Nintendo Switch

Clockwork Aquario

Test Switch

Clockwork Aquario

Par ggvanrom - Le 13/12/2021 à 08:00

Développé par Westone au milieu des années 90, Clockwork Aquario fait partie de ces jeux à être tombés dans les limbes de l’oublie, avant de revenir sur le devant de la scène plusieurs années après. Dans ce cas de figure, il aura fallu attendre 27 ans que ININ Games retrouve quelques membres de l’équipe de Westone, dont le créateur du jeu Ryuichi Nishizawa pour pouvoir apporter un point final à ce projet vidéoludique. Mais est-ce que le jeu est toujours aussi bien que ce qu’il aurait pu être il y a 27 ans ?

Au diable l’histoire, on veut de l’action !

Etant un jeu vidéo initialement prévu pour l’arcade, Clockwork Aquario ne s’embête pas, comme les titres de l’époque, avec un scénario compliqué. L’idée de base est de proposer un jeu qui se joue rapidement, et qui vous fait dépenser un maximum de piécettes. Le titre nous propose ainsi d’incarner 3 personnages, un garçon, une fille ou un robot, et de s’élancer dans 5 niveaux chargés d’ennemis, avec un boss à la fin de chacun d’entre-eux.

Pour évoluer dans le jeu, les contrôles sont d’une grande simplicité. On avance avec le stick, un bouton pour sauter, et un bouton pour attaquer. Une fois un ennemi assommé avec un premier coup, vous avez au choix la possibilité de lui remettre un coup pour l’éliminer, ou de vous avancer vers lui pour le soulever, et le balancer dans la direction de votre choix. Cette solution sera la plus satisfaisante si vous souhaitez éliminer rapidement un mur d’ennemi. Enfin, vous avez également la possibilité de rebondir sur vos adversaires.

A noter que si les ennemis vous touchent, vous perdrez de la vie, et le sprite de votre personnage montera des signes de dommages, un sens du détail assez amusant en soit. Heureusement, vous pourrez trouver de temps à autre des potions pour régénérer votre santé, et vous pouvez également passer en mode transe et envoyer des projectiles étoilés à vos adversaires. 

C’est fun mais extrêmement court

Jeu d’arcade oblige, Clockwork Aquario ne brille pas par sa durée de vie. Avec un total de 5 stages, le titre se bouclera en moins de 30 minutes. Vous avez bien sûr le choix de la difficulté, mais cela n’influencera que le nombre de crédits de votre partie. Enfin, est-ce lié au portage console, la difficulté reste étonnamment faible pour un jeu d’arcade d’époque. Si les boss sont les plus casse-pieds en vous demandant d’apprendre un minimum leurs patterns, la plupart se passeront très simplement en leur sautant dessus. Seul le boss de fin en 2 phases peut s’avérer être une plaie.

Niveau finition, le titre propose comme dit plus haut de jouer dans divers modes de difficulté, un mode arcade où vous pouvez simuler l’ajout de crédits manuel, et un mode galerie très intéressant, qui vous propose des images du projet d’époque, les fichiers buggués à restaurer, ainsi que divers commentaires traduits en français. Enfin, vous aurez également à disposition divers affichages graphiques pour simuler les vieux écrans de salle d’arcade. Dommage en revanche que les fameux modes de difficulté ne consistent qu'à changer le nombre de crédits de jeu.

Pour le reste, l’affichage du jeu à l’écran est propre et très coloré. Les sprites sont détaillés, aucun ralentissement en vue malgré un nombre important d’éléments à l’écran dans certains cas. Coté musiques, elles ne resteront pas dans les annales, mais elles ont le mérite d’habiller correctement les différents niveaux. Enfin, l’introduction ainsi que la conclusion se paient le luxe d’être traduites en français. Un détail mineur pour un jeu d’arcade, mais qui fait toujours plaisir. Un mini-jeu est également accessible, mais uniquement jouable à deux.


 

6
Revoir un jeu oublié de tous sortir des cartons 27 ans plus tard, c'est un exploit en soit, et un pari réussi par ININ Games et Westone. Si Clockwork Aquario propose un titre coloré et dynamique, il n’en reste pas moins extrêmement simple, et court. A réserver aux amateurs d’arcade qui voudraient découvrir ce jeu perdu. 

  • Graphiquement très détaillé et coloré
  • Des contrôles simples 
  • La galerie pour trouver des images d’archives
  • ​Le tout traduit en français
  • A jouer seul ou à deux
  • Trop simple pour un jeu arcade
  • 30 minutes à tout casser pour finir l’aventure
  • Sur-abondance de modes de jeu au final tous identiques