Nintendo Switch

Gleylancer

Test Switch

Gleylancer

Par ggvanrom - Le 18/10/2021 à 20:55

Shoot’em up sorti en 1992 sur les consoles SEGA Mega Drive japonaises, Glaylancer est développé par Masaya Games et a fait sa sortie sur le marché occidental en deux temps. D’abord avec les Consoles Virtuelles de Nintendo en 2008, et enfin ce 15 octobre 2021 avec une nouvelle version sur l’eShop de la Nintendo Switch. Proposant une dizaine de niveaux à parcourir avec un vaisseau sur-équipé, voyons ensemble si le jeu en a encore sous le pied presque 30 ans après sa sortie originale.

Le dernier espoir de l’Humanité… et de papa

Proposant un scénario agrémenté de quelques cinématiques, Glaylancer nous conte l’histoire de Lucia, une jeune pilote membre de la fédération des forces spatiales de la Terre, en proie en 2025 aux attaques incessantes d’aliens. Les humains perdant peu à peu leur effectif, ils comptent tout miser sur leur tout dernier prototype de vaisseau pour lancer une contre-attaque.

Après que la première flotte terrienne ait disparue des radars, flotte dans laquelle se trouvait le père de Lucia, la jeune pilote décide de détourner le prototype du dernier vaisseau de la flotte et tente une percée en solo entre les vagues aliens ennemis pour tenter de sauver son père, et d'accessoirement mettre fin à cette invasion.

Un gameplay aux multiples facettes.

Dans le fond Glaylancer ressemble à bon nombre de shoot’em up des années 80-90. Nous dirigeons un vaisseau dans un environnement à scrolling horizontal et tantôt vertical, et devons éliminer les divers vaisseaux ennemis qui apparaissent à l’écran, engendrant ainsi des points qui nous permettront de nous hisser au sommet du tableau des scores. Pour ce faire, nous aurons à notre disposition un tir de canon standard, qu’il nous sera possible de moduler grâce à divers bonus disséminés pour avoir à disposition des drones auxiliaires, des tirs de laser, lance-flamme, etc.

Là où le gameplay diverge, c’est sur ces fameux drones auxiliaires. En début de partie, et même en cours de jeu, il vous sera possible de modifier leur comportement. Tirer dans la même direction que vous, dans le sens inverse, effectuer une rotation constante autour de votre vaisseau, ou encore cibler les ennemis. Nous vous conseillons d’ailleurs fortement cette dernière option, tant les ennemis peuvent arriver de partout en mode normal et hard.

Enfin, chaque stage se terminera bien sûr par un combat de boss plus ou moins évident, et les différents stages arboreront des environnements différents. Si le premier stage peut par ailleurs en mettre plein les yeux avec sa pluie d’astéroïdes et son déluge d’aliens, le reste des stages restera relativement classique dans leurs environnements, à quelques exceptions près. De même, la difficulté se révèle assez inégale durant l’ensemble de l’aventure. Rien que le premier stage, vous serez frustré de voir à quel point l’action est difficilement lisible entre les astéroïdes en fond, le déluge d’ennemies, et les tirs ennemis qui se confondent avec le décor. Et puis on enchaîne avec 2-3 stages relativement calmes, puis autre pic de difficulté, etc.

Quelques caractéristiques appréciables

Déjà à l’époque, Glaylancer avait su charmer avec ses cinématiques qui mettaient en avant le côté humain des personnages se cachant dans les cockpits de ces vaisseaux de guerre. Avec cette nouvelle version, de nombreuses options sont à la disposition des joueurs, notamment le réglage du format vidéo, l’ajout de filtre pour simuler un écran cathodique, ou encore la modification des contrôles pour jouer avec les commandes de l’époque, ou avec de nouvelles options comme la possibilité de changer de style de jeu en pleine partie, ou encore d’orienter soi-même les drones avec le stick droit (mieux vaut avoir enclenché le tir automatique pour profiter pleinement de cette option).

Le tout couplé aux musiques originales qui sont encore à l’heure actuelle appréciables à l’oreille, on a là un petit shoot’em up qui, bien qu’assez court, reste sympathique à parcourir.


 

7
Si vous n’avez pas eu la chance de jouer à l’épisode original ou à sa version Virtual Console, GlayLancer sur Nintendo Switch reste un bon moyen de découvrir ce shoot’em up des années 90 dans des conditions optimales. Contrôles améliorés, réglage des options et des images, le tout est proposé à petit prix sur le Nintendo eShop.

  • Un vaisseau réactif
  • Les différents power-up
  • La possibilité de contrôler les drones manuellement
  • Le premier niveau visuellement réussi…
  • … mais trop chargé, rendant l’action illisible par moment
  • Courbe de difficulté inégale
  • Certains décors un peu pauvres