Nous voilà de nouveau en présence d’une compilation Konami qui aime nous faire revivre nos séances gamins d’antan. Après les Tortues Ninja ou encore les Castlevania, c'est cette fois au tour de Gradius de ressortir des cartons et nous rappeler ô combien les bornes d’arcade nous ont proposé de belles expérience mais aussi comme les shoot them up étaient installés fermement dans le paysage vidéoludique. Disponible depuis le 7 août 2025, nous avons été dotés d’une version Switch afin de pouvoir vous partager nos impressions.
Gradius, Back to the gaming
Il nous faut revenir sans mal dans les années 80 pour voir apparaître Gradius et plus précisément, en 1985. Pour rappel, il s’agit d’un shoot 'em up, genre assez populaire à cette époque et vous demandant de shooter des tonnes d’ennemis alors que votre vaisseau se déplace dans un niveau en scrolling horizontal. Les réflexes étaient plus que de mise, et connaître les niveaux était plus que bienvenu. D'ailleurs, ne vous y trompez pas, mais comme à l’époque, ces titres vont vous opposer une certaine résistance. En effet, vous vous rendrez vite compte que perdre une vie, c’est légion et qu’il ne faudra pas se laisser décourager par la difficulté. Malgré tout, on retrouve nos sensations presque oubliées et c’est avec plaisir que l’on traverse ces niveaux parfois tortueux.
La compilation propose ainsi trois variantes, à savoir la série Gradius (1,2 & 3), mais aussi Life Force et Salamander (1 & 2, ainsi qu’un opus 3 totalement inédit). Pour le pitch, rien de bien original, Il va falloir traverser les lignes ennemis jusqu’à leur forteresse pour mettre un terme à leur tentative d’invasion puis l’histoire se suivra au fil des opus. Mais ça ne s’arrête pas là, chaque jeu dispose de ses différentes versions (qui présentent des différences) vous permettant de choisir la version qui vous satisfait le plus ou celle à laquelle vous auriez joué. Il est d’ailleurs intéressant de lire le descriptif de chacune, Konami a pensé à tout.
Power up
Comment se présente cette formule de shoot them up ? C’est bien simple, en soit, vous avez trois boutons avec chacun sa fonction outre le fait de déplacer le vaisseau avec le stick. Ainsi, un bouton sert à tirer avec votre arme principale, un autre avec l’arme secondaire (en général des missiles), et enfin un dernier bouton sert à valider vos bonus. En soit, vous allez récupérer des bonus qui vont donc “alimenter” votre barre de choix en bas de l’écran. Par exemple, lorsque je ramasse un bonus, c’est “speed” qui est en surveillance dans la barre. je peux soit valider pour booster ma vitesse ou récupérer d’autres bonus afin de basculer sur les options suivantes telles qu’une modification de l’arme principale ou l'ajout de missiles. Attention cependant, là où le tout se veut exigeant, si vous perdez une vie, tous les power up que vous avez activé sur le vaisseau le sont tout autant. Il faudra alors refaire votre “build” pour le dire ainsi.
Certains opus misent plutôt sur un système de power up à collecter qui demeure plus classique. Mais comme toute bonne compilation, Konami propose au joueur quelques fonctionnalités pouvant vous aider comme le rembobinage pour revenir en arrière en cas de mort ou de mauvais choix. Même si cette fonctionnalité facilite quelque peu l’expérience, ça ne la rend pas pour autant sans aucune difficulté. Dans tous les cas, tout répond bien et le plaisir est là manette en main. Nous évoquerons aussi l’aspect scrolling horizontal pour Gradius. Mais il est à noter que, outre un esprit d’évolution, Salamander propose une expérience qui a su être originale. Si le titre débute par un scrolling horizontal, celui-ci change dès lors que vous battez le premier boss afin de basculer en scrolling vertical. Outre sa part d’originalité (car logiquement le gameplay est basé sur l’un des deux principes), ce choix demande au joueur des réflexes différents à chaque niveau.
La traversée des âges
Il est clair que ces titres ayant été proposés au fil des années, vous sentirez des améliorations notables. En effet, une fois arrivé à Salamander II, titre 32 bits, vous serez encore aujourd’hui agréablement surpris par sa plastique. En effet, il n’a pas forcément à rougir en 2025. Enfin, Salamander III, proposé pour la première fois grâce à cette compilation, vient apporter une touche de modernité ultime à cette compilation. Et oui avoir un titre totalement original au sein d‘une compilation, définie comme une suite aux derniers jeux de l'époque est une idée brillante. D’autant plus que le ce dernier propose une expérience excellente et une esthétique à la fois actuelle et fidèle au produit d’origine. En somme, un pur plaisir et une très bonne surprise.
Passons un petit peu aux features classiques mais nécessaires. Vous voulez admirer les artworks et autres concept-arts, une galerie dédiée vous le permet. Il en va de même avec le “bestiaire” des jeux. Anecdote amusante, le Konami code, oui le fameux, fait partie de l’expérience. On n’aurait pas pu faire plus beau clin d'œil à toute une génération de joueurs. De plus, pas mal d’options viennent agrémenter l’expérience : filtres, luminosité, fond d‘écrans. Il est même possible d'activer un rembobinage automatique. On ne peut que saluer le soin qui a été apporté à cette compilation, même les menus sont léchés et nous rappellent à chaque moment l’histoire de ces jeux vidéo. Tout a été bien pensé et conçu pour rendre hommage à ces jeux. Notez aussi qu’un système de succès est présent pour vous fixer des objectifs bien précis.
