Boy, get your bow READY!

CnD : Ocarina of Time [ Chapitre 1 , Partie 2 ]

Caro no Densetsu
Ocarina of Time


Chapitre 1
L’émeraude Kokiri

- Partie 2 -



Caro quitta l’Arbre Mojo, un peu bredouille. Réussirait-elle à trouver l’Épée Kokiri ? Se ferait-elle aplatir comme une crêpe par les immenses rochers qui roulaient dans les couloirs du labyrinthe ? Aurait-elle assez de rubis pour acheter son bouclier à la boutique du coin ?


Caro : Oh c’est bon hein !


Cette dernière était pourtant convaincue qu’elle pouvait trouver son équipement à temps pour sauver l’Arbre Mojo. Seul le temps arriverait à nous le dire. Après tout, Caro était le héros du temps, mais au féminin … En chemin vers le labyrinthe, elle rencontra plusieurs Kokiris. Plusieurs étaient étranges.


Caro : Nah, j’ai pas le temps de t’aider avec tes pierres ! Nah, j’ai pas le temps de regarder dans ta direction en appuyant sur Z ! Nah, j’ai pas le temps de venir te voir en traversant ce pont infranchissable ! Laissez-moi en paix !


Susceptible cette Caro. Elle se rendit enfin, sans presque aucune encombre, devant l’entré du labyrinthe.


Caro : Ah non, je dois m’accroupir pour passer dans ce petit trou. Mes collants blancs seront ruinés après ça. Bon bah tant pis, l’Arbre Mojo compte sur moi.


Sur ce coup de tête décisif, la jeune Kokiri entrepris sa route vers l’arme qu’elle devait s’approprier. Elle jeta un coup d’œil rapide avant de sortir du trou. Rien. Aucun bruit, aucune pierre, absolument rien. Le vénérable Arbre Mojo lui avait donc menti pour l’effrayer un peu ? Caro s’y aventura sans attendre vraiment, persuadée que tout allait bien dans ce vrai casse-tête. Elle marchait lentement tout de même, ne voulant pas avoir de vilaines surprises. La Kokiri regardait de droite à gauche, devant et derrière pour être sûre que rien n’allait arriver. Au moment où elle regarda encore une fois derrière elle, cette dernière entendit un bruit.


Caro : Mais c’est quoi ce bruit ? C’est comme un … un rou … un roulement …


À cet instant précis, une larme coula sur la joue de Caro. Elle se fit écraser sur le sol, elle qui avait été si vigilante !


Caro : Oh, ch’est bon ch’hein. Ch’amais vu venir ch’ette pierre ch’moi. Heureuchement que ch’ai touchours deux cœurs de ch’vie !


Caro, ne doutant plus une seconde de la présence des pierres dans le labyrinthe, cheminait encore plus lentement, et toujours attentive au moindre bruit. Tellement attentive …


Caro : Ch’aaaaaa ! Une ch’autre pierre. Ch’manque de bol.


Comme je disais, tellement attentive qu’une autre pierre lui roula dessus. Heureusement, elle arriva enfin devant un coffre, ne lui restant qu’un seul cœur de vie. Un sourire édenté se dessina sur ses lèvres. Enfin, l’Épée Kokiri ! Elle ouvra le coffre et une petite musique et un puissant halo de lumière s’en dégagea. « Vous obtenez l’Épée Kokiri » Joyeuse, mais un peu déconcertée tout de même. Presque plus de dents et un seul cœur de vie. Ma pauvre Caro, comment comptes-tu payer un nouveau cœur de vie, un dentiste, des nouveaux collants blanc et le bouclier Mojo ?


Caro : Ch’ale narrateur …


Embrouillée par toutes ses mésaventure, Caro rentra de nouveau bredouille. Sur le chemin, elle fit une nouvelle rencontre.


Saria : Bonjour ! Je suis Saria !

Caro : Chalut …

Saria : Waah, tu as vu tes dents ? Je connais un bon dentiste, je peux te donner son numéro si tu veux.

Caro : Merchi, ch’est gentil. Mais ch’ai pas un rond ch’ur moi.

Saria : Je t’en le prête si tu veux, tu me rembourses n’importe quand.

Caro : Ch’est ch’ympa, merchi.


La jeune Kokiri venait de faire une nouvelle rencontre, ce qui l’a rendit ravie étant donné que sa nouvelle fée ne semblait pas d’un grand soutient. Elle aurait bien aimé sourire, mais cela aurait été une vision d’horreur pour les enfants du village. Elle décida donc de prendre les rubis que lui avait confiés Saria pour se refaire un petit dentier. Après, il faudrait trouver un moyen de se faire de l’argent pour acheter des collants. Euh non, le bouclier Mojo. Caro était de nouveau triste, malgré ses jolies nouvelles dents.

Caro : Naon, essaye pas le narrateur. Ça ne me remonte pas le moral.


Caro errait à travers les plantes toutes regroupées l’une à l’autre. Puis, tout d’un coup, elle trouva un rubis, puis un autre et encore un autre ! Elle roulait sur l’or ma parole. Bientôt, après avoir cherché dans tous les bosquets et après avoir dévalisé la maison de Mido, elle se rendit au magasin. Elle entra et vit l’objet tant convoité : Le bouclier Mojo ! Elle donna les rubis au Kokiri chargé du magasin et celui-ci lui rendit en retour le bouclier. Ses yeux devinrent gros et scintillants.


Caro : Waah … Ah et deux coeurs de vie S'il-vous-plaît.

Vendeur : Tenez. Merci d’avoir choisi la boutique du Kokiri bien équipé, parce qu’un Kokiri bien équipé, c’est un Kokiri … Bien équipé !

Caro : Votre slogan est nul, vous savez.

Vendeur : Nous travaillons dessus en laboratoire.

Caro : Bonne chance dans ce cas.


Toujours aussi joyeuse, elle se dirigea enfin vers l’Arbre Mojo, sauf que cette fois-ci, Mido gardait l’entrée.


Mido : Non, tu ne passes pas. L’Arbre Mojo ne veut pas te voir.

Caro : Et quoi encore ! C’est lui qui me convoque !

Mido : Il me faut une preuve.

Caro : Ah oui, tu veux une preuve ? Tu vois cette épée et ce bouclier dans mon dos ? C’est l’Arbre Mojo qui m’envoie les chercher.

Mido : Tu parles d’une preuve.

Caro : Mais c’est que tu es particulièrement chia** aujourd’hui mon petit Mido. Dans ce cas … Tu vois mes deux doigts ? Oups ! Dans tes yeux !

Mido : Gniaaaah !

Caro : J’ai un message de la part d’un copain aussi : « dégage de là pov' mec dès que je vois ta tronche ça me donne envie de vomir. » C’est cru mais véridique quand même. Allez, salut Mido !

Mido : *mort*


En chemin, Caro fit la rencontre de plantes géantes, des Mojoranhas, selon un guide qui ne semble pas officiel. Elle les détruisit en un clin d’œil. Ce qui restait de ces plantes n’était autre que des bâtons de bois.


Caro : Hum, pratique pour frapper Mido. Je vais tous les prendre, juste au cas où.


Finalement, après maintes épreuves, Caro arriva enfin devant le vénérable Arbre Mojo.


Arbre Mojo : Caaarooo …

Caro : M’sieur l’arbre ? Qu’est-ce qui se passe ?

Arbre Mojo : Je souffre !

Caro : Ah c’est vrai, pardon.

Arbre Mojo : Bravo, tu as trouvé tout ce dont tu avais besoin. Mido ne t’as pas fait de tord en entrant ici j’espère ?

Caro : Oh non, ça va. Il est sympa quand il veut, vous savez.

Arbre Mojo : Oui, quand il veut. Bon, puisque tu sembles prête, tu devras entrer à l’intérieur de moi afin de me débarrasser du maléfice ! Apporte Navi avec toi, elle te sera utile.

Caro : Nah, sans blague ? Navi, utile ? Cette phrase est inconcevable dans ma tête, pardonnez-moi.

Arbre Mojo : Tu devras passer le reste du jeu avec elle, tu le sais ça ?

Caro : Ah, j’aurais dû remanier le script un peu mieux et me mettre un chien à la place.

Arbre Mojo : Mais les chiens, ça ne parlent pas. Puis, ils ont un malin plaisir à uriner sur les troncs d’arbre.

Caro : Ouais bah un chat alors. Ah non, un chat c’est paresseux.

Arbre Mojo : Tu vois, Navi t’es utile en fin de compte.

Caro : En effet, Navi m’est … Utile … Aïe, ma mâchoire.

Navi : On parle de moi ?

Caro : Non, contre … Euh, nous discutions de toi au sujet duquel tu étais la meilleure fée du monde. *tousse*

Navi : Merci Caro, j’apprécie.

Caro : Je t’en pris … Bon, il faut y aller nous deux. Nous devons nettoyer l’intérieur de l’Arbre Mojo. C’est pas si mal comme boulot. Bon, ciao m’sieur l’arbre !

Arbre Mojo : Au revoir, mes enfants. Ah ah, ça chatouille !



Fin de la deuxième partie



Je crois que celle-là est moins drôle ...