I. Scénario.
Cette fois ils ont essayé d’introduire un scénario, un vrai, et c’est une vraie catastrophe ! Dans les jeux de baston, on se frite, et on cherche pas à savoir pourquoi, comme les jeux de course : on avance, on double on se fait doubler, sans autre but que la victoire !
Ici, donc, des Zoanthropes (humains capables de se transformer en animaux), se battent entre eux afin de gagner une « importante somme d’argent » (dixit le manuel), ouin ! En plus, les textes sont en anglais, non vraiment, ça ne va pas du tout !
II. Graphismes.
Bon alors voila ce qu’ils disent : « des graphismes 3D hallucinants, des animations plus vraies que nature, des effets à couper le souffle, et une fluidité extrême ! », et voilà ce que j’en dit : « les persos sont moches, les décors sont vides et laids, les effets sont tous déjà vus et mal réalisés, c’est pour ça que c’est fluide !! ». D’autant plus que les superbes séquences d’introduction, de victoire ou de défaite (en Arcade) sont en fait des dessins animés (mangas, of course) sans paroles et en sous-titré anglais. La Game Cube n’est vraiment pas utilisée à fond.
Cette arène ressemble à une autre de Soul Calibur 2… mais en plus moche.
III. Maniabilité.
Une quinzaine de coups différents disponibles, c’est déjà largement en-dessous de la moyenne des jeux de baston. De plus les déplacements sont souvent trop lents ou trop rapides. Et les pas de côté se font avec (L) et (R), le stick directionnel haut/bas servant à sauter et à s’accroupir. Pour se transformer en animal c’est (X), en super-animal (Z), on esquive/se protège avec (Y), (A) et (B) servant à frapper : respectivement coup de poing et coup de pied… Mais bon on s’y fait.
IV. Difficulté.
Le niveau de difficulté est bien sûr proportionnel à la force de vos adversaires, que vous pouvez faire varier de 1 à 8 (1 il est nul, 8 il est fort).Finir l’Arcade avec des adversaires niveau 8 ne vous permettant pas de débloquer des bonus supplémentaires, vous pouvez ainsi terminer le jeu sans trop de soucis, mais bon c’est moins rigolo. Pour TOUT débloquer il faut (allez voir la rubrique « Tips et Astuces ») finir le jeu 16 fois, ce qui est très relou car à partir de deux fois on en a déjà marre. De plus, l’IA n’est pas très évoluée, enfin, soyons indulgents.
V. Originalité.
Comme je l’ai si bien souligné dans l’introduction, tout en gardant un peu de suspens, la seule bonne idée du jeu réside dans les capacités de transformation des personnages, qui parfois sont assez ridicules (y’en a un qui se transforme en pingouin…). Sinon aussi, on a quelques arènes évolutives, dans lesquelles le plancher s’effondre, les clôtures dégagent… Voilà voilà, le seul truc qui relève l’intérêt général.
Un phoenix contre un scarabée, mais ça aurait pu être un pingouin contre un lapin…
VI. Bande-son.
La bande-son correspond parfaitement à l’ensemble du jeu : elle pue ! Heureusement que les bruits de coups et les cris de douleur (beaucoup trop forts, soit dit en passant) la couvre un peu… Quand je pense à Soul Ca… non vaut mieux pas y penser.
VII. Durée de jeu.
Bon bien sûr vous allez vouloir tout débloquer, avoir tous les persos, toutes les arènes, toutes les armes, euh non y’en a pas, alors comptez une demi-heure de jeu environ (en effet, seuls les (pauvres) joueurs capables d’endurer seize fois le même mode inintéressant au possible pourront réussir l’exploit). Bon sinon bien sûr le mode multijoueur permet de jouer indéfiniment, mais franchement, hein, bon.