Nintendo Switch

7th Sector

Test Switch

7th Sector

Par Guyoon - Le 02/02/2020 à 16:00

N'avez vous jamais rêvé d'être une énergie électrique dans une gigantesque ville à l'ambiance Cyberpunk !? C'est ce que propose le designer moscovite Sergey Noskov avec son nouveau jeu sur Switch : 7th Sector.

Puissance = Tension x Intensité

7th Sector est un jeu d'action-puzzle sur plan 2D. Vous êtes un courant électrique qui glisse sur un câble. Vous avez la possibilité de créer un arc électrique entre 2 fils, d’accélérer et d'augmenter votre intensité pour activer des mécanismes. C'est à ce moment que l'on découvre le côté casse-tête du jeu. Pour progresser, il faudra venir à bout des énigmes qui jalonnent le chemin. Si elles offrent assez de diversités, leurs qualités sont plutôt inégales. Sans aucune indication sur les commandes ou la façon de réussir l'énigme, vous tâtonnez.

Parfois, la logique est bienvenue mais d'autres fois le casse-tête est trop tiré par les cheveux voir incompréhensible. Il arrive même quelques fois que l'on réussisse sans comprendre la logique, ce que nous demandait le développeur. Si on passe une énigme par chance, c'est qu'elle est ratée. Lors de ces phases, un petit zoom s'effectue sur le problème. Mais pourquoi diable la caméra ne s'approche-t-elle pas d'avantage !? Sur la télévision, c'est très petit et sur l'écran de la Switch, ces énigmes deviennent presque injouables ! C'est vraiment dommage de porter un jeu sur Switch sans comprendre qu'il sera aussi joué sur une dalle de 6,2 pouces. Cependant, 7th Sector affiche une grande variété de casse-têtes. Il est assez rare de faire 2 fois la même chose.

Electrise-moi

Être un courant électrique dans une gigantesque ville futuriste offre plusieurs avantages. Vous pouvez incarner de nombreuses choses qui utilisent cette énergie, dont une surprise en fin de jeu mais nous n'en parlerons pas. La voiture radio-commandée offre une maniabilité proche d'une réelle télécommande en utilisant les 2 sticks. Très cool à jouer, la conduite de la petite voiture est malheureusement trop courte, on aurait aimé en profiter d'avantage. Vous pourrez aussi devenir une boule-robot semblable aux droïdes de Star Wars. Dans ce corps de métal, vous ferez la connaissance des redoutables robots quadrupèdes équipés de mitraillette.

La course poursuite haletante entre ces 2 amas de ferrailles est l'un des moments forts du jeu. Plus tard, vous incarnez ce robot quadrupède, et là, problème, la maniabilité est atroce. Vous le dirigez avec le stick gauche, tirez avec A, courrez avec Y et visez avec la croix directionnelle. Si vous connaissez bien la configuration des touches de la manette Switch, vous comprendrez rapidement qu'avec ce choix de commande non modifiable, c'est impossible d'effectuer 2 actions en même temps. Pourquoi diable ne pas avoir utilisé le second stick et 1 ou 2 gachettes !? Pour couronner le tout, vous combattrez des tourelles et des robots similaires au votre mais qui tirent avant que vous les ayez dans votre ligne de mire. Comprenez par là qu'on vous tire dessus hors champ ! Clairement le plus mauvais moment du jeu.

Plus loin dans l'aventure, il sera possible de diriger un drone équipé d'un scanner pour un gameplay différent, basé sur l'exploration. L'émerveillement quand on contrôle ce petit robot volant dans cette ville cyberpunk laisse place à la frustration. Pour des raisons évidentes, on nous limite de murs invisibles. Le drone est rapide, trop pour la caméra qui a du mal à suivre l'action, dommage. Cependant, cet objet volant identifié reste un plaisir à manœuvrer. Dans un passage, vous serez même confronté à un ennemi redoutable dans un labyrinthe angoissant.

Quand vous approchez d'un téléviseur, vous pouvez entrer dedans. On distingue ainsi un homme sur l'écran brouillé et plein d'interférence. Le rendu est surprenant ! Dans ces phases, on dirige l'homme en s'abaissant pour éviter les télévision affichant la couleur rouge. Certains fils sont aussi garnis de courant électrique de cette teinte provoquant une disjonction, synonyme de mort pour vous. Heureusement, les check-point, symbolisés par un transformateur, apparaissent assez souvent.

Ambiance électrique

Bardée de néons, de voitures volantes et de fumées, la mégalopole typée cyberpunk que vous visiterez est superbe. En plus d'une belle direction artistique, 7th Sector profite de jolis graphismes mise en valeur par des effets de lumières splendides. Le tout donne une ambiance forte appuyée par la musique qui s'adapte naturellement à la situation. Mystérieuse ou stressante, la bande son est excellente. Nous vous conseillons d'y jouer avec un casque ou un système audio équipé d'un caisson de basse.

La durée de vie est étonnamment bonne pour ce que le jeu propose et son prix puisqu'elle avoisine les 10 heures. De plus, en fouillant un peu les niveaux, qui sont en continue, vous découvrirez des écrans avec de la neige qui affichent un message après quelques secondes et des updates HD. Ces 2 choses sont des éléments à trouver si vous désirez finir le jeu à 100% et donc ajoutent des heures de jeu supplémentaires. Finissons sur une petite anecdote sur les chargements du jeu, qui ne sont pas très longs compte tenu du déroulement continu des niveaux. Lors de ces attentes, le jeu nous affiche un classique « Loading » pendant un court laps de temps puis … 30 secondes d'écran noir ! La première fois, je croyais que ma Switch avait planté !

 

7
7th Sector, c'est comme un circuit électrique composé d'ion positif et négatif. On apprécie le premier mais le second vient constamment faire disjoncter l'installation. C'est dommage, si les câbles auraient été branchés dans les bons ports, on aurait obtenu une expérience excellente. Néanmoins, l'alimentation électrique est assez forte pour nous électriser.

  • Jolis graphismes
  • Ambiance cyberpunk travaillée
  • Énigmes qui se renouvellent
  • Diriger la voiture radio-commandée et le drone
  • Bonne durée de vie
  • Des énigmes parfois capillotractées
  • Diriger le robot quadrupède
  • Caméra quelques fois trop loin et trop lente

Guyoon

Cartoon-Master, la rubrique bi-mensuelle de NM à ne pas rater
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