Nouveau titre de Cuddle Monster Games et édité par le nouveau label Super Rare Originals, LONE RUIN se présente comme un roguelike de la famille twin stick shooter. Mais ce nouveau titre pourra-t’il se démarquer dans un genre qui est sur-représenté sur la scène indé ?
J’aime les Ruines
Ne s’embarrassant pas d’un scénario complexe, Lone Ruin vous propose un concept simple et efficace. Vous incarnez un lanceur de sort émérite, à la recherche de la source de magie qui alimentait le royaume en ruine que vous êtes venu visiter. Vous partez donc à la conquête du royaume, éliminant à vue tous les monstres qui pourraient se dresser entre vous et cette énergie mystérieuse.
Burn them all
Lors de votre arrivée dans le royaume, vous êtes accueilli par un mystérieux énergumène qui vous propose de choisir parmi 8 sorts pour vous aventurer dans les ruines. Petits projectiles, faux énergétique, rayon laser, éclair en chaînes, vous aurez là de voir varier les plaisirs lors de vos différentes run. Mais vous vous rendrez rapidement compte d’un déséquilibre flagrant entre ces différents sorts.
Une fois votre choix effectué, vous pouvez choisir la pièce par laquelle vous souhaitez démarrer votre aventure. Votre périple prendra place dans 21 pièces au total, réparties en 3 étages de 7 pièces. Avant d’entrer dans la pièce de votre choix, vous verrez apparaître devant l’entrée le bonus que vous pourrez récupérer après avoir éliminé toute la vermine. Or, sortilège, ou encore reliques pouvant vous accorder divers bonus (et malus). De temps à autre, vous pourrez également tomber sur des boutiques où dépenser l’or que fera tomber l’ennemi.
Concernant les sortilèges, vous commencez donc avec le premier sélectionné, et la ruée qui fait office d’un rush. Vous pourrez sélectionner 2 sorts supplémentaires lorsque vous explorez les ruines. Mais si vous préférez optimiser vos sorts, vous pouvez vous contenter d’explorer les pièces proposant des améliorations sur les sorts déjà en votre possession. Enfin concernant les soins, les monstres feront tomber de temps à autre des coeurs en plus de l’or.
Au bout de chaque étage, vous devrez affronter un boss. Au nombre de 3, on aurait apprécié un peu plus de diversité. Une fois battu, vous aurez ainsi de nouveaux bonus, et l’accès à un nouvel étage. Au final, comptez une vingtaine de minutes pour faire une run complète. Le plus frustrant résidera surtout dans l’aspect aléatoire du jeu. Vous pourrez par exemplaire faire un début de run sans croiser aucune boutique ou amélioration pour votre sortilège préféré, vous obligeant à changer votre fusil d’épaule, ou encore à tomber sur des bonus peu ou pas intéressants. C’est le jeu de l’aléatoire.
Un contenu vraiment limité
Basant sa rejouabilité sur le scoring avant tout avec un tableau des scores online, Lone Ruin ne brille pas spécialement pour la densité de son contenu. Si les sorts et reliques sont plutôt nombreux, le reste souffre d’un sentiment de redondance permanent. Le bestiaire à commencer est au final assez peu étoffé. Chaque étage rajoute 1 à 2 nouvelles créatures à un casting de base assez pauvre à base de chauve-souris et autres créatures gélatineuses.
Chaque étage possède une palette de couleur différente, mais au final l’architecture des environnements est bien trop similaire pour avoir un réel sentiment de diversité. Et pour finir la musique, bien que très correcte sur le papier, ne semble pas réellement coller à l’ambiance médiévale fantastique du jeu. Malgré la présence de 3 modes de difficulté proposés, une fois votre sort préféré maîtrisé et l’art de l’esquive maîtrisé, le jeu ne propose pas réellement de challenge à proprement parler. Le seul challenge digne d’intérêt sera alors le mode survie pour pouvoir voir où vous vous situerez en comparaison des autres joueurs.
