. Il est possible de parcourir le jeu avec 3 de vos amis en local mais aucune attaque n'est possible entre les joueurs. Adieu les coups spéciaux à 2 joueurs ou l'un lance l'autre sur la vague d'adversaire.
Achètes-moi un muffin
Scott Pilgrim vs. the World: The Game est un beat'em all sans item posé sur le sol. Alors que nous avions l'habitude de regagner de la vie en dégustant un poulet caché dans une poubelle, le jeu d'Ubisoft fait autrement. Un ennemi assommé vous octroie des pièces. Ces dernières glanées vous servent à acheter de la santé dans les divers boutiques que vous croisez. Il faut cependant être observateur et regarder dans le décor si une porte est ouverte afin d'y entrer. Les commerçants vous vendent ainsi des bonus en tout genre qui augmentent votre vie mais aussi votre Super. Chaque combattant dispose d'une Super différentes qui vous fait perdre de la vie. Hormis la campagne principale, Scott Pilgrim vs. the World: The Game vous propose d'autres joyeusetés. Quelques modes bonus sont disponibles dans cette “Complete Edition”. Extermination des Boss, Survival Horror, Battle Royale et Balle au Prisonnier vous permettent de varier les plaisirs.
