Création de Vivid Games destinée aux mobiles, Eroblast: Waifu Dating Sim est un simulateur de drague prenant la forme d'une application mobile vous permettant de matcher et de discuter avec des femmes aux styles variés tout en y mêlant des phases de puzzle-games. Bien reçu à en croire les notations des stores mobiles, est-ce que la version Nintendo Switch s’en sort également ?
La drague pour les nuls
Comme indiqué en préambule, Eroblast: Waifu Dating Sim propose un concept extrêmement simple, une application qui vous montre des waifu, et vous avez la possibilité de liker un profil pour entamer directement la conversation avec cette fille virtuelle. Proposant un total de 13 filles classées en 2 catégories : Regular et Hot. Ne pensez pas voir comme certains jeux des images clairement explicites et déconseillées au moins de 18 ans, le jeu reste relativement soft avec ces dames, les montrant dans des poses plus ou moins sensuelles, mais jamais vulgaires.
Après avoir effectué vos premiers échanges avec une première femme sous la forme de bulles de dialogue à sélectionner parmi 2 ou 3 propositions, vous remarquez que chaque réponse semble monétisée, et que votre compteur de pièce situé sur la partie supérieure de l’écran descend extrêmement vite. Une fois que vous êtes à sec, pas le choix, il va vous falloir renflouer votre portefeuille. Mais ne sortez pas votre carte de crédits, ici tout se recharge en résolvant différents puzzles basés sur des tuiles de couleur. Votre mission si vous l’acceptez, sera de rafler un maximum de pièces et de diamants pour pouvoir faire la conversation à ces dames, en apprendre davantage sur leur vie et obtenir leurs photos au fur et à mesure de votre rapprochement virtuel.
Ingrid, est-ce que tu aimes les puzzles ?
Le principe de départ vendu par le jeu est effectivement d’échanger avec les différentes waifus. Le titre vous demandera comme indiqué plus tôt de sélectionner des réponses pré-construites pour avancer dans le scénario. S’il n’y a pas en soit de mauvaises réponses, certaines réponses peuvent amener des dialogues plus « épicés », à condition que vous soyez à l’aise avec l’anglais (le jeu n’étant pas traduit). Mais pour pouvoir découvrir ces différentes histoires, de la femme dont le mariage bat de l’aile à l’artiste à l’imagination débordante, il vous faudra beaucoup d’argent.
Dès que vous êtes à court, ou en allant tout simplement sur le menu dédié, vous pourrez démarrer le premier des 200 puzzles qui vous attendent. Reprenant sur le fond la mécanique des puzzles Match 3 comme il en pullule sur tous les mobiles, ceux de Eroblast: Waifu Dating Sim varient légèrement. En un nombre de tours précis, vous devrez réussir à éliminer des éléments précis du puzzle. Vous commencerez avec des tuiles de couleur, et vous découvrirez très rapidement les différents objets qui viendront agrémenter les tuiles classiques, comme des bulles, des fleurs, ou encore des ours en peluche pour ne citer qu’eux. Chaque objet ayant sa propre mécanique pour être sorti de la zone de jeu. Les peluches devront être emmenées jusqu’au bas de l’écran, les ballons en déclenchant les tuiles de couleur adjacentes etc.
Dans un jeu dit Match-3, le joueur doit habituellement aligner 3 tuiles d’une même couleur pour les faire disparaître. Dans Eroblast: Waifu Dating Sim, dès 2 couleurs adjacentes, vous pouvez les faire exploser. Et à partir de 5 tuiles adjacentes et au-delà, vous pourrez générer des objets vous permettant de faire le ménage comme des fusées, des bombes, ou encore des éclairs. Mieux, vous pouvez combiner deux objets bonus adjacents pour décupler les effets. Enfin, en discutant avec ces dames ou en les achetant contre des diamants, vous avez la possibilité d’avoir des objets à usage unique. La flèche ciblera une case unique, la fiole une zone de 3x3 cases, et la voiture une rangée horizontale et une verticale. Si vous arrivez à terminer l’objectif, vous obtenez une note allant de 1 à 3 étoiles, et vous obtenez plus ou moins de pièces et de diamant selon votre score.
Du free-to-play à la version payante
Lors de sa sortie, et encore aujourd’hui, Eroblast: Waifu Dating Sim est en mode free-to-play sur smartphone. Ce qui signifie que vous avez un jeu bourré de publicités, et la possibilité d’acheter des pièces contre de l’argent réel, et les diamants ne se farment pas dans le jeu. Sur la version Nintendo Switch heureusement le mode de consommation a été remanié. Les diamants se gagnent à partir de 2 étoiles, et il n’y a aucune publicité intrusive. En revanche il y a encore quelques « résidus » venant de la version Free-To-Play. Principalement l’attente d’une heure entre deux échanges avec la même fille, à skip contre un certain nombre de diamants, ou la presque nécessité d’utiliser des consommables pour passer un puzzle quand la RNG n’est pas de notre côté. Et bien sûr, il y a une pléthore de DLC à acheter pour débloquer plus de 200 autres puzzles ainsi que de nouvelles filles avec qui chatter. Le jeu étant vendu à 14,99€ en tarif normal (9,99€ jusqu’au 13 août), les 3 packs DLC sont vendus à 7,49€ l’unité, ce qui revient assez chez le jeu de drague où il faut farmer les puzzles 90% du temps.
Un contenu relativement soft
Si l’on revient sur le contenu du jeu de base, on ne peut forcément s’empêcher de faire un comparatif avec HuniePop, un classique du genre développé par HuniePot. Côté graphismes, il faut avouer que Eroblast: Waifu Dating Sim s’en sort relativement bien avec des modélisations de bonne facture, ainsi que de la variété dans les designs des personnages. Côté Puzzle, si l’on exclut cette fichu RNG dans la distribution des tuiles, les différents objets à éliminer renouvellent constamment le gameplay.
Au final c’est surtout l’habillage audio qui est en berne, avec deux musiques seulement, une dans le hub, et une pour les Puzzles. On aurait aimé des musiques thématiques par filles et des fonds différents lors des puzzles. Restent également quelques bugs d’interface qui vous demanderont de redémarrer le jeu de temps à autre. Rien de bien méchant, le jeu sauvegardant toutes vos actions pour éviter la triche. Enfin, rajoutons que le gameplay tactile a été conservé, c’est toujours un plus qui fait plaisir.
