Un blog consacré aux vidéos postées dans la galaxie Dailymotion, où je retrace en soluces des jeux N64 et Gamecube qui m'ont marqué, entre autres !

Banjo-Kazooie, un must-have de la plateforme 3D

Bon, il serait peut-être temps de remplir un peu ce blog ! Si j'arrive à peu près à uploader des vidéos régulièrement, j'avoue qu'écrire un blog demande pas mal de temps aussi, temps que je n'ai pas forcément ces jours-ci.

Bref, j'aimerais cette fois mettre en lumière LE jeu qui m'a marqué durant mon enfance, le jeu qui s'est imposé de lui-même lorsque j'ai entamé mes vidéos : Banjo-Kazooie, sorti sur Nintendo 64 en juillet 1998 en France, développé par la boîte anglaise Rareware déjà à l'origine des Donkey Kong Country sur Super Nintendo et de GoldenEye sur Nintendo 64. Un jeu de plateforme 3D à l'instar de Super Mario 64, dont il reprend le principe. Dans ce dernier, on devait récupérer 120 étoiles pour compléter le jeu et accéder au toit du château de Peach. Dans Banjo-Kazooie, notre job est de ramasser les 100 pièces de puzzle réparties sur plus de huit mondes différents, tous plus variés et loufoques les uns que les autres.

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HISTOIRE

Le scénario du jeu, s'il est basique comme la plupart des jeux du genre, est néanmoins bourré d'un humour potache parfaitement retranscrit dans la version française. On dirige donc Banjo, un ours débonnaire, et son amie Kazooie, un volatile impertinent, pour voler au secours de Tooty, la soeur de Banjo qui a été capturée par la méchante sorcière Gruntilda. Le pitch s'inspire de Blanche-Neige : la sorcière souhaite devenir la plus belle créature du monde (c'est pas gagné vu sa tronche verdâtre), mais son fidèle chaudron Dingpot lui révèle qu'une jeune ourse, qui vit comme par hasard à deux pas de chez elle, est plus charmante. 

Suite à cet enlèvement honteux, le jeu propose de nous emmener dans la tanière de Gruntilda où sont dissimulées les entrées des mondes. Chacun d'eux possède dix pièces de puzzle qui vous permettront de progresser dans le jeu. D'autres items sont aussi à récupérer : plumes, oeufs, notes de musique...

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GRAPHISMES

D'un point de vue de la réalisation, pour l'époque, Banjo-Kazooie flatte la rétine pour son explosion de couleurs et la variété de ses environnements. J'ai enregistré ce jeu en août 2011 et j'ai encore été sous le charme de cet univers enchanteur. Chaque monde a été l'objet d'un travail minutieux, ils dégagent tous une ambiance différente et réussissent à nous immerger dans leur thématique. Mention spéciale au niveau du manoir hanté, qui est juste formidable.

Les ennemis, de leur côté, sont tous parfaitement animés. Leur design pourront vous surprendre, vous prêter à sourire ou vous effrayer. Ainsi, dans le niveau tutorial, on peut trouver des carottes et des choux-fleurs qui se baladent. Dans le niveau enneigé, d'affreux bonhommes n'auront de cesse de vous canarder de boules de neige, et croyez-moi, ils visent sacrément bien, les bougres. Vous croiserez également des alliés, généralement des animaux qui vous demanderont de les aider. Tous portent un nom anglophone, et certains sont carrément inoubliables, à l'image de Gobi, le chameau qu'on harcèle pour lui piquer son eau !

Banjo-Kazooie surpasse en tout cas esthétiquement bon nombre de productions de 1998.

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BANDE-SON

Je voudrais souligner dans ce focus la qualité de la bande-son de ce Banjo-Kazooie, qui est pour moi unique en son genre. Toutes les musiques sont mémorables, quel que soit le monde dans lequel vous êtes entré. Le thème de la tanière est exceptionnel, mais ce qui force le respect, ce sont les variations de ce même thème qui ont été implémentées en fonction de l'endroit où vous vous situez. Ainsi, dans la zone de la baie du Trésor, vous entendrez le thème avec des instruments qui évoquent l'univers de la piraterie.

Un point essentiel à souligner aussi : les dialogues sont savoureux entre les protagonistes. Non seulement le jeu se complait à nous servir des dialogues humoristiques du début à la fin (il suffit de voir que Gruntilda parle en rimes pour en être assuré), mais les voix des personnages, servies sous forme d'onomatopées souvent hilarantes, accentuent l'aspect burlesque et loufoque de l'univers. Les voix collent parfaitement avec les personnages, c'est un vrai délice d'entendre Kazooie se plaindre constamment alt

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GAMEPLAY

Banjo-Kazooie présente-il des faiblesses au niveau du gameplay ? Je dirais que non. Nos deux compères se manient à la perfection et disposent d'une panoplie de mouvements qui n'a rien à envier avec celle de Mario. La complémentarité de Banjo et Kazooie est très bien exploitée : par exemple, pour grimper des pentes abruptes, Banjo glissera, contrairement à Kazooie qui, dans ces moments-là, portera son partenaire ! Vous apprendrez de nouveaux mouvements au cours du jeu, expliqués par Bottles, une taupe bigleuse mais sympathique. Le seul bémol, peut-être, viendrait de la caméra qui est parfois difficile à replacer dans les passages étroits qui demandent de la dextérité. Heureusement, ça n'arrive que rarement, vu qu'on peut facilement la recadrer derrière Banjo.

Ce gameplay riche sera mis à contribution dans votre quête aux pièces de puzzle. La difficulté se révèle bien dosée, progressive, et au fur et à mesure de vos pérégrinations, vous ferez face à des défis de plus en plus corsés. Le jeu regorge de mini-jeux en tout genre, et si vous comptez atteindre les pièces de puzzle et découvrir tous les secrets, il faudra vous accrocher. Le dernier monde, notamment vous donnera du fil à retordre, voire des crises de nerfs pour certains. Notons aussi qu'avant de parvenir au boss final, le jeu propose une séquence de jeu des plus originales, mais je vous laisse la surprise !

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INTERET

Il y a tellement de choses à dire sur ce jeu... que je n'ai pas envie de tout vous révéler. Je citerai l'importance de Mumbo, un chaman, qui vous demandera de lui rapporter dans quasiment chaque monde une certaine quantité de gris-gris. Et que dire des révélations de la soeur de Gruntilda sur la sorcière si ce n'est qu'elle sont excellentes ?  J'ai juste envie de dire que Banjo-Kazooie procure un plaisir immédiat, un fun inégalé. De la première à la dernière seconde, on s'amuse, on réfléchit, on s'émerveille, on s'esclaffe, on vit le jeu tout simplement. Son univers happe le joueur dans un tourbillon de couleurs et d'émotions qui ne le laissera pas indifférent. Si le jeu ne propose qu'une aventure solo, ce n'est pas un défaut étant donné sa qualité. J'ai dû le terminer trois ou quatre fois, sans jamais éprouver une once de lassitude. Un jeu à placer parmi le podium de la Nintendo 64. Si vous cherchez un jeu sans réelle prise de tête, agréable à parcourir, long et varié, jetez-vous sur Banjo-Kazooie. Il ne vous faudra pas moins d'une vingtaine, voire trentaine d'heures, pour le terminer la première fois.

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J'espère avoir été à la fois complet et concis. Sur ce, je vous souhaite un bon jeu !