Développé par le studio indé Ahr Ech, Pepper Grinder se présente comme un concentré d’action à grands coups de foreuse. Est-ce que le jeu vaut la peine que l’on s’y attarde ? On a creusé la question pour vous.
Mon trésor ! Mon trésooooooor !
Pepper Grinder ne s’embarrasse pas d’une histoire complexe, il faut dire que ce qui botte son héroïne Pepper ce sont essentiellement les trésors. Suite à un naufrage, la petite pirate voit son butin dérobé par une antagoniste étrange entourée de Narlings, des créatures à cornes difformes. Dépouillée et laissée pour morte, Pepper peut néanmoins compter sur Grinder, une puissante foreuse qui lui permettra de se déplacer sur et sous-terre ainsi qu’en mer pour récupérer son trésor.
Creuser son trou sur une île perdue
Pepper Grinder se présente comme une succession de stages divisés en quatre mondes. Votre but est ainsi d’atteindre l’arrivée en survivant aux vagues d’ennemis et aux différents pièges pouvant être des pics, des précipices, de la lave etc.. Comme vu initialement, l’arme principale de Pepper est une grosse foreuse, mais aussi un moyen de locomotion fort pratique. L’île est sujet aux terrains accidentés, et à de nombreuses reprises il faudra plonger en terre pour continuer d’avancer. Au fur et à mesure de votre progression, vous apprendrez de nouvelles astuces de progression, sur terre, mais également sous la mer.
Avec une foreuse comme équipement principal, on pourrait s’inquiéter que le gameplay soit rapidement redondant, mais heureusement il n’en est rien. À chaque monde, le jeu intègre de nouvelles mécaniques comme le grappin que l’on doit enchaîner pour des séances de plus en plus corsées. Vous aurez également l’occasion de trouver des armes additionnelles comme des mitrailleuses ou encore des robots géants. Chaque stage dissimule également 5 pièces d’or qu’il vous faudra trouver et qui vous permettront de débloquer un stage additionnel dans chaque monde, mais également des illustrations et des cosmétiques pour votre héroïne.
A noter qu’à chaque fin de monde, vous aurez également un boss à affronter, et certains risquent de vous donner un peu de fil à retordre. Si vous êtes amateur de challenge, vous pourrez également vous lancer dans des stages en course contre la montre pour débloquer des stickers à utiliser sur les illustrations débloquées en boutique. C’est totalement gadget, mais c’est toujours appréciable et permet de se faire une nouvelle run après avoir fini le jeu une première fois histoire de vérifier si l’on maîtrise bien notre outil.
Un style rétro efficace
Pepper Grinder affiche une esthétique rétro pixellisée qui fait bien le travail. Si l’on regrette un manque de diversité dans les ennemis du jeu, chaque espèce est parfaitement identifiable, et chaque monde possède son propre univers qui lui permet de se démarquer. Côté bande-son on reste sur des musiques agréables, mais mises de côté à cause des bruits incessants de la foreuse. On regrettera malheureusement une durée de vie assez faible, mais si vous êtes collectionneur dans l’âme, vous aurez de quoi faire avec le contre-la-montre.
